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Accueil du site > Tribune Libre > Commémoration du 10 MAI : Le devoir d’oubli

Commémoration du 10 MAI : Le devoir d’oubli

Voici venu le « 10 Mai », journée des mémoires de la traite négrière, des esclavages et de leurs abolitions, et aussi anniversaire de la « Loi Taubira ».

« C’est pourquoi je viens réclamer le corps de mon frère que l’on nous a arraché, parce que son absence a brisé cette proximité qui nous permet de nous tenir chaud ; parce que, même mort, nous avons besoin de sa chaleur pour nous réchauffer, et il a besoin de la nôtre pour lui garder la sienne. » Bernard-Marie Koltès (Combat de nègre et de chiens)

« Le bourreau tue une deuxième fois par le silence. » Elie Wiesel

A James Baldwin...

 

Voici venu le « 10 Mai », journée des mémoires de la traite négrière, des esclavages et de leurs abolitions, et aussi anniversaire de la « Loi Taubira ».

J’aurais aimé pouvoir en parler à mots doux, consensuels, et ravaler mon malaise, ma violence, ma peine, mais je ne peux pas, je sais que j’en serai incapable, tant la justice-vérité me cherche, que la passion, la rage, la colère m’habitent, me soulèvent, une colère incommensurable, inépuisée, qui me dessert je le sais, une colère séculaire, atavique, marmoréenne, ravivée au gras du quotidien, de la bêtise, au silex des préjugés, des haines, des cris et de mes morts et de cette noria de fantômes spéculaires qui hantent mes nuits et mon sang et la chair de mes Chers qui sans cesse me réclament, tourmentés, et me questionnent, me demandent : Pourquoi ? « Et si c’était un homme ? »

Que répondre ? Que leur répondre pour apaiser mon sommeil, leur ultime sommeil, et mon futur ? Alors je vais les jambes roides, anesthésiées, titubant de toutes parts, au fil des eaux, des névroses, disparate, ivre d’aucune langue, sans mémoire, essayant de rassembler quelques morceaux d’or fin entre les doigts, mais rien, rien que cette sueur froide et cette chape de silence... à en devenir fou. Non, je ne peux pas. J’aimerais tant pouvoir ne pas voir, ne pas entendre, ne pas ressentir, ne pas me souvenir, mais je ne le peux pas ; je suis immense, j’embrasse le temps et l’espace à grandes enjambées, du sud au sud et de la nuit à la nuit, et mon corps aux quatre vents n’est tout entier que grenier et lèvres retournées. Pourtant j’aimerais pouvoir me blinder d’acier et croire, me montrer dupe, et encore, un immense sommeil de dupes, d’arrangements, m’immerger, et m’abreuver, comme le commun, et d’illusions, de discours, m’enivrer, et de mots : « Ah, qu’est-ce qu’ils sont beaux, qu’est-ce qu’ils sont bons, le sable chaud, généreux et nobles magnanimes mes bourreaux, mes tortionnaires, mes assassins, mes tueurs chéris ! »

Mais non, je ne peux pas. J’aimerais pouvoir applaudir à ce traité me libérant de quatre siècles de fers, d’ignominies, de fouets, de chaînes, de servitudes, d’arrachements, où les bêtes furent mes seuls compagnons d’armes et de cœur alors que j’ai toujours cru appartenir à la tribu des humains, ce traité mettant fin à mes blessures et souffrances de nègre, à la traite des Noirs, au viol, à l’exploitation, à l’oppression, au génocide de tout un peuple, à l’assassinat légal de millions d’êtres humains, mes enfants, mes frères, mes sœurs, mes parents, mes aïeux... à l’entreprise industrielle et criminelle la plus abjecte et codifiée que l’histoire ait connue, oui... j’aimerais applaudir à ce traité m’accordant enfin le statut et la dignité d’homme... Mais je ne le peux pas.

J’aimerais pouvoir baiser de mes lèvres tuméfiées, de mon museau gonflé de sang noir ce divin traité, puis le réchauffer au cuir de mon bas-ventre cent fois visité et parfois de semences de bêtes, avec ma peau fouaillée à l’infini, à l’envi, cornée, qui aura tant fasciné de sa couleur érigée des générations et des générations d’amants ; j’aimerais le bercer ce traité, le bercer de ces bras qui ont coltiné, noueux, d’une rive à l’autre, de cales en continents, de routes en plantations, des sommes et des sommes de fines marchandises qui enflent aujourd’hui les bourses de scalp et les suaves demeures aux façades réconciliées des pays de Loire, de France et d’ailleurs. Et applaudir ? Non, je ne le peux pas.

J’aimerais pouvoir penser comme tout le monde, d’une seule voix, d’un même élan, avec toute la France réunie, unie autour des grands idéaux confettis, en ces jours de commémoration, de célébration, d’une unique célébration, celle de la République abolitionniste, tresser encore des louanges à la « supériorité », à la sagesse, à la grandeur d’esprit et de cœur de l’Occident, rendre hommage à sa mansuétude, par une réversibilité étourdissante, passe-passe de rôles - qui est qui, qui a fait quoi, on ne sait plus - où seul le grand abolitionniste est estampillé en lettres de feu, et chanté, applaudi... et danser, danser de joie, danser d’un même pied, danser au rythme des majuscules, et majuscules avides, majuscules à mort, majuscules de sang, majuscules de dupes, majuscules d’amnésie, et danser, et encore danser sous la raison de cette seule et unique majuscule, celle de l’abolition et des abolitionnistes, celle de la République et des droits régaliens de l’homme blanc, boire à sa coupe, avec mes lambeaux de mains encore frais écharpées par les lanières d’un fouet ocre - moi esclave au grand jour je suis pourtant là, encore, poitrail en avant, muscles saillants, moteur rutilant, enfant adultérin, Oliver Twist, me demandant où sont passés les esclavagistes d’antan d’aujourd’hui ? Suis-je donc devenu un esclave sans maître à la dialectique brisée ? Je veux mon esclavagiste. Je me sens si seul. Qu’on me le rende, tout nu je le veux, je veux mon maître, je veux mon père, mon tuteur, mon amour, ma lumière, tout contre moi - me manquent. Où sont-ils passés ? Je les sens pourtant ; je les vis pourtant ; je les meurs pourtant. Voyez comme je les désire, les renifle. Mais disparus, jamais existé les esclavagistes, les polygamistes, que théories et flonflon d’abolitionnistes, tous spontanés, récurés, fleuris, et sans l’ombre d’un seul nègre dedans, encore moins marrons, pas même un Toussaint Louverture ou un Delgrès, un Nkrumah, un Patrice Lumumba et tant d’autres qui ont combattu pour la liberté, pour leurs terres et pour le simple droit d’être des humains, morts pour l’abolition, pour l’indépendance, égorgés tels des pourceaux, jetés aux chiens et aux requins et revus nulle part - je me trouvais là. Je vois tout. J’aspire le temps et l’espace par le trou de ce derme « maudit », et je vois tout. Je suis là, j’étais là et je serai encore là. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas...

Et toujours esclave tant que n’apparaîtra pas mon esclavagiste devant l’autel de la rédemption, mon sauveur, mon Messie... Comment dans ces conditions aller m’incliner sans faillir devant la statue, le courage et l’obstination de cet homme illustre, Victor Schoelcher* ? Victor Schoelcher, oui...peut-être. Mais qu’en est-il des autres ? Qu’en est-il de la France ? Qu’en est-il de cette France, « reine des nations civilisées » ? Qu’en est-il de ce grand peuple de France, tous pères de La Déclaration des Droits de l’Homme, tous enfants de la démocratie et des Lumières, tous fils de la Raison, d’Hellène, de Montesquieu et de Rousseau, hérauts de Dieu et de la Charité chrétienne, tous signataires de l’Edit de Nantes ? Non, je ne peux pas.

J’aimerais pouvoir me plier au devoir d’aveuglement, au devoir d’irresponsabilité, au devoir d’oubli, mais je ne peux pas, je n’y arrive pas ; et je ne peux pas m’empêcher de le ressentir comme un blasphème, un absolu mépris, une insulte de plus et de voir qu’il y a du viol, du rapt et de l’indécence à s’auto absoudre ainsi et par la grâce d’un seul arbre, Victor Schoelcher. Car enfin, qui est donc légitimement fondé à célébrer une libération, une résurrection ? Le prisonnier ou le geôlier ? Le bourreau ou la victime ? La plaie ou le couteau ? Pilate ou le Christ ? A moins que l’un et l’autre ne fussent qu’une seule et même personne. Et quand même les geôliers deviendraient libérateurs, et pourquoi pas, formant ainsi une trinité mystérieuse, ne devraient-ils pas s’écarter un peu, avoir le triomphe modeste, et faire une plus grande place à ceux qui ont arraché leur liberté, à ceux qui ont le plus crûment manqué d’air et de vie, de chaleur et de terres, de baume et de lait, d’amour et de joie ? Mais non, toute l’onction semble aller aux bourreaux, aux geôliers-libérateurs, et quant à la place accordée aux victimes, aux prisonniers, aux résistants, jugez-en : si peu de traces au détour d’une page d’écolier rappelant à mes enfants noirs et blancs la vie qui fut la mienne des siècles durant, si peu de larmes d’amour et bien peu de mots où poser ma joue endeuillée par tant de silence ; et pas une seule statue de nègre, ni même seulement une petite pierre de leur douleur ou de leur courage sur tout le territoire français, à Nantes, Bordeaux, La Rochelle... Paris, tous ces lieux hautement emblématiques de la Traite, de l’ignominie, rien... pas une stèle, un monument officiel, un mémorial, quelque chose de fixe, une plaque, un œil, une tranchée, un obel, un obélisque à soi, un doigt, le moindre élément commémoratif, rien !... Mais si. Un mémorial… de l’abolition de l’esclavage à Nantes, dit-on, vous avez bien lu, pour y célébrer les abolitionnistes, encore. Un Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, allez-y voir, et vous y serez accueillis par le mantra d’une Afrique collaborationniste qui aurait livré ses enfants à la lame rougissante et par une France assimilationniste en robe d’hermine maçonnique. Voilà cependant quelque chose de donné après la loi sur la criminalisation de l’esclavage et de la traite, un début, pour rompre enfin cette longue muselière de cristal. Mais alors un « 10 Mai » à la hauteur, rien !... Un « 10 Mai » férié, rien !... Le vide, l’oubli, l’inexistence d’une négraille « nés en 1848 » ainsi perpétuellement signalée, sauf à la bourse du Profit, à l’ombre des lambris et derrière les façades en pierres taillées où sa dépouille continue à reluire. Alors qu’il n’est pas une seule ville en Afrique et aux Caraïbes où ne se dressent quelques monuments et statues en hommage à la France des missionnaires, des explorateurs, des médecins, des colons, des généraux et autres hommes d’état et puissances, assez ! Non, je ne peux pas. Cet effacement... ce blanc... ce mépris... et nulle parole de regret, d’excuses, rien que dilution, dévoiement, révisionnisme, falsification, mascarade et imposture. Pourtant le général Bonaparte - esclavagiste s’il en est - s’est bien incliné devant le Sphinx d’Egypte, à défaut d’Haïti ; il n’en coûtera guère plus à l’Etat français de demander pardon au peuple noir pour toutes les atrocités commises et de s’incliner devant un Mémorial de la Réparation et de la Réconciliation. Réconciliation de la France avec son histoire, de la République avec sa mémoire et de tous ses enfants illégitimes avec la patrie. Il suffirait, pour ce faire, de pas grand-chose, d’un grain d’humanité, d’un retour de lumière, d’une vision... d’une connivence avec l’impur, le rêve, le sens, le sens de l’Histoire, d’une connivence par-delà les urnes, le sang, le sens de la bête. Alors, et seulement alors, ainsi face à face, l’œil dans l’œil, côte à côte au grand jour et dans le même lit, sinon dans le même bateau, esclave et esclavagiste, amant et amante, connu et inconnu, peut-être me sentirai-je libéré des tourments du passé, du futur, d’une aliénation et d’une discrimination tant de fois déniées et des griffes de l’oubli et de mes fers, moi l’Africain, l’Antillais, le Noir… le Blanc. En paix. Rendu enfin aux miens, au présent. A nos morts. A nos dieux. A notre mémoire. Ensemble pour le rythme. Pour la vie.

Marcel Zang

 

* Homme politique français, né à Paris (1804-1893), député de la Martinique et de la Guadeloupe, Victor Schœlcher prépara le décret d’abolition de l’esclavage - qui conduisit à la deuxième abolition de l’esclavage et de la traite négrière, le 27 avril 1848.

 


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29 réactions à cet article    


  • Julien30 Julien30 10 mai 2016 09:51

    « il n’en coûtera guère plus à l’Etat français de demander pardon au peuple noir pour toutes les atrocités commises et de s’incliner devant un Mémorial de la Réparation et de la Réconciliation. »


    Vous n’avez pas l’impression d’en faire des tonnes avec ce texte long « un tantinet » trop grandiloquent et culpabilisateur ? 
    Il vous a apparemment échappé que l’état français passe son temps à s’excuser à et à battre sa coulpe au sujet de son histoire, mais ce n’est pas assez il faudrait en faire encore plus apparemment. Vous parlez de réconciliation mais il me semble qu’au contraire une rhétorique comme la vôtre ne provoque que l’entretien de la haine comme disait pour une fois justement Mitterrand, un appel permanent au ressentiment et à l’infantilisation des anciens colonisés et à la haine de son passé et de soi pour ces salauds de descendants d’esclavagistes.

    Aussi les blancs occidentaux sont loin d’être les seuls à avoir pratiqué l’esclavage, ils sont par contre les premiers à l’avoir aboli alors que dans un certain nombre de pays d’Afrique notamment il existe encore, ce n’est pas plutôt de ça que devrait s’occuper votre plume ?

    • Allexandre 10 mai 2016 12:00

      @Julien30
      Je n’en attendais pas moins de vous. Toujours à l’avant-garde de la pertinence. Votre subtilité est chaussée de gros sabots. Au lieu de toujours vouloir comparer « nous et eux », il serait plus intelligent de se regarder avant de dire, « eux ils le font toujours ». C’est puéril et sans intérêt. Mais la hauteur de vue n’est pas votre qualité première, je l’avais bien remarqué. Quand on est malhonnête intellectuellement, on le reste à vie ! 

      Et que savez-vous sur l’auteur de ce texte pour vous permettre de le juger, comme si vous déteniez la vérité juste ? Cela dit, vous êtes le parangon du Blanc occidental détenant la vérité et se plaçant au-dessous de tous les autres. La mort fera de vous un squelette que rien ne différenciera de tous les autres squelettes, alors arrêtez de gonfler vos chevilles comme le crapaud.

    • Julien30 Julien30 10 mai 2016 12:15

      @Allexandre

      « il serait plus intelligent de se regarder avant de dire, « eux ils le font toujours ». C’est puéril et sans intérêt. »
      Sans surprise vous n’avez pas tout compris à mon commentaire, essayez peut être celui d’Albert en dessous avec lequel je suis d’accord, peut être est-il plus clair que le mien, par ailleurs au-delà de vos déclarations uniquement destinées à exprimer votre hostilité avez-vous quoique soit d’argumenté et de constructif à apporter ? Ca vous changera, essayez...

    • mmbbb 10 mai 2016 21:09

      @Allexandre Je vous ferais remarquer que les arabes commencèrent la traite negriere avant nous et et s’arrêta jusqu à une date recente https://www.herodote.net/622_au_XXe_siecle-synthese-12.php.&nbsp ;&nbsp ; Non pas qu il faille ignorer notre histoire, mais l’auteur se trompe je ne me sens en rien responsable des actes du passe a plus forte raison le grand siecle de Louis XIX . Le peuple n’etait pas responsable J’envie les pays qui n ont pas cette histoire qui leur revient toujours a la face comme si ces crlmes du passe ne devaient jamais etre expiés comme si nous devions porter a jamais la lourde faute . Bata Haiti qui fut la premiere republique noire independante noire n’est pas un parangon de democratie on nous objectera que c’est de notre faute .Basta


    • marceau2 (---.---.3.81) 11 mai 2016 21:06

      @Allexandre
      C’est pas de notre faute si tous les anti esclavagistes,les anti colonialistes,les anti racistes sont des faux culs minables qui instrumentalisent l’histoire à des fins idéologiques , économiques et pour assouvir leur haine, leur jalousie, en quête d’une revanche à leurs innombrables échecs !


    • Pere Plexe Pere Plexe 11 mai 2016 21:20

      @Julien30
      «  »« un tantinet trop grandiloquent et culpabilisateur "

      C’est vrai que la vie vie brisée de dizaines de millions d’êtres ne mérite pas tant 
      Un vague regret discrètement glissé entre quelques évocations des bienfaits de la colonisations aurait sans doute suffit.
      Un point de détail comme disait l’autre...

      Vous êtes affligeant.

    • Julien30 Julien30 12 mai 2016 17:35

      @Pere Plexe
      « C’est vrai que la vie vie brisée de dizaines de millions d’êtres ne mérite pas tant  »

      Mais oui, ne pas aimer la prose de l’auteur c’est cracher au visage des morts et des victimes de l’esclavage, c’est cela... C’est vous qui êtes affligeant mon pauvre.

    • Albert123 10 mai 2016 12:07

      Texte pompeux d’autant plus que ces commémorations (qu’elles concernent la traite négrière ou l’holocauste) m’en font bouger une sans faire trembler l’autre.


      Je ne suis pas esclavagiste ni néo nazi, mes ancêtres non plus je n’aie donc aucunement ni l’envie ni le besoin de porter sur mes épaules le poids d’une quelconque culpabilité. Pas plus que d’en porter une part de responsabilité ce qui est le cas dès que l’on demande à l’état français de s’’excuser.

      D’ailleurs la France n’a pas s’excuser, ceux qui s’excusent ce sont les représentants de la république des esclavagistes, de la gauche qui a laissé Hitler au pouvoir pour enfoncer la France dans la collaboration, la gauche de Taubira également.

      Et si vous ne pouvez pas vous adresser à un français (de souche dit on parait il) sans faire usage de ces outils de culpabilisation n’attendez pas le moindre respect de ma part.

      L’avenir peut être radieux mais pas pour ceux qui ressassent le passé, pire encore pour ceux qui veulent en tirer des avantages.

      Par ailleurs on peut difficilement demander une égalité de traitement quand on se positionne en victime.

      • Pere Plexe Pere Plexe 11 mai 2016 21:25

        @Albert123
        Nier l’Histoire en la réécrivant.

        Vous êtes un brave révisionniste.
        Ne rien apprendre du passé pour fourvoyé l’avenir : beau programme !

        D’autant plus comique que les mêmes ne cessent de nous bassiner avec nos racines notre héritage culturel nos tradition...quelle bande de clown

      • Ben Schott 10 mai 2016 12:28

         

        @ Marcel Zang
         
        J’ai bien peur que votre équipe ne remporte pas cette année encore le championnat du monde de la victimisation...
         


        • Pere Plexe Pere Plexe 11 mai 2016 21:32

          @Ben Schott
          Celle de Finkielkraut écrase la compétition.

          L’équipe de MLP longtemps dans la compétition a changer de registre et ne joue plus le titre.
          Il y a bien le team de Gattaz 2 qui fait des efforts mais il n’ y à que Macron pour faire semblant d’y croire...

        • COVADONGA722 COVADONGA722 10 mai 2016 20:04

          yep , un seul truc cohérent dans ce gloubi-boulga c’est l’illustration, un roi dans toute sa pompe pour un texte pompeux « voir pompé non ? »

          n’est pas Cesaire qui veut 
           

          • Pere Plexe Pere Plexe 11 mai 2016 21:41

            @COVADONGA722
            ...incarner Sainte Beuve n’est pas plus donné à tous !


          • COVADONGA722 COVADONGA722 11 mai 2016 22:19

            @Pere Plexe
            tttt quel mauvais esprit , j’avais pourtant anticipé toute dénégation en citant un poète de la négritude 

            estampillé de gauche qui plus est ......

          • César Castique César Castique 10 mai 2016 23:20

            « ...il n’en coûtera guère plus à l’Etat français de demander pardon au peuple noir... »


            Vous voulez dire, j’imagine, à la partie du peuple noir qui a été vendue, parce que la partie du peuple noir qui était vendeuse, elle a déjà touché son dû. ? En bonne et due forme.

            • atmos atmos 11 mai 2016 02:47

              Moi les esclaves j’ai arrêté : ça me faisait trop de boulot.
              Faut que je demande pardon quand même ?


              • marceau2 (---.---.3.81) 11 mai 2016 20:57

                Ces guignols de l’anti esclavagisme sont les mêmes que ceux de l’antiracisme ou que de l’anticolonialisme un ramassis de ratés, d’aigris, de tarés incultes qui compte sur ce rappel instrumentalisé de l’histoire mondiale, de l’histoire universelle pour vomir leur haine des blancs .

                Ils avancent cachés, planqués derrière leur dénonciation de l’esclavage, du racisme, du colonialisme pour mieux dissimuler leur détestation des blancs, des chrétiens des occidentaux.

                Les blancs, les européens, les chrétiens ont été victimes pendant des siècles du colonialisme, de l’esclavagisme, du racisme des musulmans des africains (almohades, almovides, berbéres,) des arabes des turcs qui les ont occupés eux et leurs terres , qui les ont réduits en esclavage par millions, qui les ont discriminées, spoliés pendant des siècles et des siècles.Mais eux ne se plaignent pas, jamais, eux ne pleurnichent pas, ne cherchent pas à instrumentaliser cette période de l’histoire pour vomir leur haine de l’autre, pour demander réparations, pour exiger des compensations, tenter de racler encore un peu ce qui peut être raclé.

                Les musulmans arabes, turcs, les africains ont depuis toujours vécu , depuis la nuit des temps, par et pour l’esclavage , par et pour le colonialisme et ont toujours justifié de tels comportements par leur racisme endémique, par leur haine de l’autre , haine des musulmans contre les non musulmans , haines des tribus africaines contre les autres tribus africaines, haine des arabes contre les africains .

                C’est un spectacle sidérant de voir de tels prédateurs sans scrupules, sans amour propre , sans dignité se parer des costumes de victimes éternelles ! 


                • marceau2 (---.---.3.81) 11 mai 2016 21:10

                  Rappelons que la France a aboli l’esclavage sur son territoire en 1315.Ce fut un des premiers pays au monde à la faire.

                  Rappelons que c’est l’Europe qui a imposer la fin de l’esclavage à l’empire ottoman au milieu du XIX siècle.

                  Rappelons que c’est l’Europe qui a mis un terme à l’esclavage en Afrique noire !


                  • Pere Plexe Pere Plexe 11 mai 2016 21:49

                    @marceau2
                    Raison de plus de ne pas occulter telle ou telle partie de notre histoire.


                  • marceau2 (---.---.3.81) 12 mai 2016 00:45

                    @Pere Plexe
                    Mais c’est bien aux autres de ne pas occulter leur histoire leur racisme, leur esclavage, leur colonialisme pas à nous qui ne l’avons jamais fait !


                  • Pere Plexe Pere Plexe 11 mai 2016 21:46

                    Abrogation de l’esclavage...Loi El Komri...curieux télescopage !


                    • francesca2 francesca2 11 mai 2016 22:00

                      Non, je ne peux pas. Cet effacement... ce blanc... ce mépris... et nulle parole de regret, d’excuses, rien que dilution, dévoiement, révisionnisme, falsification, mascarade et imposture. 


                      Je ne sais pas dans quel monde vous vivez. Nous passons notre temps à nous excuser de crimes que nous n’avons pas commis envers des gens qui ne les ont pas subis. Maintenant il est temps que ça change.

                      • COVADONGA722 COVADONGA722 11 mai 2016 22:17

                        on rappelleras à l’auteur « mais il le sait » l antériorité des razzias arabes pour procurer de la main d œuvres esclaves a tout les potentats du monde connu de l époque . On rappelleras à l’auteur mais il a trop la trouille de madame Boultjeta la perduration de l esclavage chez les satrapes orientaux de la « oumma ». On rappellera enfin sa modestie dut elle en souffrir qu’effectivement la traite négrière occidentale n aurait pus avoir lieu sans l aide de dirigeant noirs locaux et sans la connaissance et l’aide technique des arabes pour ce qui concerne la partie terrestre de la traite de « bois d ébène ».



                        Pour finir je soupçonnes nos migrateurs d’être un rien masochistes de venir partager l enfer occidental si plein de perversion et si loin de la terre ou les leurs souffrent abandonnés de tant d’intellectuels Africains réfugiés cul bien au chaud dans la géhenne esclavagiste occidentale 
                        .Je n’ose croire que chez des donneurs de leçons ressassant le « fait colonial » que les avantages matériels distribués par ce monstre d iniquités qu est la France fassent oublier les préceptes de la justice et du devoir de mémoire.


                        • francesca2 francesca2 11 mai 2016 22:26

                          Un Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, allez-y voir, et vous y serez accueillis par le mantra d’une Afrique collaborationniste qui aurait livré ses enfants à la lame rougissante et par une France assimilationniste en robe d’hermine maçonnique. 


                          N’importe quoi.
                          Le Memorial Act sort tout droit de l’esprit revanchard des indépendantistes antillais, pour la volonté de magnifier le role de la France on repassera.
                          En vérité ce qui vous dérange c’est l’implication et même le rôle central des Africains dans le commerce de leur peuple. Et bien oui, vous avez vendu votre peuple, les meilleurs éléments de votre peuple,  et nulle parole de regret, d’excuses, rien que dilution, dévoiement, révisionnisme, falsification, mascarade et imposture. 
                          Et oui.

                          • COVADONGA722 COVADONGA722 11 mai 2016 22:51

                            yep si l’occident avait encore des tripes il répondrait globalement à L’Afrique berceau de la pénicilline, de l’imprimerie , de l’électricité ect...


                            « Je ne crains rien et je ne rétracte rien, il n’y a rien à rétracter et je ne sais pas ce que j’aurais à rétracter. !


                            g bruno 

                            • Phalanx Phalanx 11 mai 2016 23:03

                              Quand est ce que vous nous écrivez le même au sujet de la traite interne et de la traite arabo musulmane ? ces deux dernières accomptent ensemble pour bien plus d’esclaves noires que la traite atlantique.


                              Pourquoi pas un mot, jamais, sur les exclaves blancs ? il n’en a pas manqué au cours de l’histoire au point qu’on appelle les peuples de l’Est les Slaves.

                              Pourquoi vous focalisez vous sur les blancs ? seriez vous raciste cher auteur ?

                              Vos larmes commandées par le PS ne m’impressionent pas.

                              • A.J.B Minime Jr. 14 mai 2016 15:13

                                Très bel article, compagnon d’Afrique Centrale ! :D


                                • philouie 14 mai 2016 15:21

                                  journée de quoi ?
                                  pas entendu parler.


                                  • philouie 15 mai 2016 10:24

                                    tiens mon petit commentaire sur le passé esclavagiste de Verdun à sauté.
                                    Pourtant il n’y avait rien que du factuel.

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