Chute libre
Comme le personnage principal du film éponyme, nous avons perdu le contrôle de la situation, de notre trajectoire collective et semblons ici et là en passe de nous mettre en posture de brûler nos dernières cartouches sans trop savoir quelle en sera l'issue.
Cela se voit dans tellement de domaines en principes séparés (mais tout est relié bien sûr) que cela peut en donner le vertige, tant les solutions que nous voulons adopter ou que nous refusons d'adopter semblent ne pas être à la hauteur de la situation pour reprendre le contrôle de notre présent collectif.
Un inventaire exhaustif pour étayer cette hypothèse serait fastidieux, mais un rapide portrait de la situation est édifiant.
Prenons le cas du réchauffement global de la basse atmosphère, que certains qualifient de réchauffement anthropique (indéniable en partie vu l'ampleur des surfaces modifiées par notre civilisation et les émissions thermiques, gazeuses et particulaires de nos activités).
Concrètement si le problème était aussi grave que ce que prétendent une minorité de scientifiques (car les modèles sont incapables de prédire notre avenir climatique à échéance de quelques décennies), nous serions déjà incapables de bâtir une stratégie collective cohérente.
Mais même quand des entités économiques significatives (prenons l'U.E.) se mettent en mesure de diminuer les émissions de CO2 (une composante du problème pour l'orthodoxie climatique actuelle), les moyens préconisés relèvent d'une démarche schizophrénique, où on se met en situation de crâmer notre environnement (je ne vais pas m'étendre sur l'impact des activités minières bien exposé par Aurore Stephan par ex) pour le préserver, tout en ignorant nos multiples actions qui vont à rebours de cette démarche de remplacement de notre parc automobile et de nos infrastructures énergétiques.
Pour un peu celui qui prend sa voiture pour aller travailler passerait pour un irresponsable, quand l'avion est subventionné par absence de « taxe carbone » sur le carburant (que nous payons tous via la TIPP) et un acte d'écoterrorisme majeur (le dynamitage de « Nordstream 2 ») est balayé rapidement sous le tapis pour ne pas exposer les auteurs...
Il y a une telle incohérence stratégique globale comme locale si le problème est réel qu'on en vient à se demander si le proverbe Shaddok « Quand il n'y a pas de solution il n'y a pas de problème » ne s'applique pas.
Prenons l'endettement catastrophique des Etats et entités économiques majeures de la planète qui ne cesse de gonfler au point qu'il est manifestement insolvable sans des conséquences sociales absolument majeures. L'épuration de cette dette ne semble pas réalisable dans le simulacre de démocratie que nous connaissons, car l'inégalité énorme des richesses handicape toute injonction à la sobriété face à une montagne d'inégalités pleinement assumées par nos dirigeants.
Ici comme ailleurs on semble se dire que jusqu'ici « tout va bien ».
Prenons l'immigration qui est un problème insoluble, vu notre propention (comme vassaux) à entériner toute agression contre un pays « non démocratique » comme légitime, si les USA ou l'OTAN en sont les auteurs. On ne peut désintégrer des Etats fonctionnels sans avoir un flot de réfugiés (Irak, Syrie, Afghanistan, Libye, Ukraine, etc) à gérer ou à faire gérer par d'autres et les politiques économiques imposées partout par l'Occident (bon les USA...) ont créé des disparités de niveau de vie énormes entre pays qui sont autant d'appel d'air pour la migration économique.
Prenons la gestion des crises sanitaires dont nous avons eu un magnifique exemple récent, dans lequel l'amateurisme, l'arbitraire des décisions, la violence, les conflits d'intérêts et l'opacité ont prévalu.
Personne n'avait prévu dans les plans pandémies, de confiner massivement, d'interrompre la scolarité des enfants, de faire porter le masque en population générale et le retour d'examen montre que ces politiques se sont avérées soit désastreuses soit inutiles soit injustifiées sur le plan scientifique et bien plus en terme de santé publique générale.
On s'attend d'ailleurs à voir apparaître une marque de papier hygiénique de la marque « Code de Nuremberg », vu que tous les pouvoirs sans exception, se sont torchés avec pendant deux ans...
Prenons la guerre omnidirectionnelle que nous menons envers la Nature en général et la biodiversité en particulier. Tout indique que nous nous croyons (à tort) propriétaires de la Terre, alors que nous la partageons avec une multitude d'espèces qui ont droit à l'existence (sans territoire, cela devient difficile) et nous l'empruntons aux générations futures. Un individu qui avant de disparaître se mettrait en situation de dévaster son habitation et se couvrir de dettes serait probablement qualifié de « salaud », mais c'est ce que nous faisons sans vergogne.
Toute réflexion éthique sur notre rôle et notre place sur Terre a été escamoté avec la disparition des paradigmes antérieurs issus des religions (très perfectibles au demeurant...).
Prenons la gestion de nos sociétés qui semble complètement nous échapper tant nous avons du mal à maîtriser la complexité du monde que nous avons créé.
La course à la productivité, par ex, s'est faîte au détriment de l'emploi partout et grâce à l'engloutissement de nos principales réserves énergétiques fossiles aisément accessibles et nous allons en remettre sans examen une surcouche majeure avec l'I.A., qui va globalement casser massivement des emplois et sera un gouffre minéral et énergétique de plus, sans impact bien évidemment sur notre environnement...
Prenons la gestion et diffusion de l'information qui a atteint récemment des niveaux de censure inédits depuis les années 1980, au point où la défiance est devenue majeure envers les sources officielles d'information et les grands médias.
Quand le refus du débat et de l'examen des faits réels devient la norme implicite, cela ne présage rien de bon pour notre avenir collectif.
La fuite du réel orchestré par les pouvoirs en place ne peut contribuer à aboutir à des solutions cohérentes et efficaces à nos problèmes.
On attend toujours qu'on nous donne l'origine de ce virus inédit qui nous est venu de Chine durant l'hiver 2019.2020, car il n'est pas anecdotique pour les politiques de santé publique d'avoir eu affaire à un organisme artificiellement créé (une catastrophe industrielle qui pourrait donner lieu à des demandes de dommages et intérêts monstrueux) ou à une source naturelle, à ce jour non identifiée et que personne ne recherche réellement pour des raisons assez évidentes (demander à A. Fauci ce qu'il en pense...)
L'évolution des supports de stockage de l'information est préoccupante dans ce contexte, car l'information devenant massivement « en ligne » peut être modifiée (y compris dans des documents « officiels ») pour coller au narratif en cours à la date de modification, bien plus efficacement que dans « 1984 ».
Non seulement nous sommes confrontés à la dissimulation d'information mais aussi à la censure de ce qui dérange tout simplement en plus de cette capacité inédite à biaiser ou tronquer des sources officielles ou jugées « crédibles ».
Je l'ai observé pendant l'épisode « Covid » et Sharyl Atkisson en porte témoignage.
Enfin je voudrais terminer cette courte liste avec la « cerise sur le gâteau », à savoir la très forte présomption (sinon la preuve) d'un mensonge collectif orchestré (un complot dans toute sa splendeur), concernant une présence intelligente, étrangère à notre civilisation, sur Terre.
Peu importe les milliers, dizaines de milliers de témoignages, peu importe que nos militaires et pilotes civiles les voient et aboutissent à cette conclusion, peu importe que le Pentagone avoue sous contrainte qu'il ne peut identifier malgré ses gigantesques moyens des engins volants insaisissables, peu importe que le président Obama l'ai lui même avoué lors d'un entretien, peu importe que des scientifiques soient contactés par des services de renseignements pour examiner le cerveau de personnes « en contact », peu importe qu'on ait trouvé des échantillons aux rapports isotopiques anormaux, peu importe que des gens risquent la prison et leur carrière pour témoigner malgré tous les obstacles placés sur leur route, peu importe qu'il soit notoire que les pilotes sont dissuadés de témoigner ou que des enregistrements faits en vols à partir de portables soient confisqués considérés comme relevant du « secret d'Etat », peu importe qu'un parlementaire accrédité pour participer à une commission votant le budget de projets militaires ultra secrets ne reconnaisse aucun engin en développement ni aucune forme aéronautique sur une photo prise lors d'un vol par des pilotes et confisquée pour des raisons spécieuses, etc...
Il n'y a rien à voir ni à cacher, mais les autorités (en particulier aux USA) font tout pour esquiver le sujet, tout pour confisquer les informations, tout pour enterrer les témoignages crédibles, tout pour empêcher le législateur d'examiner les faits, tout pour ne pas savoir, car aucun projet comme « Galileo » n'a été financé par un Etat sur la planète en 80 ans pour en avoir le cœur net, alors qu'il ne coûte pas le prix d'un avion de chasse moderne.
Les scientifiques n'ont simplement pas accès aux données (pourtant innombrables) qui permettraient de déterminer l'origine de ces phénomènes et leur potentiel sur nos connaisances scientifiques et leur impact social.
Cette fuite massive du réel qui se voit clairement dans le domaine de la santé (qui exigerait par ex des registres du cancer partout pour savoir comment ce fléau évolue par tranche d'âge et localisation) et de l'information ne présage rien de bon sur nos capacités à résoudre des problèmes que nous avons (sauf un) probablement tous engendrés.
Pendant combien de temps encore allons nous mettre la tête dans le sable en refusant de regarder la réalité en face ? Avons nous seulement encore ce courage ?
Avons nous seulement la capacité à le faire ?
Il est à parier qu'on se posera encore ces questions dans quelques décennies, sauf si un événement extérieur frappe fort ou si nous reprenons nos esprits et l'envie de voir la réalité en face.
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