Civilisations et immigration. De Guéant à Letchimy : partager les biens essentiels de l’Homme
De Guéant à Letchimy, sur la question de la comparaison entre les civilisations, les sociétés, sur l’état de leur avancement et sur quoi, dans ce rapport entre Nord et Sud, entre pays d’origine de l’immigré et pays d’accueil, et pour certains de ces pays d’origine une histoire liée à la colonisation, il y a beaucoup de tensions qui pèsent sur la possibilité d’un débat serein. Une façon d’entreprendre les choses pourtant si banale et si essentielle pour la connaissance de l’histoire, des histoires et de leur compréhension. Comparer les sociétés à travers l’histoire des civilisations peut nous aider à comprendre le sens qui se dégage de l’homme à la recherche de lui-même comme d’une certaine idée du bonheur. On voit bien dans le contexte des déchirements d’un ministre de l’intérieur avec un député ultramarin, les enjeux brûlants qui surgissent lorsqu’il s’agit de situer les rapports que l’homme entretient avec ses créations, avec le progrès, les valeurs qu’il y voit et ce qu’elles apportent à ses yeux divers en reflet de la diversité des cultures, au développement de l’humanité. Il n’est pas facile d’y mettre son grain.
Jeu de rôles et instrumentalisation
« Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique… En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation » " De ces propos tenus par Claude Guéant, le ministre de l’intérieur, le 4 février dernier, lors d'une intervention devant l'UNI, association d'étudiants proche de l'UMP, il en a résulté des réactions à la mesure du climat sur ce sujet. Celle du député Serge Letchimy, apparenté PS, est venue ainsi compléter le tableau, le mardi 7 février à l'Assemblée nationale : « Mais vous, M. Guéant, vous privilégiez l'ombre, vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration » avant de se référer au « régime nazi », provoquant un tollé à droite.
Derrière ce jeu de rôles aux postures écrites à l’avance, que l’exagération de part et d’autre révèle assez bien, il y a un vrai débat qu’il n’est pas facile de mener tant ici on risque le fossé, d’un côté ou de l’autre, entre critique d’une provocation usant du jugement de valeur à visée électorale et la tentation d’un relativisme qui ne l’est pas moins ainsi que d’une mise en accusation permanente de la France montré du doigt, comme toujours et encore, postcoloniale.
Un bel exemple : le journal Libération s’est empressé d’identifier les dires de M. Guéant à une vision tenant de « l’inégalité entre les civilisations », dans le droit fil de l’une de ses dernières « Une » sur les noirs de France qui seraient invisibles, la notion d’inégalité renvoyant ici à celle inévitablement de discrimination. Une analyse à inscrire dans le prolongement de la reprise qui y ait faite des dires du député Letchimy s’adressant au ministre de l’intérieur :« Vous nous ramenez jour après jour à des idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration au bout du long chapelet esclavagiste et coloniale. » (Libération sur le Web, 7/02/2012).Cette phrase du député lancé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, est selon le journal « le concentré puissant d'une problématique quasi-ignorée du débat politique général dont elle est pourtant le nœud caché : la place de l'idéologie coloniale dans l'apparition du nazisme et ses conséquences aujourd'hui. » (Ibidem). L’instrumentalisation de l’événement est totale.
Une lecture de ce journal qui nous fait retrouver des accents de propagande, celle d’une idéologie dont la ficelle est énorme derrière cet amalgame systématique avec le colonialisme des difficultés de l’immigration via le nazisme, qui vise à la mise en accusation permanente de la France et sa République égalitaire, sur le mode d’une culpabilisation cherchant à la fragiliser pour faire avancer contre elle le modèle d’une société multiculturelle, de séparations en communautés à l’anglo-saxonne, avec discrimination positive et logique des minorités à la clé. La laïcité ne pourrait en sortir indemne.
Certes, il s’agit là de faire un choix de société entre laïcité ou multiculturalisme et le débat démocratique doit le permettre, mais il faut en annoncer la couleur au lieu de se poser en défenseur de la veuve et de l’opprimé, à coup de victimisation pour mieux volontairement en biaiser le débat, voire l’empêcher pour continuer de le miner. Une démarche de cette article de Libération qui revient implicitement à jeter l’opprobre sur tout individu qui oserait ne pas condamner sans nuances les propos ainsi jugés discriminant de Guéant et résister à adhérer à ceux de Letchimy !
Sur le fond, on sait pourtant que l’antichambre du nazisme est directement dans le prolongement du génocide arménien que l’Allemagne a encadré à travers le rôle qu’elle a joué auprès de la Turquie à ce moment, mais aussi d’une conception de la nation Allemande qui tenait alors de la race et de la religion avant tout, avec le seul droit du sang générant le principe de nationalité, alors qu’en France on avait depuis des lustres adopté le principe de laïcité et de terre civique donnant naissance au droit du sol, et ce, dès 1889.
Le colonialisme lui, a ses responsabilités en regard de ce qu’il fut, mais le colonialisme Français n’a jamais commis de génocide contrairement à ce que prétendent régulièrement ces chantres de la discorde nationale pour justifier ce discours. La France coloniale a servi les intérêts des puissants dont ceux de grandes firmes privées, en exploitant des peuples, mais jamais dans le but de les éliminer, alors que ce fut précisément toute l’ambition du nazisme les considérant comme impurs en regard d’une race pure qui découlait d’un courant de pensée philosophique et historique qui lui était propre. Opérer cette manipulation idéologique c’est comme comparer Napoléon à Hitler : absurde et dangereux !
Battage électoral : Monsieur Guéant c’est sûr mais Letchimy aussi !
Cette sortie du ministre de l’intérieur sur les civilisations n’avait rien d’anodin. Il s’agissait sans aucun doute d’affirmer à la fois l’identité de droite qu’entend défendre le Président de la République comme candidat à l’élection présidentielle de mai prochain et de lancer un message à l’adresse de ceux dont le vote contestataire fait converger leurs voix vers Marine Le Pen.
De fait, cet événement n’était rendu possible qu’en raison du climat général créé sur la question de l’immigration. Enjeu politique permanent et lieu de surenchères, que peu ou prou engage cette volonté de comparer les civilisations, autrement dit, en prenant le risque sinon pour jouer sur celui-ci, qu’on la perçoive comme l’opposition entre ceux qui appartiennent à l’histoire nationale inscrite dans l’histoire européenne et les autres, sous le signe d’une nouvelle stigmatisation.
Une des dernières déclarations du ministre de l’intérieur tente de déminer cette voie, dans laquelle il explique que les musulmans vivant en France, sous-entendu qui ont adopté les lois de la République, ne devraient pas se sentir concernés. Peut-être, si l’on s’en tient à cette simple logique, sauf que, on ne peut oublier que cette sortie vise à labourer en période de campagne électorale sur les terres du FN qui identifie problèmes liés à l’immigration et islam, alors que la comparaison qui nous occupe renvoie directement à celle entre civilisation de l’« Occident chrétien » et civilisation arabo-islamique.
Les propos de M. Guéant pouvaient-ils pour autant être assimilés, de bonne foi, comme le prétend Monsieur Letchimy, à ceux qui ont servi d’argument au régime nazi pour appliquer la solution finale ? De quoi s’agit-il ? Le nazisme a eu pour fondement une conception raciale de l’homme, qui voyait une race supérieure devant imposer sa domination violente aux races inférieures jusqu’à les exterminer. De plus, cette infériorité était vue comme d’ordre biologique, génétique. Il y avait la race pure et les autres dégénérées qui devaient être éradiquées.
L’idée de hiérarchie entre les civilisations que sous-tend l’affirmation selon laquelle toutes les civilisations ne se valent pas, n’implique pas un jugement sur les hommes mais sur les sociétés. Car la référence aux peuples supérieurs par rapports aux peuples inférieurs qui a servi les desseins parfois d’un colonialisme français justifiant son entreprise sous l’argument de vouloir diffuser les Lumières de la modernité, si on l’analyse bien, considère donc les peuples étrangers appartenant à un autre courant de la civilisation comme en retard, mais capable d’y accéder puisqu’il suffit de les conquérir dans l’absolu pour combler le décalage.
Sorte de reconnaissance implicite qu’il y a égalité des facultés entre tous les hommes. Il n’y a intrinsèquement sur ce versant aucunement une conception raciste des peuples au sens que le nazisme lui a donné. On utilise ici la shoah à tort et à travers pour stigmatiser certains envers d’autres, façon de détruire toute possibilité de débat à travers ce qui ne peut être perçu que comme une insulte voire une diffamation, qui le rompt. Chacun a des raisons d’utiliser ses arguments dans ce contexte électoral où le simplisme est souvent roi, pas sans risques effectivement.
On peut se rappeler au passage que des affiches de soutien aux sans-papiers ont déjà vu utiliser cette référence, on a aussi pu parler de déportés pour ceux raccompagnés à la frontière, de façon pour le moins abusive, même si cela constitue un drame humain qui ne doit pas laisser indifférent. Ce qui est grave ici, c’est la banalisation d’un fait historique par cet usage répété qui en est fait, sans discernement, qui concoure à faire baisser autour de sa mémoire la vigilance avec les dangers de reproduction que cela peut impliquer. En considération de quoi, il n’y a pas ici de rapport qu’on le veuille ou non avec les thèses nazies. Pas plus d’ailleurs avec celles du FN qui vise à travers sa critique de l’immigration la préférence nationale, une discrimination entre français et étrangers que M. Guéant, reconnaissons-le lui, n’a jamais évoquée.
Quoi retenir des « bons mots » de Monsieur Guéant à l’égard des civilisations ?
La notion de civilisation, est-elle tout d’abord entendable ? Un anthropologue invité sur RTL dimanche dernier expliquait hésiter à parler de civilisations et de culture aujourd’hui à ses étudiants, alors que nous sommes à l’heure de la mondialisation et du partage ; une tranche sacrément savoureuse du politiquement correct. Sous ce lissage, on se demande de quel partage il s’agit là, lorsqu’on sait que toutes les huit secondes, dans le monde un enfant meure de la faim. La citoyenneté mondiale n’est pas pour demain !
A contrario de ces propos relativistes où tout finit par se valoir, les historiens travaillent tout naturellement avec cette notion qui identifie dans le temps la succession de processus de développement des sociétés en regard de cultures différentes, de formes de pensée, d’organisations sociales, d’habitus propres… Il s’agit particulièrement d’un passage de l’homme vivant dans la nature à celui vivant dans la cité qu’elle soit religieuse ou politique. L’homme dans la civilisation est ainsi situé comme celui qui s’est émancipé de ses conditions premières pour organiser la société en la portant à un niveau de protection et de réponse à ses besoins fondamentaux sur un mode qui relève, à l’origine, de l’agriculture et de l’élevage organisés autour d’un pouvoir politique structuré. La notion de civilisation a continué depuis de s’enrichir du développement des sociétés. Il y a des voix différentes aux civilisations autant que d’expériences, et les avancées relatives à l’évolution de la condition humaine se sont faites ainsi selon différents degrés, valeurs et qualités.
Comment renoncer au constat que la civilisation de la vieille Europe a été le théâtre de l’avènement de la raison dans l’histoire avec toutes ses conséquences, comme l’a bien vu l’helléniste Jacqueline de Romilly ou le philosophe François Châtelet, des institutions démocratique au droit public en passant par la science comme pensée objective séparée du religieux, de l’art comme expression du beau et de l’individualité, qui fut aussi le cadre de l’humanisme de la renaissance et de ses inventions dont l’incontournable progrès de la perspective, des Lumières de l’encyclopédie et des Droits de l’homme et du citoyens fondant une ère nouvelle pour toute l’humanité, l’invention elle-même de la République, et en France l’acquis de ses attributs qui la font indivisible, laïque, démocratique, sociale et décentralisée ?
Certes, le progrès qui a marqué l’histoire de l’Occident a son côté prométhéen, comme les deux grandes guerres mondiales, la shoah, Hiroshima et Nagasaki l’ont montré. Mais ce qu’à aussi bien montré l’histoire, c’est cette capacité que procure la raison de s’affronter aux contradictions contenues dans l’expansion des facultés humaines pour élever l’homme en les dépassant. C’est dans ce droit fil que l’esclavage a été aboli et le colonialisme est passé dans nos livres d’école en un moment de l’histoire dont la critique appelle à ne pas le reproduire pour mieux respecter ceux qui ont pu le subir.
Civilisation occidentale plus avancée : Le colonialisme serait-il responsable du retard de pays qui justifierait cet argument ?
Le colonialisme serait responsable aux yeux de certains des retards des pays qui en ont été l’objet. Peut-être pour une part mais l’étendue en reste à démontrer. Le colonialisme qui servit surtout les intérêts de puissants et l’enrichissement de sociétés privées, détournant les valeurs de la République à travers l’instrumentalisation des Lumières de la raison pour le justifier, ne saurait être rendu responsables de faits historiques qui ne lui sont pas imputables et ont considérablement retardés le développement de certaines sociétés, comme le rejet par le monde musulman de l’invention de l’écriture ou la pratique encore de cette tradition criminelle de l’excision qui accompagne le maintien des femmes à un état insupportable d’infériorité (pratiquement 100% des femmes en Egypte).
L’islamisation politique qui se fait jour en lieu et place des pouvoirs autoritaires qui ont été remplacés sous le signe du Printemps arabe n’ont que peu de choses à voir avec la responsabilité directe de l’Occident, mais plutôt avec une histoire où la domination de la religion dans les pays arabes n’a jamais cessée. C’est cette domination qui a été consacrée contre le projet de nation arabe, qui fut porté par Nasser et a échoué, qui continue de constituer un facteur majeur de retard des sociétés arabo-musulmanes. De plus, elles sont en pleine régression des droits et des libertés dans ce contexte d’islamisation. On apprend qu’un imam réputé en Egypte pour son prosélytisme en faveur de l’excision, est actuellement en tournée en Tunisie où les salafistes se sentent pousser des ailles et commencent à s’en prendre physiquement aux populations qui entendent ne pas vivre uniquement sous l’emprise du religieux, sous leur emprise.
Cette petite phrase de Guéant, a bien y regarder, mériterait un débat sérieux, et même un sérieux débat, car la chose est énorme si on se réfère à ce que l’on ne cesse depuis des mois de nous répéter dans les colonnes des journaux et médias radiotélévisés, du côté du NPA ou de la rue de Solferino : qu’il faut attendre et donner sa chance à un islamisme partout au pouvoir de l’Egypte au Maroc, qu’on nous désigne comme modéré après nous avoir expliqué qu’il n’y avait rien à craindre quant au risque de son accession au pouvoir. Balivernes ! La ligue internationale des droits de l’homme nous avait même expliqué que la création de partis religieux relevait du progrès de la démocratie. Qu’à cela ne tienne, même l’ONU a donné sa bénédiction à des bombardements de l’OTAN sur la Lybie qui ont abouti à un régime remplaçant Kadafi aux cris d’« Allah akbar », pour annoncer simultanément à son édification que la charia, la loi islamique, serait au cœur des nouvelles institutions dites démocratiques… On apprend par le journal le Monde (15/02/2012) qu’en Syrie, l’opposition armée désignée par les journalistes sous le vocable « d’armée libre de Syrie » tournerait à la tentation du djihad. Il faut sortir d’un certain aveuglement.
C’est justement bien la rupture entre le pouvoir politique et le religieux qu’à scellé la Révolution française qui a fait de la France un pays où le peuple a joué un tel rôle, comme agent de l’histoire, pour imposer un mouvement d’émancipation marqué par l’avènement des libertés et des droits, de l’égalité hommes-femmes, d’un modèle social incomparable. C’est ainsi que notre société peut-être reconnue comme plus avancée.
On sait combien le mélange entre religion et politique prépare toujours des catastrophes, et celle qui se profile risque de remettre de façon terrible les pendules à l’heure, pour ramener à la raison ceux qui entendent empêcher de se poser certaines questions, par-delà les visées politiciennes d’un Guéant et les outrances d’un Letchimy.
Des sociétés aux avancées inégales et des hommes égaux devant l’histoire
Ce qui est important, si telle civilisation peut être plus avancée qu’une autre, c’est de bien voir que cela ne signifie nullement que les hommes appartenant à ces civilisations seraient supérieurs ou inférieurs les uns vis-à-vis des autres, car l’expérience des civilisations doit être cumulable à l’échelle de l’ensemble des hommes puisque tous ont potentiellement les mêmes facultés, le reste étant affaire de développement. Voilà pourquoi si la comparaison des civilisations peut amener à montrer qu’elles sont inégales dans les faits, elles se rejoignent dans les possibles, et que les juger sous le signe de savoir si elles se valent, en portant ainsi jugement de valeur, prête à confusion et peut risquer d’induire d’y voir comparés des peuples supérieurs et inférieurs paraissant reproduire les anciennes représentations de la domination coloniale. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement.
Pour autant, le passage d’une société centrée sur le religieux à une société centrée sur le droit positif n’est pas simple, ne se fait pas sans paliers, sans adaptations, sans adhésion minimale, il en va de changement dans les représentations, les pratiques sociales et culturelles, qui n’a rien d’automatique. D’où, l’intégration républicaine, ce processus d’acculturation essentiel qui n’entend dépouiller personne d’une différence à laquelle il tient et vient d’une origine ou d’une croyance, mais de mettre entre les mains de chacun les biens sur lesquels ensemble nous entendons faire société avant tout.
Bien des personnes d’origine étrangère, Françaises ou étrangères, se reconnaissent dans les biens universels que sont la liberté et la démocratie, les droits de l’homme, l’égalité hommes-femmes, le droit de croire ou de ne pas croire. Nous avons tous intérêt à les défendre comme les biens essentiels d’une humanité encore en gestation à la construction de laquelle nous devons tous pouvoir nous associer sans être jugés, à partir du moment où nous en partageons la volonté car l’histoire est justement chose en mouvement et liberté de changer de voie.
Vive l’humanité une et indivisible, laïque, démocratique, sociale, qui n’est pas pour demain, mais qui ne pourra l’être que si nous sommes conscients de ce qu’il nous revient de défendre. C’est une responsabilité devant l’histoire en regard d’un certain nombre de biens en dehors de la mise en commun desquels aucune histoire de l’homme n’est tangible, car elle ne l’est qu’à la condition que ce dernier ait le dernier mot sur le dogme et la tradition, soit agent de son destin, pour aller résolument de l’avant, de progrès en émancipations.
Guylain Chevrier. Historien, formateur en travail social.
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