Comment se défiler devant la reconnaissance des effets secondaires des vaccins
Il faudrait étudier la manière très complexe dont la pensée est verrouillée au sujet des effets secondaires des vaccins de sorte qu’il est impossible de passer la porte pour mener une investigation sérieuse. Ce n’est pas un, mais dix, vingt verrouillages qui sont en place.
En vrac :
1) la doxa a été dès le début irriguée par la peur, or quand on peur on réagit, on n’agit pas et la pensée issue des émotions est irrationnelle, folle. La peur peut aussi facilement être instrumentalisée comme arme de persuasion pour forcer un message. Il suffit de faire en sorte que la terreur du covid soit immense et en comparaison ridicule la peur des effets secondaires.
2) la propagande gouvernementale est totalement et sans nuance pro-vaccin, du coup, critiquer les vaccins, c’est forcément s’en prendre au gouvernement. Donc se détacher. Mais pour beaucoup c’est une audace impensable.
3) Les masses ont par inertie, par ignorance, par manque de culture, ont confiance dans les décisions du gouvernement, donc a priori, pas de raison de s’opposer de remettre en question ce qui est dit.
4) Les médias mainstream ont depuis longtemps perdu leur rôle de 4ème pouvoir et se sont fait la courroie de transmission de la doxa avec une zèle qui va au-delà du rapport des informations officielle, ils ont eux-mêmes développé une surenchère de propagande, alors qu’ils auraient pu être critiques. Comme bien des gens n’ont pas d’autre source d’information que la télévision ou les journaux locaux, ils n’ont pas d’information suffisante, donc aucun moyen de s’interroger et ils vont donc suivre ce qui est dit. Même des insanités et des contre-vérités. Le déballage de pédagogie en direction de la doxa a été d’une stupidité navrante.
5) la plus grande partie des médecins se sont littéralement vendus à la propagande officielle : en effet, suivre les consignes du gouvernement rapporte gros. Il ne faut donc pas compter sur eux pour avoir une information impartiale. On ne mord pas la main qui vous nourrit. Comme les gens ont une confiance absolue dans leur médecin (qui a remplacé le curé) tout ce qu’il dit est parole d’Évangile. Il n’est pas possible de seulement imaginer qu’il puisse être corrompu.
6) par idéologie et par intérêt, ces médecins ne vont jamais rapporter des effets secondaires. À des postes de responsabilité, ils interdiront à leurs subalternes de le faire.
7) Ceux qui osent parler voient illico arriver la cavalerie de la convocation devant l’ordre des médecins et se voient suspendus. Dans l’incapacité de dialoguer avec leurs patients sur le sujet.
8) Les gouvernements ont rentré dans la tête des gens que la seule ( !) solution au covid (comme s’il n’y en avait qu’une) c’est le vaccin, donc dans une logique duelle, toute alternative se voit écartée par principe. C’est un piège logique effrayant. On enferme l’intellect dans la pensée manichéenne et ainsi qu’il devient idiot.
9) Les médias mainstream ont fait une publicité gratuite éhontée en faveur des industries pharmaceutiques ; ils ont dressé un portait messianique de sauveur de l’humanité, qui n’a rien à voir avec la réalité, une construction mentale illusoire eu égard à la logique de profit qui est celle des industriels. Cet angélisme interdit toute interrogation sérieuse, alors même qu’il existe une énorme documentation sur la corruption dans l’industrie pharmaceutique d’une gravité exceptionnelle. Il y a une intérêt financier énorme pour les industriels à dissimuler les effets secondaires.
10) L’argument débile : « c’est tout nouveau, cela vient de sortir, c’est le progrès, c’est forcément très bien » typique d’une pensée formatée dans la technique a joué à fond. En gros : raisonner sur le vaccin comme on raisonne sur le dernier téléphone portable. Du coup la technologie ARNm qui n’avait jamais été éprouvée s’est vue portée aux nues avec une inconscience délirante alors qu’il aurait fallu avoir des réserves sérieuses dès le début et se poser des questions. Bref, les geeks doivent tomber dans le panneau.
11) La dernière mode des chevaliers du bien combattant les fake news a fait des ravages insensés. On a vu à tour de bras des crétins qui ne connaissaient rien à la biologie et la génétique juger de très haut les scientifiques qui ne rentraient pas dans le rang de la doxa. En un autre temps, ils auraient collé un zéro pointé à Einstein, Heisenberg ou Bohr. Cette attitude implique une position servile aux ordres du gouvernement et le renoncement à tout esprit critique. Bref, si Olivier Veran dit qu’il n’existe pas d’effets secondaires, c’est … qu’il n’existe pas d’effet secondaires ! Point barre. Argument d’autorité. Tous ceux qui diront le contraire balancent des fake news. Pour faire rentrer dans le rang de la doxa tout le monde, c’est pervers, mais très efficace.
12) Le verrouillage de la pensée a été encore serré étroitement en éliminant la catégorie de lanceur d’alerte, pour la remplacer par celle de complotiste. Il est interdit de développer un raisonnement cohérent qui irait contre la doxa, ceux qui osent seront fichés complotistes. Or c’est inévitable, quand un effet secondaire se manifeste, on cherche une explication théorique qui tienne la route. Tout être humain un tant soit peu sensé et qui réfléchit devient donc illico un complotiste.
13) Les « complotistes » seront combattu, non pas sur ce qu’ils avancent que l’on trouvera toujours le moyen de balayer d’un revers de main avec toutes sortes d’arguments bidons, mais avec des attaques personnelles : untel est incompétent, il est à part vis-à-vis des collègues, sénile, il se permet de sortir de sa spécialisation pour dire des choses etc. Du coup dans l’opinion, ceux qui pourraient attirer l’attention sur ce qui se passent sont ridiculisés à travers une étiquette qu’on leur colle. Le public voit l’étiquette (Didier Raoult en « druide » gaulois) et il pense que la personne même hyperqualifiée n’est pas fiable.
14) Le ressort subjectif est essentiel. Pour celui qui s’est laissé envouter par la propagande, admettre qu’il s’est trompé et qu’on l’ait trompé est difficile. Insupportable quand on est confronté chez un proche ou en soi-même à la gravité d’un effet. C’est un réveil au milieu d’une crise qui demande de l’humilité…l’abruti foncera à l’opposé pour se donner raison haut et fort contre tous ceux qui ont tort.
15) Sans compter la honte qui accompagne un petit soupçon de lucidité, du coup, le refuge le plus facile, c’est la fuite, c’est le déni. Refus ne serait-ce que d’envisager la possibilité d’une causalité entre le vaccin et un problème de santé. On ne laissera passer que quelques rougeurs au bras comme effets secondaire et on masquera tout le reste. Du coup, impossible de voir en face ce qui n'est vraiment pas naturel : comme les crises cardiaques de jeunes sportifs, alors que cela devrait nous choquer. Résultat gravissime : perte du bon sens, déraison. Pensée faite d’évitement qui devient tordue et confuse.
16) Autre conséquence, une réaction très ordinaire : mutisme radical. « Je ne veux surtout pas en entendre parler de ça. Je dévie, parlons d’autre chose ». Le mur donc. Cela ne doit pas entrer dans la conversation. Mais le problème, c’est que c’est intenable, car les langues se délient beaucoup ces temps-ci.
17) Ou alors on optera alors pour la stratégie : « oui…. il y en a… mais ils sont vraiment très, très rares ». Le tout affirmé sans consultation des faits réels, sans la moindre preuve, juste comme une croyance. (Pour tous ceux qui sont dans la doxa). Donc on éloigne la menace au loin, là-bas, dans le vague, le nébuleux et le fantomatique. Bref, le service minimum de la réflexion.
18) La banalisation du « on ». Le bavardage ordinaire a intégré les effets secondaires comme motif : on en parle comme on parle de la pluie et du beau temps et il vient s’ajouter aux petits problèmes de santé. « Moi j’ai eu mal au bras toute la journée… moi je me suis senti très fatiguée pendant une semaine… » De cette manière, par effet de banalisation, plus rien ne peut indigner, surprendre ou choquer, tout devient banal et ordinaire. Le pire pourrait se produire que plus personne n’y ferait gaffe. Bref, les marécages de l’inertie mentale où plus aucun mouvement de l’intelligence n’est possible.
19) La surenchère démentielle. Une attitude extrêmement répandue : il se produit un effet secondaire dramatique : thrombose aigüe, syndrome de Guillain Barré, myocardite, paralysie qui cloue à vie la personne sur un fauteuil (comme la petite Maddie Garay) deux semaines après l’injection, la réaction est : « heureusement qu’il (ou elle) avait fait la 3ème dose, sinon cela aurait été pire » ! Si le garçon de 20 ans est mort de crise cardiaque sur le stade « cela ne serait pas arrivé s’il avait fait sa troisième dose » !! Le type ne voit pas le lien de causalité et fait de la surenchère. Là on entre chez les fous. La dose de curare n’a provoqué qu’un évanouissement ? Recommençons deux autres piqûres pour qu’il se rétablisse !!
20) Raisons religieuses. Curieusement les religions elles aussi ont soutenu la doxa. Or si le Pape, le patriarche d’Orient, le Dalaï Lama, etc. dit qu’il faut se faire vacciner pour le bien de l’humanité, le croyant y voit une parole d’autorité qui va largement couvrir tous les effets secondaires éventuels… et les rendre négligeables.
21) Ou alors, mieux, (ou pire), on a même entendu aux Etats-Unis : « je veux bien me sacrifier et en mourir pour que beaucoup soient sauvés par le vaccin ». Apparu dans un contexte religieux, argument du sacrifice imparable… mais tout de même très inquiétant en terme de santé mentale. Suicidaire à la limite.
22) Encore plus fort, ou plus débile, c’est au choix : aussi entendu : « s’il y a des effets secondaires… c’est la preuve que le vaccin marche » ! Il y a une réaction. (Si, si, ne rigolez pas, trouvé dans un article). À quoi on ajoutera, s’il y a énormément d’effets secondaires, … c’est que le vaccin marche énormément ! Un vaccin qui provoquerait un massacre serait donc excellent je suppose.
Vous voyez, on perd complètement la raison. C’est du délire. Il devient impossible de définir ce que pourrait être un mauvais vaccin, et il ne peut y avoir aucun argument pour le retirer, ce qui s’est pourtant déjà produit dans l’histoire. Incompréhensible que ces gens puissent admettre les effets secondaires des médicaments (voir les procès comme le Médiator) mais bizarrement ne plus envisager cette possibilité pour le vaccin. Cela laisse pantois. Et là nous pouvons sans la moindre hésitation revenir sur ce qui est dit plus haut : il y a vraiment dans l’adhésion au vaccin une dimension religieuse qui n’est pas présente dans l’adhésion au médicament. Cela n’a rien à voir avec de la science et tout à voir avec la croyance.
Pas simple de faire sauter les verrous ! Pourtant l’accès à la lucidité est incontournable, sauf à vouloir vivre dans l’illusion. Le préalable est de penser par soi-même et c'est une urgence au milieu d'une époque de grande confusion.
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