Coke en Stock (XXXVI) : retour en Haïti, avec l’élection de « Sweet Micky »...
Ça y est , c'est fait. Haïti a un nouveau président. Et autant vous le dire de suite, il est de la trempe d'un N'Guema ou d'un Bouterse ! L'homme qui vient en effet d'être élu, surnommé depuis toujours Micky, est de la catégorie des pantins notoires et non des hommes politiques. Totalement inculte, plutot grivois et grossier d'ordinaire, l'homme n'a échangé que fort récemment ses t-shirts de scène contre un costume-cravate que fort récemment. Et si cet individu aussi peu destiné à la fonction suprême se retrouve à cette place, ce n'est pas un hasard. Poussé par des lobbies industriels, notamment dans le secteur juteux de la téléphonie et de l'internet, l'homme est aussi un ancien consommateur de crack. D'où la similitude avec l'homme fort du Surinam. Il a donc bénéficié tout naturellement de coups de mains pour se faire élire ; notamment celle d'une boîte de communication d'Afrique du sud (et de Floride) ayant eu maille à partir récemment au Sénégal, ce qui raccorde nos violons ensemble. Si on y ajoute un trafic de cocaïne qui n'a jamais été aussi florissant depuis le tremblement de terre, il ne manque plus au tableau que la CIA, me direz-vous. Vous avez sans doute aussi raison : rassurez-vous, elle fait partie aussi de son décor de scène.
La photo révélatrice de l'attitude de l'homme ayant accédé à la fonction principale du pays laisse songeur en effet. Jim Morrisson avait été condamné jadis pour beaucoup moins que ça. Dans une vidéo édifiante de 1993, le nouveau président du pays avait raconté son usage du crack, tout en prêchant bien sûr une absence d'addiction. L'année suivante de la découverte de la drogue, il tentait d'entrer dans l'armée, d'où il se faisait éjecter avant même d'y avoir mis un pied : trop incapable, et trop... shooté. L'article qui évoque se errements entre différents collèges rappelle que son parcours est assez voisin de celui de Sarah Palin. Une référence, question culture !
Son message électoral de campagne présidentielle était tout simplement vulgaire... a Haïti, on peut se faire élire président avec des expressions telles que "sans capote et sans vaseline"... remarquez, en France, vu la dernière campagne, on semble prendre le même chemin de la bassesse et de la grossiéreté. L'univers culturel de Mannelly est voisin de celui des caïds de banlieue, rêvant de grosses bagues, de filles faciles, de valises de billlets et de grosses voitures. Dans un de ces clips promotionnels, glorifiant les petits trafics et un machisme évident, où il finissait en interrogatoire de police fumant des cigares (?) et circulait en costume dans une voiture arborant un sigle "Mafia". Un clip intitulé "bandi legal"... grotesque, à espérer qu'une fois devenu président il penserait au moins à enlever l'auto-collant de la voiture.
Et c'est ça qui est devenu président du pays ! "Sweet Micky", s'il avait mis en scène cette glorification du trafic... et de la corruption (il se retrouvait libre après le versement d'un bakchich !) ce n'était pas un hasard... Il est bien à l'image du pays, enfoncé dans la coke jusqu'au cou.
Martelly est en effet emblématique, par son manque flagrant de recul, d'un pays ayant sombré complètement dans la dope, un pays que nous racontait il y a quelque temps Claude Gilles : " des pêcheurs plus intéressés par leurs téléphones mobiles que par leurs filets, des jeunes armés qui font le guet toute la nuit, une police qui regarde ailleurs…En Haïti, la cocaïne colombienne est une manne inespérée pour certains paysans, qui cherchent par tous les moyens à en accaparer quelques kilos sur les tonnes destinées aux Etats-Unis. Dès la tombée du jour, les côtes d'Haïti accueillent des bandes de jeunes armés qui s'installent en catimini pour une longue nuit d'attente. Affalés sur une natte, bouteille de rhum blanc dans une main et téléphone mobile dans l'autre, ils patientent ainsi des heures, nuit après nuit, dans l'attente d'un bruit de moteur qui leur signifiera que quelque chose de louche se trame au large. « La nuit est longue, nous surveillons à tour de rôle », explique Blada, le plus âgé du groupe en faction sous un bouquet de cocotiers de la région de Jacmel, dans le sud-est du pays. L'objet de tant d'attention ?
La cocaïne qui, croient-ils, leur permettra de quitter enfin leur misère, comme l'ont réussi des camarades de Cayes-Jacmel qui se sont emparés de quelques kilos de drogue délestés par des trafiquants colombiens et qui mènent aujourd'hui grand train. « Le fruit de leur patience », commente Blada en scrutant l'horizon faiblement éclairé d'un croissant de lune, dans l'espoir de voir lui aussi quelques kilos de cocaïne tomber dans sa besace. Blada, qui a interrompu ses études classiques après son échec au baccalauréat, n'a décidément pas besoin de calculatrice : « Une journée de travail dans les champs rapporte moins de deux euros par jour, dit-il. Un kilo de cocaïne donne jusqu' à 2000 euros ! Le calcul est simple… » Beaucoup de gens dorment le jour le long des 1771 kilomètres de côtes que compte Haïti, particulièrement dans le Sud et le Nord-Ouest. « La nuit, tous les véhicules de luxe qui franchissent les petites villes côtières sont suspects et passibles de fouilles ou d'attaques de paysans », confie un étudiant, qui prend régulièrement part à ces veillées. Tous rêvent de tomber sur un gros arrivage. Dans ces régions, la drogue est larguée de petits avions venant habituellement de Colombie et récupérée par des chaloupes qui abordent sur quelque plage tranquille au nez et à la barbe des autorités. Rien n'est plus facile. Le corps policier, miné par des scandales à répétition, compte moins de 6000 agents répartis pour l'essentiel dans les villes et dépourvus de moyens de locomotion".
Parfois, les lâchages ratés d'avions ou le chavirage de chaloupes font le bonheur des plus démunis : "en juin 2000, plusieurs habitants de Grand-Goâve ont profité allègrement de ce mariage tordu. Pendant la nuit, les dealers avaient laissé tomber 2500 kilos de cocaïne sur une plage privée près de cette petite ville de l'ouest de la capitale. Une frénésie incontrôlable s'empara alors des habitants, qui se disputèrent pour mettre la main sur les précieux ballots de poudre blanche. Paysans, pêcheurs et même policiers s'enfuirent à toutes jambes, les bras chargés de sacs de cocaïne. Les autorités n'en confisquèrent finalement que 147 kilos…" En 2000, les autorités US arrêtaient les occupants d'un Cessna 208 d' Air d'Ayiti qui venait de se poser à Opa Locka : à bord, quatre valises pleines à ras bord de coke. Il y en avait pour 2,3 millions de dollars. Dans deux saisies d'avions du week-end, il y avait pour près de 115 kilos de cocaïne...
Les petits avions de tourisme, du type de ceux décrits et qui se sont crashés un peu partout, qui se posent en bénéficiant de complicités dans la police : Il n'y a pas que les localités côtières à servir de point de débarquement. Pignon, une petite localité enclavée du Nord, a ainsi été visitée plus de cinq fois, entre janvier et mai 2003, par de petits avions bourrés de drogue. Avec, manifestement, la complicité de responsables publics : « Chaque fois que ces avions ont atterri sur la piste communautaire de Pignon, des véhicules tout terrain portant des plaques d'immatriculation ‘officiel » arrivaient, avec à bord des hommes en cagoules et lourdement armés », rapporte un habitant du lieu. On ne compte plus les scandales dans lesquels des membres de la police ont été impliqués, au grand dam des autorités américaines. « 8 % de la drogue destinée aux États-Unis en 2002 a transité par Haïti », estime Judith Tronzo, porte-parole de l'ambassade américaine à Port-au-Prince. Une proportion énorme pour un si petit pays n'ayant aucune frontière commune avec les États-Unis. La drogue débarquée en Haïti est le plus souvent passée « anba fil » (illégalement) à la frontière avec la République dominicaine. De là, elle traverse le canal de Mona qui la sépare de Porto Rico, état associé des États-Unis. Les autorités américaines n'exigeant pas de passeport des Portoricains, les trafiquants ont alors beau jeu.".
Lors d'une opération anti-drogue aérienne, les autorités américaines avaient filmé un de ces appareils fuyant au ras des flots, poursuivi par les hélicoptères et les avions des gardes-côtes US. L'un d'entre eux, un King Air avait été filmé en train de larguer sur terre ses ballots de drogue, le 17 mars 1999, un autre avait réussi à se poser, le même qui s'était crashé un peu plus tard en mer sous les yeux des caméras de l'avion de l'US Customs Air Branch (la douane aérienne)... L'avion blanc aux moteurs foncés, et aux hublots occultés, devenu "cargo" comme ceux d'Ameriflight (chez eux c'est un PA-31-350 !) mais aussi à la porte caractéristique, en deux parties, de Cessna 411 plutôt (avec ses bidons d'ailes, ses moteurs à cylindres à plat, son nez radar et sa queue large, comme ceux du GAM en 1971) par laquelle les trafiquants avaient balancé leurs ballots avant de s'écraser... en pleine mer. L'opération de chargement en kérosène de l'appareil avait été filmée de bout en bout ; et son crash également (visiblement dû à une panne d'essence !). Des avions aux numéros fantaisistes, collés à la hâte, que l'administration américaine est incapable de répertorier.... facilitant de fait ainsi tous les trafics !
Or de tout cela, Aristide était plus qu'au courant raconte Bèl Politik, et un témoignage va même révéler où se posaient les avions remplis de cocaïne : "Peu avant d’etre condamne a 27 ans de prison et 30 millions de dollars d’amende par un tribunal federal a Miami, Beaudoin "Jacques" Ketant accusait M. Aristide d’etre le "parrain" du trafic de drogue en Haiti. Proprietaire d’une maison evaluee a 8 millions de dollars a Vivi Michel, sur les hauteurs surplombant Port-au-Prince, exhibant des toiles de Picasso et de Monet, M. Ketant a reconnu avoir distribue plus de 40 tonnes decocaine colombienne aux Etats-Unis depuis une douzaine d’annees.
-"Le patron, c’etait Aristide. - Je l’ai payé durant des années.- Il fallait le payer, sinon on mourait", a-t-il déclaré devant le tribunal. Partenaire des principaux cartels colombiens de Medellin, de Cali et du Norte del Valle, Beaudoin "Jacques" Ketant avait débuté dans le trafic avec le colonel Michel Francois, l’un des "cerveaux" du coup d’Etat qui avait renversé Jean-Bertrand Aristide en septembre 1991. Cet ancien chef de la police est refugié au Honduras, un pays qui n’a pas de traite d’extradition avec les Etats-Unis. Beaudoin Ketant affirme qu’il lui versait environ 500 000 dollars par mois pour l’usage exclusif de la Nationale 9, ou la police interrompait le trafic pour permettre l’atterrissage des "avionnettes" chargées de cocaine. M. Ketant cotisait aussi environ 500 000 dollars par an a la Famille Lavalas, le parti présidentiel, et envoyait régulièrement des sommes importantes a la Fondation Aristide pour la démocratie, selon son temoignage recueilli en prison par l’intermédiaire de son avocat, Ruben Oliva".
Aristide, qualifié parfois de psychopathe (à mon avis il l'est) qui fera une erreur en nommant comme chef de sa sécurité un homme repéré par la DEA (il utilisait aussi les services de mercenaires US, comme sur la photo ci-contre) " La récente arrestation a Toronto d’Oriel Jean, ancien chef de la sécurité présidentielle, est encore plus menacante pour M. Aristide. Envoyé aux Etats-Unis, Oriel Jean a été inculpé pour trafic de cocaine par le tribunal fédéral deMiami. Selon un informateur de la DEA, un ancien trafiquant de drogue haitien, Oriel Jean prélevait 50 000 dollars sur chaque cargaison de cocaine qui arrivait par avion en Haiti. "Les Americains savaient parfaitement ce qui se passait. Je leur ai personnellement transmis des informations qui n’ont pas eu de suite. Ils connaissaient l’importance du narcotrafic dans l’économie haitienne. Mon impression est qu’ils préféraient fermer les yeux pour ne pas devoir prendre en charge Haiti", confie un général a la retraite de la République dominicaine voisine. Dès la fin des annees 1990, plusieurs de ses informateurs dans la zone frontalière lui avaient indiqué que les trafiquants versaient un "péage" a la Fondation Aristide". Et un président narco-trafiquant, un de plus !
Que venait donc faire ce chanteur à succès dans cette galère présidentielle haïtienne de 2010 ? Reprendre l'héritage d'Aristide, et de son parti Lavalas, pardi ! Avec à peu près les mêmes méthodes, malgré le fait qu'il détestait plutôt le prêtre : Aristide, après avoir été chassé par une junte en 1990 avait été élu président de la République certes par 93% des voix, mais avec seulement 5% de participation seulement ! Aujourd'hui, on a frisé les 23% et en moyenne c'était plutôt 17% (le vote a comme d'habitude était entaché d'irrégularités. Et Aristide, rappelons-le, était bel et bien devenu un des pires dictateurs au monde : le prêtre s'était mué en véritable monstre et surtout en vrai parrain de la drogue. Sous ces ordres, de véritables escadrons de la mort, appellés "les chimères", des bandes armées issues des bidonvilles, et liées au trafic de drogues ont semé la terreur dans le pays. C'est un chef de bande trop disert, Amiot Métayer qui fera écrouler la belle façade catholique propre sur lui de l'édifice du père Aristide : en annonçant "faire des révélations" sur son maître, il se fera assassiner. Ce qu'il avait à révéler était par exemple l'implication de Jacques Kétant, un trafiquant qui sera condamné à 27 ans de prison en Floride, dans le trafic de cocaïne. Et c'est ce même Kétant, l'homme à la grandiose villa, qui lâchera le morceau lors de son procès en 2004 en accusant le président du pays d'être lui-même à la tête du réseau. Aristide, découvert, s'enfuira en République Centrafricaine puis en Afrique du Sud où il vivait depuis... royalement, avec l'argent accumulé par le trafic de drogue et le pillage des biens de son pays. On le voit, le modèle à ne pas suivre existe, et a même eu des velléités de revenir durant la campagne électorale. Pour ajouter au tableau, dans un blog, Martelly est présenté comme un "Duvalieriste furtif"... ce qui n'est pas inexact en effet : or Duvalier avait fait tout aussi pire qu'Aristide...
Avant de devenir premier des hit parades Haitiens, Martelly tenait en effet une boîte de nuit, appelée le Garage, qui avait comme clients principaux les officiers de l'armée et la bourgeoisie arriviste locale. "Dans un article paru en 2002," précise Jeb Sprague, "le Washington Post a expliqué comment le chanteur de "konpa" fut longtemps le favori des voyous qui ont travaillé au nom de la dictature de la famille Duvalier, haïe avant son effondrement en 1986." Vous parlez d'un CV et d'une filiation ! Mieux encore ; lors du coup d'état qui dépose Aristide en 1994, la boîte de nuit de Martelly ne désemplissait pas, tout au contraire. Elle accueillait notamment le Lt. Col. Michel François, devenu chef de la police (à savoir des escadrons de la mort de la junte !), avec qui il devient très ami. Dans la boîte, le colonel se fait appeler "Sweet Micky" : comme par hasard, cela deviendra aussi le surnom de Martelly. Qui ne fait pas que dans l'animation de soirée, visiblement : "Nous avons des informations selon lesquelles Michel Martelly a voyagé avec des escadrons de la mort de la police quand ils sortaient la nuit pour chasser et tuer les dirigeants Lavalas," dit Vincent Pina, cinéaste, dans une interview filmée", ajoute Sprague. Une fois Aristide revenu au pouvoir, Martelly s'exile... en Floride, à Miami, la plaque tournante de la drogue aux USA, où il joue et chante avec son groupe, et se fait des amis... dans la dope, vu que là-bas il y en a partout qui circule. Il y écrit notamment une chanson anti-Aristide, où il l'accuse de détourner l'argent de l'aide alimentaire. Elle s'intitule "Kolonget manman ou Aristide" en créole, ce qui signifie "le maître des esclaves à baisé ta mère", toute la franche poésie du personnage... Et une fois Aristide exilé, Martelly revient... pour préparer un plan de campagne électoral savamment concocté. En 2006, il avait déjà contacté tout le gratin de Miami... et un individu, surtout "et sa fiancée"... "nopin"... (la firme de téléphonie de "l'individu"), lui assurant l'animation, bien sûr...
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"Il semblerait que d’après des sources de presse internationales, surtout d’Afrique, M. Lamothe est très controversé sur le continent africain et il utilise des manières peu orthodoxes, ainsi que ses employeurs, pour arriver à ses (leurs) fins ! Le quotidien d’informations générales, du Sénégal, LE GRIOT, titrait le 11 novembre 2010, « Global Voice : Wade manipulé par Laurent Lamothe ». Et le journaliste Steven Addamah écrivait : « Suite à plusieurs enquêtes, il s’avère que Laurent Lamothe, président de Global Voice a trompé tout le monde, y compris le président Wade pour pouvoir installer Global Voice au Sénégal. Il a corrompu des autorités avec des sommes d’argent, des voyages en Afrique du Sud pris en charge par lui, pour faire passer le projet à la présidence. Plusieurs personnes dont un ministre, un conseiller du président, une femme sénatrice, un Directeur Général devaient gagner 29 millions de dollars sur le dos du contribuable sénégalais et de la SONATEL, (la compagnie nationale de téléphonie) après signature du contrat. Ces derniers n’ont pas donc hésité à convaincre le président sénégalais ainsi que d’autres personnes concernées pour faire avancer la procédure (...)"
Tiens, tiens, en voilà des méthodes de forbans... "Le 10 novembre, l’Observatoire sur les systèmes d’Informations, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal, s’appuyant sur la source : Bitimrew, écrivait que « c’est depuis l’Afrique du Sud où il se trouve que cet haïtien tirait les ficelle... c’est une histoire de milliards (monnaie FCfa) que ces gens (Global Voice) ont fait miroiter à certaines autorités qui n’ont pas hésité à défendre ce dossier auprès du président (Wade).Tous ceux qui ont eu à défendre ce projet de Global Voice ont été bernés... » Conséquences : « Global Voice S.A. » et M. Lamothe sont indésirables au Sénégal. Ils ont pignon sur rue au Ghana présentement, pour le moment, mais c’est une question de temps pour qu’ils soient aussi non autorisés à faire business dans ce pays." Des méthodes qui rappellent celles d'un Karl Rove, lors du premier mandat de G.W.Bush : lui aussi avait une entreprise de téléphonie et de marketing, et avait fait scientifiquement appeler les quartiers où une journée avant il disposait dans les boîtes aux lettres un courrier infâmant sur le co-listier des primaires US où Bush allait l'emporter. Pour le second mandat, on l'a vu, ce serait du traficotage d'ordinateur qui aurait fait basculer l'élection... toujours sous la houlette de Rove. En 2008, la firme de "téléphonie" (et d'internet câblé) fêtait ses dix ans par un "gala" du même tonneau que la fiesta de "sweet micky" en 2006. Avec comme animateur "président kompa"... alias "sweet micky", déjà surnommé "président" ... décidément, c'était joué d'avance. Ça se passait à l'hôtel Biltmore, à... Coral Gables, en Floride. Ne cherchez pas plus loin : c'est bien là le siège aussi de la CIA. Et le 24 mars dernier, des organes de presse parlaient d'un avion... "en provenance des îles Turks & Caicos fouillé par la police haïtienne, à la recherche de la "star" Pras Michel et de Laurent Lamothe qui auraient eu en leur possession une forte somme d’argent." Une nouvelle aussitôt démentie par l'intéressé...
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