Papybom,
Vous êtes une crème d’homme
Si votre vie s’achève,
Elle restera la somme
Du chemin de vos rêves.
Et je ne doute pas qu’ils aient été précieux,
Ce qui fait du voyage matière à être heureux.
Le repos nous attend, paisible et bienveillant,
L’espoir en notre vie, c’est de rester vivants.
Si Dieu a créé l’homme, il peut créer le même,
Untel ou Papybom, ce n’est pas un problème,
Avec son apparence, son coeur et sa mémoire,
C’est une belle espérance, à laquelle on peut croire.
J’arrête là les vers (qui nous mangerons éventuellement, mais on s’en fout) pour vous faire part de quelques pensée précieuses.
L’espoir d’une résurrection sur terre, dans de belles conditions était celle du peuple d’Israël AVANT qu’il ne soit influencé par la philosophie grecque qui s’est répandue après l’hellenisation consécutive aux conquêtes d’Alexandre.
Platon a mis en musique, avec art et persuasion, une croyance antique qui a ses origines à Babylone, ville fondée par Nemrod, premier puissant « chasseur » opposé à Jéhovah, promoteur de la tour de Babel et de la concentration des populations. Cette croyance, c’est l’immortalité de l’âme. L’âme est distincte du corps et s’en échappe à la mort, c’est ce que croient à tort, des croyants de tous bords. C’est ensuite (St)Augustin, qui le premier, à fait un mélange théologique entre Platon et l’Evangile.
Tous les païens de l’antiquité avait cette idée, que la vie se poursuit, ailleurs, autrement. S’ensuivit le culte des ancêtres, les cérémonies fastueuses, mais aussi le pouvoir exorbitant des prêtres qui, étant censés connaître les mystères de l’au-delà, pouvaient faire pression sur les vivants pour leur garantir les meilleures « places » possible dans l’après. Le scandale des Indulgences de l’Eglise catholique en est une illustration plus récente.
Tout cela est un piège spirituel. La mort est le contraire de la vie. C’est une absence complète, comme l’anesthésie générale. La Bible dit : « En effet les vivants savent qu’ils mourront ; mais les morts, eux, ne savent rien et ils n’ont plus de salaire car leur souvenir est bel et bien oublié. » (Ecclesiaste 9:5) Au verset 10 il ajoute « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni oeuvre, ni plan, ni connaissance, ni sagesse dans le shéol, le lieu où tu vas. »
Quand Lazare est mort, Jésus dit à ceux qui l’accompagnaient : « Lazare, notre ami, s’est endormi et je vais là-bas pour le tirer du sommeil. » A quoi ses disciples répondirent : « Seigneur, s’il repose, il retrouvera la santé, n’est-ce pas ? » Alors Jésus leur dit franchement « Lazare est mort. » (Jean 11:11-14) Pour Jésus, Lazare, son ami, un homme « bon » n’était pas au ciel auprès de Dieu dans la félicité. Il dormait dans la mort, et Jésus avait ce pouvoir venant de son Père céleste de rendre à la vie ce qui était perdu, l’homme vivant, comme avant, en pleine santé.
Il y a 9 cas de résurrections corporelles dans la Bible. D’aucun d’eux il n’est dit qu’ils étaient « partis » ou « au ciel » ou transmutés de quelque manière. Tous étaient morts et sont redevenus vivants par un miracle dont seul le créateur du corps humain est capable. La résurrection est un acte volontaire du créateur qui re-crée, selon sa mémoire (qui existe dans l’ADN comme on le sait aujourd’hui) et qui peut rendre la Vie, car il en est l’Auteur et le garant.
« Il y aura une résurrection tant des justes que des injustes » (Actes 24:15). Ces paroles de Paul, l’apôtre des nations ont suscité des réactions partagées : les uns ont cru, les autres se sont moqués. Il est plus facile et plus « populaire » de se moquer que de chercher à comprendre et d’exercer la foi. La voie du grand nombre est celle de la facilité : la voie large et spacieuse qui mène à la destruction, et nombreux sont ceux qui entrent par elle« (Jésus, Matthieu 7:13-14)
Tous ne vont pas au ciel. N’y vont que ceux qui sont appelés à régner avec Jésus, un »petit troupeau« auquel Dieu à donné le Royaume. Ils régneront sur quoi, sur qui ? Sur la terre, et pour 1000 ans selon Révélation 5:19 et 20:6) Et c’est sur cette terre qu’aura lieu la résurrection, car »celui qui est mort a été acquitté de son péché (Romains 6:7) et il aura droit à la vie, soit éternelle soit pour refaire ses preuves sous le règne millénaire du Christ. (Jean 5:28-29).
Il n’y a donc pas d’enfer de souffrance, ni félicité automatique, mais pas non plus ce vide irremédiable que cause la mort à ceux qui sont sans foi.
Merci de m’avoir lu, gardez joie et paix, ne craignez rien, ni la mort, ni les hommes, mais seul Dieu qui peut tout pour ceux qui l’aiment.