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Accueil du site > Tribune Libre > Comment finir sa vie ?

Comment finir sa vie ?

Cet article, n’émane pas d’un littéraire, ce n’est pas pour faire pleurer dans les chaumières. Ce n’est qu’une humble réponse, aux détracteurs de ce site. Chacun est libre d’employer des mots simples ou de simples mots pour s’exprimer. Ecrire pour certains, c’est un peut vivre. Que les nobles lettrés me critiquent, j’accepte. Mais doucement, sans faire de bruit…

Dans ce monde, où l’égoïsme est roi, la question devient envahissante. Envahissante, dans l’esprit des anciens, uniquement. De la naissance au trépas qu’avons-nous appris, simplement que la sagesse ne se lègue pas. Le livre de ma vie (qui ne fut jamais un Bescherelle) un jour se fermera, doucement sans faire de bruit.
 
La naissance, c’est la vie. Mais c’est le premier pas vers la mort. On naît, on grandit et on étudie. (Plus ou moins). C’est la préparation vers la vie active. On se voit médecin, avocat…Mais, rapidement, on déchante. Le travail doit rendre les hommes libres, et on doit rester dans les normes. C’est énorme. Mais on ne le sait pas encore.
 
Oui, on va travailler. Encore et toujours travailler. Le travaille rend libre. Alors on s’enivre de liberté. Le moment est venu de partager la charge. C’est le cycle de la vie. Un début de sagesse, car on vieillit doucement, sans faire de bruit.
 
On veut fonder un foyer. L’arbre doit porter des fruits. Alors, on se marie pour le meilleur et pour le pire. Dans la joie de cette union, on oublie la deuxième partie du contrat. Maintenant, on va vivre pour deux, trois, quatre…Et travailler pour eux. On va quitter son clocher, ses parents et ses amis.
 
Certes, on connaît les joies de la paternité, mais on doit en assumer les charges. Le fardeau est encore léger. On regarde avec amour, la famille grandir. Pour les nourrir, on va s’accrocher à son travail. Et vieillir doucement, sans faire de bruit.
 
Les enfants vont nous quitter. Ils vont faire leurs vies. Pour trouver du travail, ils vont se disperser. Par chance…il reste le travail pour meubler cette absence. Chaque jour, on retrouve cette autre famille.
 
Pourtant, de jour en jour, l’ambiance se dégrade. On entre en conflit pour garder sa dignité de travailleur. Pourtant, on vous pousse vers la sortie. Tout doucement, sans faire de bruit.
 
C’est fait, on est retraité. Enfin du temps libre pour soi. On va lire, pour parfaire des connaissances plus ou moins sommaires. On va voyager, pour connaître le monde. Et on va attendre des nouvelles de la famille. Bien sûr, les enfants travaillent et ils n’ont pas beaucoup de temps à nous consacrer. La déception est grande, mais cette peine, on va la garder pour soi. Sans faire de bruit.
 
Voilà, il faut se rendre à l’évidence. A force de vieillir, on approche de l’échéance. Comment ne pas manquer cet ultime rendez-vous. Partir en maison de retraite, c’est finir au mouroir. Mettre en évidence sa propre déchéance.
 
La solution reste une fin de vie à domicile. Dans ce qui fut notre univers, dans un lieu plein de souvenirs, mais également le lieu où l’on peut se cacher pour pleurer.
 
Avec un peu d’aide, c’est une solution. Pour partir en silence, sans faire de bruit. 
 
 
Illustration : legaluchat.free.fr/.../mille-et-une-morts.php 
Je tiens à remercier des lettrés du style de M Lyon…, qui m’ont incité à écrire cette article. Ne prenaient pas la peine de me répondre, je suis trop con !
 

Moyenne des avis sur cet article :  4.29/5   (28 votes)




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36 réactions à cet article    


  • jakback jakback 22 octobre 2009 12:54

    Joli papier, a mon enterrement je ne souhaite que ma femme et mon chien, mon chien est mort, avec le pot j’ai, je serai seul a mon enterrement, sans faire de bruit.


    • Sandro Ferretti SANDRO 22 octobre 2009 14:20

      « Dire qu’il est seul devant
      Dire que je suis seul derrière
      Dire qu’y méme pas de vent
      Pour agiter les fleurs ».

      (Brel , « Fernand »)


    • claude claude 22 octobre 2009 13:16

      cher papy,

      comme à l’habitude, vous nous livrez un beau petit moment d’émotion.

      j’apprécie de plus en plus vos petits billets d’humeur, parfois décalés, mais si plein de bon sens.

      bonne journée,

      (dommage que l’on ne puisse plus mettre d’illustration, je vous auarais offert un bouquet de mon jardin... mais le cœur y est)


      • Jojo 22 octobre 2009 13:39

        Ouh là, super papier mais gros gros bourdon ! Et puis un peu tôt pour ça jeune homme, au lieu d’envisager de prendre votre retraite de la retraite, vous feriez mieux de prendre vos responsabilités (oui je sais que vous avez toujours su comment), car votre rôle dans cette histoire n’est pas fini… On, (mais alors vraiment « On », pas « nous »), vous dira le moment venu.
        Et il n’est pas dit, que la moitié d’AV ne vous aura pas précédé à ce moment là, à commencer par Bibi smiley

        Quant au Lyon sot qui aurait contribué à vous mettre dans cet état (et bien que vous ne soyez pas un menteur), je refuse de vous croire, pas Freddy, franchement ?!

        Pour commencer et contrairement à vous, le seul papier qu’il a été foutu d’écrire était un honteux plagiat digne de la maternelle (preuves à l’appui sur son fil-casserole), ensuite le dit phénomène de foire, est connu pour traiter d’idiot et de vieux con, des gens comme … Tenez-vous bien, Forest Est (rien de moins).

        Faites moi plaisir, lisez ce sous-fil ce ne sera pas long…
        http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/il-n-y-a-pas-de-porte-de-sortie-51572?debut_forums=300#forum2005036

        Quant à Calmos, j’ai vu que lui en vouliez encore, au fond ce n’est pas (loin s’en faut), le mauvais bougre. C’est juste que parfois il poste et il ne réfléchit qu’après. Figurez-vous que je m’en suis pris à lui, une ou deux fois et que je le regrette.
        Alors, un petit sourire pour vos amis ?

        Bien à vous cher Papybom.


        • Francis, agnotologue JL 22 octobre 2009 13:52

          @ Papybom, je ne suis pas doué pour les manifestations de soutien, alors je dis comme Jojo. Sans retirer un seul mot.


          • jako jako 22 octobre 2009 14:03

            Idem aux deux commentaires ci-dessus, je connais si bien ce que vous écrivez


          • La râleuse La râleuse 22 octobre 2009 14:13

            Et bien, dîtes donc, Papybom, si vous étiez un littéraire !...
            Il en est tant qui se prétendent écrivains et qui usent d’un style pompeux, qui abusent de phrases complexes pour disséquer des idées creuses sur des pages et des pages.
            Alors que là, avec des mots simples et une écriture limpide, vous résumez la vie de tout un chacun ou chacun se reconnaît.
            S’ils vous lisaient, tous les détenteurs des prix Renaudot, Fémina, Goncourt,… seraient bien venus de vous remettre leurs palmes en signe de reconnaissance de votre talent. 


            • Papybom Papybom 22 octobre 2009 14:37

              Bonjour à tous, bonjour ami Jojo.

              Encore imprégné d’un article de Jacques Attali, sur le scandale des maisons de retraites, je passe sur Agoravox.

              L’attaque contre les béotiens, dans l’article d’Imhotep, m’a fait bondir. Nous sommes nombreux à vouloir nous exprimer. Ce genre de remarque, peut déstabiliser les plus faibles. Dommage, car je demeure convaincu, qu’il y a du bon dans chaque individu.

              Merci pour le lien, sur l’article de Forest Est. Je vais approfondir les commentaires.

              Pour Calmos, c’est un kat. Il égratigne pour exister. Mais, il n’accepte pas, de ne pas être publié. Pourtant, vu le nombre d’articles refusés, je ne suis pas aigri. Une défaite m’aide à rebondir. Pourquoi pas lui  ?

              Non, rassurez vous, je suis un brave con heureux, mais je n’aime pas les cons congénitaux. N’ayant pas une grosse tête, en forme de cathédrale, le bourdon n’y à pas de place.

              Je voudrais, remercier une charmante Dame, discrète. Merci, Gülanne pour votre réconfort.

              Cordialement.


              • alceste 22 octobre 2009 14:44

                une très belle page, Papybom, qui m’a fait penser au poème de Victor Hugo « On vit, on parle... »
                http://www.eternels-eclairs.fr/poemes-hugo.php#onvitonparle.


                • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 22 octobre 2009 14:47

                  @ Papybom : Moi. j’aime ce que vous écrivez. En prose et en vers. Et puisque je suis sans doute votre ainé - le tiret après mon nom s’est presque lassé d’attendre - juste un conseil : ne pensez pas à Lyon. Crachez plus haut. La tête haute. De nos jours, l’enfer est en haut.


                  Pierre JC Allard

                  • Papybom Papybom 22 octobre 2009 17:57

                    Bonsoir, Monsieur Pierre JC Allard,


                    Certes, on ne vie pas, que par vanité.

                    Mais votre passage, est de moi apprécié.

                    Le bonheur de ne pas déplaire à un ainé

                    Engendre les bases d’une bonne société.

                    Seul la bêtise humaine peut me déprimé

                    J’oublie et je retourne à mon clavier.

                    Cordialement.


                  • LE CHAT LE CHAT 22 octobre 2009 14:58

                    finir réincarné en casserole , le rêve ! le cul au chaud , la queue toujours bien raide !  smiley


                    • catastrophy catastrophy 22 octobre 2009 15:59

                      Ya plus de saisons qu’en enfer !


                      • frantiska 22 octobre 2009 16:30

                        @papybom : votre article est très émouvant et je pense que bcp d’entre nous ont peur de cette échéance inéluctable qui s’appelle la mort. Bien sûr nous allons tous mourir mais dans notre corps physique uniquement, cela nous ne pouvons pas l’empêcher et les imbéciles qui pensent pouvoir vivre éternellement dans leur corps physique se font des illusions. Ce corps physique est comme un vêtement qui s’use et on a beau le rapiécer un jour il sera fichu ! Mais la mort n’est qu’un passage et nous continuons à vivre dans notre corps de lumière - difficile à croire lorsque l’on entend les catholiques nous expliquer que nous réssusciterons un jour dans notre corps physique ce qui est impossible ! Regardez les feuilles mortes des arbres à l’automne, elles meurent mais d’autres feuilles naissent au printemps suivant.
                        « Qu’est-ce donc que mourir, si ce n’est s’offrir nu au vent et s’évaporer au soleil ?
                        Et cesser de respirer, n’est-ce pas libérer le souffle de ses perpétuelles marées, afin de s’élever sans le poids de la chair et de s’exhaler à la recherche de Dieu ?
                        Quand vous aurez bu à la rivière du silence, alors seulement vous pouvez véritablement chanter
                        Et lorsque vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez à monter.
                        Et dès lors que la terre aura réclamé votre corps, vous saurez enfin danser. »

                        Extrait du Prophète de Khalil Gibran


                        • Papybom Papybom 22 octobre 2009 17:29

                          Bonsoir Frantiska,

                          Ce n’est pas la mort qui me fait peur. Ma hantise est de partir, sans avoir terminé correctement mon passage sur cette terre.

                          Mon souhait serait de laisser une trace. Alors je m’imagine rédacteur d’un journal. Ensuite de finir sous un beau monument, comme un certain Victor Noir. L’espoir de toutes les visites de ces Dames….

                          Pour vous aider  : http://dieses.free.fr/ ?p=243#awp ::?p=243

                          Sans rancune, mais je ne suis pas pressé. Mesdames, pardonnez au vieux taquin.

                          Cordialement


                        • zigpus 22 octobre 2009 17:28

                          Bonjour Papyboom,
                          Votre billet est plein de sensibilitè, ;
                          J’attends votre prose et la déguste.
                          Mais s’il vous plaît, gardez vos envolées, votre enthousiasme : vous ètes excellent.

                          Merci et un petit bouquet des roses qui restent dans mon jardin.
                          Irène


                          • plancherDesVaches 22 octobre 2009 17:34

                            Hhmm..
                            La mort. Sujet délicat que nous croisons, évitons dans cette société d’hypocrisie, prenons à bras le corps lorsqu’une personne qui comptait tant meurt. Deviens morte. Ne reviendra plus jamais. Et cela nous fait mal.
                            Aucun mal n’est plus grand. Sauf la perte d’argent par ceux dont c’est devenu la vie.

                            Vous vous trompez largement en minimisant le bilan de votre vie.
                            Ce que vous avez fait, réalisé, fondé, accompli, vécu, plus que vécu parfois avec une bonne fête, de bons amis, des moments d’exception, ... c’était de la merde... ???

                            Je vous semble déraisonnable dans mes propos... ???
                            Relisez bien.


                            • kitamissa kitamissa 22 octobre 2009 18:29

                              bravo pour ce beau billet Papy ...

                              comme tous les gens de la génération de la guerre,nous avons connu le passage du 19eme siècle à celui du 20eme,non pas par les dates de l’histoire,mais par le changement de mentalités et de mode de vie ..

                              nos générations après avoir crevé de faim,ont connues le vertige du progrès,du plein emploi et de l’abondance ( relative bien entendu ) grâce aux 30 glorieuses ,puis comme tout le monde nous avons eu des aventures,et puis la femme de notre vie,et les enfants ,et comme vous le racontez si bien,les « petits grandissent » et foutent le camp pour faire eux aussi leurs vies,continuant comme ceux qui les ont précédés le même cycle ...

                              et puis,les années passent,on commence à voir une autre gueule dans la glace,et sur les photos en s’exclamant « ha la vache ! c’est moi là ? merde j’ai pris un sale coup de vieux ! »

                              eh oui la réalité est cruelle,surtout celle des petits enfants quand ils demandent « t’as toujours été vieux Papy ? c’est vrai que tu es le père de Papa ? ,c’est vrai que toi aussi t’as été un petit garçon ? »

                              alors là malgré le sourire que je fais,en moi même je me dis « merde,ça y’est mon pote,t’es passé de l’autre côté du miroir ,on te vois en vieux,et les enfants qui parlent d’héritage !......ça commence à sentir le sapin ! »

                              alors,comme je refuse le bout de la route,j’en suis à me dire ,même à souhaiter l’accident de bagnole qui ne me laisserait aucune chance ,surtout pas me louper et me retrouver en fauteuil roulant ,ou alors me faire foutre en l’air lorsque je vais faire ma randonnée en vélo ! ou bien une intraveineuse de Potassium ...

                              tout sauf me retrouver en maison de retraite ,là ou les enfants qui attendent que les vieux cassent leur pipe en venant leur rendre visite avec une boîte de chocolats de bas de gamme ,en regardant la montre ,avec comme excuse « bon,on va pas trop s’attarder, ,sinon on va tomber dans les bouchons du Dimanche soir »


                              • Papybom Papybom 22 octobre 2009 19:03

                                Bonsoir, Kitamisa.

                                En effectuant le bilan (déjà  ?) de ma vie, j’estime être un veinard.

                                En partant d’une modeste condition, j’ai franchi des échelons.(Voire mes articles).

                                A ce jour, je jouis (Menteur !) De ma retraite, laissez-moi finir ma phrase. La fin, on verra bien.

                                Mais, je ne me suis jamais pris au sérieux. Je m’incarne dans les héros de ma littérature. Je vis par procuration.
                                J’aime l’appellation que me donne ma petite fille.

                                Pour différencier ses trois grands-pères, je suis « le Papy rigolo ! ». C’est le plus bel hommage, à ma vie de troubadour.

                                A 62 ans, je n’ai fait que la moitie du chemin. Pauvres lecteurs d’Agoravox, patience  !

                                Cordialement.


                              • Georges Yang 22 octobre 2009 18:58

                                Il sortit de la vie comme un vieillard en sort (ou un vieil hareng saur) c’est selon>
                                Victor Hugo


                                • gruni gruni 22 octobre 2009 18:59

                                  @ Papyboom.

                                  Encore un beau texte plein de bon sens, merci Papyboom.


                                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 22 octobre 2009 19:47

                                    Salut Papybon ,

                                    En voilà un joli article et un thème sérieux ....

                                    Faut surtout pas se laisser aller , il y a d’ excellents blancs , de merveilleux rouges , préférer l’ érection à l’ élection ...

                                    Joliement décrit ce parcours d’ une vie , on peut bien-sûr ajouter plein de choses , mais c ’est vous qui avez fait l’ article .

                                    Il reste cependant plein de bonheurs à explorer , par exemple je n’ ai jamais lu « Voyage
                                    au bout de la nuit » je me réjouis d’ aller dans une bonne librairie , sentir l’ odeur du papier m’ émerveiller de tous ces trésors d’ écriture que je ne lirais sans-doute jamais , et ensuite de lire ce soit-disant chef-d’ oeuvre de Louis-Ferdinand Céline .

                                    Pareil pour la musique , il me reste des milliers d’ inventions à découvrir 
                                    , tant en classique , Jazz et variété .

                                    Cet hiver j’ ai eu la chance d’ être invité à chercher des truffes dans le Mont Ventoux , un régal de journée , avec ce chien qui s’ arrête pile devant le champignon gratte avec sa patte et le maître qui sort de terre la rabasse comme ils disent .

                                    J’ ai eu le bonheur d’ échapper il y a quelques années à un salopard de crabe certes bénin , mais il m’ a donné à apprécier les jours que j’ ai en sursis . 

                                    Et puis , comme disait l’ autre , quand faut y aller , ben faut y aller .

                                    Quand je pense que je suis né dans un endroit où on ne connaît ni famine ni soif je mesure mon bonheur .

                                    Ma grand-mère , née en 1886 à un moment où l’ éléctricité était un phénomène de foire , là on est sur ce site à se parler , génial , non ?

                                    Etc ...

                                    En tous cas merci Papybon pour cet article .



                                    • Papybom Papybom 22 octobre 2009 20:06

                                      Bonsoir Capitaine,

                                      C’est qu’il est bon, le bougon. Il vous tourne le compliment comme un jeune amant.
                                      Le bourru barbu, c’est du bonheur pur jus. Merci de cette parcelle d’intimité.
                                      Votre commentaire, peut se passer de commentaire. Je vais donc me taire !

                                      Bien cordialement.


                                    • Jojo 22 octobre 2009 20:10

                                      Eh bé Papybom,
                                      Que du beau monde chez vous ce soir ! Des gens comme Sandro, ne se déplacent pas pour rien et il n’est pas le seul… Bravo à vous et respect à eux tous.

                                      Respect parce qu’ils font partie d’une espèce de … club à l’accès réglementé. Les membres du dit club, savent mieux que quiconque et sans l’ombre d’un doute, que ce qui a réussi à les atteindre au cœur, ne peut émaner que du fond d’un cœur et de nulle part ailleurs, et c’est tellement rare, qu’ils ont tenu à vous le faire savoir.

                                      Cela étant dit, allez vous faire voir, bellâtre de mes xued, même pas beau et sûrement petit, Don- Juan du Dimanche, tombeur de ces dames : Alceste, la Râleuse, Irène (Zigpus), Claude et Gül ?
                                      Enf…


                                      • claude claude 23 octobre 2009 16:39

                                        cher Jojo,

                                        ne vous inquiétez pas ! nul bellâtre ne me fera tomber !
                                         smiley
                                        encore moins s’il est dépourvu d’esprit et de cœur !

                                        et puis n’est pas don juan qui veut : molière et mozart l’avaient pourvu d’esprit à défaut de compassion.

                                        bonne journée,


                                      • Papybom Papybom 22 octobre 2009 22:17

                                        Monsieur Jojo.

                                        Si ce mot n’est pas trop galvaudé, Ami Jojo, votre amitié est une richesse. J’en userais en bon père de famille. Avec modération.

                                        Si, par bonheur, les anciens acceptaient un vieux jeune blanc bec, c’est du bonheur.

                                        Jojo, pas touche a une déesse. La noblesse du cœur est perle qui mérite mieux que notre écrin. Gülanne, elle est trop bien pour moi. Mais les anges ne sont ils pas, le rêve de tous être humain  ?

                                        Bonne nuit, que les étoiles rependes sur vous, leurs félicitées.

                                        Cordialement.


                                        • Yohan Yohan 23 octobre 2009 00:39

                                          Ce texte me touche d’autant que je viens de perdre aujourd’hui un ami, un vrai, rencontré, il y a un an, homme bon comme le bon pain, comme on n’en fait plus, parti sans prévenir, coeur au bout de sa route....fan de foot sans les excès. Si Dieu existe, j’espère qu’il a prévu pour lui la télé là haut avec Canal +


                                          • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 23 octobre 2009 00:41

                                            Bonsoir Yohan

                                            Amicales pensées.


                                          • Yohan Yohan 23 octobre 2009 01:03

                                            Merci Cosmic.



                                          • Sandro Ferretti SANDRO 23 octobre 2009 14:06

                                            Yohan
                                            Y a la télé, je suis presque sûr.
                                            Sinon, on l’installera nous-mêmes.

                                            On the road again, again (tu connais la suite, je la dédie à ton ami).


                                          • mokhtar h 23 octobre 2009 00:56

                                            Merci, papyboom.

                                            Vos semblables sont très dangereux dans vos pays à pensée officielle ou dictée. Plus dangereux qu’un terroriste, avec votre lucidité silencieuse, vous ne vous dérangez même pas pour une révolte. Même pas désaprrobateur , avec çà !
                                            Je suis vraiment émerveillé., et toutefois triste à la seule idée que votre espèce est menacée.
                                            Et merci encore pour ce bol d’air pur, j’espère vous relire dans d’autres occasions, sans faire de bruit, c’est entendu.


                                            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 octobre 2009 01:44

                                              @ papybom,

                                              vous m’avez foutu le bourdon, mais j’ai bien fait de suivre le fil, j’y ai trouvé une solidarité superbe et vous vous êtes ensuite montré taquin. Quand à cette trace que vous souhaiteriez laisser de votre vie, elle ne se voit pas puisqu’elle existe et revit tous les jours dans les cœurs de ceux que vous avez aimé...La vie est bien une montagne dont il ne faudrait jamais redescendre et plutôt s’envoler, car elle est aussi un long fleuve tranquille qui finit bien souvent en long delta vaseux...Le mieux c’est de dire merde àdieu...

                                              Cordialement. L.S.


                                              • pépé 23 octobre 2009 09:45

                                                On s’en vient, on s’en va. Il y en a qui m’aiment, c’est bien mais c’est encore mieux que je puisse les aimer aussi. Et à part ça, je me demande ce qui pourrait être important pour moi. J’ai vécu et ne me retourne point ; je vais vivre que sais-je 10 ou 20 ans, ou plus ? Quelle importance. Je vis aujourd’hui, je ris, je pleure. Je plante un châtaigner qui ne produira que longtemps aprés moi et pourtant celà me fait plaisir de le choisir, de creuser, de bien le soigner pour qu’il grandisse bien. La mort ? pfff. Tout meurt, ce bel oiseau qui vient de s’écraser contre ma véranda, ce petit loir noyé dans un tonneau d’eau. Qu’est ce qu’il a bien voulu faire là dedans ? Et moi ? Qu’est ce que je fais ici ? Rien, tout : vivre.
                                                Bien à toi papy


                                                • bright13 bright13 23 octobre 2009 11:02
                                                  Le temps qui reste (récit) by Serge Reggiani Album : « Autour de Serge Reggiani »
                                                  Combien de temps...
                                                  Combien de temps encore
                                                  Des années, des jours, des heures, combien ?
                                                  Quand j’y pense, mon coeur bat si fort...
                                                  Mon pays c’est la vie.
                                                  Combien de temps...
                                                  Combien ?

                                                  Je l’aime tant, le temps qui reste...
                                                  Je veux rire, courir, pleurer, parler,
                                                  Et voir, et croire
                                                  Et boire, danser,
                                                  Crier, manger, nager, bondir, désobéir
                                                  J’ai pas fini, j’ai pas fini
                                                  Voler, chanter, parti, repartir
                                                  Souffrir, aimer
                                                  Je l’aime tant le temps qui reste

                                                  Je ne sais plus où je suis né, ni quand
                                                  Je sais qu’il n’y a pas longtemps...
                                                  Et que mon pays c’est la vie
                                                  Je sais aussi que mon père disait :
                                                  Le temps c’est comme ton pain...
                                                  Gardes-en pour demain...

                                                  J’ai encore du pain
                                                  Encore du temps, mais combien ?
                                                  Je veux jouer encore...
                                                  Je veux rire des montagnes de rires,
                                                  Je veux pleurer des torrents de larmes,
                                                  Je veux boire des bateaux entiers de vin
                                                  De Bordeaux et d’Italie
                                                  Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
                                                  J’ai pas fini, j’ai pas fini
                                                  Je veux chanter
                                                  Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix...
                                                  Je l’aime tant le temps qui reste...

                                                  Combien de temps...
                                                  Combien de temps encore ?
                                                  Des années, des jours, des heures, combien ?
                                                  Je veux des histoires, des voyages...
                                                  J’ai tant de gens à voir, tant d’images..
                                                  Des enfants, des femmes, des grands hommes,
                                                  Des petits hommes, des marrants, des tristes,
                                                  Des très intelligents et des cons,
                                                  C’est drôle, les cons ça repose,
                                                  C’est comme le feuillage au milieu des roses...

                                                  Combien de temps...
                                                  Combien de temps encore ?
                                                  Des années, des jours, des heures, combien ?
                                                  Je m’en fous mon amour...
                                                  Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore...
                                                  Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
                                                  Quand le temps s’arrêtera..
                                                  Je t’aimerai encore
                                                  Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
                                                  Mais je t’aimerai encore...
                                                  D’accord ?

                                                  • Thierry LEITZ 23 octobre 2009 11:47

                                                    Papybom,

                                                    Vous êtes une crème d’homme
                                                    Si votre vie s’achève,
                                                    Elle restera la somme
                                                    Du chemin de vos rêves.

                                                    Et je ne doute pas qu’ils aient été précieux,
                                                    Ce qui fait du voyage matière à être heureux.
                                                    Le repos nous attend, paisible et bienveillant,
                                                    L’espoir en notre vie, c’est de rester vivants.
                                                    Si Dieu a créé l’homme, il peut créer le même,
                                                    Untel ou Papybom, ce n’est pas un problème,
                                                    Avec son apparence, son coeur et sa mémoire,
                                                    C’est une belle espérance, à laquelle on peut croire.

                                                    J’arrête là les vers (qui nous mangerons éventuellement, mais on s’en fout) pour vous faire part de quelques pensée précieuses.

                                                    L’espoir d’une résurrection sur terre, dans de belles conditions était celle du peuple d’Israël AVANT qu’il ne soit influencé par la philosophie grecque qui s’est répandue après l’hellenisation consécutive aux conquêtes d’Alexandre.
                                                    Platon a mis en musique, avec art et persuasion, une croyance antique qui a ses origines à Babylone, ville fondée par Nemrod, premier puissant « chasseur » opposé à Jéhovah, promoteur de la tour de Babel et de la concentration des populations. Cette croyance, c’est l’immortalité de l’âme. L’âme est distincte du corps et s’en échappe à la mort, c’est ce que croient à tort, des croyants de tous bords. C’est ensuite (St)Augustin, qui le premier, à fait un mélange théologique entre Platon et l’Evangile.

                                                    Tous les païens de l’antiquité avait cette idée, que la vie se poursuit, ailleurs, autrement. S’ensuivit le culte des ancêtres, les cérémonies fastueuses, mais aussi le pouvoir exorbitant des prêtres qui, étant censés connaître les mystères de l’au-delà, pouvaient faire pression sur les vivants pour leur garantir les meilleures « places » possible dans l’après. Le scandale des Indulgences de l’Eglise catholique en est une illustration plus récente.

                                                    Tout cela est un piège spirituel. La mort est le contraire de la vie. C’est une absence complète, comme l’anesthésie générale. La Bible dit : « En effet les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien et ils n’ont plus de salaire car leur souvenir est bel et bien oublié. » (Ecclesiaste 9:5) Au verset 10 il ajoute « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni oeuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol, le lieu où tu vas. »

                                                    Quand Lazare est mort, Jésus dit à ceux qui l’accompagnaient : « Lazare, notre ami, s’est endormi et je vais là-bas pour le tirer du sommeil. » A quoi ses disciples répondirent : « Seigneur, s’il repose, il retrouvera la santé, n’est-ce pas ? » Alors Jésus leur dit franchement « Lazare est mort. » (Jean 11:11-14) Pour Jésus, Lazare, son ami, un homme « bon » n’était pas au ciel auprès de Dieu dans la félicité. Il dormait dans la mort, et Jésus avait ce pouvoir venant de son Père céleste de rendre à la vie ce qui était perdu, l’homme vivant, comme avant, en pleine santé.

                                                    Il y a 9 cas de résurrections corporelles dans la Bible. D’aucun d’eux il n’est dit qu’ils étaient « partis » ou « au ciel » ou transmutés de quelque manière. Tous étaient morts et sont redevenus vivants par un miracle dont seul le créateur du corps humain est capable. La résurrection est un acte volontaire du créateur qui re-crée, selon sa mémoire (qui existe dans l’ADN comme on le sait aujourd’hui) et qui peut rendre la Vie, car il en est l’Auteur et le garant.

                                                    « Il y aura une résurrection tant des justes que des injustes » (Actes 24:15). Ces paroles de Paul, l’apôtre des nations ont suscité des réactions partagées : les uns ont cru, les autres se sont moqués. Il est plus facile et plus « populaire » de se moquer que de chercher à comprendre et d’exercer la foi. La voie du grand nombre est celle de la facilité : la voie large et spacieuse qui mène à la destruction, et nombreux sont ceux qui entrent par elle« (Jésus, Matthieu 7:13-14)

                                                    Tous ne vont pas au ciel. N’y vont que ceux qui sont appelés à régner avec Jésus, un »petit troupeau« auquel Dieu à donné le Royaume. Ils régneront sur quoi, sur qui ? Sur la terre, et pour 1000 ans selon Révélation 5:19 et 20:6) Et c’est sur cette terre qu’aura lieu la résurrection, car »celui qui est mort a été acquitté de son péché (Romains 6:7) et il aura droit à la vie, soit éternelle soit pour refaire ses preuves sous le règne millénaire du Christ. (Jean 5:28-29).

                                                    Il n’y a donc pas d’enfer de souffrance, ni félicité automatique, mais pas non plus ce vide irremédiable que cause la mort à ceux qui sont sans foi.

                                                    Merci de m’avoir lu, gardez joie et paix, ne craignez rien, ni la mort, ni les hommes, mais seul Dieu qui peut tout pour ceux qui l’aiment.


                                                    • Patrick lefèvre 23 octobre 2009 16:19

                                                      Bonjour à toute et tous et évidemment au rédacteur,

                                                      Bien vu ce papier qui correspond à ce que vit la majorité des gens

                                                      Juste quelques petites réflexions :

                                                      - les enfants qui s’en vont : eh oui, il faut être moderne et en particuler pour être moderne, il faut être mobile dans notre belle société...
                                                      Que les parents étant vieux se retrouvent seuls, c’est formidable puisque ça crée du travail parait-il...
                                                      Comme si on pouvait aussi facilement remplacer la tendresse familiale... (et on fait d’ailleurs la même chose pour les enfants quand ils sont petits).
                                                      Et puis accessoirement en éclatant ainsi la cellule familiale, on fragilise affectivement les gens qui n’en sont que plus facilement manipulables 
                                                       Voilà donc cette formidable société de fourmis malheureusement bien éloignée des besoins des mammifères que nous sommes 

                                                      - la mort n’est pas un problème puisqu’elle correspond à la fin d’un cycle naturel qui s’appelle la vie et que cet événement nous permet peut-être de savoir ce qu’il y a de l’autre côté (pour autant qu’il y ait quelque chose...)
                                                      par contre, la vraie question est la dignité avec laquelle nous partons et sur ce point, il y a beaucoup à dire tant la pression que font peser les lobbyes religieux et financiers s’apparente à du terrorisme intellectuel qui limite fortement notre liberté indiduelle. 

                                                      En tout cas, profitons de tous les plaisirs de la vie tant qu’on peut

                                                      Amicalement
                                                       

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