Commentaire sur la rencontre Emmanuel - François
On écrivait en conclusion d'un article précédent que « Le fait religieux travaille à nouveau le Monde : juifs sionistes, musulmans, chrétiens, que le président américain est élu par les lobbies juif et évangéliste millénaristes, que Poutine assiste publiquement à la messe du patriarche Kirill. L’ère du laïcisme triomphant et exporté touche à sa fin ...
L’explication finale ne fait que commencer ...lutte finale pour les uns, apocalypse pour les autres, accouchement convulsif dans une autre ère pour d’autres … La ligne de démarcation n’est plus du tout politique mais spirituelle »
Il est moins question que jamais de retrancher une ligne à ce que nous avions écrit et comme d'habitude nous verrons le temps nous donner raison face à une opinion terriblement conformiste et incapable de s'extraire de l'écume du présent. Il n'y a pas de culture du temps long dans ce pays frivole.
I : Le contexte général de décivilisation.
Décivilisation : c’est par ce terme que l’on peut qualifier la partie occidentale de l’’Europe et les Etats-Unis (la Grande Babylone). Certes, elle est riche de toutes ses spoliations et de ses pillages passés et présents. Les esclaves cachés chinois, malaisiens, thaïlandais et naturellement africains (mais qui se paient de plus en plus sur la bête en dédommagement sans s’en cacher le moins du monde) lui permettent de vivre encore largement au dessus de ses moyens avec une mentalité de petits-bourgeois. Le bourgeois fait monter les loyers du montant de l’allocation logement On s’endette sans trop en parler et ça tiendra bien encore une demi-génération. Tout le monde s’en fout d’autant plus que la génération 68 et post 68arde est égoïste (moi moi moi ) se fiche bien de ce qui pourra bien advenir à ses enfants. Elle en est parfaitement consciente. “Après moi le déluge”.
La génération actuelle est cocufiée tandis que la suivante sera massacrée. On a qu’un conseil à donner aux jeunes : partez.
Il ne s’agit que d’un dernier sursis et en quelques années l’Europe de l’Ouest sombrera. L’homme matérialiste hédoniste (la fête à tout prix) et athée se trouvera brutalement face à une faillite matérielle et spirituelle bien plus grave encore que la seule faillite matérielle. Un homme spirituellement intact peut repartir tomber 7 fois et se relever 8.
L’occident matérialiste et prédateur sous protectorat américain (le clan des ex empires coloniaux soit Grande-Bretagne, France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Espagne, Italie, Portugal) organise en direct sa propre colonisation par ses anciens colonisés. On ne veut en aucun cas rentrer dans des polémiques : on les déteste et le suicide des populations européennes tient principalement à leur égoïsme et à leur amour des biens matériels. Les taux de natalité sont désastreux et il est trop tard pour inverser la tendance par le biais du revenu parental : les populations étrangères aux modes de pensée européens en profiteraient le plus. Trop tard. L'Europe de l'Ouest est virtuellement morte en tant que civilisation mais pas comme expression géographique. Quelle civilisation s'édifiera sur ses ruines est un autre débat. S' il n'y a plus de volonté de survie, des kilomètres de papier n'y changeront rigoureusement rien.
La seule partie de l'Europe qui , de façon indéniable, claire et massive veut rester elle même malgré des épreuves gigantesques se trouve à l'Est : ex Empire austro-hongrois, empire apostolique dont la raison d'être était la défense de la chrétienté contre l'envahisseur turc (deux sièges de Vienne), Autriche voulant dire ost-mark = marche de l'Est. Pologne, Slovaquie, République Tchèque, Hongrie, Slovénie, Croatie mais aussi Bulgarie, Macédoine : ces pays au sentiment national encore très fort n'accepteront jamais de ressembler au Brésil ou aux caraïbes. Pour être accepté, il faut s'exprimer dans la langue du pays, en connaître les mythes fondateurs, en partager les valeurs (encore claires, chaque pays ayant les siennes). Le système national n'est pas mort dans ces régions.
Pour des raisons historiques, les relations avec le pays-continent voisin, on veut parler de la Russie, sont politiquement mauvaises mais la société russe est loin de ressembler aux sociétés démissionaires de l'Ouest. Si on va en Russie, on serait bien inspiré d'en connaître et d'en accepter les valeurs sinon ...
Affirmer que l'UE qui est divisée par une telle fracture peut subsister sans devenir au mieux une confédération est de l'idéologie.
Le personnage de Georges Soros et des organisations humanitaires cristalise cet antagonisme : symbole d'ouverture, de progrès, de dépassement des particularismes et des discriminations à l'ouest, symbole du cosmopolitisme apatride, de l'hypocrisie et de décadence post-modernes, de destruction des identités et de la patrie à l'Est... Il y a bien deux Europes et le fossé se creuse d'année en année. Prédire une guerre de sécession ne relève déjà plus de la prévision puisqu'elle est déjà là.
La variable de l'"Italie membre fondateur" ne fait que rajouter une couche comme on parle de sur-infection d'une plaie.
On peut faire rentrer tel ou telle au Panthéon : l'idée de la construction européenne est morte. Etre dans le sens de l'histoire, c'est aujourd'hui être pour la Nation et pour la déconstruction de l'entité européenne usurpant le nom d'Europe et détournant pour un projet antichrétien des attributs traditionnels chrétiens (les douze étoiles or sur fond bleu par exemple qui sont l'attribut traditionnel de la Vierge).
La France et son sémillant président fera ce qu'elle veut à l'intérieur de ses frontières mais n'ira certainement pas forcer les hongrois ou les polonais à faire ce qu'ils perçoivent comme une abomination. Il faudra nolens volens en revenir aux compromis entre états. L'idée de priver des pays européens millénaires de leur droit de vote ou de subventions est une idée insensée qui mettrait instantanément le feu aux poudres.
Le lecteur, qui doit se persuader que c'est lui qui paie en dernier ressort de sa sueur les décisions de ses dirigeants est à minima en droit de leur demander un minimum de bon sens.
II : La rencontre entre François (Français) et Emmanuel Ἐμμανουήλ (Dieu avec nous)
Curieuse rencontre en miroir du Pape François (français) et d'Emmanuel (Macron) qui est le second nom de du Messie (Dieu avec nous) Isaïe 7.14
Seul Jésus et les intéressés savent ce qu'il s'est dit. Les thèmes étaient prévisibles : "réfugiés", "réchauffement climatique", accueillir toujours plus. Echange de cadeaux de bon aloi. L'information principale est la longueur de l'entretien et le fait que le système médiatique en ait parlé abondamment. Comme le système médiatique censure, étouffe ou déforme ce qui ne lui plait pas, on peut en déduire que le discours du Pape est politiquement correct. D'où ses bonnes relations avec Obama, son discours au congrès américain et des relations plus tendues avec Trump, anti-système à lui tout seul.
Nonobstant 2000 ans de christianisme, il faut encore réaffirmer que jamais Jésus ne s'est mêlé des affaires du monde. Son message concerne l'autre monde et les "paroles de la vie éternelle". En quoi la question climatique ou migratoire relèvent-elles du christianisme ? S'il s'agit de sauver des chrétiens cela relève du christianisme (dans ses différentes composantes). S'il s'agit de faire venir ceux qui veulent ouvertement la destruction des chrétiens, la mission du pape serait naturellement de s'y opposer (le pouvoir laïc français pouvant avoir une autre politique issue de la volonté populaire exprimée par les urnes). Ce mélange des genres crée un malaise persistant.
- Malaise de voir ce pape, qui n'est que le fondé de pouvoir de Jésus sur Terre, s'immiscer dans les affaires politiques du Monde.
- Malaise de ne pas l'entendre parler de parousie (retour de Jésus) ou d'apocalypse
- Malaise de voir la foudre tomber deux fois sur le Vatican le jour exact de l’”abdication” du Pape Benoît XVI
- Malaise de voir ce pape instrumentaliser le linceul deTurin et de le faire rétrograder du statut de relique à celui d'icône du réfugié victime de la misère climatique.
- Malaise persistant de voir la papauté frayer avec les puissants de ce monde alors que son rôle est de s'occuper de l'autre.
III : Une trahison papale ? Le combat de Arnaud-Aaron Upinsky concernant le linceul de Turin.
Arnaud-Aaron Upinsky, mathématicien, épistémologue et linguiste auteur de 5 livres sur le linceul, a adressé une lettre ouverte au Pape François, en lui demandant de reconnaître l’authenticité du linceul de Turin, reconnu par la science au symposium de Rome. On ne peut qu’avoir du respect pour un acte courageux, mené de main de maître et couronné de succès. Le lien avec la dose massive de morphine injectée dans le corps social pour laisser entrer un nombre illimité de “réfugiés” laisse entrevoir un lien entre ce pape et le nouvel ordre mondial qui a besoin d’une religion unique et qui n’a que faire de Jésus.
La videos étant trop longue, on a fait un raccourci des deux tiers en essayant de ne pas dénaturer la pensée de l'auteur et en ajoutant la croix blanche, le rouge couleur du sang du christ rédempteur, l'image holographique reconstituée du visage de Jésus sur le Linceul de Turin (il ne s'agit pas d'une représentation mais de l'image photographique du logos incarné).
La religion mondiale remixée est naturellement une arnaque (pas le dialogue !) car le christianisme trinitaire ne peut pas être mélangée aux autres religions : pas de bouddha à côté de l’aquarium, pas de tatouages gothiques, pas d’amulettes ou de gri-gri, pas de porte-bonheur chinois, pas de vénération au Dalai-Lama, pas de culte des morts : “tu n’auras qu’un seul Dieu”, Dieu exclusif ayant Jésus-Christ comme intermédiaire (des délégations à la Vierge - attestées par 1400 apparitions - ou à tel ou tel Saint étant possibles par Sa seule décision souveraine).
La religion-bouille concoctée par ce pape dans un chaudron de sorcier relève de l’abomination. En d’autres temps Philippe IV avait entamé une procédure de déposition du pape par un concile. Ceci ne fut pas nécessaire car le Pape Boniface, choqué par l'attentat d'Agnani, passa de vie à trépas. Mais la procédure avait été enclenchée.
Dans cette situation les protestants qui ne sont pas inféodés au Pape, seront dans une bien meilleure situation que les catholiques qui ne sont pas habitués à faire jouer la clause de conscience. Orban par exemple ou Poutine ne sont pas tétanisés bien que chrétiens (l'un protestant, l'autre orthodoxe pour dire ce qu'ils pensent des réfugiés, de Soros, des taxis « humanitaires ».
Quant à la religion orthodoxe, et c’est ce qu’on verra dans le prochain et dernier article, elle semble la plus solide et peut-être la bouée de sauvetage ultime de la Vérité incarnée.
Conclusion
Encore et toujours, on en arrive à la même conclusion d’article en article : la Russie (ou le monde slave) possède la clef de l’équation du XXI siècle. Il faudra bien faire avec et cela demandera les adaptations et ajustements nécessaires. La russophobie hystérique est clairement stérile. Espérons que les “décideurs” en prendront conscience et que leur esprit ne sera pas endurci comme Pharaon.
On ne saurait que proposer à tout une jeunesse non encore corrompue et visiblement sans perspectives de tenter l’aventure russe. S'ils n'en meurent pas, ils survivront. Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.
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