Comment se cacher derrière un saucisson...
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Graphiquement, c’est fait à l’économie, avec comme caractères de la Junebug Stomp NF, découverte par le studio de Robert sur le site gratuit de caractères DA Font, à la rubrique... "rétro". Ça ne s’invente pas ! Des nostalgiques ne vont pas fouiner en "techno", visiblement. DA Font, La plaie de tous les studios graphiques.... on en conclura facilement que les affichistes de Robert sont jeunes, très jeunes, sortant d’une école graphique, où l’on pompe sur DA Font tout ce qu’on peut pour limiter les coûts d’une typothèque. Un véritable studio graphique n’utilise pas ces caractères gratuits dont l’approche est hasardeuse.
Et c’est ici visible : dans la première version le "t" de "géant" ne respecte pas l’écart avec le caractère qui le précède : c’est à nouveau une police de caractères au rabais. La PME de Robert a bien investi dans des PCs, mais n’a pas encore la qualité graphique optimale, loin de là. L’heure, indiquée avec un H qui resté collé à 19H00 peut aussi montrer que cette heure, justement a dû changer en cours de route... Renseignement pris, c’est exact : au début, ce devait être plus tôt, au moment de la prière, parait-il, à 18 heures 30, mais on s’est souvenu d’un match de foot plus tard de l’Algérie ! Le gag, c’est que dans sa "mise à jour" Art Déco, le problème typo est resté tel quel... en coupé-collé. Les textes des affiches ont-ils été transmis par mail pour ne pas avoir à être saisis ? C’est bien possible ! En tout cas, ils n’ont pas été retapés : là encore, on détient une preuve flagrante d’un décisionnaire supérieur...qui n’a aucune confiance dans l’orthographe de ses (jeunes) graphistes !
Sur la seconde affiche remaniée, provenant clairement des studios qui ont réalisé l’affiche pour le match de foot et toute la com’ de Nissa Rebela on est revenu à une nostalgie moins provocatrice, style art déco. Pour le fond, les gamins font comme tous les autres : ils recopient les techniques du net. Le fond en rayons, si prisé par l’équipe niçoise, est décrit en détail pour Photoshop ici... L’intitulé confirme la jeunesse des éxecutants : "Création d’un fond style manga"... c’est celui qui figure notamment dans l’affiche de foot des Apache... et le même encore utilisé pour l’émission de radio Courtoisie "Libre journal des lycéens"... Les coloris Carterpillar (noir&jaune) sont tout aussi prisés, avec une adaptation jaune-blanc du procédé "Manga". On a affaire à quelqu’un qui visiblement recycle et réinjecte ses quelques trouvailles. Là, après, c’est le thème qui revient. Mangas et jeunes graphistes : pour Philippe Vardon, ce manipulateur de jeunes esprits, "les nouvelles générations sont présentes pour honorer... nos traditions." En fait, ces jeunes sont en fait les tâcherons informatiques au service de vieux nostagiques. Hilde de Lobel, Mario Borhghezio, Robert et Chantal Spieler, Bertand Chevalier, peuvent être ravis. Ce sont eux qui ramassent le travail des petites mains du parti.... la "liberté" que prônent les identitaires est très, très hiéarchisée... le modèle allemand de départ est toujours en filigrane. Ein Reich, Ein Volk... etc... mais tout ça aujourd’hui au son des Dropkick Murphys... et leur réputation de néo-nazis avérés (dont ils se défendent en invoquant leur religion catholique : ce sont des irlandais, fanatique d’un objet : la batte de base-ball !).
La réaction a donc été très rapide, pour modifier la première mouture de l’affiche un peu trop connotée nazifiante : elle est survenue juste après l’intervention radio du Parti de la Gauche, qui l’avait clairement dénoncée : "Le Parti de Gauche estime aussi que l’affiche de l’événement colle les deux « s » du mot saucisson avec la même typographie que celle utilisée par les troupes de choc nazies, les Waffen-SS. Cette banalisation du nazisme est absolument abjecte et, selon nous, devrait être l’objet d’une sanction pénale". La rapidité avec laquelle apparaît la seconde affiche démontre bien que derrière, ce n’est pas une blonde isolée et fantomatique qui est aux commandes. C’est une organisation, disposant de moyens techniques de PAO réactifs. Sur le net, les identitaires tentent de convaincre que non, non, il n’y aucun rapport entre le mot saucisson et les ss, avec des arguments qui peinent à convaincre. "L’explication" tourne au gag : en colorisant les 2 "s", cela devient encore plus flagrant ! Le site qui tente ce rafistolage est celui du "SITA" l’acronyme de "Sensibilisation à l’Islam Tous Azimuts". "Une méthode de harcèlement psychologique" dit lui-même le site... on retombe sur la notion de "bombardement" des médias !
Tous seuls, comme des grands ils nous expliquent le principe : "le concept d’action SITA a été lancé en 2006 par le site France-Echos.com contre le projet de mosquée de Tournon-sur-Rhône. Les dizaines de courriers envoyés à tous les coupables ainsi qu’aux riverains ont déclenché une hystérie médiatique (articles dans Libération et divers journaux de la presse locale, reportages sur lesTV M6 et France3, interview à la radio locale…) qui s’est révélée totalement contre-productive..." nous raconte le SITA : ce qu’il y a de bien avec l’extrême droite c’est qu’ayant toujours envie de se vanter, ils décrivent tout seul leur méthodes de harcèlement et de manipulation de l’opinion... et leur dédain véritable du jeu démocratique. Des manipulateurs !
Et celle qui s’en aperçoit, des deux "s" trop voyants, c’est notre Christine Tasin (avec un seul "s", j’en avais mis deux dans la version précédente, un lapsus révélateur, peut-être, qui sait !) qui dans un article du 11 juin fond sur Catherine Fourest, qui, elle, a bien perçu la manipulation de l’extrême droite. Dans une longue harangue, Tasin prend bien soin d’illustrer son propos d’une affichette bien moins compromettante... celle que reprendront des sites qui savent très bien que la toute première version de l’affiche est plus que critiquable. Tasin se déchaîne alors, accusant la presse d’être aux pieds des islamistes. Ses propos sont ce que l’on dénonçait déjà dans le premier articles : enflammés. Au lieu d’apaiser, Tasin jette de l’essence sur l’incendie en cours, en s’en prenant violemment... à la presse, réduite à l’état de "torchon". "Les torchons ont peur des avancées de l’islam et ne comprennent pas que des milliers de gens occupent chaque semaine des rues, ce que personne, à gauche ni à droite, n’aurait accepté ni n’accepterait- des catholiques ? Au bûcher. Ils deviennent puants, des rats roulant pour l’extrême droite, partageant avec celle-ci une vision raciste ou racialiste du monde". Son vocabulaire devient soudain inquiétant, avec le mot "rat" qui apparaît. Son emphase aussi "des milliers de gens"...
Une Tasin qui ne se retient plus, encense une nouvelle fois Wilders et présente même le film Fitna comme étant un chef d’œuvre : "Geert Wilders, menacé de mort aux Pays-Bas, n’aura aucun soutien des bonnes âmes qui se pavanent, en France, devant Ayaan Hirsi Ali, lors de la sortie de son film Fitna. Les Sopo, Fourest, Val et BHL le qualifieront d’extrême droite, de raciste, de populiste, comme d’ailleurs l’ensemble de la presse le fait, aujourd’hui, au lendemain de la spectaculaire progression du Parti de la Liberté, lors des élections législatives hollandaises". Si Wilders n’est pas d’extrême droite, il faut en effet supprimer toute la presse européenne qui a titré "montée de l’extrême droite en Hollande" lors des dernières élections ! Les trois cités à la volée ne sont pas les seuls à avoir dénoncé cette montée de l’extrémisme ! Le journal LeDevoir, lui, parle même de "peste" !!!
Une Tasin (et un Cassen, cosignataire), qui au final, finissent (enfin) par nous donner leurs préférences historiques : "Nous nous souvenons du colonel François de La Rocque, fondateur des Croix de Feu. C’était un homme de droite et catho de surcroît. Aux défilés du Parti communiste on scandait invariablement « De La Rocque au poteau ! les Soviets partout ! ». Vint le régime de Vichy. Certes, de nombreux revanchards des grèves de 1936, hostiles au Front populaire, collaborèrent avec l’occupant nazi. Mais De La Rocque, tout homme de droite qu’il était, condamnait l’antisémitisme et le totalitarisme, il refusa donc de s’y rallier, fut déporté en Allemagne et mourut des suites de sa déportation. Par contre, Doriot et Déat, hommes de gauche, allèrent très loin dans la collaboration".
Ils n’ont jamais ouvert de livre d’histoire, ou n’ont lu qu’Alain Decaux, notre enchapeautée de service et son collégue ! Savent-il qu’en France, le 6 février 1934, on est passé à deux doigts de la dictature avec ce colonel d’extrême droite ? Son nationalisme quasi mystique et antiparlementaire avait failli lui faire réaliser un coup d’état ! Les 17 morts, dont un policier, et les 1435 blessés sont déjà oubliés ? L’homme qui fut à l’origine du slogan de Pétain, "Travail Famille Patrie" ? Un de la Roque qui obtint aussi en pleine guerre trois rendez-vous avec ce même Pétain ? Son fils, lui-même, reviendra bien plus tard sur le "nationalisme" de son père : "avec le recul et sans me sentir moi-même nationaliste, je comprends fort bien le nationalisme de mes parents. Il s’agissait de défendre et de reconnaître notre identité" dira-t-il.. Voilà donc que Tasin, la laïque éructée, se présente aujourd’hui comme la pasionaria du christianisme social d’un De la Roque ! On aura décidément tout lu, chez elle !! Se rend-t-elle compte au moins de ses (nombreuses) contradictions ?
Nous avons déjà vu également précédemment que Tasin adore Batskin... la confirmation des liens entre l’extrême droite, c’est son collègue qui nous la livre sur un plateau. Pierre Cassen vient lui de l’UFAL... or dans cette association laïque de parents d’élèves, on trouvait facilement des militants extrémistes bien connus. Notamment Jocelyn Bézecourt, responsable du site athéisme.org, qui décrivit un jour "Jean-Marie Aaron Lustiger (...), le juif converti-qui- s’avance sur le podium, vêtu d’une djellaba blanche". L’autre larron notable de l’UFAL étant le sulfureux Philippe Pissier, resté célèbre pour avoir osé un jour ressortit les textes de l’Ahnenerbe (ou Ahnenerbe Forschungs und Lehrgemeinschaft), "admirateur et traducteur du mage sataniste Aleister Crowley, inspirateur d’une partie de l’extrême droite néopaïenne". L’homme est de toutes les provocations, sous le couvert "d’artistiques"... En second, Frédéric Van Wierst, le secrétaire départemental de l’UFAL de l’Orne, un homme à la tête des "Chouans" (un groupuscule extrémiste) et du le FNJ de l’Essonne, mais aussi de Nouvelle Résistance, qui tenta de s’introduire au sein d’Ecolo-J, d’Antoine Waechter, les "jeunes Verts" de l’époque. Et enfin, avec Nicolas Pomiès, militant de l’association Attac en Seine-et-Marne, ancien des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR)... de Batskin, alors militant du FN, mais également du fantasque "Troisième Voie" (le mouvement de Jean-Gilles Malliarakis, ancien d’Occident) et s’est même retrouvé au PCN ( le Parti Communautaire National-Européen ! )...Il se présentait sans peine comme " néofasciste » et admirateur du régime de Benito Mussolin". Mais pas que ça : "Christian Bouchet, ancien secrétaire général du groupe d’extrême droite Unité Radicale, raconte sur son site que M. Pomiès a été "parmi les responsables d’une revue franco-belge qui flirtait avec le racisme anti-arabe, le néonazisme et le révisionnisme. On a connu aussi cet étrange militant laïque proche de l’Eglise druidique des Gaules et de la Wicca -une organisation sataniste-". La totale, quoi !
Le MRAP, en 2004 avait tout compris à cet entrisme patent, mêlant de façon étonnante nostalgiques du Reich déguisés et anciens de gauche, façon Tasin : "Le MRAP tient particulièrement à dénoncer une nébuleuse nationale-républicaine (UFAL, Mouvement des maghrébins laïques de France, Respublica, Gauche républicaine, association AIME, et d’autres) qui, depuis plusieurs mois et sous couvert de défense de la laïcité, tente d’entraîner la France dans la théorie du choc des civilisations [...] Le MRAP avait alors montré les affinités de certains de ces laïques avec des intellectuels sulfureux de droite extrême : Rachid Kaci, Guy Millière, sans oublier « l’icône raciste » Fallaci. Si cette mouvance était déjà gangrenée par l’extrême droite, il est apparu rapidement que cette nébuleuse nationale-républicaine comportait aussi une tendance se réclamant de la gauche, héritière des gauches chauvines dont on a connu le passé peu glorieux, des années quarante à la guerre d’Algérie [...] Le MRAP rappelle qu’il a en son temps condamné les alliances de la droite avec le Front National. Il n’aura donc pas de complaisance avec ceux qui, à gauche, officiellement ou tacitement par leurs silences, cautionnent cette gauche nationale-laique." Six ans après, avec madame Tasin, on en est toujours au même point.
Entre Tasin, Riposte Laïque et Batskin le néo-skinhead, ce n’est donc plus de l’amour... mais de la rage, on l’a déjà évoqué. On n’imaginait pas la batte de base-ball aux portes des écoles : avec Riposte Laïque et ses arroseurs d’essence sur l’incendie médiatique de cet apéro, on y est. Les liens avec l’extrême droite sont tellement évidents que Riposte Laïque ne fait plus illusion à personne : c’est bien une annexe, désormais des thèses extrémistes de droite, et son image de défense de la laïcité un masque complet. Riposte Laïque n’est plus qu’islamophobe, et complètement noyauté par l’extrême droite qui l’a envahie, et son hérault principal s’appelle Tasin. La défense de Redeker cachait déjà tout cela, en y regardant bien. L’homme n’en valait pas la peine : c’était bien au départ là aussi une provocation, et non une dénonciation. Logique que ce fameux apéro émane donc de Riposte Laîque et de groupes identitaires d’extrême droite : ils tiennent exactement le même discours islamophobe et nationaliste et se sont rencontrés pour préparer le buzz Ainsi, devant Robert Ménard, Pierre Cassen évoque la célébration de l’appel du 18 juin de De Gaulle pour défendre son "apéro", et cite comme " notre reporter"... Maxime Lépante de Novopress, émanation du Bloc Identitaire : celui-ci se déguiserait même en "agent secret" pour aller filmer la prière en pleine rue.... "jounaliste" et "agent secret".. non carté : c’est bien un propagandiste. Celui qui avait piqué l’idée de la rue Myrha à Daniel Lefeuvre (auteur de "Faut-il avoir honte de l’identité nationale" !), le 31 octobre 2009 à l’émission "C dans l’air". Or, ce Lépante, n’est pas revenu de l’émission "C dans l’Air" sans avoir retenu le buzz à faire avec : il déjà donné son opinion dès le 9 juin, au magazine d’extrême droite Minute. "Riposte Laïque semble avoir joué un rôle dès le début de cette initiative. D’ailleurs, Maxime Lépante, un des responsables de Riposte Laïque et présenté comme “spécialiste de l’islamisation de la Goutte d’or”, répond longuement dans Minute daté du 9 juin aux questions de… Bruno Larebière, rédacteur en chef de l’hebdomadaire d’extrême droite. M. Lépante y déclare entre autres, d’une “offensive (de l’islam) contre la France car il y a une volonté de conquérir le pays ; c’est le but ultime”. On voit bien toute la rigeur "journalistique" et l’éthique du personnage, qui en déduit quelque chose à partir de ce qui n’est au final qu’un trouble à l’ordre public relevant de fait de police, sans plus, comme le note justement un intervenant du débat de "C dans l’air" : l’extrême droite amalgame et généralise, comme le faisaient les SA en leur temps : les juifs, auteurs de tous les maux de l’Allemagne, en 1933, les musulmans, en 2010 en France. Le parallèle est frappant.
Car au delà des mots, il y a bien une réalité déjà rencontrée : il ne peut y avoir de socialisme "national", tout simplement. "À Pomiès et ses affidés, il faut répondre qu’il n’y a pas de nationalisme acceptable, qu’il soit de droite ... ou de gauche. L’idée nationale accouplée à l’idée sociale accouche d’un monstre qui se nomme fascisme. Dans un texte paru peu après la guerre, Maurice Merleau-Ponty revenait sur le cas de Thierry Maulnier, l’un des penseurs du fascisme à la française. « Meaulnier composait une épure du fascisme en assemblant quelques idées ... l’idée d’une révolution sociale et l’idée d’une civilisation nationale. » Or ajoutait immédiatement Merleau-Ponty, « si sur le plan des idées, la nation et la révolution ne sont pas incompatibles, sur le plan de l’action et dans la dynamique de l’histoire, un socialisme, s’il est national, cesse d’être un socialisme ... A placer le problème national et le problème prolétarien sur le même plan, on corrompt en réalité la conscience socialiste, parce qu’on la fait déchoir de l’humanisme à l’empirisme ou si l’on veut de la politique « ouverte » à la politique « close ». Mais de cela, Tasin et Cassen ne veulent rien entendre : ils n’écoutent plus en réalité que les vieilles sirènes du... national-socialisme !
La com’, ça s’apprend, après tout... comme de tenter de cacher toute une extrême droite en ordre de marche médiatique vers un nouveau fascisme... derrière un simple saucisson.
La chronologie des événements racontée ici tue sur place toute notion de "mouvement individuel inorganisé" :
21 mai : le groupe Facebook "Apéro géant saucisson et pinard à la Goutte d’Or”" est créé.
21 mai : le MEME JOUR, l’agence Novopress (du Bloc Identitaire) annonce que Fabrice Robert, (le président du BI), rejoint le groupe.
27 mai : "interview" de Sylvie François organisatrice de de l’apéro dans... Novopress.
27 mai : le même jour, Bruno Larebière (journaliste à Minute, fondateur du "Choc du mois", qui avait fait paraître en avril 1991 une interview de Faurisson affirmant : "Le mythe des chambres à gaz est une gredinerie"), sur Radio Courtoisie, l’annonce également….
27 mai : Riposte laïque se déclare le même jour co-fondateur de l’événement. Celle qui le fait est Christine Tasin, présidente de "Résistance Républicaine" et militante à "Debout la République" de Nicolas Dupont-Aignan.
Conclusion : "Bref, tout ce petit monde se fait la courte échelle pour créer le buzz à grands renforts d’habitante présumée du 18e arrondissement qui cite Audiard et Simonin, les nappes à carreau et la bonne franquette. Mais c’est à un militant du Projet Apache et du Bloc identitaire Paris, qu’a échue la tâche de déclarer le rassemblement en préfecture. Preuve que les Identitaires sont aux manettes. Contactée par téléphone mercredi soir, Sylvie François - dont ce n’est pas le vrai patronyme - présente celui qui a déposé comme “un ami qu’[elle] connaissai[t] d’avant” tout en affirmant n’avoir “entendu parler” que récemment du BI et qu’elle “n’a pas d’engagement politique”.
PS : celui qui fait la gueule, dans l’histoire, c’est celui qui n’a pas eu le temps de se cacher derrière le saucisson : Alain Soral, qui reprend en ligne sur son blog un texte des "Les Intransigeants" des "étudiants Catholiques pour la Tradition" à scier, littéralement : on y retrouve les juifs, les francs maçons, etc ... c’est digne de 1940. Soral peut changer le nom de son mouvement : c’est Disparités et Divorce, désormais...
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