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Accueil du site > Tribune Libre > Comparaison n’est pas raison

Comparaison n’est pas raison

Il semble que les comparaisons avec la poltique hitlérienne de l'Anschluss soient en passe, dans l'affaire de la Crimée, de devenir des motifs d'aveuglement destinée à favoriser une entreprise concertée de désinformation de la part des pays occidentaux.

Si Poutine est un dictateur que personne en Occident, remarquons le, ne veut voir renversé ou avec lequel personne ne refuse de collaborer, cela ne doit pas nous faire oublier :

1) que la Crimée a été donnée à l'Ukraine sans consultation de la population, par une autre dictateur, plus dangereux encore à l'époque pour la paix mondiale, que Poutine aujourd'hui.

2) que la population de Crimée a voté à une majorité que personne ne conteste pour le retour de leur région dans la Russie historique.

3) qu'une annexion de territoire ne signifie en rien une occupation illégale dès lors que la population la demande, au nom du droit supérieur d'auto détermination des populations, reconnu pas l'ONU

4) qu'un tel droit aurait dû, en l’occurrence, être mis en œuvre par les instances internationales garantes de la sincérité du vote. Ce que les puissances occidentales ont refusé de faire, alors qu'elles l'ont fait au Kosovo et au Soudan du sud..

Il ne faudrait pas oublier que l'UE et les USA ont joué depuis de début avec le feu en prétendant imposer, sans concertation avec la Russie, un accord avec l'Ukraine mettant en cause la sécurité de ces deux pays et la stabilité en Europe. Les puissances occidentales ont donc fait le jeu de Poutine vis-à-vis de la population Russe, y compris en Crimée et en Ukraine. elles ne peuvent maintenant qu'avaliser le fait accompli derrière l'écran de fumée d'un discours fumeux..


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8 réactions à cet article    


  • chapoutier 19 mars 2014 12:54

    par une autre dictateur, plus dangereux encore à l’époque pour la paix mondiale,

    historien à la petite semaine !!!! 


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 mars 2014 16:10

      je persiste :

      Sur la plan extérieur

      à l’époque Kroutchev n’avait pas encore signé les différents traités sur l’armement nucléaire (cf la question de Cuba) et l’URSS n’était pas aussi impliqué dans l’économie mondiale que la Russie de Poutine. On était en plaine guerre froide et L’URSS occupait militairement une bonne partie de l’Europe, Allemagne comprise

      Sur le plan intérieur

      à l’époque de Kroutchev, Le PC était un parti unique et toute manifestation d’opposition à celui-ci était interdite. Le système était totalitaire ce que n’est plus le cas de la Russie d’aujourd’hui. Poutine préside un régime autoritaire, mais non pas totalitaire, ne serait-ce que parce que l’économie a été en partie privatisée et n’est plus monopole d’état.


      • epicure 22 mars 2014 03:03

        C’est pas le système économique qui fait le totalitarisme.
        D’ailleurs le nazisme avait une économie privée, surtout des gros cartels, et c’était un régime totalitaire.
        ON peut avoir un système totalitaire avec une économie privée.
        D’ailleurs si ça continu dans 100 ans c’est ce qui adviendra des pays occidentaux, où les multinationales auraient la main mise sur le pouvoir des différents pays, en surveillant chaque recoin de la vie privée ( suffit de voir ce qui est déjà possible ).


      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 22 mars 2014 09:34

        Le régime nazi avait de fait, sinon en droit, fusionné l’économie et la politique .

        Ceci dit ce qui fait le totalitarisme c’est l’exercice total des pouvoirs, politique, économique, juridique et idéologique, dans tous les domaines de la vie sociale par un parti unique qui ne respecte pas la différence entre la vie privée et la vie publique, différence garantie, dans les états libéraux, par la séparation des pouvoirs et les droits constitutionnels de l’homme. Droits qu’il refuse et viole au nom d’une idéologie monolithique nationaliste et/ou sociale. La parti nazi était un parti national socialiste.


      • chapoutier 19 mars 2014 19:04

        plus dangereux encore à l’époque pour la paix mondiale

        l’URSS était certe bureaucratique, dirigée par des staliniens qui attendaient l’occasion de pouvoir restaurer le capitalisme, mais l’URSS n’a jamais été une menace pour la paix, les seuls agresseurs se trouvent aux USA.

        citez un seul conflit ayant l’URSS comme belligérant !!!!

        donc n’écrivez pas de contre vérité pour dédouaner la responsabilité de l’impérialisme américain. 


        • BA 19 mars 2014 20:23

          Ukraine : le parti politique Svoboda est un parti néo-nazi.

           

          Le nom Svoboda signifie « Union Panukrainienne Liberté ». Son président est Oleg Tyahnybok, un néo-nazi qui s’est depuis longtemps illustré pour ses prises de position antisémites.

           

          En automne 2011, le parti Svoboda avait organisé un défilé contre l’arrivée massive de juifs hassidiques, qui effectuent chaque année en Ukraine un pèlerinage sur la tombe d’un célèbre rabbin. L’ambassadeur d’Israël en Ukraine a notamment reproché à Oleg Tyahnybok d’avoir tenu des propos antisémites en 2012. La même année, le leader du mouvement Svoboda s’est opposé à la tenue de l’organisation d’une Gay Pride à Kiev.

           

          De même, l’organisation Svoboda a souvent été pointée du doigt pour la glorification du passé collaborationniste d’une partie du peuple ukrainien avec l’Allemagne nazie, et pour avoir organisé la commémoration en 2013 du 70e anniversaire de la création de la division SS Halychyna, qui a combattu dans les rangs des Allemands lors de la bataille de Brody en 1944.

           

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_panukrainienne_%C2%AB_Libert%C3%A9_%C2%BB

           

          En Ukraine, le nouveau gouvernement compte 6 ministres néo-nazis sur 19.

           

          Dans sa jeunesse, un septième ministre fréquentait diverses organisations néo-nazies, dont le «  Trident » (Trizub).

           

          En tout, un tiers des ministres sont des néo-nazis.

           

          1- Le vice-premier ministre est Oleksandr Sych.

          Membre du Comité exécutif de Svoboda (en charge de l’idéologie…). Il est connu pour ses interventions virulentes au Parlement, sa croisade « anti-avortement », son anti-communisme fervent (sa région Ivano-Frankisvk a fait interdire le PC). Depuis sa nomination, il a déjà proposé une loi sur l’avortement avec une interdiction pure et simple, complète même dans les cas de viol. Il a ajouté une petite phrase :

          "Les femmes feraient mieux d’apprendre à mener un genre de vie pour éviter le risque de viol, y compris éviter la consommation d’alcool et d’être en mauvaise compagnie."

           

          2- Le Secrétaire du Conseil national de Sécurité et de Défense (organe qui chapeaute le ministère de la Défense et les Forces armées) est désormais Andrei Parubiy. 

          Il est avec Oleg Tyahnybok le cofondateur du Parti national-social, ancêtre de Svoboda, dont il fut le leader de sa jeunesse para-militaire. Il a dirigé les forces d’auto-défense à Maidan, gagnant le surnom de “commandant”.

           

          "L’attente du peuple ukrainien est de sortir de la corruption pour entrer dans l’Union européenne par la grande porte, tous ensemble. Les révolutionnaires de Maïdan sont le cœur et l’esprit de cette résistance qui veut en finir avec ce gouvernement qui refuse l’Europe." [Andrei Parubiy, 19/02/2014, Interview pour Métro]

           

          3- Le ministre de la Défense est Ihor Tenyukh, membre de Svoboda, 55 ans.

          Formé aux États-Unis, il dirigea les manœuvres conjointes de l’Ukraine et de l’OTAN. Vice-amiral et ancien commandant de la Marine ukrainienne, il a provoqué l’animosité de la Russie en 2008 quand il a ordonné à des navires de bloquer l’entrée de la marine russe dans la baie de Sébastopol pendant la guerre russo-géorgienne.

          Deux ans plus tard, il a été démis de ses fonctions par M. Ianoukovitch. Tenyukh joué un rôle actif lors des manifestations Euromaidan, appelant les membres des forces armées à refuser les ordres « illégaux » des autorités. Sa nomination comme ministre de la Défense a convaincu une partie de la Marine ukrainienne de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement et de hisser le pavillon russe.

           

          4- Le ministre de l’Écologie est Andreï Mokhnyk, député de Svoboda, 41 ans.

          Il n’a aucune compétence en écologie, et est un farouche opposant des énergies renouvelables.

          Cela va peut-être décevoir – comme le notent les médias ukrainiens – les multi-nationales qui avaient signé des accords pour ce type d’énergie, mais cela va rassurer par contre les multi-nationales du gaz, de l’électricité, du pétrole (qui peuvent être les mêmes…).

           

          "En Égypte, le régime de Moubarak a duré 30 ans. L’Ukraine est dirigée par des personnes qui sont entrées en politique à l’époque de Brejnev – Shcherbytsky. Nous vivons une sorte de période “Moubarak collective”, y compris après les révolutions “orange” et “bleu-blanc”. Ainsi, il existe aujourd’hui en Ukraine les conditions de brassage pour une « troisième révolution » : elle sera à la fois sociale et nationale." [Andrei Mokhnyk, 2011]

           

           5- Le ministre de l’Agriculture est Ihor Shvaika, député de Svoboda, 38 ans.

          Avocat, il a été accusé par sa femme au moment de son troisième divorce d’avoir enlevé leur fils.

          Il a également comparé la communauté vietnamienne de Kharkiv à une “tumeur maligne” qui absorbe les quartiers et les entreprises ukrainiennes.  (Source : ONG ukrainienne Chesno)

           

          6- Le ministre de l’Éducation et de la Science est Serhiy Kvit.

          Il a fréquenté dans sa jeunesse diverses organisations néo-nazies, dont le « Trident » (Trizub), organisation se revendiquant des groupes collaborateurs pendant la dernière guerre.

           

          7- Le ministre de la Jeunesse et des Sports est Dmitri Boulatov, membre d’Autodéfense ukrainienne (UNA-UNSO), 35 ans.

          Héros des indignés à crânes rasés pour avoir organisé la logistique sur la place Maidan, il est aussi connu pour ses liens très étroits avec le groupe ultra-fasciste « Secteur Droit ».

          Dommage, Libération a oublié de nous parler de son parti : UNA-UNSO est un petit parti néo-nazi créé à Lviv en 1990 ; il se revendique du nationalisme ukrainien qui avait collaboré avec les nazis, et maintient des relations très proches avec le parti néo-nazi NDP.

           

          http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-5-2/


          • soi même 20 mars 2014 11:48

            Il y a défaut dans votre exposer , c’est de pensé ( au nom du droit supérieur d’auto détermination des populations, reconnu pas l’ONU ) qu’il y a une Gouvernance Mondial établie, et que cette instance l’ONU se base sur des valeurs Universelles.

            Rien de plus faux de pensé que l’ONU est l’Organe par excellence qui va réglé les maux, et surtout avec se droit qui est la perversion par excellence, des Nations : ( au nom du droit supérieur d’auto détermination des populations ) qui est la plus belle opportunité pour faire la guerre .

            Le XX siècle a raté sa mission, et tant que l’on comprendra pas le pourquoi, il n’aura aucun espoir à que les Peuples, les individus vivent en Paix !

             


            • Laurent 47 23 mars 2014 11:55

              C’est vrai qu’il y a du nazisme dans l’air, mais il n’est pas russe ! Médiapart, considéré comme un journal d’investigation sérieux, a donné la liste des dirigeants néo-nazis qui composent le gouvernement ukrainien issu du putsch de Kiev.

              Ils le sont pratiquement tous, et ne s’en cachent pas ! Il suffit de voir leurs défilés avec leurs drapeaux à croix gammée, qu’ils ont même accrochés aux murs du parlement.
              Et c’est Poutine qui est nazi ? Quel est le débile qui peut croire un enfumage pareil ?
              François Hollande peut compter sur moi aux prochaines élections législatives.
              Je vais très certainement voter pour un président qui a applaudi à la création d’un gouvernement fasciste en Europe, malgré les millions de morts de 39-45 !

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