Paradis fiscaux et enfer économique : Et dire qu’ils voulaient nous faire
croire que Clearstream était une histoire entre Zébulon
1er et 2VillePeinte !
Des semaines de procès, une couverture médiatique bien chaude en ce début d’automne... et pas une seule fois citée cette occurrence : Denis Robert.
Étonnant non ?
Pourtant moi en 2001 lorsque j’ai lu Révélations, c’était plutôt de Nicolas Sarkozy dont je n’avais jamais entendu parler...
Mais le monde va si vite aujourd’hui ma pov’ dam’ :o)
Bref, heureusement qu’on a de la mémoire, nous, contrairement à ceux de nos journalistes qui sont payés par les mêmes intérêts que Clearstream (non je l’ai pas dit ! C’est vrai que je suis injuste, il doit également y avoir pas mal d’incompétence aussi dans le lot).
Donc pour ceux qui n’ont pas eu la chance de lire Révélations et Clearstream, l’enquête : un petit résumé en guise de piqûre de rappel (merci Wikipedia) :
« Pendant deux ans, Denis Robert mène l’enquête. Un ancien responsable informatique et vice président de la firme, Régis Hempel, explique qu’une partie de ses activités a consisté à effacer les traces de transactions sensibles. Trois mois avant la publication de son livre Révélations, il envoie une série de lettres recommandées demandant des explications à la direction de Clearstream et aux banques mises en cause dans son livre.
À sa sortie, en février 2001, Révélations fait l’effet d’une bombe, dénonçant Cedel International et Clearstream, accusée d’être l’une des plate-formes majeures de la dissimulation de transactions financières au niveau mondial, il co-réalise avec Pascal Lorent un film Les Dissimulateurs dans le cadre de 90 Minutes, l’émission d’enquête de Canal+. Les journalistes financiers sont incrédules ou hostiles, les autres hésitent, car Clearstream menace de procès en cascade. Le film rencontre un grand succès dans les réseaux altermondialistes.
La mission parlementaire sur le blanchiment d’argent présidée par Vincent Peillon et Arnaud Montebourg se saisit des révélations et convoque les témoins qui tous confirment les dires de l’auteur. »
Pas le même son de cloche que ce qu’on entends en dehors du Canard enchaîné et de Charlie Hebdo d’avant l’omni VAl, pas vrai ?
Et vous n’avez sans doute pas tout lu...
Si, on a cité Denis Robert (à comparaitre, me direz-vous, mais ce dernier commence à avoir l’habitude)... Hier, dans Le Monde on pouvait lire : « les enquêtes du journaliste ont assassiné la chambre de compensation luxembourgeoise. »
« Il faut dire que les audits qu’a dû lancer Clearstream après le premier livre de Denis Robert ont coûté à la société près de 7 millions d’euros, sans parler du fait que c’est au cours de l’un d’eux que le stagiaire Florian Bourges a copié une partie du serveur informatique. Des dix procédures en diffamation engagées, trois sont encore en cassation. Une partie du staff a dû démissionner. Et la chambre de compensation luxembourgeoise a songé, un temps, à changer de nom, avant d’y renoncer. »
Raphaëlle Bacqué
On ne peut que plaindre avec vous, Raphaëlle, ces pauvres banquiers qui maintenant rament pour trouver de l’argent à "fond de compenser" (ce qui n’a rien rien a voir avec blanchir, on est d’accord).
Pour ceux qui ne veulent pas rester les bras ballants :