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Accueil du site > Tribune Libre > Comment avons-nous survécu ?

Comment avons-nous survécu ?

Je fais partie des baby-boomers, nés entre 1946 et 1964. 

Je me demande parfois comment nous avons survécu. 

En considérant que :
 



Notre mère a fumé ou bu pendant sa grossesse. 

Nos parents ont pris de l’aspirine, ont mangés du Roquefort, du thon en boîte provenant d’on ne sait ou et n’ont jamais vérifiés leur taux de cholestérol. 

Après ce traumatisme, nous nous endormions sur le ventre dans nos lits de bébé recouverts de couleurs vives, avec des peintures à base de plomb. 

Il n’y avait pas de couvercle à l’épreuve des enfants sur les boites de médicaments ou des serrures spéciales sur les portes des armoires. 

Nous nous baladions à vélo, coiffés de casquettes de baseball, pas de casques spécialement conçus. 

Etant bébés, nous avons roulé dans des voitures sans sièges bébé ou siège d’appoint, sans ceintures de sécurité et sans air bags. Parfois, comme les tout petits, nous étions même dans des boîtes brinquebalantes et remplies de couvertures et de jouets. 

Nous étions assis à l’arrière des camionnettes et personne n’a jamais été arrêté ou verbalisé pour ça. 

Nous buvions l’eau des tuyaux d’arrosage, pas de bouteilles en plastique. 

Nous partagions une bouteille de Coca-Cola avec trois amis - et pas un seul n’est décédé. 

Nous mangions des gâteaux bourrés de colorants alimentaires, du pain de mie, du vrai beurre et du lard. Nous buvions même des sirops auxquels nous rajoutions de grosses cuillères de vrai sucre. 

Pourtant nous n’étions pas obèses, parce nous étions toujours en train de jouer dehors. 

Nous quittions la maison le matin et jouions toute la journée, cela ne posait pas de problème tant que nous étions de retour au crépuscule. Et personne ne pouvait nous joindre de toute la journée. Et : nous étions bien. 

Nous aimions passer des heures dans la forêt avec des fusils à plomb, à construire des voitures sans freins et des luges en bois avec monstruosités en acier qui pouvaient facilement arracher un membre. 

Nous n’avions pas de Playstations, de Nintendo et de X-Box. Il n’y avait pas de jeux vidéo, pas de télévision par câble, pas de DVD. Il n’y avait pas d’ordinateurs, ni de Web, ni de Facebook et aucun Twitter. 

Nous avions des amis et pouvions les retrouver dehors... sans avoir besoin de téléphones portables ou de SMS. 

Nous tombions des arbres, nous nous coupions, nous nous brisions les os et les dents et personne n’était poursuivi à cause de ces accidents. Nous mangions des vers de terre, faisions des pâtés de sable avec des saletés, et les vers ne vivent pas dans notre estomacs depuis ce temps la. 

On nous donnait des fusils à plombs et des canifs pour nos anniversaires, nous inventions des jeux avec des bâtons et des balles de tennis, nous jouions avec des fléchettes sur la pelouse et, même si on nous répétait que cela arriverait, nous n’avons pas crevé beaucoup d’yeux. 

Nous allions chez nos amis à pied ou à vélo, nous frappions à la porte, nous sonnions, ou nous entrions directement pour parler avec eux. 

Il y avait des éliminatoires et tout le monde ne pouvait pas faire partie de l’équipe de foot des minimes. Ceux qui n’y arrivaient pas devaient apprendre à être déçus dans la vie. 

Les baby-boomers ont produit certains des meilleurs gestionnaires, Ont résolus des problèmes colossaux, ont été des inventeurs et des entrepreneurs de génie. 

Les 50 dernières années ont vu une explosion de l’innovation et d’idées révolutionnaires. 

Nous avions la liberté, l’échec, la réussite et la responsabilité et nous avons appris comment faire face à tout ça tout seul. 

Nous avons eu la chance de grandir comme des enfants en Amérique, avant que le gouvernement ne réglemente une si grande partie de notre vie "pour notre propre bien". 

Rendez grâce au seigneur car cet âge d’or ne reviendra plus jamais. 
 
(Article original en anglais : http://directorblue.blogspot.com/2009/03/how-did-we-survive.html

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24 réactions à cet article    


  • Hermione Hermione 19 octobre 2009 12:04

    J’aime beaucoup cet article... Et misère.... ça fiche une claque, je me rends compte que je dois être la génération charnière entre 2 modes de vie. Celui d’avant décrit dans l’article et que j’ai vécu dans mon enfance en grande partie et celui de maintenant où tout va vite.

    Pourtant... c’est si bien de temps en temps de couper le portable, le net, et de vivre comme autrefois l’espace d’un week-end.

    merci encore pour cette plongée dans un monde malheureusement oublié.


    • OrphelinPolitique 19 octobre 2009 12:26

      "Les baby-boomers ont produit certains des meilleurs gestionnaires, Ont résolus des problèmes colossaux, ont été des inventeurs et des entrepreneurs de génie".

      => Des gestionnaires qui se sont appuyés sur une énergie polluante et non-renouvelables (le pétrole), sans se soucier des conséquences.

      Ils ont résolus des problèmes colossaux, certes, mais à quel prix ?


      • foufouille foufouille 19 octobre 2009 12:51

        il y avait pas de bouffe chimique a cette epoque
        l’auteur oublie aussi ceux qui vivaient en ville dans les quartiers pauvres


        • curieux curieux 19 octobre 2009 13:39

          Il y a un ou 2 PPS qui circulent depuis près d’un an sur ce sujet. Le problème est l’ultra-libéralisme qui a voulu tout prendre en main, non pas pour nous protéger, mais pour faire du fric. C’est tout. Et les parents d’aujourd’hui ont tous peur que leurs enfants soient la victime d(un pédophile, qu’ils se noient dans une flaque d’eau, qu’ils soient écrasés par une voiture, etc..
          Bien sûr, les médias pourries sont là pour faire la propagande sur tous ces sujets. Ca occupe le JT et les pages des journaux.


          • jymb 19 octobre 2009 13:43

            Pire que tout, le cynisme associé :
            Pour votre bien, ou votre sécurité, ou votre santé...
            il est interdit de, et de , et de...sinon on récurera encore un peu plus vos poches, ou on décrétera sur les quelques libertés qui n’ont pas encore croisé un matin beige.

            Que certains aient au moins le courage de le dire : nous avons décidé de vous pourrir la vie, par tous les moyens, de la rendre pénible, invivable, de fabriquer des infractions là où régnait le bon sens et l’éducation de base.

            Mais à ma connaissance aucun candidat ne défend à l’heure actuelle le retour des libertés et du bon sens. Je préférerais largement pourtant cette voie qu’une révolte brutale fracassante et excessive.


            • kODAMA kODAMA 19 octobre 2009 15:43

              Oh mon dieu ! Ca faisais bien deux jours que je n’avais entendu un « C’était mieux avant ! ».

              Arf... 
              Etre nostalgique c’est bien, c’est humain, mais par pitié arrêtez de comparer.
              Cet article est parfaitement démago. 
              Voyez-vous monsieur « baby-boomer », un conseil : ne vous attribuez pas les succès très discutable des décennies écoulées. Les progrès sont trés majoritairement le fruit des découvertes scientifiques... Même la libération sexuelle (pilule).
              Donc a vous entendre notre société serait trop paternaliste.
              Trés bien, dont acte. Et puis ?
              Quel est le problème au fond ? 
              Vous êtes parfaitement libre de vivre sans télé, sans console de jeu, sans internet, de vous goinfrer de sucre, d’alcool et de cigarettes.
              La liberté ne s’oppose pas a l’information.
              Seulement, il est vrai que de temps en temps l’information des gens cause du tort aux industriels qui se passerait bien que de cette mauvaise publicité sur leur produits..
              Que défendez-vous, enfin ? La liberté des fabricants de jouet de refiler le saturnisme a des gamins pour augmenter leur marges ?
              Excusez-moi mais vous êtes pathétique.

              • kODAMA kODAMA 19 octobre 2009 15:58

                De plus je viens de suivre le lien vers l’article d’origine, fruit remarquable du travail d’un blogueur républicain US. 

                « STOP SOCIALISM » peut-on lire sur sa page d’accueil.
                Voilà quelqu’un qui a des combats intéressants dans la vie... 
                De grandes causes très pertinentes. Le genre de mec qui en France se bat pour qu’on garde les numéros des département sur les plaques d’immatriculation.
                Mais puisque je vous dis que « c’était mieux avant ! »

                • amipb amipb 19 octobre 2009 17:31

                  Effectivement, le blog en anglais semble incroyablement naïf :

                  Voir notamment l’article sur les « bienfaits » du DDT : http://directorblue.blogspot.com/2009/03/genocide-in-green.html


                • Viya 19 octobre 2009 16:15

                  Il faut arrêter avec cette nostalgie « d’hier c’était mieux, on était plus libre ».
                  Cette période n’était pas aussi faste que les mémoires défaillantes d’aujourd’hui le laissent croire.
                  Ceux qui disent que c’était une belle époque regrette une seule chose : leur jeunesse.

                  Je suis de ces temps là, et désolée de le dire, mais tout n’y était pas rose.
                  On apprenait à l’école autant de stupidités qu’aujourd’hui. On n’y apprenait pas plus à penser qu’aujourd’hui.
                   L’époque était tout pareillement difficile et aujourd’hui on se berce d’illusions en disant que hier on était plus heureux.

                  • En 1973, alors qu’il y avait beaucoup moins de voitures qu’aujourd’hui, on comptait 17 000 tués sur les routes (chiffres à consulter sur le site de la sécurité routière).
                  • Fin des années 60 début des années 70, quand on était fonctionnaire d’Etat, on n’avait pas intérêt à lire ouvertement « Le canard enchainé » sinon on avait la hiérarchie sur le dos. Tu parles d’une liberté de penser !!! etc, etc...

                  Comme pour toutes les époques, la vie est un mélange de bonnes et de moins bonnes choses, de malheurs et de bonheurs...
                  Apprécions le présent, et au lieu de râler, que chacun se demande ce qu’il peut faire de mieux pour lui, pour les autres et pour son pays. 
                  Lire la suite ▼

                  • TSS 19 octobre 2009 17:17

                     sur certains points c’etait quand même mieux en particulier la maladie actuelle « la procedurite

                    galopante » où tout est occasion de faire un petit procès et d’avoir son nom dans les journaux(la

                    gloire !!)

                    a cette epoque les gens reglaient leurs problêmes en personnes responsables maintenant ils

                     se refugient derrière des plaintes,des avocats autrement dit un assistanat qui les soulagent de

                     toute responsabilité.sur ce point l’evolution n’est pas en faveur du present ... !!


                    • fwed fwed 19 octobre 2009 17:31

                      C’était mieux avant 73, on était encore en démocratie.
                      Depuis 1973, les papy boomer ont laissé grandir leurs enfants et petit enfants dans un système qui n’est plus une démocratie.
                      http://www.fauxmonnayeurs.org/


                      • finael finael 19 octobre 2009 18:42

                        J’ai bien aimé cet article, étant du début de ladite génération, pour son aspect quelque peu ironique par rapport aux modes de pensée d’aujourd’hui.

                        Bien entendu, tout ne fut pas rose ... loin de là !

                        Mais il est de bon ton, au jour d’aujourd’hui, de critiquer cette génération.

                        « La critique est aisée, mais l’art est difficile ». J’aimerais bien savoir ce qu’auraient fait nos donneurs de leçons s’ils s’étaient retrouvés à cette époque. Personne n’en sait rien, et surtout pas eux.

                        Il est trop facile de critiquer et de dire « moi j’aurais » ... à postériori ! Quand on connait la suite.

                        Et il est vrai que si de nombreuses choses ont changé et même si de nombreux progrès ont été accomplis - dont profitent les générations plus jeunes - un véritable retour en arrière a eu lieu au niveau de l’éducation, de la culture générale, des libertés individuelles, de l’information même, quoi qu’on en dise, et j’en passe ...


                        • Nemo8 Calimero 19 octobre 2009 19:17

                          Petite erreur dans le titre :

                          Comment avons-nous sur-vécu ?

                          Ce n’est pas un reproche, vous ne pouviez pas imaginer.

                          Pour les nostalgique, ce temps béni est presque de retour (sauf pour le gaspillage des ressources). Travaillez, on s’occupe du reste (pour la petite majorité qui disposera d’un travail). Et surtout ne posez pas de question. Malheureusement, internet (avec Agoravox, entre autre) est passé par là.

                          C’est vraiment étrange que tous ces nostalgiques, qui ont bénéficié des lois sociales mises en place à la libération, pour nous notre plus grand grand profit à tous, soient les premiers aujourd’hui, à vouloir leurs disparition.

                          on pourrait faire la liste de tous les cadavres qui, pour certains, commencent à sortir du placard, mais ça prendrait vraiment trop de temps.

                          Merci du cadeau !!!


                          • SysATI 19 octobre 2009 20:50

                            En réponse à tout ceux qui pensent que « tout était mieux avant »...

                            Je ne pense pas du tout que ce soit le propos de cet article...

                            Il y est question de liberté et de responsabilité à opposer à l’actuel « dormez bonnes gens, on s’occupe de tout » de tous les gouvernement de la planète...

                            Excusez-moi, mais pour ma part, je préfère avoir le droit de fumer dans un troquet et me faire casser la gueule par un non-fumeur mal embouché plutôt que ce soit « INTERDIT »...

                            Je préfère risquer de me faire tabasser dans une rue mal famée au milieu de la nuit plutôt que de me savoir pisté pas à pas par toutes les RG du pays à cause de mon portable ou de mon pass navigo / moneo...

                            Je préfère qu’il y ait 17.000 morts par an sur la route que de voir des petites boites me retirer mon permis point par point...

                            En un mot comme en 100 je suis contre le principe de déresponsabilisation de la population à l’extrème en lui rognant sa liberté petit à petit.... 

                            Ou l’inverse d’ailleurs ce qui est encore plus vicieux... 

                            M’sieurs dames, ne vous inquiétez pas, on va vous débarasser de tous les méchants terroristes... Mais bien entendu, pour y arriver il faudra qu’on puisse lire tous vos emails et qu’on installe des caméras à chaque coin de rue.
                            Mais ça ne devrait pas vous gèner puisque vous n’avez rien à cacher... N’est ce pas ?

                            Ce petit article est une fable, pas le plaidoyer d’un républicain US militant pour un retour aux sources.... Et même si c’était le cas, je trouve bien triste que vous jugiez ces quelques mots à l’aune de son auteur. Si Marine Le Pen critique le neveu de MitMit c’est mal, mais si c’est un écolo bon tain qui le fait c’est acceptable ? :(
                            (remplacez écolo par ce qui vous convient le mieux...)

                            Moi, cet article nostalgique me fait penser au bon temps ou je faisais des conneries en classe... Le prof me tapait alors dessus avec une règle en bois et je trouvais cela parfaitement normal. Je préfèrerais d’ailleurs que mes enfants aient un prof comme celui-la plutôt qu’un gugusse qui leur file la pièce à la sortie de la classe pour les remercier de bien avoir voulu faire le déplacement....

                            Relisez L’arrache Coeur de Boris Vian si vous avez du mal à comprendre ce dont il est question ici... Et une fois le livre fini demandez-vous si vous préférez le confort d’une cage dorée ou l’ivresse (et le risque) de la liberté.

                            Pour moi ce choix a été fait depuis fort longtemps...
                            Lire la suite ▼

                            • finael finael 19 octobre 2009 22:48

                              Cette déresponsabilisation est synonyme d’infantilisation, d’asservissement.

                              Tout ce qui n’est pas obligatoire devient interdit.

                              Nous étions moins guidés, étiquettés (du moins au niveau « officiel »), encadrés, « mis dans des petites boites ».

                              Et moins conformistes.


                            • c.d.g. 19 octobre 2009 21:13

                              bon article dans l ensemble, meme si une partie est probablement fausse puisque copiee des USA

                              Je me demande combien de femme fumaient (voire buvaient de l alcool) entre 1946 et 1964 en France. A mon avis pas beaucoup

                              Mais c est vrai que l etat a fait beaucoup pour pourrir la vie de ses concitoyens, et toujours pour son bien (le dernier exemple etant la vaccination massive pour cause de grippe porcine)


                              • fannyB 28 octobre 2009 23:55

                                Les femmes fumaient beaucoup, pensez à Simone de Beauvoir, J. Greco, F.Sagan etc...
                                Ma grand mère a tjrs fumé, jusqu’à’à 2 paquet de gauloises/jour à 98 ans !
                                Et sur les photos de son mariage dans les années trente elle fume déjà !!


                              • Surya Surya 19 octobre 2009 21:17

                                J’ai bien aimé cet article, je le trouve sympa et plein d’humour. Et j’aime beaucoup les affiches. Et non, tout n’était pas mieux avant, par exemple le Tang c’était absolument infect en effet smiley Le « Banga », c’était pas triste non plus dans le genre « goût chimique »...
                                Quand on a bu une fois dans sa vie du Tang, on se demande effectivement comment on a pu survivre à l’expérience smiley J’imagine qu’ils ont changé de boisson officielle pour les missions Apollo, sinon, ils ne seraient jamais arrivés sur la Lune.

                                Par contre, avoir été gamin dans les années 60 et le début des années 70 nous a laissé plus de libertés je crois. Quand j’étais petite, tous les gamins du quartier, de tous âges, jouaient dans la rue, on se connaissait tous, on allait même loin avec nos patins à roulettes accrochés à nos chaussures avec les liens en cuir, les garçons jouaient aux billes, et on voyait encore plein de marelles tracées à la craie par terre sur le trottoir ! Il fallait juste être rentrés pour telle heure, le dîner par exemple. Petit à petit les choses ont changé, et c’est inimaginable à Paris de nos jours d’imaginer laisser un gamin dès cinq, six ou sept ans jouer seul dans la rue. On ne risquait vraiment rien à l’époque.
                                Pendant les vacances, en effet, comme le dit l’article, on partait le matin vadrouiller en pleine nature, dans les bois, on nous demandait juste de rentrer pour le déjeuner et le dîner, et on ressortait ensuite le soir retrouver tous les gamins du village, on organisait des jeux parfois jusqu’à très tard le soir, on se baladait, c’était vraiment sympa. On était complètement libres. Trop peut être ? Mais c’est un autre débat.
                                S’il y a une seule chose pour laquelle je pense que c’était mieux, c’était la sécurité dont bénéficiaient les enfants à cette époque, cela ne veut pas dire qu’il n’y avait jamais de problèmes possibles bien sûr, mais comparé à ce que l’on connait de nos jours...

                                Lire la suite ▼

                                • LE CHAT LE CHAT 20 octobre 2009 09:53

                                  j’ai vu plusieurs PPS du même calibre dans boite mail , y’a plein de chose dans lesquelles je retrouve mon enfance à la campagne , on prenait moins la tête aux gens avec des conneries , et les gens se contentaient de moins ! on a crée depuis un tas de besoins articiels pour faire tourner le business tout en infantilisant les gens !
                                  c’est sûr que les States à l’époque d’Happy days étaient plus favorables aux classes moyennes que les années Bush !


                                  • caramico 20 octobre 2009 10:57

                                    A cette époque, nous mangions du bio sans le savoir, nous respirions de l’air bien plus pur, il y avait moins de voitures et malgré ça près ou plus de 20.000 morts par an en France dans les accidents de voiture.
                                    Donc tout n’est pas tout blanc où tout noir, même si globalement, notre enfance de baby-boomer à été un rêve et que on se dirige tout droit vers une société de merde faite de tabous, d’interdits, à la George Orwell.


                                    • faxtronic faxtronic 20 octobre 2009 11:07

                                      C est un article republicain, je n aime pas les articles republicains, car les chroniqueurs republicains sont francophobes, et j ai vu leur niveau de betise aboslue en 2003. Donc je les aime pas.


                                      • pat30 pat30 20 octobre 2009 11:16

                                        Je ne sais pas si c’était mieux avant, ce dont je me souviens surtout c’est que nous sommes passés de Jean Sablon, André Claveau, Tino Rossi, Gilbert Bécaud, aux Beatles, Stones, Yard Birds, Troggs, etc etc.

                                        Ce choc là, je crois que nos gosses sont passés à coté et c’est dommage.


                                        • fannyB 29 octobre 2009 00:00

                                          Moi je dirai qu’’on a été élevés « à la dure » (consommation réduite, peu de fringues, peu de jouets, peu ou pas d’argent de poche, avec une liberté réduite..) pour une vie assez facile finalement. Et on a élevé nos gosses dans la facilité, la consommation, le fric, pour un avenir dur (chomage, SIDA, etc.. ;)


                                          • dudule 3 mars 2018 08:20

                                            Je suis né en 1944 . J’aurai 74 ans dans moins de trois mois. je me sent donc concerné.
                                            Ce que dit cet article est en grande partie vrai. Actuellement les obligations et les interdits sont de plus en plus nombreux. Aussi bien pour les personnes, que pour les associations et les collectivités. Tout cela décidé par des ronds de cuir bureaucrate, complètement coupés de la réalité
                                            Un exemple flagrant est le nouveau contrôle technique pour les voitures qui va entrer en vigueu au mois de juin ou juillet, je ne sais plus trop..
                                            Si cela continu, nous ne pourrons plus vivre.
                                            Il existe de nombreux sites sur ce sujet, avec quelques variantes.

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