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Accueil du site > Tribune Libre > COMANDANTE CHAVEZ : Eloge et devoir d’inventaire

COMANDANTE CHAVEZ : Eloge et devoir d’inventaire

 « A ceux qui me souhaitent la mort, je leur souhaite une très longue vie pour qu'ils continuent à voir la Révolution bolivarienne avancer de bataille en bataille, de victoire en victoire. » -

Hugo Rafael Chavez Frias

 

 Belle phrase en vérité qui nous renseigne sur le sacerdoce de Chavez ! Un jour triste, pourtant que celui du décès du Comandante Chavez qui a dirigé le Venezuela, un petit pays avec une grande histoire dont la figure tutélaire de Simon Bolivar, est revendiquée par plus d'un pays d'Amérique latine. A plusieurs titres, Chavez était avant tout un battant, qui a toujours lutté et toute sa vie n'a été qu'une suite de combats incessants qui l'ont propulsé d'une condition sociale la plus humble aux plus hauts sommets. Il fascinait, à la fois ses admirateurs, mais aussi ses adversaires. En clair il ne laissait, personne indifférent. Il fait partie de ces personnages haut en couleur un peu brouillon, un peu populiste- cela fait partie de la personnalité de tout un chacun quoiqu'on en dise- mais toujours généreux avec un cap pour lequel il ne s'est jamais départi, celui de combattre les inégalités pour que le soleil se lève pour les classes les plus déshéritées. Il fut à sa façon un combattant pour la libération du joug d'un capitalisme prédateur.

Le XXe siècle a offert aux « damnés de la terre », Che Guevara qui marquera encore longtemps son époque bien après la disparition de la plupart des dirigeants occidentaux. Qui se souviendra des Bush et même d'un Obama dont on s'aperçoit avec amertume qu'il ne fut pas à la hauteur des promesses qu'il a faites au monde. Qui se souviendra d'un Sarkozy, d'un Tony Blair. Assurément, ce sont des nains comparés à ces géants. De Gaulle est resté dans l'histoire pour avoir été un nationaliste intransigeant vis-à-vis de l'Empire. Chavez fut à sa façon le Che Guevara social du XXIe siècle Ceci étant dit, il y eut des présidents qui nous ont fait croire en la personne humaine. Dans l'une de ses nombreuses interviews, Chavez rapporte que dans un entretien téléphonique avec Jimmy Carter, il lui avait fait part de son regret de n'avoir pas été président à la même période que lui, ils auraient fait, poursuit-il, ensemble beaucoup de choses constructives et généreuses.

Se revendiquant du bolivarisme et d'un « socialisme du XXIe siècle », Chavez a mis en place un ensemble de réformes, désignées sous le nom de « Révolution bolivarienne ». Depuis son élection, Hugo Chávez déclare mettre petit à petit en place une politique économique sensiblement « socialiste » sans pour autant l'être totalement, il la nomme « Révolution bolivarienne ». Une redistribution partielle des terres a été lancée : dans un pays où l'économie est principalement fondée sur l'exploitation du pétrole. (1)

 

Les réussites incontestables

« Sa plus grande réussite fut en direction des démunis ; les taux de pauvreté et de pauvreté extrême ont considérablement baissé ces dernières années. Le rapport du Center for Economic and Policy Research sur l'évolution des indicateurs socio-économiques au cours des dix premières années de l'administration Chávez indique que : le taux de pauvreté a été diminué de moitié, de 54% des ménages (2003) à 26% (2008). La pauvreté extrême a diminué de 72%. L'accès à la nourriture a été amélioré de manière significative. La consommation calorique moyenne est passée de 91% des apports recommandés (1998) à 106% (2007) ».(1)
« Les décès liés à la malnutrition ont chuté de 50% (de 4,9 à 3,2 décès par .100 000 habitants) entre 1998 et 2006, notamment grâce au Programme alimentaire scolaire (petit-déjeuner, déjeuner et collation gratuits dans les écoles publiques) et au réseau Mercal de nourriture subventionnée. La part du Produit intérieur brut consacrée à l'éducation, qui était de 1,7% en 1993 et de 1,6% en 1998, est passée à 4,3% en 2005. D'après les chiffres de l'Unesco, l'analphabétisme a été éradiqué au Venezuela. De 1996 à 2006, la mortalité infantile a diminué de plus d'un tiers. Le nombre de médecins généralistes dans le secteur public a plus que décuplé, fournissant des soins médicaux à des millions de Vénézuéliens qui n'y avaient pas accès. (...) Par ailleurs, Chavez n'était pas contre le peuple américain, notamment les plus démunis. En janvier 2006, Hugo Chávez avait lancé une opération de réduction de 40% du prix du fioul exporté aux États-Unis, en faveur des Américains pauvres. Il donne suite à une promesse faite en septembre 2005, après la catastrophe de l'ouragan Katrina.(1)

 

La diabolisation occidentale de Chavez

C'est dire que sur le plan social ce fut un succès que les dirigeants précédents et même en Occident n'atteindront jamais, il n'ya qu'à voir la détresse des besogneux en Grèce, et pratiquement dans tous les pays occidentaux où le néolibéralisme prédateur au nom de la « liberté du renard dans le poulailler » achève de détruire les emplois, les espérances de millions de personnes. La devise occidentale pourrait être résumée par cette formule « Il faut démolir le soldat Chavez » pour tout ce qu'il réussit, et pour ne pas rentrer dans le rang.

Eduardo Febbro écrit : « Le président Chávez conspué en Occident était un adversaire commode, permettant aux démocrates occidentaux de se construire une bonne conscience à coups de clichés. Contre qui vont-ils désormais s'acharner ? L'Occident a perdu un paladin inimitable, un ennemi sans égal qui, au cours des années passées à la tête du Venezuela, a mis à nu toutes les hypocrisies qui permettent aux démocraties occidentales d'asseoir leur légitimité. Diabolisé par la presse, Hugo Chávez était le miroir inversé à partir duquel les âmes bien-pensantes des pays occidentaux construisaient leur propre image de démocrates honnêtes. Hugo Chávez incarnait, pour les moralistes de l'Ouest, le profil parfait « du nouveau despote sud-américain ». Cet homme représentait tout le mal qu'ils pensaient de l'hémisphère Sud : (...) Maintenant, il y a un ennemi de moins grâce auquel se faire des louanges dans le miroir. La mort a emporté un chef d'Etat controversé, dont le verbe implacable mettait en évidence les contradictions moralistes de ceux qui gouvernent le monde selon leurs modèles. Aujourd'hui, les pays occidentaux ont perdu leur adversaire. Ils vont devoir en trouver un autre pour cacher leurs propres faiblesses. »(2)



Le syndrome hollandais ou la malédiction de la rente

Chavez n'était pas un saint. Tout homme a sa part d'ombre et Chavez en tant qu'humain était sujet à l'erreur. Je ne pense pas que l'enrichissement personnel l'intéressait, mais c'est un fait, on dit que sa famille aurait largement profité du pouvoir. La corruption comme dans tous les pays existe, mais elle n'est pas dénoncée et punie. Des proches ont occupé les postes de commande. On dit aussi que les recettes de la compagnie pétrolière Pdvsa (le poumon) étaient surtout dirigées vers le social sans création de richesses.

Pour Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l'Iris (France) le Venezuela est un pays de taille et d'économie modestes. Avait-il converti le Venezuela au communisme cubain ? Etait-il un modèle pour les révoltés du monde ? Il l'affirmait en tous les cas. Et la presse main stream, de New York à Francfort, sans oublier les journaux de Caracas lui ont fait crédit sans inventaire. (...) En dépit des polémiques avec l'opposition et ses journaux, Il n'y a pas de Pravda chaviste. Le multipartisme est garanti par la Constitution. La vraie rupture aura été celle de la solidarité. Solidarité sociale d'abord, en direction des Vénézuéliens les plus défavorisés. Solidarité extérieure également, qui a été aussi politique d'influence avec le Sud, le Sud voisin de la Caraïbe et d'Amérique du Sud, le Sud plus lointain d'Afrique et du Monde arabe. Cependant, note le chercheur, il y a le revers : « La priorité donnée au pétrole est à la base de cette solidarité nationale et extérieure, définie par le régime comme « socialisme du XXIe siècle ». Le Venezuela était un pays victime du syndrome hollandais. Il est à ce jour toujours paralysé par cette malédiction. Avant-hier, avant le pétrole, avant donc 1920, le pays produisait l'alimentation dont il avait besoin. Il exportait du café ». (3)

« Aujourd'hui le Venezuela importe sa nourriture comme l'essentiel de sa consommation courante. Les tentatives de diversification agricole et industrielle, ou de création d'un tiers secteur, relèvent du social plus que de l'économie. Comme ses prédécesseurs, le gouvernement est contraint de remettre en dévaluant la monnaie nationale les compteurs à zéro, de temps en temps, pour casser l'inflation et tenter de donner un peu d'air aux survivants du secteur productif. Dévalué en janvier 2010, le Bolivar l'a de nouveau été en février 2013. Ces mesures qui relèvent de l'expédient ne bouleversent pas la tendance. (...) Les autorités de Caracas s'accrochent donc au pétrole, comme à une assurance vie et à une garantie de survie politique. Ce qui peut-être les a conduits à tirer excessivement sur le chéquier Pdvsa. La production de barils/jour est en effet à la baisse depuis plusieurs années. Chavez aura été bien davantage un « missionnaire » accordant une forme de charité nationale aux plus pauvres. Il n'aura en aucune manière été un magicien ou un missionnaire de l'économie ayant permis à son pays de rompre avec le maléfice hollandais, la corruption et avec la délinquance, maux qui affectent de façon structurelle un pays pour bien des raisons souvent qualifié de Venezuela-saudite ».(3)
 Il y a, de ce fait, une analogie flagrante avec la politique sociale et rentière de l'Algérie ; les mêmes travers de corruption, d'intouchabilité prévalent. La malédiction de la rente pétrolière compromet le développement s'il n'y a pas création de richesses. De plus, le budget de l'État est calculé sur la base d'un baril à bas prix - autour de 50 dollars (contre 100 dollars perçus). Peut-être que le moment est venu d'adosser chaque calorie exportée à un développement endogène et pérenne car la rente pétrolière outre le fait qu'elle ne durera pas, stérilise tout effort pour s'en sortir par le savoir, le savoir-faire en un mot, l'effort (4).



Ce qui restera de Chavez

Hugo Chávez a laissé une marque indélébile dans le paysage politique vénézuélien, américain et mondial. Les restes d'El Comandante vont désormais reposer aux côtés de son inspirateur, au mausolée Simon Bolívar. Il existait, et il existera sûrement encore longtemps, une connexion passionnelle entre Hugo Chávez et des millions de Vénézuéliens. Intitulé « Chávez, coeur du peuple », le dernier slogan de campagne du leader latino a tapé dans le mille. « C'est le premier président à s'être réellement préoccupé des pauvres », commente le journaliste révolutionnaire, Miguel Ángel Pérez Pirela, en évoquant les programmes sociaux impulsés par Chávez. » (5)

Pour Rory Carroll, le dirigeant vénézuélien laisse derrière lui un pays alphabétisé et doté d'un bon système de santé, mais aussi trop dépendant du pétrole et dont les infrastructures partent en lambeaux. Toutefois, ce ne sont pas ses accomplissements dans le domaine de la démocratie qui sont les plus critiquables, mais ses compétences en tant que gestionnaire. Après avoir empoché pendant dix ans des revenus pétroliers sans précédent, d'un montant de 1000 milliards de dollars, le Venezuela tombe en morceaux (...) L'économie est biaisée par les subventions et les contrôles. On peut faire le plein pour environ 40 centimes d'euro, mais il faut se battre pendant des mois pour monter son entreprise. Des parasites, surnommés les « boligarques », jouent les flambeurs avec les milliards qu'ils détournent grâce à leurs contacts au sein du gouvernement. Les revenus à l'exportation du pays dépendent à 96% du pétrole, contre 80% il y a dix ans. Il s'est opposé à George Bush sur l'Irak, a encouragé le renouveau de la fierté nationale dans une Amérique latine qui a retrouvé de l'assurance, et le tout avec style et charisme. »(6)


La mort de Chavez est elle naturelle ?

 Des soupçons pèsent sur cette loi des séries s’agissant des dirigeants sud américains ; Nous lisions dans cette contribution : « …Outre Chavez, différentes formes de cancer ont été diagnostiquées chez l'ex-président argentin Raul Alfonsin (mort en 2009) et la dirigeante actuelle du pays Cristina de Kirchner, l'ex-président brésilien Lula da Silva et la présidente actuelle Dilma Rousseff, ainsi que chez l'ancien chef de l'Etat paraguayen Fernando Lugo »

 De ce fait , certains à l’instar du dirigeant du Parti communiste de la Fédération de Russie (KPRF), Guennadi Ziouganov, « affirme que la mort du président vénézuélien Hugo Chavez n'est pas fortuite et qu'elle doit faire l'objet d'une enquête internationale ».

« Comment expliquer le fait poursuit Guennadi Ziouganov que six leaders de pays latino-américains qui tentaient de former leur propre bloc influent pour devenir souverains et indépendants, ont soudainement contracté la même maladie que Chavez ?", a demandé M. Ziouganov interrogé par la chaîne de télévision Rossiya 24. "Je pense que cet épisode est loin d'être fortuit", a souligné le chef du KPRF, ajoutant qu'il fallait "engager une enquête, y compris sous contrôle international".(7)

 

Le Chavez religieux

Deux citations d'Hugo Chávez éclaircissent sa pensée : « Parmi les éléments qui pourraient définir le socialisme du xxie siècle, je dirais que la première caractéristique est l'élément moral. Il faut commencer par cela, par la conscience, par l'éthique. Le Che a beaucoup écrit sur la morale socialiste. Quelle que soit la vision du monde que l'on a, il faut nous réapproprier le sens éthique de la vie. Ce que je dis là tient sans doute beaucoup du christianisme : « Aimez-vous les uns les autres » ou « Aimez votre prochain comme vous-même. » En réalité, il s'agit de ceci : de la solidarité avec le frère. Il s'agit de la lutte contre les démons que le capitalisme a semés : l'individualisme, l'égoïsme, la haine, les privilèges. Je suis chrétien et je pense que le socialisme doit se nourrir des courants les plus authentiques du christianisme. » (1)

Chavez à sa façon, était soumis à Dieu ( traduction du mot musulman) Chavez était sur le pas du Christ en termes d'humilité, de devoir, d'alléger les souffrances des faibles. C'est la théologie de la libération en action.

 On comprend qu'il soit contre le décorum de l'Eglise. « Lors d'un discours, il a déclaré que l'Église catholique ainsi que d'autres courants essayaient de manipuler le christianisme pour en faire un opium du peuple, mais qu'au Venezuela, la religion chrétienne restait l'énergie du peuple et qu'elle était source de justice sociale, de lutte pour la dignité de l'être humain, d'égalité et de liberté. » (1)

Il est à espérer que son dauphin, Nicholas Madéro, s'il est élu, perpétue l'héritage humaniste, le sacerdoce de Chavez. Il devra cependant, changer de fusil d'épaule, et investir pour créer de la richesse hors hydrocarbures car la rente est éphémère. Alors, la révolution bolivarienne aura de beaux jours devant elle et peu importe ce qu'en pensent les pays capitalistes qui eux, curieusement, font des espérances de leurs travailleurs vulnérables des variables d'ajustement.

Nous dédions cet hommage à Chavez qui reprend et adapte pour la circonstance, celui fait à Che Guevara dans « Hasta siempre » chanson écrite en 1965 par Carlos Puebla et chantée par Nathalie Cardone et tant d'autres : « Aprendimos a quererte Aqui se queda la clara, de tu querida presencia Comandante Chavez », « Nous avons appris à t'aimer Ici il reste la clarté De ta chère présence Commandant Chavez » « Hasta siempre comandante », « Pour toujours commandant ».



1. Chavez : Encyclopédie Wikipédia

2.Eduardo Febbro Página 12 http://www.courrierinternational.com/article/2013/03/06/hugo-chavez-le-leader-diabolise-par-l-occident

3. Hugo Chavez, un missionnaire de l'économie solidaire Le Monde.fr 07.03.2013

4.C.E. Chitour http://www.legrandsoir.info/hugo-chavez-le-phoenix-tranquille.html

5.http://billets-du-temps-perdu.blogspot.fr/2013/03/adios-companero-adios-el-comandante.html

6. Rory Carroll : Les nombreuses contradictions d'Hugo Chávez The Guardian 6 mars 2013

7. .http://fr.ria.ru/world/20130306/197720378.html

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique nep-edu.dz

 


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21 réactions à cet article    


  • Folacha Folacha 9 mars 2013 09:51

    Merci pour votre article .


    • Robert GIL ROBERT GIL 9 mars 2013 10:09

      La majorité des vénézuéliens et vénézuéliennes a pu constater de grandes améliorations au niveau de leur qualité de vie et, en conséquence, ils ont constamment défendu leurs intérêts à travers leur vote. Une raison de plus pour comprendre que la Révolution Bolivarienne va survivre à la présidence du leader vénézuélien.........

      voir : CHAVEZ POUR TOUJOURS


      • BOBW BOBW 9 mars 2013 11:07

        Merci à l’Auteur de la part des citoyens de toutes croyances et athées, pour ce bel Hommage à un grand Homme qui a voué son existence à l’Humain , particulièrement aux démunis.
        « Paix aux Hommes de Bonne Volonté »


        • Albar Albar 9 mars 2013 11:10

          Bel article,

          Comment ne pas méditer les propos d’un Ariel Sharon, ancien premier ministre d’Israël, tenus le 03 octobre 2001 

          ‘’Nous, le peuple juif, nous contrôlons les Etats-Unis et les américains le savent ! ’’

          Les puissances occidentales sont bien à la solde des sionistes, leur silence ainsi que leur parti pris en est la preuve évidente.

          64 .’’ Nous avons jeté parmi eux l’inimité et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint. Et ils s’efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu’Allah n’aime pas les semeurs de désordre.’’

          Tout converge vers cette réalité (vérité) annonciatrice du degré de nuisance de cette entité sioniste et de ses relais (esclaves du dollar), qui ont pour seul but l’assujettissement des gentils au prix de millions de morts (l’aveu de Sarkozy est bien révélateur sur l’origine de la Shoah), quant au chrétien sioniste Bush, l’équation est simple ’’ Qui n’est pas avec nous, est contre nous’’. 

          « …Outre Chavez, différentes formes de cancer ont été diagnostiquées chez l’ex-président argentin Raul Alfonsin (mort en 2009) et la dirigeante actuelle du pays Cristina de Kirchner, l’ex-président brésilien Lula da Silva et la présidente actuelle Dilma Rousseff, ainsi que chez l’ancien chef de l’Etat paraguayen Fernando Lugo » Guennadi Ziouganov ne s’est pas trompé, Yasser Arafat y est passé aussi, pour le reste sans commentaire

          Il ne faut surtout pas oublier que Chavez a renvoyé l’ambassadeur d’Israël, ce que des pays arabes n’ont pas pu faire..

          La ’’ lutte contre le terrorisme’’, une création de l’intelligence service (CIA), participe à cet objectif de domination, Sarkozy puis hollande ont joué le rôle qui leur a été dévolu suivant le ‘’ plan Yinon ’’.

          Malgré tout, la résistance ne doit pas baisser, c’est aux peuples d’être conscients en luttant, et ne pas laisser la place à des gouvernants corrompus..

           

           

           


          • bernard29 bernard29 9 mars 2013 11:39

            Toute la partie de votre article basée sur le fait que Chavez «  aurait été »diabolisé« , »conspué« , et summum ; »Aujourd’hui, les pays occidentaux ont perdu leur adversaire. Ils vont devoir en trouver un autre pour cacher leurs propres faiblesses« , est hors de propos, même si vous en avez besoin pour donner une dimension messianique à votre héros..

            mais vous rêvez ??? je crois que les journaux occidentaux, français en particulier le présentaient plus comme un »gentil diable« sorte de  »bouffon démagogique«  que comme un »grand satan« .

            L’embaumement clérical finira d’ailleurs de donner la couleur exotique et un peu délavée au » petit père du peuple vénézuélien" .


            • Pierre Pierre 9 mars 2013 12:09

              Merci Monsieur Chitour pour cet article où chaque mot est mesuré et qui évoque le vrai Hugo Chavez.


              • brando 9 mars 2013 17:19

                Chavez etait un homme qui n’etait pas bon de la tete,il vivait dans le monde des illusions.Il etait avec Ahmadinejad,qui dit que la Shoah est fausse.L’islam est dangereux pour le monde,le Coran est la base du fanatisme,lire :


                « Video sur Bat Ye’or,Erudite Juive qui a Ecrit sur la Situation Legale et Discriminatoire des Chretiens et des Juifs sous la Loi Islamique »

                http://www.avraidire.com/2013/02/video-sur-bat-yeorerudite-juive-qui-a-ecrit-sur-la-situation-legale-et-discriminatoire-des-chretiens-et-des-juifs-sous-la-loi-islamique/

                ET AUSSI :

                « Sur Averroes et Thomas d’Aquin,les Deux Meilleurs Philosophes du Moyen Age et le Soi-Disant Heritage Islamique de l’Europe »

                http://www.avraidire.com/2013/01/sur-averroes-et-thomas-daquinles-deux-meilleurs-philosophes-du-moyen-age-et-le-soi-disant-heritage-islamique-de-leurope/

                • Le421... Refuznik !! Le421 9 mars 2013 18:25

                  Quelle peur !! Viscérale et irraisonnée... Cette peur qui amène la haine de la part des sociaux-libéraux, cette peur que les peuples de chez nous copient sur l’Amérique du Sud. Cette peur que nous, les avides de justice, les avides de liberté, les combattants de l’ignorance, de l’illettrisme, de la pauvreté et de tous ces maux qui font les beaux jours de nos responsables européens, ne nous mettions à vouloir mettre aux commandes des adeptes de la politique à la Chavez.
                  Lui, qui a remis l’éducation sur ses rails, l’éducation, ennemie des différences de classes, celle qui permet aux plus pauvres dotés d’intelligence et de volonté d’accéder à des postes élevés. Alors que le népotisme, mal chronique de notre société, mets au pouvoir de parfaits imbéciles nés au bon endroit.
                  Chavez ne mourra jamais, ses idées sont et resterons dans le coeur de beaucoup de petites gens et même de plus haut placés.
                  Merci pour ce billet qui remets les choses à leur place...


                  • citoyenrené citoyenrené 9 mars 2013 19:07

                    bravo pour cet article et merci pour ces rappels

                    notament ces faits objectifs :
                    "le taux de pauvreté a été diminué de moitié, de 54% des ménages (2003) à 26% (2008). La pauvreté extrême a diminué de 72%. L’accès à la nourriture a été amélioré de manière significative. La consommation calorique moyenne est passée de 91% des apports recommandés (1998) à 106% (2007) ».(1)
                    « Les décès liés à la malnutrition ont chuté de 50% (de 4,9 à 3,2 décès par .100 000 habitants) entre 1998 et 2006, notamment grâce au Programme alimentaire scolaire (petit-déjeuner, déjeuner et collation gratuits dans les écoles publiques) et au réseau Mercal de nourriture subventionnée. La part du Produit intérieur brut consacrée à l’éducation, qui était de 1,7% en 1993 et de 1,6% en 1998, est passée à 4,3% en 2005. D’après les chiffres de l’Unesco, l’analphabétisme a été éradiqué au Venezuela. De 1996 à 2006, la mortalité infantile a diminué de plus d’un tiers. Le nombre de médecins généralistes dans le secteur public a plus que décuplé, fournissant des soins médicaux à des millions de Vénézuéliens qui n’y avaient pas accès."


                    • citoyenrené citoyenrené 9 mars 2013 19:13

                      « notamment », pas « notament »


                    • Zangao Zangao 9 mars 2013 19:41

                      Je n’échangerai pas un Chavez contre deux Obama ni contre 100 sarko ou Mollande..... Un grand homme est mort, il nous reste les nains et leurs staffs de commu-niquants !


                      • Jicé Jicé 9 mars 2013 22:04

                        « Pourquoi ses adversaires en veulent-ils tant à Chavez ? Parce qu’il a su arracher son peuple à la résignation. Et lui donner l’appétit de l’impossible » (Ignacio Ramonet et Jean-Luc Mélenchon)



                        • moebius 9 mars 2013 22:33

                          « ll a fait beaucoup pour les pauvres » ça revient sans cesse cet apitoiement pour le pauvre, dans toutes les rubriques necrologiques de cette nostalgie.. Celle du Front de gauche qui n’en finit pas de chialer comme une madeleine. Celle de l’huma qui en profite pour pleurer la disparition de son petit pepere du peuple qui lui etaitt si bon avec les pauvres ? C’est absolument degueulasse. Dans mon idee de la gauche il n’y a pas de pauvre il y a des citoyens egaux et pas ces especes de putes qui montrent leur moignons lepreux pour que not’ bon maitre leur fasse la charite. Il n’y a pas cette espece de compassion catholique, saint sulpicienne du riche ou du bon pour le pauvre. Il n’y a pas de cette charite mielleuse de pompiste en survet 5 etoiles a beret rouge, pas de sacralisation , pas de traffic de reliques de saint exposé dans une vitrine, pas de culte da la personnalite. Tout ce sentimentaliste degoulinant qui manie comme au siecle dernier et le sabre et le goupillon pour mieux enculer le peuple a qui on ne la fera jamais s’il n’en esperait pas quelque compensation me fait rire quand il ne me fait pas vomir.
                           Voila un des pays les plus riche en ressource naturelle de la planete et qui preferre Jouer la pieta doloriste et voila des pauvres qui pleurent et voila la corruption ..putain si la gauche française fait la dedans c’est quelle n’a plus rien proposer pour personne que cett espece d’imbroglio militaro catholique qui etait si chere a l’Amerique latine... autant aller bruler un cierge a saint Nicolas du Chardonnet... Non de dieu mais debout les damnes de merde. Ne rester pas sur votré sur vos prie dieu. Chavez n’etait qu’un de ces gros cons de bidasse, un de ces christos de pacotilles....j’ai les boules.. « il a tant fait pour les pauvres », snif.. pour les pauvres cons oui et jamais personne n’en fera assez


                          • Christian Labrune Christian Labrune 9 mars 2013 23:30

                            « Chavez n’etait qu’un de ces gros cons de bidasse, un de ces christos de pacotilles....j’ai les boules.. « il a tant fait pour les pauvres », snif.. pour les pauvres cons oui et jamais personne n’en fera assez »

                            @Moebius

                            Vous avez parfaitement raison.

                            J’en dirais à peu près autant d’un vieillard indigné et gâteux qui vient de faire ce qu’il a fait de mieux dans sa vie.

                            J’ai revu récemment un documentaire officiel diffusé en URSS après la mort de Staline. On y voit des milliers de victimes pleurer partout la disparition de leur bourreau. On se demande comment une paraille chose a pu être possible. On se demande si on ne rêve pas. Eh bien non : il y aura toujours du monde pour servir la soupe à la bête immonde et la faire démesurément grossir.


                          • Christian Labrune Christian Labrune 9 mars 2013 22:34

                            « Le XXe siècle a offert aux « damnés de la terre », Che Guevara qui marquera encore longtemps son époque bien après la disparition de la plupart des dirigeants occidentaux. »

                            Guevara se considérait comme une sorte de Staline II. Le Petit Père des peuples était son modèle. Il a bien essayé de mettre en pratique ses méthodes, à la Cabaña dont il fut le « petit boucher », mais c’était quand même à une échelle très réduite. Il vaut mieux avoir affaire à Dieu plutôt qu’à ses saints, dit-on quelquefois. Faisons donc directement l’éloge de Joseph Staline, qui fut presque un égal d’Adolf Hitler. Les seconds couteaux du genre Guevara ou Chavez recevront bien quelques gouttes des bénédictions que les nouveaux fascistes sauront ne pas ménager pas à ces deux crapules majeures de l’histoire du XXe siècle.


                            • moebius 9 mars 2013 22:52

                               ..qu’est qu’on va faire de ces corps empaillés mis en vitrine Ceux de de Lenine, Mao et le petit nouveau Chavez, pompiste de son etat. De tous ces barrils de lessives sur les rayons de notre memoire, y’a t’il une date de peremption ? Aucun de ces pharaons n’a reussit a perenniser un systeme politique quelquonque. . que fera t’on de ces empaillés. Une retrospective au louvre avec Touenkhamaon ? un catalogue en papier glacé ? une etude comparative sur les diverses techniques d’embaumement ? qu’en fera t’on ? Tout mais certainement pas un culte


                              • moebius 9 mars 2013 23:05

                                 cet execise est pathetique. Cet auteur qui parle au nom du peuple venezuelien s’est tout simplement auto institue ici en ministre du culte de Chavez ? Le peuple ne se laisse pas prendre par ces enflures declassées issus de la bourgeoisie.


                                • moebius 9 mars 2013 23:21

                                   C’est pas parce qu’on empaille ces corps, qu’on les met dans des vitrines qu’ils continueront a « marquer » ; Couper le courant ou le budget d’entretien des momies et ces corps ne seront plus presentables et puis le peuple a autre chose a foutre qu’a se rendre dans des maussolées pour soigner son arthrite . Le peuple de tant en tant preferre faire autre chose que de ramper en pleurant devant des cadavres qui pue la naphtaline


                                  • moebius 9 mars 2013 23:42

                                    Ce qui est inquietant pour son avenir ... c’est la reaction du partie de gauche. Besancenot, plus trost et radical qu’ex PS , a su lui prendre ses distance par rapport a Chavez et s’est abstenu de tout commentaire Il va sans doute remonter dans l’estime de la gauche dite non gouvernementale. Cette reaction larmoyante de Melanchon pour quelqu’un qui n’est pas franchement issu de la societe civile et qui sur le tard avait des references plus christique que socialiste peut poser a certain d’entre nous un probleme. Que Medlanchoin n’est pas percu qu’il puisse y avoir là un probleme signe le declin d’une organisation qui n’est pas ou plus en phase . Qui dans ce pays partage ce chagrin et souhaite reelement applaudir un ubu roi a beret rouge. Qui souhaite reelement se receuillir devant une depouille embeaumée ? Qui ? pâs une gauche qui soit une veritable alternative


                                    • moebius 10 mars 2013 00:03

                                       J’ai personellement le souvenir de venezueliens qui etait plus critiques ou plus leger par rapport a ce culte quand ils ne se coifaient pas de ces berets rouges sur la tete. Ne vous faites pas d’ilusion le peuple n’a pâs la reconnaisance du ventre ni celle des reliques du saint. Ca ne marche pas comme ça... C’est trop simple


                                      • moebius 10 mars 2013 00:12

                                        le peuple venezuelien depassera ce modele qu’il soit embeaumé ou non Ceux qui ne le peuvent pas radoteront et personne n’ecoutent ceux qui radotent en n’ecoutant personne parce qu’on a tout simplement autre chose qu’a enterrer des morts

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