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Accueil du site > Tribune Libre > Coke en Stock (LXXXIV) : pris la main dans le sac

Coke en Stock (LXXXIV) : pris la main dans le sac

Les généraux qui entouraient Chavez, ses frères d'armes et de coup d'Etat, et ceux qui entourent aujourd'hui Maduro sont les personnes les plus influentes du pays, car ce sont elles qui contrôlent le trafic de cocaïne au Venezuela. C'est à dire aussi, obligatoirement, que ces gens-là s'enrichissent ouvertement alors que le pays est exsangue et que ses revenus du pétrole baisse et que le réservoir sur lequel il est assis demeure inexploitable rapidement. On en aura un exemple flagrant avec l'un d'entre eux, pris la main dans le sac, en train de balader près d'une demi-tonne de cocaïne dans sa propre voiture. La corruption au sein de l'armée est généralisée, et les grandes idées sociales chères à Chavez en public bien loin de leurs préoccupations, personnelles bien plus terre à terre, comme on va le voir. Pour ceux qui en doutaient encore, la saisie record de Roissy de septembre 2013, a été le coup de massue sur la tête. Car à la tête de l'envoi, il y avait bien des généraux vénézuéliens (*)... dont un, en particulier...

Maduro, enfin décidé à sévir ?

En mai 2013, le président Maduro semblait enfin enclin à s'occuper du trafic de cocaïne dans son pays, en acceptant d'en parler en public pour la première fois. Hélas, sans surprise, son propos était loin d'un début d'action pour résoudre le mal qui rongeait le pays depuis des années. Le 20 mai en effet, écrit James Bargent : "le Président du Venezuela, Nicolas Maduro, a admis que le pays avait un problème de trafic de drogue, mais il a porté le blâme sur les organisations paramilitaires colombiennes ayant des "liens avec la droite fasciste," ignorant commodément le rôle des groupes de la guérilla de gauche vénézuélienne et des militaires. S'exprimant lors d'une visite à l'Etat frontalier de Tachira, Maduro a dit que "ce crime [le trafic de drogue] qui vient de Colombie, est en train de changer et de se muer en un monstre. Les trafiquants de drogue et des paramilitaires commencent à contrôler notre voisin et de plus en plus, ils sont étroitement liés à la droite fasciste, [et] Ils font partie des partis [politiques] fascistes ," a-t-il ajouté. Le président a également annoncé un audit de tous les notaires dans les villes limitrophes de la Colombie dans le cadre d'une enquête sur l'achat de propriétés avec les profits du commerce de la drogue" (des notaires fascistes, on suppose  !).

Pas vraiment

Si le président vénézuélien reconnaissait pour la première fois l'ampleur du problème, sa façon d'éluder le rôle des Farcs et le soutien de son pays au groupe d'extrême gauche responsable d'une grande partie du trafic de cocaïne était à la fois sans surprise et plutôt désolant. En digne successeur d'Hugo Chavez, Maduro ne voulait rien savoir, et rien voir en effet : "cependant, comme avec son prédécesseur, le nouveau président en fait une question hautement politisée. La liaison faite par Maduro des groupes de narco-paramilitaires liés à un mouvement politique fasciste poursuit sa rhétorique de plus en plus paranoïaque, avec ses allégations qui ont inclus l'ancien président colombien Alvaro Uribe, complotait selon lui pour l'assassiner." Visiblement, le successeur de Chavez gardait les mêmes œillères et le même cap  : "absente de sa vue politisée des problèmes de trafic de drogue du Venezuela, est la présence des groupes de guérilla de gauche de la Colombie, qui opèrent sans être inquiétés sur le territoire vénézuélien et sont fortement également impliqués dans le commerce de la drogue. Un autre absent est le rôle de l'armée vénézuélienne, en particulier le réseau lâche de militaires de haut rang connus comme le Cartel de los Soles (Cartel des Soleils), qui est de plus en plus soupçonné de jouer un rôle important dans le commerce de la drogue".

Le fameux Cartel des Soleils : des généraux vénézuéliens enrichis

Le Cartel des Soleils ainsi appelé en raison des décoration des haut-gradés vénézuéliens, qui au lieu d'étoiles sur leurs épaulettes, arborent en effet des soleils, est un fait reconnu désormais par un bon nombre d'observateurs. En adroit politique, Maduro avait récemment donné en pâture à ses électeurs mécontents trois d'entre eux, limogés par lui en mars dernier. Pour notre observateur, ça n'avait rien de surprenant en effet  : "lorsque le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé l'arrestation la semaine dernière de trois généraux de la Force Aérienne pour avoir fomenté un coup d'Etat, ce ne était pas une grande surprise. L'armée, après tout, a joué un rôle dans la politique du pays lors de conflits déjà, bien avant - en 2002, le mentor et prédécesseur de Maduro, Hugo Chavez, avait été démis de ses fonctions pour la bagatelle de 47 heures par un coup d'Etat qui a été renversé par des officiers loyalistes. Mais bien que les trois généraux de la Force Aérienne démis pouvaient très bien avoir des liens avec les secteurs "de l'opposition" selon les allégations de Maduro, ils ne représenteraient pas pour autant la plus grande menace face à ses commandants militaires. Parce que les généraux dont il devrait- et presque certainement doit - avoir le plus peur sont ceux qui sont devenus immensément riches grâce à l'idéologie politique chaviste "la liberté pour tous" défendue par Chavez et poursuivi par Maduro. Ils peuvent ostensiblement rester de son côté, mais ils ne seront pas à rester là à regarder Maduro permettre au système de s'effondrer" (...)

Avec le soutien implicite de Chavez : les "Boligarchs" 

" Chavez avait recours à l'achat de la loyauté de l'armée. En conséquence, les principaux responsables ont reçu l'immunité efficacement juridique pour se lancer en affaires dans le trafic de drogue. Quels que soient les effets sur les citoyens ordinaires des tentatives de Maduro pour réprimer l'agitation publique, c'est le risque potentiel pour les flux de richesse des personnalités militaires clés - et les gens aux affaires proches du régime, ou "Boligarchs" - qui devront probablement choisir s'il reste ou s'il s'en va". En résumé, Maduro est en mauvaise posture, et le pays peut craindre à tout moment un coup d'Etat militaire, d'autant plus que Maduro ne l'est pas lui-même, militaire, au contraire de Chavez ! 

Des enrichissements personnels

Des généraux qui se sont enrichis de deux façons. La première étant le pillage des subsides gouvernementaux. "L'armée vénézuélienne n'était guère faite chair innocente lorsque Chavez au pouvoir en 1999" explique Alaa al-Ameri, " et il a réussi à appliquer une politique qui a élargi la corruption militaire à des niveaux sans précédent. Comme officier de carrière dans l'armée, le militaire Chavez avait estimé qu'il devrait jouer un rôle civique fort. C'est pourquoi une fois élu président, il a commencé le travail en affectant à l'armée la mise en œuvre de divers programmes sociaux pour les pauvres. Ces programmes ont reçu des centaines de millions de dollars, placés dans les mains des officiers de haut rang. De grosses portions de ces millions distribués ont mystérieusement disparu" ajoute l'auteur. L'autre problème étant comme pour Chavez l'entourage présidentiel, et sa fiabilité, en effet : "malgré les promesses de Chavez, et maintenant celles de Maduro, pour éradiquer la corruption, les chances d'être poursuivi semblent dépendre largement de la proximité et de l'utilité de l'individu auprès du président. Raul Baduel, par exemple, était l'un des officiers chargés de la restauration de Chavez au pouvoir après la tentative de coup d'Etat 2002. Baduel a été récompensé par une promotion au Ministre de la Défense, et est resté un proche allié de Chavez jusqu'en 2007. C'est alors que Baduel a accusé le président de tentative d'usurper la constitution en le modifiant pour lui permettre de briguer un troisième mandat en tant que président qu'il a été démissionné. Peu de temps après, il a été arrêté sur des accusations de corruption et a été condamné à huit ans de prison". 

La gangrène de la corruption s'est étendue

Car une bonne partie de hauts responsables est gangrénée par le trafic de drogue sa seconde pat de revenus, devenue la première désormais. Selon le site Ijustsaidit.com, "les membres des Forces armées regardés comme les plus profondément impliqués dans le trafic de drogue au Venezuela sont, comme prévu, concentrés le long de la frontière occidentale avec la Colombie ; en particulier dans les États de l'Apure, de Zulia et de Tachira. La puissance de ces cellules vient de son accès aux principaux aéroports, les postes de contrôle et des ports, y compris Puerto Cabello dans l'État de Carabobo. On pense que ces organisations militaires ont en tant que fournisseur de cocaïne la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), et aussi le Moyen-Orient et Magdalena ". Selon Insightcrime.org se rend compte que "l'une des indications les plus claires que de hauts responsables des forces de sécurité ont été impliqués dans le crime organisé a été en 2008, lorsque l'Office of Foreign Assets Control (OFAC, pour son sigle en anglais) a annoncé des sanctions contre plusieurs hauts fonctionnaires vénézuéliens ". La liste visait précisément le major-général à la retraite Hugo Carvajal, alors directeur du renseignement militaire du Venezuela, et Henry Rangel Silva, chef du commandement stratégique opérationnel des Forces armées du Venezuela et désignait quelques mois plus tard pour compléter le ministre Défense, également à la retraite, Ramon Rodriguez Chacin (ici à droite) ancien ministre de l'Intérieur et l'actuel gouverneur de l'Etat central de Guarico. Le site avertissait que "tous étaient prétendus contacter les FARC dans un schéma d'échanger de la drogue contre des armes." Il a également signalé "qu'en septembre 2011, l'OFAC a sanctionné quatre fonctionnaires vénézuéliens, des accusations fondées à partir des preuves récupérées sur les ordinateurs portables trouvés dans le camp des FARC où avait été tué le commandant Raul Reyes. Il s'agissait de Cliver Antonio Alcala Cordones, plus tard nommé à la tête de l'Armée de Défense de la Guyana, une région stratégique, Freddy Bernal député, ancien maire de Caracas ; l'officier du renseignement Ramon Isidro Madriz Moreno et Amilcar Figueroa Salazar, membre du Parlatino, à qui avait été décerné le « sale boulot » du trafic d'armes au profit des FARC. Tant Chavez que ses collègues ont nié les allégations et ont affirmé que la liste de l'OFAC de faisait partie d'un plan de déstabilisation contre le gouvernement révolutionnaire". Ne manquait plus qu'un exemple flagrant pour démontrer ces liens entre armée et trafiquants. L'occasion apparaîtra début 2014, en fait...

Pris en flagrant délit

Le 13 février 2014, à cinq heures du matin, en effet, cinq pandores, affectés au troisième peloton de la première compagnie de frontière du détachement n° 32, dépendant de la 3eme région du commandement régional de la Garde Nationale ; placent un point de contrôle mobile au km 28 route de la route menant à Santa Inés, près de la ville de Catatumbo, dans région de Zulia. Une demi-heure plus tard, il observent en approche un véhicule récent de marque Ford Explorer type Sport Wagon de couleur blanche, de l'année 2013, portant les plaques AF293RG, avec à bord deux personnes : le conducteur de ce véhicule porte un uniforme vert olive militaire. Le véhicule une fois arrêté, lors de ce contrôle de routine, les personnes à bord sont identifiées, et le chauffeur n'est autre qu'un gradé de la garde nationale avec le grade de colonel, du nom de Googlis Martin Caballero Casanova (ici à gauche), avec à ses côtés sa femme, Diana Mireya Alvarez Quintero. Les fonctionnaires remarquent que l'homme est nerveux, trés nerveux, et encore plus quand on lui demande d'ouvrir le coffre de sa voiture. Dedans, de grand sacs noirs contenant "quatre cent quatre vingt dix sept (497) emballages rectangulaires couverts à l'extérieur avec du ruban en plastique (en plastique) de couleur transparente (ruban adhésif) sur un matériau synthétique (latex - caoutchouc) rouge, et enfin une matière synthétique (sac en plastique) de couleur noire et transparente, qui sont identifiés avec l'inscription "FENDI", imprimée sur des feuilles de papier blanc ; contenant à l'intérieur une substance blanche dense et compact à l'odeur caractéristiques de cocaïne forte, piquante" comme le décrit avec précision le procès l'accusation du 26 Juin 2014 : chaque paquet faisant un kilo, le véhicule contenait près d'une demi tonne de cocaïne (499,319,33 kg exactement !) ! Le colonel de la Garde Nationale est pris sur le fait : la presse trouvera vite après son mode de vie, plutôt luxueux : on le verra en outre en train de poser avec sa femme à bord de son yacht à moteur, en caleçon de bain, et elle en bikini. Le narcotrafic, rend riche, chez les haut gradés, à l'évidence !

Des liens évidents avec les Farcs

Dans ce contexte, de surveillance et de méfiance réciproque, l'épisode récent de l'arrestation puis de la libération d'un proche de Chavez est caractéristique de la situation en effet. Le problème étant ce qu'il sait du trafic de drogue, tout simplement. Un trafic ainsi décrit : "avec sa côte vers les Caraïbes et sa frontière poreuse avec la Colombie, le Venezuela a longtemps été une voie essentielle pour les grosses expéditions de cocaïne. Beaucoup de ces expéditions appartiennent aux rebelles des FARC marxistes. Avec en fond les décennies de guerre contre le narcotrafic du gouvernement colombien, lors d'opérations massives. Le territoire vénézuélien est devenu une voie encore plus attrayante après que Chavez ait expulsé de la DEA américaine en 2005. La Colombie, en attendant, avait doublé son partenariat avec la DEA, ce qui rendait toujours plus difficile pour la cocaïne de se déplacer vers les ports colombiens (...).  Le gouvernement de Chavez a été accusé à plusieurs reprises par les autorités colombiennes d'entretenir des liens opérationnels aux FARC - Chavez a farouchement nié ces accusations. Cependant, avec plusieurs ordinateurs portables récupérés après l'assassinat de Raul Reyes (à droite ici ses disques portables LaCie), le porte-parole des FARC en 2008 ont laissé entendre le contraire. Des correspondances sur les ordinateurs portables ont confirmé le transfert de centaines de millions de dollars de l'armement russe et chinois aux FARC par le gouvernement Chavez. Des personnalités du ministère de la Défense du Venezuela ont été accusés par le gouvernement américain de travailler avec les FARC pour transporter des cargaisons de drogue pour l'exportation, par le Venezuela aux États-Unis et ailleurs - y compris lors d'un record de 1,3 tonnes de cocaïne saisis à Paris en septembre dernier, la plus grande saisie de cocaïne jamais faite en France métropolitaine. Un trafic suspecté d'être lié à un groupe au sein de la Garde Nationale vénézuélienne Connu comme Cartel de los Soles, ou " ou Cartel des Soleils,« soi-disant à cause des insignes en forme de soleils sur leurs uniformes. Parmi les officiers de plus haut rang d'être accusés de trafic de cocaïne pour les FARC a été cité le général Henry Rangel Silva, un ancien ministre de la Défense et membre du cercle intime de Chavez qui a initialement été pressenti pour prendre le relais après le décès Chavez l'année dernière".

Le danger d'un coup d'Etat se rapproche

Le choix de Maduro comme président étant en ce cas un choix par défaut : on a donc sélectionné le moins compétent, ou le plus fade de tous, afin qu'il ne vienne pas trop fouiner dans les turpitudes des militaires : le pouvoir civil, avec Maduro, n'est qu'un gouvernement fantoche, un paravent pour les militaires qui dirigent donc véritablement le pays. Et qui continuent à faire croire qu'ils abattent avec leurs avions ceux des trafiquants de drogue. En vidéo ici, un poursuite de Cessna C210T Centurion par un F-16 vénézuélien, pas vraiment fait pour ça... au dessus de Punto Fijo, à très basse altitude. Une vidéo vue comme suspecte par les bloggeurs... car non suivie de celle de l'arrestation au sol de l'avion, "venu du Honduras", quise serait posé ensuite à Tiguadare. L'armée montrera à cette occasion une image...largement retouchée de l'intervention... toute "capture" ou tout "avion abattu par l'aviation vénézuélienne n'est que mise en scène !

Des généraux, on l'a vu, le plus inquiétant est un petit bonhomme surnommé "le poulet". Il convient d'étudier son cas en détail, ce que je vous propose de faire très bientôt... mais avant, j'ai encore un exemple pendable à vous raconter, qui nous vient.. d'Allemagne cette fois.

(*) un en particulier, sur lequel je vais revenir bientôt : « Il a énormément de pouvoir, c’est un homme dangereux. Il espionnait même Chavez », commente l’ancienne juge Mildred Camero. Extirpé de la tête des services d’intelligence militaire en 2011, le général Hugo Carvajal tente de négocier son extradition avec la DEA (Drug Enforcement Administration), sans succès. En octobre 2012, il revient aux affaires en prenant la direction du Bureau national contre le crime organisé puis, en avril 2013, celle de la Contre Intelligence militaire. A l’époque, le « pollo » voyage peu, de nuit, en cachant sa calvitie sous une moumoute et en utilisant trois passeports différents. C’est alors que son nom est associé au scandale Air France. Le cousin du général, chef de la sécurité de l’aéroport de Caracas, est rapidement mis en cause dans l’affaire, ainsi que le bras droit du « pollo », Alexander de Nogal, soupçonné d'être un narcotrafiquant. Mildred Camero raconte : « Les services d’intelligence canadiens ont prévenu Nicolas Maduro pour Carvajal et Air France quelques jours avant le coup. Le président a ensuite donné au général un poste de consul à Aruba pour l’écarter gentiment, mais il y a eu des embrouilles autour de l’immunité diplomatique. »


Moyenne des avis sur cet article :  2.21/5   (66 votes)




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20 réactions à cet article    


  • TicTac TicTac 8 avril 2015 10:55

    @ l’auteur,


    Bonjour,
    Dites-moi, si l’on enlève les citations, il reste quoi de votre article ?

    • foufouille foufouille 8 avril 2015 11:15

      @TicTac
      pas grand chose. au moins, c’est visible.


    • bourrico6 8 avril 2015 11:06

      Ah, et bravo pour l’identification du F-16 !


      • Dom66 Dom66 8 avril 2015 17:46

        @bourrico6

        Mais non mais non, il manque la couleur de la combine du pilote.


      • Ben Schott 8 avril 2015 11:12

        « Une demi-heure plus tard, il observent en approche un véhicule récent de marque Ford Explorer type Sport Wagon de couleur blanche, de l’année 2013, portant les plaques AF293RG, avec à bord deux personnes : le conducteur de ce véhicule porte un uniforme vert olive militaire. »

        Mais « de couleur blanche » comment ? Blanc blanc ou blanc cassé ? Non, c’est trop important, Momo, faut préciser ! Après, comment doit-on comprendre « le conducteur de ce véhicule porte un uniforme vert olive militaire »  ? Est-ce un uniforme « vert olive militaire » ou un uniforme militaire « vert olive » ?

        N’hésitez pas entrer plus dans les détails, Momo, pour une plus grande compréhension de votre propos !


        • bourrico6 8 avril 2015 16:24

          @septikettak

          C’est même pas un Yacht, une vulgaire barcasse à moteur, rien de plus, pas de quoi frimer.


        • morice morice 8 avril 2015 23:42

          franchement vous n’y connaissez rien en tarifs de bateaux...


        • bourrico6 9 avril 2015 08:42

          @morice

          Mais oui, tu sais tout sur tu, t’as tout vu et t’as tout fait, et t’as la plus grosse.
          Sauf qu’on est pas dans ta salle de classe herr professor, ici tu n’as pas la science infuse et on est pas la pour avaler bêtement tes propos et te vénérer, vieux schnok !

          Bon maintenant arrêtes ton char, vas donc voir ce qu’on appelle un yatch, je te garantie que ça vaut pas le même prix que la coque de noix de la photo.


        • Pyrathome Pyrathome 8 avril 2015 12:21

          Au Venezuela, une « guerre de basse intensité » implacable, menée sous la supervision et planification nord-américaine, par une opposition haineuse, revancharde, se poursuit quotidiennement, plus ou moins violemment. Il s’agit pour l’extrême droite, la droite, les ex sociaux-démocrates, les agents et agences de Washington, les fondations « made in USA », de parvenir à battre le chavisme par la conjugaison, crescendo, de tous les moyens possibles :

          http://blogs.mediapart.fr/blog/pizzicalaluna/130215/venezuela-le-coup-detat-permanent-par-jean-ortiz

          Qu’il y ait un coup d’état militaire au Venezuela arrangerait bien les affaires us, sommes toute...
          .
          À propos des fachos franchouillards, règlements de comptes à Ok koral, les tontons flingueurs sont de retour.... :
           
          http://www.lepoint.fr/politique/regionales-jean-marie-le-pen-regle-ses-comptes-et-s-arroge-la-region-paca-07-04-2015-1919285_20.php

          Quand la vieillerie est un naufrage...mais ce n’est qu’un détail, n’est-ce pas ?


          • morice morice 8 avril 2015 12:39

            « Lors de son discours de clôture à la « Rencontre des intellectuels pour la défense de l’humanité », le 14 décembre 2014, à Caracas (Cuartel de la Montaña), le président Nicolas Maduro révélait qu’en mars 2014, une tentative de coup d’Etat avait avorté. Un groupe d’officiers, « approchés par Washington », devait exécuter un plan élaboré au Pentagone et à la CIA. Un avion mercenaire, repeint aux couleurs du Venezuela, bombarderait en premier lieu les studios de « TeleSur » dans le nord de Caracas, afin d’étouffer l’information, puis le ministère de la Défense et le palais présidentiel de Miraflores. »


            à part que ça ne tenait pas debout le coup de l’avion !

            c’est de l’enfumage complet de Maduro !!! 


          • sls0 sls0 8 avril 2015 17:04

            En mai 2013, le président Maduro semblait enfin enclin à s’occuper du trafic de cocaïne dans son pays, en acceptant d’en parler en public pour la première fois.

            La cocaïne c’est un problème américano-américain, la production leur permet de s’introduire dans le pays au titre de la lutte et de renflouer les caisses de la CIA au titre de du transport, la consommation permet de foutre sa population pauvre en prison et de leur enlever leurs droits civiques.
            Maduro a peut être d’autres priorités que de faire plaisir aux USA.
            Localement, la drogue fait moins de dégâts que les magouilles des USA.

            Si dans l’équation de la drogue j’enlève les facteurs USA et CIA, le résultat diminue fortement. Le Venezuela est la quantité négligeable.

            Si dans les médias en France aux ordres, on tape facilement sur le Venezuela, en Amérique latine où je réside c’est moins le cas. C’est peut être parce que :
            -Ils se sont aperçu du changement de niveau de vie, il y a une diaspora vénézuélienne qui cause, dans les médias c’est des friqués, ceux qui causent avec les gens le sont moins, localement le vénézuélien de base c’est courant.
            -La corruption* ils connaissent, vu les revenus c’est facile, à titre d’exemple rouler bourré sans papiers c’est 12-20€ pour les flics chez moi.
            -Si géographiquement ils sont entre les pays producteurs et les USA ou l’Europe, du passage de coke c’est courant mais n’a presque pas d’impacts sur la vie de tout les jours.
            -Ils ont tendance à sortir de l’influence US au contraire de l’Europe.

            Au moment où j’écris, il y a 86% de non et 14% de oui pour l’article, ça représente un peut la vision locale au grand désespoir les USA.

            Je ne cautionne pas, mais la coke c’est un peu le remboursement de la spoliation faite par les USA.
            En y regardant de plus près Escobar en a fait plus pour les pauvres colombiens que les USA.

            * Quand on voit le profil des gens qui se font chopper à dans les aéroports, tous on plus de revenus qu’un flic chez moi.

            A quand un article sur les bienfaits de l’oignon rouge qui permettra de dénigrer le gouvernement vénézuélien.


            • morice morice 8 avril 2015 22:16

              La cocaïne c’est un problème américano-américain, 



              semble que vous n’avez pas compris l’implication du pouvoir... et que vous ne voulez pas voir les ravages, comme ceux du crack au Brésil..

              le crack étant la drogue des pauvres.

              comment pouvez-vous laisser faire ça en venant raconter que Maduro, comme son prédécesseur n’y sont pour rien : sur le sujet ils MENTENT sur tout la ligne !!! 

              Je ne cautionne pas, mais la coke c’est un peu le remboursement de la spoliation faite par les USA.

              N’importe quoi.


              A quand un article sur les bienfaits de l’oignon rouge qui permettra de dénigrer le gouvernement vénézuélien

              gardez-donc vos œillères, elles permettent au dictatures de tenir longtemps....

            • sls0 sls0 9 avril 2015 01:43

              @morice
              gardez-donc vos œillères, elles permettent au dictatures de tenir longtemps...

              Les vénézuéliens ont une constitution qui fait rêver pas mal de personnes qui ont des doutes sur leurs démocraties. Son Article 72 dit que toutes les charges et magistratures de l’élection populaire sont révocables par référendum, difficile la dictature dans ce cas. On peut même faire abroger des lois.
              C’est cet excès de démocratie qui dérange.
              Pour les USA c’est surtout le fait qu’un référendum peut abroger les traités, conventions ou accord internationaux qui pourront compromettre la souveraineté nationale ou transférer des compétences à des organes supranationaux.
              L’écologie y est inscrite, c’est pas bon pour Monsonto et consorts.

              Pour les USA, l’Europe et la France bien entendu, cette constitution (votée par le peuple) c’est une horreur, un sacrilège qui pourrait remettre en cause leurs pantouflage et copinages avec les 1% les plus riches.
              Il est compréhensible qu’il y ait un tel rejet de la part des politiques de métier, les médias aux ordres et Morice. (Pour Morice je ne comprends pas à moins qu’il fasse parti des 1% ou qu’il adore se faire b...er)

              J’ai résidé une trentaine d’années à coté de Roubaix, je crois connaitre le coin. Maintenant je réside en Amérique latine. Peut être qu’avec mes oeillères je vois plus d’Amérique latine d’où je suis qu’à l’époque sans oeillères en France.

              Pour me faire une idée, je regarde les différents point de vue, du fait de mon emplacement géographique, google m’envoie directement sur la version US pour les actualités (un point de vue), je change ensuite les paramètres pour avoir un autre point de vue. Au Venezuela, ça tire pas mal sur le gouvernement et Maduro, la plupart des journaux appartiennent au 1%, c’est une dictature assez permissive à priori.
              Les journaux d’états permettent d’avoir un autre point de vue. C’est à moi de faire une synthèse.

              A priori vous ne prenez en compte qu’un point de vue, en voici un autre, il est en français et n’est pas intégriste.


            • morice morice 9 avril 2015 08:46

              l est compréhensible qu’il y ait un tel rejet de la part des politiques de métier, les médias aux ordres et Morice...


              Ah ah ah c’est la phrase la plus drôle depuis des siècles...

              Quant à laisser entendre que la démocratie se fait par référendums, on sait quel genre de pseudo politicien prône ce genre de conneries. Chouard et compagnie, autre clown notoire, 

              Et ne pas vouloir voir les manipulations de l’armée vis à vis du trafic de drogue en habitant sur place, avouez que ça tourne à l’aveuglément...

              Déstabiliser un pays est facile, encore faut-il que son gouvernement ne soit pas assez idiot pour tomber dans le panneau. Maduro est plus qu’idiot, à vous de savoir pourquoi il a été choisi par l’armée... Et si en prime vous croyiez que son accession doit tout aux vertus démocratiques du pays, il vous faudra pencher longuement sur ce qu’est la propagande à la soviétique...

              A Roubaix, les magasins sont pleins. A Caracas, c’est Moscou dans les années 50,,, et ça, si vous y habitez vraiment, vous ne pouvez le nier.. Un gouvernement démocratique penserait d’abord à nourrir correctement sa population.

              Le Venezuela est assis sur plus de pétrole que les Émirats, mais ces incaapables ne savent pas l’extraire car il est trop lourd et trop visqueux. La première priorité aurait dû être la technicité à obtenir pour y arriver, au lieu de ça on préfère s’en mettre plein les fouilles avec le trafic de coke. Parlez-moi donc de démocratie là-bas ou de gauche...

            • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 8 avril 2015 22:24

              Rrrrrrrrrrrrr Zzzzzzzzzzzzz Rrrrrrrrrrrrrrrrrr Zzzzzzzzzzzzzzzz Rrrrrrrrrrrrrrrrr


              • Pyrathome Pyrathome 8 avril 2015 23:22

                Voilà une pièce que je ne connaissais pas, la vidéo a deux ans, juste énorme :

                Révélation du 11 septembre Le Témoin Clef a menti sur le Pentagone.

                Il lâche le morceau à la fin se croyant en « off », figurant faux témoin comme d’autres, très probabelment....

                C’est donc bien une sinistre mise en scène, mais fallait-il une preuve de plus ?

                Un peu comme le navion à Maduro du jour...toute proportion gardée...


                • morice morice 8 avril 2015 23:38

                  aviez-vous noté le nom de la station essence devant laquelle l’avion présumé s’était présenté ? NON ?


                  • TicTac TicTac 9 avril 2015 08:46

                    Ce que j’aime sous les articles de Morice, c’est que tu quittes le soir avec 28 posts et que tu reviens le matin suivant avec 24 posts dont la moitié ont été renouvelés.


                    Avec Morice, c’est un éternel recommencement.

                    • Philippe Stephan Slipenfer 9 avril 2015 10:18

                      le crak la drogue du pauvre.
                      je ne suis pas si sur,c’est plus cher que la cocaine.
                      je connais des pauvres, avec le RSA tu peux pas te droguer même pas fumer des clopes.

                      Voici une idée des prix que peuvent toucher les dealler au prêt de leur fournisseur. (ces prix sont une idée car ça change à toutes les échelles. Et pui plus la quantité demander est grande plus les prix tombent. En prenant 100 gramme de cannabis on peux ce retrouver avec une note de 3 euro le gramme en prenant la même pour 10 kilo le prix chut facilement en dessous de 2...)

                      40000 $ le Kilo de Cocaïne
                      45000 $ le Kilo de Crack
                      60.000$ le Kilo d’héroïne
                      5.000 $ le Kilo de cannabis (herbe uniquement)


                      • Francisco Francisco 9 avril 2015 10:25

                         Des copiés-collés d’articles à charges.... passionnant.
                        Vous pourriez au moins mettre vos sources ça m’aurais permis d’éviter de perdre 10 minutes pour retrouver l’article de Simon Pellet-Recht sur Slate que vous citez a le fin de votre papier. Simon Pellet-Recht, auteur de 9 articles, tous sur le Venezuela, et tous à charges. Aucunes mentions des progrès de l’éducation, de la santé , du système électoral, aucunes profondeurs ou mises en contexte ...
                        Je dit pas que tout est parfait au Venezuela, il y à certainement une part de vérité dans vos propos, mais les sources que vous utilisez ne rendent pas votre papier crédible, ou d’un quelconque intérêt.

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