Tout s’accélère dans cette affaire à tiroirs et explosive qu’est Clearstream. Au-delà de l’affaire de corne-culs de la bataille unipolaire Sarkozy contre Villepin, il y a l’affaire des frégates de Taïwan, des sous-marins de Karachi et le financement occulte de la campagne de Balladur. Tout d’un coup tout semble s’accélérer. Et même les témoins (impliqués par ailleurs dans cette affaire du reste ce que veut ignorer la justice) avec leurs témoignages n’accablent plus Villepin. Au contraire on se rend à l’évidence que la justice a fait une enquête à charge complètement déséquilibrée, frisant l’hystérie.
Mais au lourd de mon précédent article voici du plus lourd encore.
D’abord rappels de quelques faits :
- Lahoud est « traité » par le général Rondot. 1ère aberration celui-ci est cru sur parole et n’est pas inquiété alors qu’il mène une enquête depuis septembre 2003 sur ces listings soit 4 mois avant que Villepin ne soit au courant de cette affaire et que lui aussi ne dénonce personne bien que des dizaines et des dizaines de personnes soient concernées. Pourquoi Rondot a-t-il cru Lahoud ? Pourquoi a-t-il continué à travailler avec lui ? C’est quand même extraordinaire que celui qui dirige celui qui est au cœur de l’affaire ne soit pas inquiété plus que cela !
- son témoignage prouve qu’il n’avertit Villepin qu’en juillet 2004 de la fausseté des listings quand ceux-ci ont été envoyés à la justice en avril 2004, ce qui au contraire prouverait que Villepin ignorait tout. Extraordinaire, non ?
- Michèle Alliot Marie selon ce même témoin était au courant depuis le début de tout, mais la justice s’est refusée à l’interroger et se refuse toujours à l’interroger. Elle non plus n’a pas dénoncé de fameux listing.
- une contradiction majeure entre les déclarations de Lahoud qui affirme avoir modifié les listing dans les bureaux de Bertrand en mars 2004 (témoignage fait après la clôture du dossier qui plus est) et celle de Rondot qui dit qu’en, janvier 2004 (ses carnets) lors de sa réunion avec Villepin ils ont parlé de Boksa. Or Dupont et Dupond croient et l’un et l’autre. Il faut choisir. Si Lahoud a raison Rondot ment et a trafiqué ses carnets. Si Rondot dit la vérité et l’accusation de Lahoud s’effondre. Dupont et Dupond veulent le beurre, l’argent du beurre et la crémière et la crème et la vache et le pré et la ferme.
- Imhad Lahoud a déclaré avoir rencontré Villepin par l’intermédiaire de son beau-frère qui non seulement nie mais accuse Lahoud et la fille d’un proche collaborateur de Squarcini (grand manitou de la police secrète actuelle, nommé par Sarkozy car très proche de lui) d’avoir voulu pirater son ordinateur dans sa société alors que Lahoud en est parfaitement étranger.
- Lahoud a rencontré 17 fois (rien que cela) Pérol, proche collaborateur de Sarkozy notamment de fin février 2004 à mi mars 2004 (listing donné en avril !!), Woerth autre proche de Sarkozy et enfin Emmanuelle Mignon très proche collaboratrice de Sarkozy. Lahoud affirme avoir rencontré deux fois Sarkozy qui dément.
- La femme de Lahoud a été collaboratrice rémunérée de Nicolas Sarkozy fin 2004 !
- Pasqua affirme que Sarkozy était au courant en mars 2004
- Sarkozy prolonge Pons contre toute légalité
- le procureur de la République change d’avis, demande une enquête complémentaire qui n’apporte strictement rien et renvoie Villepin en correctionnel juste après avoir rencontré Sarkozy une ou deux fois à l’Elysée
- Sarkozy publiquement parle de coupable dans ce procès
- Sarkozy bénéficie d’un statut d’immunité qui déséquilibre le droit tout en étant le supérieur hiérarchique du parquet, nomme ses magistrats et est président du conseil supérieur de la magistrature.
- aucun préjudice visible subi par Nicolas Sarkozy : élu dans un fauteuil à la tête de l’UMP en novembre 2004, ministre de l’intérieur en 2005, 2006 et 2007, puis Président de la République. Bien au contraire une couverture médiatique à son profit digne d’une 3è guerre mondiale.
- ne pas oublier ça : Un ancien dirigeant de Clearstream, Ernest Backes, a demandé à être entendu par la juge d’instruction de Charleroi, France Baeckeland, qui enquête sur une plainte visant le milliardaire Albert Frère, estimant que ce dernier pourrait être lié à l’affaire de falsification de listings jugée à Paris, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Coauteur en 2001 avec Denis Robert du livre "Révélations$" mettant en cause la chambre de compensation luxembourgeoise, M. Backes, qui est Luxembourgeois, a indiqué qu’il souhaitait être reçu par la juge Baeckeland, confirmant une information de Challenges.
Un représentant d’Albert Frère s’est refusé à tout commentaire. Ernest Backes, qui a affirmé ne rien vouloir dire "avant d’avoir vu un juge", avait écrit début septembre à un homme d’affaires français, Jean-Marie Kuhn. Celui-ci s’est lancé dans une bataille judiciaire contre Albert Frère, dont il dénonce le rôle dans la fusion GDF-Suez. Après avoir vainement tenté de faire ouvrir une enquête en France, il a été à l’origine d’une plainte instruite à Charleroi par la juge Baeckeland. Dans un courrier, que l’AFP a pu consulter, Ernest Backes, qui se dit "prêt à témoigner", prête un rôle au "réseau Frère" dans "la mise en orbite de l’affaire" de dénonciation calomnieuse.
- La déposition du juge Van Ruymbeke est claire quant à la bonne foi de Gergorin. Mais l’essentiel n’est pas là. C’est extravagant : Le 14 juin, un deuxième courrier arrive. Il concerne des "centaines de noms qui n’ont rien à voir avec les frégates".
"Je le verse au dossier (des frégates, ndlr), tout le monde y a accès", notamment "Thales et ses avocats", dit-il plusieurs fois, évoquant sans le nommer Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy au procès Clearstream.
Ce document mentionne les noms de Jean-Pierre Chevènement, Alain Madelin et Dominique Strauss-Kahn, trois hommes politiques qui ont pris contact avec lui.
"Il y avait un quatrième homme politique que je n’avais pas vu", car il s’agissait des noms "Nagy et Bocsa". "Un enquêteur m’a dit que cela correspondait à l’identité" de Nicolas Sarkozy "ou de son père. Il ne s’est jamais manifesté". (Le NouvelObs) Il faut noter, car c’est d’une importance extrême, c’est que l’un des avocats de Thalès est Thierry Herzog le baveux permanent de Sarkozy - donc une source de plus (et ce dès juin) qui prouve sans doute que Sarkozy était au courant de toute l’histoire très tôt -, et surtout que depuis juin 2003 toutes les parties qui avaient accès au dossier des frégates avaient accès à ce fameux listing ! Extraordinaire ! Toute la place de Paris devait savoir ! A chaque jour on découvre la grande, l’énorme mascarade de la victimisation de Sarkozy, le parcours honteux de la justice aidée en cela par une presse qui ne fait pas son travail.
- Les Dupont et Dupond préfèrent croire Gergorin et deux agents de sécurité travaillant pour une entreprise au service d’EADS et sous les ordres indirects de Gergorin, que 26 témoins du ministère où travaillait Villepin qui les contredisent quant à une visite de celui-là à celui-ci. Du moins n’apparaissent que les témoignages à charge et aucun à décharge. 26 contre 3 !
- Jean-Pierre Raffarin, Michèle Alliot Marie, Dominique Perben et Nicolas Sarkozy ont été au courant de cette affaire au plus tard en juillet 2004 et bien avant pour MAM, Raffarin, Perben (et sans doute Sarkozy aussi). Selon l’article 40 du code pénal tous ceux-ci se devaient de dénoncer à la justice ces faux listings d’autant, comme dit plus haut, que des dizaines de personnes étaient concernées. Ils sont tous passibles de jugement. Un processus de plainte est engagé contre eux. Du lourd !
- Pour les mêmes raisons et le même article du code pénal le général Rondot et le directeur de cabinet de la ministre de la défense, Philippe Marland, devraient être poursuivis, comme tous les hauts fonctionnaires au courant y compris Squarcini.
Tout cela est déjà extravagant et n’est pas loin d’un scandale judiciaro-politique d’Etat.
Mais voilà qu’au lourd, risque de s’ajouter du plus lourd encore. Dans l’affaire des frégates de Taïwan, l’enquête a dérapé et est allée voir du côté des sous-marins de Karachi. Et là une accusation est ressortie : la campagne de Balladur aurait été financée par des rétrocommissions d’un contrat signé à perte (!) entre la France et le Pakistan avec comme ministre du budget impliqué forcément si cela s’avère, Nicolas Sarkozy, puis François Léotard, le premier Ministre Balladur.
Et maintenant l’explosif. Je vous laisse lire avec une très grande attention ce qui suit et vous en tirerez vous-mêmes les conclusions qui s’y adaptent le mieux (Le NouvelObs) :
De nouveaux carnets secrets pourraient faire l’objet d’un scandale politico-financier. Le journal Bakchich Hebdo daté du 7 octobre révèle le contenu des cahiers de Gérard-Philippe Menayas, ancien directeur financier de la direction des Constructions navales internationales (DCNI). La DCNI est bien connue pour avoir fabriqué les frégates de Taïwan. Les carnets sont placés sous scellés au pôle financier.
Et que disent ces fameux cahiers ? Ils évoquent des noms de personnalités politiques, de gauche comme de droite. D’Edouard Balladur à Elisabeth Guigou en passant par… Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua. Ceux-ci auraient perçu des commissions pour l’exécution des grands contrats de la DCN internationale et notamment au moment de la vente de frégates à Taïwan et de sous-marins au Pakistan.
Et par qui passaient, selon l’hebdomadaire, ces commissions ? Les deux "officines luxembourgeoises" – Eurolux et Heine – chargées de distribuer les fonds, auraient transité, pour plus de confidentialité, via… Clearstream. Ces allégations ne sont pour autant "pas vérifiées", temporise Bakchich citant la direction centrale de la police judiciaire.
L’Elysée au centre
Restent que ces carnets que l’hebdomadaire a pu consulter embarrassent en haut, voire en très haut lieu. Ainsi, Jean-Yves Le Drian, député PS et maire de Lorient à l’époque, est mentionné par Gérard-Philippe Menayas. Mais, surtout, les initiales "NS", pour Nicolas Sarkozy, apparaissent un certain nombre de fois. Et il semblerait que le dossier rende l’Elysée chafouin. Selon les cahiers cités par Bakchich, "Nicolas Sarkozy (alors ministre de l’Intérieur) aurait envoyé deux émissaires rencontrer (…) l’homme clé des commissions des constructions navales". Ce sont ces confessions, à savoir celles de Jean-Marie Boivin, alias Bacchus, rapportées par Gérard-Philippe Menayas, qui troubleraient le plus la présidence.
Quelles suites pour l’enquête ?
D’un point de vue judiciaire, l’instruction est aujourd’hui menée par les juges Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin du pôle financier. L’enquête a déjà abouti à plusieurs perquisitions chez des patrons des constructions navales. En revanche, celles menées chez Eurolux et Heine ont fait chou blanc face au niet des autorités luxembourgeoises, affirme Bakchich.
Mais, quelques lignes du cahier de Gérard-Philippe Menayas à propos du patron du parquet de Paris Jean-Claude Marin, sèment le trouble quant à l’avenir de l’information judiciaire : "JC Marin, petit frère, pilote l’instruction, dont il a sérieusement réduit le périmètre". Bref, les éléments embarrassants vont-ils finir aux oubliettes ?
En gras ce que je souligne.
Vignette : Wikipédia bombe atomique
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On commence a comprendre enfin et partout , pourquoi IL a mediatisé le dossier en se faisant passer pour une victime, juste avant la présidentielle. Il faut se rappeler qu’a l’epoque , juste au moment ou Villepin commence a etre montré du doigt, NOS chaines de TV font reportages sur reportages sur les années Chirac, son passé de tueur ( de politiques et de rivaux) et ses coups montés avec l’ami pasqua.
La presentation de Sarkozy comme victime avec le parrain commanditant son vil Pin sonne alors plutot authentique. Le tir de préparation mediatique n’etait donc pas(une fois de plus !) anodin. On a préparé l’opinion publique pour eliminer dans le camps de la droite tous les rivaux possibles de l’agent des etats unis, d’israel et de quelques patrons vereux.
Tant que le bon peuple n’aura pas compris que la plus grande des batailles a mener, dans une democratie, est celle de l’information authentique, les factieux en col blanc coureur de rosette seviront.
Les consequences sont terribles : Nous avons été vassalisé dans l’Otan, nous avons validé (malgrès nos votes !) le TCE bis, la Turquie et israel rentreront par la petite porte maintenant que les frains constitutionels ont été levé. Qui doute encore de la presence d’un traitre au plus haut niveau de l’Etat et du nom de ses complices au sommet des groupes de presse ?
Bonjours très cher, tant que nos médias ne réaliseront pas que l’importance de leur rôle est d’informer la population et mettre au grand jour ce genre de fumisterie, ça n’avancera guère. Le journal citoyen reste une nécessité pour véhiculer ce que nous sommes en droit d’attendre des médias. Dans ces temps de disette, il devient nécessaire de faire savoir à qui et à quoi sert l’argent du contribuable, je pense qu’il n’y a que cela pour le faire bouger, tout au moins réagir.
« Et que disent ces fameux cahiers ? Ils évoquent des noms de personnalités politiques, de gauche comme de droite. D’Edouard Balladur à Elisabeth Guigou en passant par… Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua. »
Et l’actrice Laetitia Casta et la chanteuse Alizée Jacotey n’y sont pas ?
Et oui c’est comme aux Galeries Lafayette. Chaque jour il se passe quelque chose. Voyez-vous le procès offre chaque jour du nouveau. Et aujourd’hui e nouveau c’est du lourd. Après une action en justice lancée par des avocats, non de Villepin, mais de Plenel et de Flam, contre MAM, Perben, Raffarin et Sarkozy him self, pour avoir violé l’article 40 du code pénal, voilà que des carnets dénoncent en complément d’autres informations qui disaient la même chose, que les contrats d’armements ont servi de pompes à « phynances » et que Ballamou et Darkozy, entre autres (Guigou aussi) seraient impliqués. Et là c’est du très lourd : rétrocommissions pour financer une campagne électorale à partir de contrats d’armement que l’on a vendu en toute connaissance de cause à perte !
Merci de suivre ce procès tous les jours. C’est un boulot remarquable. Je ne dirais pas que ce procès est passionnant, mais interessant et malheureusement cela ressemble plus à un pétard mouillé qu’à une bombe atomique.
C’st un pétard mouillé pour Villepin, mais une bombe pour Sarkozy
- c’est une mascarade à son profit
- la justice instrumentalisée
- la presse qui tronque le procès et avant charge Villepin
- la mise en route de suite judiciaire par les avocats de Plenel et Flam contre MAM, Perben, Raffarin et Sarkozy
- l’ex directeur de Clearstream qui semble impliquer Sarkozy via Albert Frère dans cette affaire de faux listing
- l’affaire des sous-marins et des rétrocomissions qui auraient financé la campagne de Balladur impliquant Sarkozy
- et enfin ces nouveaux carnets qui impliquent Sarkozy non seulement pour Karachi mais aussi pour Taiwan. Et là c’est une bombe atomique. Ou d’accord un pétard ouillé si la justice est étouffée. Marin a pris un bon pli semble-t-il.
s’il fallait une preuve de plus du manque d’intelligence du nabot, celle-ci en est la plus flagrante, car comment imaginer que cet individu sera, a jamais, immunisé contre cette affaire (et d’autres). Il oublie que certains delit ne sont pas prescriptibles, en particulier le crime de haute trahison. Et puis ce qu’il a réussi à monter, à savoir mettre à sa botte tout un appareil judiciaire, d’autres pourront le démonter tout aussi facilement. Sans oublier que les amis les moins fiables sont ceux qui le sont pas ambition et donc retournables avec n’importe quelle « carotte », et ce jour-là, peut-etre comprendra-t-il qu’il n’est decidement qu’un petit, incapable de comprendre qu’user de son pouvoir pour assouvir ses phantasmes et regler des comptes personnels, ne peut mener qu’a la catastrophe.
Quand on est chef de l’Etat, on met sa personne au service de l’Etat et non le contraire !!
Au regard de la chronologie des faits il serait interessant de connaitre les raisons du choix de Sarkozy, ministre de l’économie, lors de la mise en place de la commission Roulet en juin 2004. Cette commission qui a débutée mi-septembre et dont le rapport lui a été remis en novembre 2004 était chargée de réfléchir sur le projet industriel et financier d’EDF-GDF. Les conclusions de cette commission ont données de nombreux arguments pour l’ouverture du capital des deux entreprises, au grand dam des syndicats et de l’opposition qui les ont contestés. Le rapporteur de cette commission était tout simplement Anne-Gabrielle Heilbronner, épouse d’Imad Lahoud ...
Je confirme la presse n’est pas libre dans ce pays et l’hallali sur Villepin continue !
Ceux qui n’ont de cesse de disqualifier la gauche en la renvoyant à ce
qu’était l’URSS, son collectivisme et son goulag ; ceux la même qui n’ont que le mot république et démocratie au bout des lèvres usent pour démolir
l’honneur d’un homme aujourd’hui
les mêmes méthodes -preuves tronquées et désinformation- que lors des procès staliniens .
Ce matin pas un seul quotidien ne reprend les propos de Rondot
favorables à Dominique de Villepin quand il affirme que ce dernier ne
pouvait savoir en avril 2004 que les listings étaient des faux. Dans sa quasi totalité, la presse décrit DDV comme un personnage
machiavélique et menteur et le pauvre Nicolas Sarkozy comme l’innocente
victime d’une machination. Pourtant dès le début Sarkozy savait que son
nom était sur les listes (confirmé à l’audience aujourd’hui par Van
Ruymbeke qui dit avoir communiqué dès le départ l’information à la
partie civile l’entreprise Thales dont l’avocat était maître Thierry
Herzog, celui de Sarkozy aujourd’hui) et qu’il n’a rien fait pour
stopper la machination pour mieux le « pulvériser » (le terme est de
Sarkozy cf note de Rondot ) (suspect, non ? Certains parlent de rétro
machination)
Sans doute Villepin s’est fait prendre les doigts dans la confiture,
appâté par une information impliquant Sarkozy ; il a voulu vérifier et
maintenant il est pris au piège pourtant il n’y a jamais eu de sa part
volonté d’éliminer un adversaire par des moyens malhonnêtes.
Le but de cette campagne de presse est de discréditer définitivement
Villepin aux yeux de l’opinion et même s’il bénéficie d’un non lieu -ce
qui est probable- de semer un doute indélébile sur sa probité ; et de
cette façon de saborder ses chances politiques car contrairement à ce
que vous affirmez, elles sont grandes.
Certes il n’a jamais été élu et alors ? C’est un grand serviteur de
l’état, il l’a déjà prouvé à l’ONU en 2003. Et, est-ce si difficile de
se faire élire dans les hauts de seine ou à Iaris 7ème où n’importe
quel âne de droite se fait élire avec 60% des voix.
Jusqu’ici Villepin a eu un autre parcours, demain, il ira au
rendez-vous avec les électeurs où beaucoup qui n’en peuvent mais du
déshonneur qui tous les jours s’abbat sur la France (le racisme
d’Hortefeux, Frédéric Mitterand et son soutien à Polanski) l’attendent
avec impatience.
Tout ce qui se passe dans ce procès nous fait penser de plus en plus à une France ressemblant à une république bananière. Les médias ne nous livrent qu’une version à charge du témoignage de Rondot, au point de se demander s’il a été contre-interrrogé. Qui sait d’où sort le juge en charge du procès ?
Article intéressant, mais qui ne semble pas intéresser grand monde.
Il ne faut donc pas s’étonner si le bon peuple « laisse pisser ».
Il me semble pourtant que cette affaire pourrait être le Sarkogate du 21°siècle. Tout est là : Un grand menteur, président de la république, des officines barbouzardes complotant, des pots de vins qui arrosent tout le personnel politique, des abus de procédures, faux et usage de faux, et même une Gorge Profonde (!) déguisée en général (on a les suceuses qu’on peut).
C’est à se demander si s’en prendre à Sarkozy sert à quelque chose finalement. Ne nous leurrons pas, il a été choisi pour enfiler les mensonges et faire diversion : il n’est rien d’autre qu’un guignol faisant diversion en focalisant l’attention sur lui, pendant que ses « employeurs » font main basse sur le pactole, tout en détruisant le ciment républicain et en exacerbant les tensions communautaires.
Sarkozy est intouchable pendant son mandat et si ses turpitudes lui valaient de ne pas être reconduit, il ne fait aucun doute qu’un autre guignol de la même trempe le remplacerait... sous des habits différents mais pour le même résultat.
A moins qu’un sursaut d’orgueil ne vienne secouer le peuple apathique. Si ce que l’auteur de l’article nous raconte, pouvait participer à l’avénement de ce sursaut citoyen, ce ne serait déjà pas si mal, en fin de compte...
Mercredi 7 octobre 2009 : à propos de la Direction des Constructions Navales – International (la DCNI), l’hebdomadaire Bakchich Info publie un scoop sur ses caisses noires. Cet article explosif est dévastateur pour Sarkozy, pour Balladur, mais aussi pour Elisabeth Guigou.
Cet article est publié dans la version papier uniquement :
« Cette semaine dans Bakchich Hebdo, les extraits des cahiers de l’ex-directeur financier de la DCNI qui révèlent l’existence de caisses noires. Et citent les noms de Sarkozy, Balladur, Guigou, Thales…
Demandez le sommaire !
Au sommaire de Bakchich Hebdo n°3 :
Scoop à la une : l’enquête qui empêche de dormir le président de la République et des pontes socialistes.
De nouveaux carnets secrets détaillent l’existence de caisses noires alimentées par des rétrocommissions liées à l’exécution de grands contrats de la Direction des Constructions Navales - Internationale.
Déjà connu pour son implication directe dans les affaires du ministère de la Justice, Patrick Ouart assume pleinement son rôle dans l’affaire qui oppose Sarkozy à Villepin : « Dans ce dossier, je conseille Nicolas Sarkozy », car « le président veut en avoir la maîtrise ».
Le président Nicolas Sarkozy à l’Elysée (Sipa)
L’Elysée est-il intervenu directement dans la procédure judiciaire autour de l’affaireClearstream ? La question n’est pas nouvelle. Mais elle revient avec plus de force alors que le conseiller justice de Nicolas Sarkozy,Patrick Ouart,assume pleinement : « dans ce dossier, je conseille Nicolas Sarkozy ». Dans « Justice, le ministère infernal », un livre d’entretien avec le journaliste Mathieu Delahousse, à paraître le 14 octobre aux éditions Flammarion et dont des extraits ont été publiés mercredi 7 octobre, Patrick Ouart explique comment, depuis l’Elysée, il surveille Rachida Dati, embourbée dans une guerre de tranchée avec les magistrats. Une surveillance si rapprochée que Patrick Ouart est alors surnommé « le vrai ministre » de la Justice.
Une fonction privatisée ? Patrick Ouart ne s’embarrasse pas de langue de bois sur le dossier Clearstream : « Le président veut en avoir la maîtrise », reconnaît-il. « Dans ce dossier, je conseille Nicolas Sarkozy. Ses intérêts sont défendus par un duo formé deThierry Herzog et moi-même », précise-t-il encore. « Ce pourrait être une privatisation de ma fonction. Mais ce n’est pas le cas. (…) Je ne suis pas dans un conflit d’intérêts », estime Patrick Ouart. Qu’importe si le principe de séparation des pouvoirs en prend un coup. Et qu’importe si le même homme sert le président de la République, garant de l’indépendance de la justice, et Nicolas Sarkozy, partie civile dans le procès. De quoi démentir ceux qui, à l’UMP, affirment que le président est une partie civile comme les autres.
C’ets vraiment une affaire à deux balles. Pour causer du tort à un adversaire on a mis son nom sur un listing des clients d’une banque. La belle affaire ! Qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Personne n’est lésé au-delà d’une diffamation trés courante dans ce milieu pourri de la politique parisienne.
Non lieu pour tout le monde et qu’on cesse d’en parler.
ce n’était pas deux du même jour, mais chaque article tient 24 heures et l’un avait été publié en fin d’après midi la veille et donc été resté après 10 h jusqu’à son retrait. Le second ayant été publié à 10 h ils sont restés côte-à-côte quelques heures.
Depuis de nombreux mois certains dont moi-même clamons que le volet politique de Clearstream, c’est un coup monté de sarkosy et ses amis de l’extérieur ( entre autres états-uniens) pour faire tomber De Villepin et le clan Chirac. Quand on aura compris que cette affaire bénéficie à sarkosy on aura avancé bigrement. Oui sarkosy était au courant ! Mais pire il a certainement fait rajouter ses blazes hongrois pour tendre le piège. Il faut dire que De Villepin a plongé ! A+
Regardez quels sont les réels actionnaires de la presse et les subventions versées à la presse... vous aurez un début de réponse. Quant à cette histoire, elle ressemble de plus en plus à un pot de confiture astucieusement mis devant un politique ambitieux, qui n’a pas pu résister à y tremper le bout des doigts... puis à une belle mise en scène. L’erreur du ou des piégeurs est de ne pas avoir su s’arrêter car l’analyse des ingrédients du pot risque de se retourner contre eux La réalité, qui apparait progressivement, est que les politiques continuent de se saborder, et ce qui est bien plus grave, de massacrer ce qui reste de notre démocratie.