Droits des Non-Fumeurs » nelimite pas sa campagne anti-tabac aux affiches qu’on a analysées
récemment sur AgoraVox (1). Un
clip réalisé par Yvan Attal ne manque pas d’intérêt (3). On doit à un
rédacteur, Docdory, d’en avoir été informé. L’auteur propose une fable
sarcastique d’1 minute 26 qui devrait dégoûter à jamais de fumer.
« Le monde est vieux, dit-on ; je le crois, écrit La Fontaine ; cependant / Il le faut amuser encore comme un enfant » (2). Rien ne vaut, en effet, une fable pour capter l’attention comme « dans Athènes autrefois, peuple vain et léger ». Elle a le don de déclencher un réflexe inné d’attirance chez l’auditeur indocile. L’exhibition des difficultés qui assaillent autrui, à défaut de son malheur, suffit ensuite à susciter la sidération du voyeurisme.
Le clip montre donc un chef d’entreprise en train d’apprendre à son conseil d’administration la raison de leur réunion d’urgence : il doit se débarrasser de plus de 60 tonnes de déchets toxiques, acétone, ammoniaque, cadmium, etc. Il attend de ses conseillers la solution la plus économique. Une attente est ainsi ménagée chez le spectateur : quelle méthode employer pour éliminer ces déchets ?
L’attrait de l’information extorquée d’un complot
Les diverses informations retiennent d’autant plus l’attention qu’elles appartiennent à la variété de l’information extorquée surprise par une caméra indiscrète qui parcourt la salle : les membres du conseil d’administration livrent, en effet, des informations qui seraient susceptibles de leur nuire si elles étaient divulguées. On assiste en fait aux préparatifs d’un complot : une opération d’influence ou « une intoxication » aux sens propre et figuré du terme. À l’exception du premier conseiller qui recommande un retraitement classique des déchets, aussitôt rejeté car « trop cher », les autres rivalisent de cynisme et de machiavélisme à l’instigation de leur patron qui les presse : l’une conseille l’enfouissement souterrain clandestin, l’autre propose l’exportation dans « un pays moins regardant ».
L’attention est portée à son comble par la solution que suggère un quatrième conseiller et dont il distille l’une après l’autre les modalités pour réactiver l’attente. Il commence, en effet, par un paradoxe inouï qui tient du gag d’humour noir où on hésite entre rire et stupeur : « Et si on les faisait avaler aux gens ? ». L’idée est si loufoque que le patron lui-même reste interloqué avant d’en dénoncer aussitôt non l’ignominie mais la contradiction apparente pour son application : comment faire avaler des « trucs dégueulasses » à des gens sans qu’ils s’en rendent compte ? Le quatrième conseiller ne se démonte pas ; il détaille froidement sa stratégie cynique : 1- user de petites doses quotidiennes, 2- y accoutumer les gens dès le plus jeune âge, 3- les leurrer par la publicité.
C’est alors que le paradoxe trouve sa solution cachée dans une métaphore, en guise de morale de la fable. On y reconnaît par intericonicité la stratégie même des fabricants de tabac : l’arme dont rêve le conseiller, est ni plus ni moins qu’une cigarette ressortant seule par contraste blanche sur fond noir à l’écran, avec pour légende les produits toxiques qu’elle contient : arsenic, acétone, DDT, ammoniac, polonium 210. Un premier slogan identifie l’acte de fumer à celui de jouer le rôle d’une décharge : « Fumer c’est servir de décharge aux pires produits toxiques. »
La stimulation violente du réflexe d’amour-propre
Mais cette fable ne capte l’attention que pour tenter dans le même temps de faire réagir et agir le spectateur. Un premier réflexe de répulsion, sans doute, peut être stimulé par les poisons énumérés que contient la cigarette. Mais nombre de publicités passées ont montré l’inefficacité de la seule exhibition du mal pour en détourner quand on y prend plaisir. Le clip recourt donc à la stimulation d’autres réflexes.
- La stimulation d’un réflexe d’humiliation
Il use du procédé de l’ironie poussé jusqu’au paroxysme du sarcasme pour stimuler violemment chez le spectateur sans doute un réflexe de répulsion, mais surtout deux autres réflexes combinés de condamnation et d’humiliation par l’étalage éhonté du cynisme et du machiavélisme des comploteurs à son égard, dont on relève deux indices :
- le premier est les seuls objectifs qui mobilisent ces voyous, l’économie et le profit, y compris par l’empoisonnement de leurs contemporains.
- Le second indice est leur mépris sidéral des jeunes qu’ils savent pouvoir manipuler à leur guise pour leur faire « prendre des vessies pour des lanternes ». Deux leurres suffisent, en effet, à leur rendre même des « merdes » attirantes : l’un est de faire de l’acte de fumer un acte « cool », ce qui, dans le sabir jeune, signifie « jouissance » ; cette promesse de gratification est de nature à stimuler chez eux un réflexe inné d’attirance ; le second leurre est de présenter l’acte de fumer comme une posture « rebelle » : l’adolescence est l’âge où l’on se pose en s’opposant à l’autorité ; le réflexe d’insoumission à l’autorité peut être ainsi déclenché par la cigarette dès lors qu’elle symbolise une transgression et un défi de l’autorité. « Ça marche à tous les coups ! » assure le conseiller.
Sa dernière répartie résume enfin dans sa brutalité tout le mépris qu’éprouvent les comploteurs envers ces pauvres naïfs de jeunes au point qu’on en vient à le trouver justifié : « Ça va nous coûter combien votre affaire ? demande le patron que seul le moindre coût intéresse - Ben rien ! répond le conseiller. Les jeunes sont prêts à payer pour avaler ces merdes ! » Paradoxe, métonymie, métaphore et registre de langue grossier donnent à cette chute la frappe d’une gifle lancée à la volée : être « prêt à payer » est l’effet d’une dépendance extrême des jeunes, et « payer pour avaler ces merdes » est une contradiction apparente qui trouve sa solution dans l’efficacité des leurres employés : dans leur naïve prétention à se croire maîtres de leur conduite, les jeunes ne peuvent imaginer à quel point ils sont manipulés, les petits imbéciles !
- La stimulation du réflexe d’amour-propre
Si, après ça, les jeunes spectateurs restent encore insensibles au mépris de ces comploteurs, on ne peut rien pour eux. Il leur est clairement montré qu’en croyant poser un acte d’insoumission en fumant, ils se soumettent en fait à une stratégie visant à les tromper à leur insu. Pareille humiliation découverte vise à stimuler chez eux un salutaire réflexe d’amour-propre à la hauteur de la blessure infligée qui devrait leur faire rejeter le tabac, sinon de dégoût, du moins de dépit.
Le deuxième slogan y invite : « Ne vous faites pas rouler par la cigarette ». Le jeu de mots rapproche dans une équation le sens propre du verbe « rouler » de son sens figuré en les identifiant : confectionner une cigarette équivaut à se faire tromper. Il est amusant que le patron brandisse la menace des « écolos » pour écarter l’enfouissement des déchets toxiques, mais pas pour leur consommation. N’arrive-t-il pas, en effet, qu’après un repas où ils ont consommé « bio », des écolos militants se roulent une petite cigarette ?
Il est rare qu’une publicité fasse, comme celle-ci, la critique d’une stratégie publicitaire. Ses leurres y sont clairement identifiés, et leurs effets, répertoriés. Seulement, il est plus facile de stimuler le réflexe inné d’attirance par toute promesse de plaisir, comme le font les fabricants de tabac, que le réflexe inné de répulsion contre le danger de ce même plaisir. Aussi ce clip explore-t-il une autre voie, le leurre de l’humiliation pour tenter de susciter un réflexe d’amour-propre salvateur qui entraînerait le rejet du tabac. Paul Villach
(1) Paul Villach, « Une première publicitaire pour rejeter le tabac », AgoraVox, 25 février 2010.
(2) Jean de La Fontaine, « Fables », « Le pouvoir des fables », VIII, 4.
Campagne de l’association « Droits des Non-Fumeurs » : « Ne vous faites pas rouler par la cigarette », Yvan Attal, 20 février 2010
Scène d’un conseil d’administration
(Travelling latéral derrière les membres, caméra braquée d’abord sur le président)
- Le président . – Mesdames, Messieurs, si je vous ai fait venir en urgence, c’est que nous avons un énorme problème. Nous avons plus de 60 tonnes de déchets toxiques sur les bras : de l’acétone, du cadmium, de l’ammoniaque. Il faut absolument trouver une solution pour nous en débarrasser et vite. J’attends vos propositions.
- Premier conseiller . - On ne peut pas les envoyer dans une usine de retraitement ?
- Le président .- Mais non ! Trop cher !
- Deuxième conseillère . – Faut faire comme la dernière fois. On achète un terrain, on les enfouit discrètement.
- Le président . – Non, mais c’est fini cette époque. On aura les écolos sur le dos en moins de 24 heures !
- Troisième conseiller . – Et les embarquer vers un pays moins regardant ?
- Le président . – Non, mais c’est tout ? Vous ne pouvez pas me trouver une solution plus simple, plus économique, plus efficace ?
- Quatrième conseiller . – Et si on les faisait avaler aux gens ?
- Le président . – Avaler ? C’est des trucs dégueulasses, ils vont s’en rendre compte !
- Quatrième conseiller . – Non, non, non, à p’tites doses, un peu tous les jours. Ils ne se rendront compte de rien ! Le tout est de les habituer le plus tôt possible ! Avec des jeunes par exemple ! Au marketing, les gars n’ont qu’à leur suggérer que c’est cool et rebelle, ça marche à tous les coups !
- Le président . – Mais ça se présenterait comment votre truc là ?
- Quatrième conseiller (gros plan de profil) .- Je crois que je vois assez bien comment ça pourrait être…
(Écran noir)
- Voix off féminine (énumérant les noms qui s’affichent au-dessous d’une cigarette) : Arsenic, acétone, DDT, ammoniac, polonium 210. Fumer c’est servir de décharge aux pires produits toxiques. DNF : Ne vous faites pas rouler par la cigarette.
- Le président .- Ça va nous coûter combien votre affaire ?
(Retour dans la salle du conseil)
- Quatrième conseiller . – Ben rien ! Les jeunes sont prêts à payer pour avaler ces merdes !
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Je ne suis pas convaincu que cela puisse être efficace sur les d’jeun’s, je trouve le ton du discours trop « adulte » trop éloigné de l’univers des jeunes. Bizarrement je trouve que cela ressemble plus à un spot pour une compagnie d’assurance voir le début d’une pub VW sauf qu’on attend la chute humoristique.
Pas facile de parler à ces p’tits cons, si j’avais ce genre de communication à faire je serais plutôt mal devant la feuille blanche. En tout cas, celle-là au moins se justifie et ne joue pas sur des symboliques raccoleuses et capilotractées qui tiennent plus du prétexte à faire du bruit (pardon du buzzzzzz) que de la grande idée communicante.
Voila un commentaire puant de mépris. Pour mieux l’apprécier, je vous conseille de le relire en remplaçant le mot djeun’s par « nègre », vous aurez une meilleure idée de la façon de penser de son auteur.
Article de peu d’intérêt. Énième analyse du même style sans originalité. Ce qui est original,c’est le parcours de cet article. Présenté en modération hier matin, retiré, puis publié directement ce matin. P Villach n’est visiblement pas traité comme le Vulgum Pecus des modérateurs. Gênant.
de plus cette diatribe d’une banalité affligeante et déjà vue mainte fois chez l’auteur (il a oublié son analyse de l’affiche de la campagne anti tabac à Besançon qui fait partie de sa bibliographie intense) n’est-elle pas une sorte d’information indifférente, et donc de censure. On peut se poser la question.
Merci Alsalyes ! On ne peut pas vivre sans publicité, puisque tout est publicité dès lors que « nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire ».
En opposant aux publicitaires une lecture attentive, ils ne peuvent qu’améliorer la qualité de leur publicité. Paul Villach
Moi ce qui me sidère c’est la connerie de cette pub.....Y’a pas de polonium 210 ni de DDT dans les clopes....Les ayathollahs anti-tabac délirent complétement !
Oui , je pense que l’on a là une des meilleures publicités anti-tabac jamais réalisée.
Il y a en plus la notion de défi : les jeunes aiment les défis, et cette publicité leur lance clairement un défi à relever : « prouvez que vous êtes moins stupides que ce qu’ils ( les multinationales du tabac ) pensent que vous êtes » .
Par ailleurs , en ne montrant aucun jeune , cette publicité présente un double avantage :
- il n’y a pas ce problème majeur d’identification qui existait avec la publicité montrant des simulacres de fellation, laquelle montraient des adolescents au regard abruti auquel aucun jeune n’aurait pu accepter de s’identifier,
- les jeunes se voient considérés comme quantité négligeable et abstraite, « res nullus » , comme des vulgaires pions sur un échiquier manipulés par des gens prêts à les sacrifier pour leurs intérêts,tels des généraux confortablement installés dans leur QG envoyant des gens au casse-pipe sans le moindre remords .
En échange du factice « air révolté » que la cigarette est censée procurer aux jeunes, on leur propose de se révolter pour de bonnes raisons contre leurs vrais ennemis.
Je partage votre point de vue. Cette publicité innove dans le choix des réflexes à stimuler : le défi dont vous parlez, est lancé par l’humiliation infligée et la réaction d’amour-propre attendue. Et en plus, cette publicité contient une critique de la publicité. C’est intéressant. Paul Villach
Mouaip, bein c’est pas gagné, vous faites une analyse d’adulte et psychoà2balles de la chose, vous devez être loin de l’adolescence ou ne plus vous rappeler de la votre ! Pour les ados (donc un peu momentanément salement déneuronnés) les défis qui les branches ce sont bien plus les skins party (oui je sais j’ai regardé en vieux con l’émission de M6) où justement ils s’en mettent le plus possible plein la tronche plutôt que de prouver « qu’ils sont moins stupides que ce qu’on penses qu’ils sont ».
il est clair que cette publicité est passionnante Tout autant que la monté des marches de Mylène Farmer ou les nazis de la ferme célébrités abondamment traités sur ce site citoyen.
je dirai même plus, l’analyse de cette publicité est d’une importance sans précédent et ouvre de nouveaux horizons à tous.
Bonjour, Docdory je trouve votre propos très pertinent, et je suis d’accord avec vous pour classer cette pub anti-tabac nettement au dessus que celle qui a été analysée antérieurement. Cependant, je doute fort qu’elle ait auprès des jeunes un quelconque impact qui puisse les dissuader de fumer. 1) A 18 ans, on EST immortel, les effets des saloperies que peut contenir le tabac et la fumée de celui-ci, c’est pour les « vieux ». Puisque vous appartenez au monde médical, je vous rappelle ce vieil air de carabin : « et l’on s’en fout, d’attraper ......., et l’on s’en fout, pourvu qu’on ......un coup (on complète avec ce qu’on veut : vérole, cancer, tire, fume). 2) Les jeunes sont déjà convaincus que le monde des adultes les prend pour des cons, il suffit pour s’en convaincre de songer aux multiples idioties qu’on leur a jeté en pâture pour leur faire croire qu’ils ont un avenir serein. Que des adultes en réunion cherchent à les exploiter comme poubelles vivantes ne les surprendra pas beaucoup plus... 3) Le goût du risque maximal, qui met directement sa vie en danger est une des caractéristiques de la jeunesse. Voir les conneries des jack ass...
Je pense que d’autres arguments, et présentés par des jeunes seraient infiniment plus efficaces. j’ai en mémoire des pubs qui mettaient en avant l’haleine peu propice à la séduction, les conséquences au niveau de la peau, la baisse (?) possible des permormances érectiles chez les garçons. Il y en a quelques-unes qui auraient méritées d’être exploitées : les pubs d’un prof de dessin »Chevignon, poil au poumon...", qui ont été aussitôt interdites La première des choses à faire, ce serait des attaques virulentes contre les marchands de morts, qui font tout pour promouvoir les clopes ( y compris jusqu’à aller payer des producteurs pour que leurs héros fument à tour de bras). Et faire bouger les gouvernants en ce sens...Mais, on ne tire pas sur ses copains...
Le tabac, c’est mauvais pour l’état général mais, pour l’Etat en particulier, excellent pour le coffre. C’est pas avec une analyse à la noix tel celui ci que l’on empèchera un ado de commencer à fumer.
Mmmmmh , c’est pas tant les fûmeurs qui feront augmenter le CA des PFG..... Mossanto , EXXON , et le complexe militaro-agro-industriel ....ont déjà réservé leurs actions !..
Docdory le site futura science n’est vraiment pas une référence....Les concentrations ne sont pas citées....Dire qu’il y a du polonium 210 dans les clopes c’est ridicule....il y a peut-être des traces tout comme dans les tomates ou les courgettes....qui utilisent les mêmes engrais....si y’en a dans le tabac alors y’en a partout....Tout comme le DDT....qui je vous le rappelle est détectable dans les tissus adipeux humains...à l’état de traces bien sur....tout comme en cherchant bien on doit trouver des antibiotiques et des hormones dans l’eau des rivières françaises... Sans faire de pub pour le tabac c’est un peu simplet de dire y’a ci ou ça dans les clopes....C’est simple dans les clopes y’a presque toute la chimie organique car il s’agit d’une pyrolise de substances organiques (tabac, adjuvants, miel, papier,...)....on va y trouver quasiment tout.... Fumer est nocif mais le discours des anti-tabac est ridicule car excessif....un peu comme sur la vitesse en bagnole...ou celui des réchaufistes....
qui indique entre autres : - On est exposé au polonium 210 par l’eau, l’air et l’alimentation. - Le polonium s’accumule en particulier sur les plantes à larges feuilles, comme le tabac - 50 à 90% du polonium ingéré est rapidement excrété. - radioactivité d’une cigarette : 75 miliBecquerels. - radioactivité de l’alimentation : entre 37 et 370 miliBecqurels par jour. - Le corps des fumeurs contient plus de polonium 210 que celui des non fumeurs.
Ce rapport est intéressant et accessible, jetez-y un oeil.
Vlà ti pa que villach fait de la
réclame pour la pub.
Hé bin gars j’aurais tout vu sur AVox.
Ça fait des années que je me dis qu’il faut arrêter de fumer
parce que ça me provoque des crises d’asthme. Pas grave mon docteur
m’a donné un remède miracle pour empêcher les crises et je fume
toujours. Coute cher leur aérosol 150 euros / moi. Maintenant les
vla qu’il nous dise qu’il y a du polonium dans les cigarettes. S’il y
a du polonium dans le tabac, il y en a forcément aussi dans les
salades puisqu’à l’origine les engrais phosphatés en contiennent.
C’est la prostate qui va encore en prendre un coup.
@Docdory...Coup de bol l’article de Monique MUGGLI que cite, surement sans l’avoir lu, fuitura science est en accès libre....Je me le suis paluché et curieusement l’article ne mentionne pas le polonium....J’ai fait l’impasse sur la masse de documents joints, prétendument soutirés aux affreux fabricants de tabac...L’article n’est vraiment pas très sérieux...il s’agit juste d’une collation de données disparates et présentées comme ayant été soustraites aux cigarettiers....et visiblement les auteurs sont très anti-tabac....
Bonjour Puisque la cigarette est un tout nouveau produit mis sur le marché il y a peu, le gouvernement n’aura pas trop de mal à le faire retirer puisque si dangereux. D’après la publicité c’est ce que je comprends. Ou alors nous prend on pour de parfaits crétins là aussi ? VF
Ben Paul , si vous croyez que les fumeurs s’arrêteront du jour au lendemain ,rien qu’en regardant cette réclame , vous vous trompez totalement......c’est tout de même un peu simpliste !!
En prenant ce même concept , vous dites à vos trolls et détracteurs , qu’en fait , vous écrivez seulement pour vous payer leurs tronches , pensez-vous les faire fuir illico par ce stratagème ?...
La calomnie , c’est une drogue comme le tabac , ça demande autrement plus de conviction pour faire pencher la balance dans le bon sens que n’importe quel court métrage ou campagne de plus en plus crasse et cynique....ça devient proprement indécent !! La compassion , l’amour , et la tolérance sont les seuls arguments qui vaillent , pas l’humiliation !!......
Il me semble tout de même que l’intérêt de cette publicité est de tenter d’autres réflexes que ceux qui ont été stimulés jusqu’ici. Elle méritait à ce titre d’être signalée pour cette recherche. Ni leurre d’appel humanitaire, ni réflexe de répulsion, ni le réflexe de peur seul.
J’ai relevé de la même manière dans un article précédent une autre tentative qui a été menée par le service d’ hygiène de la la Ville de Besançon en octobre 1995 :« Non fumeur, c’est meilleur ». Elle utilisait le leurre d’appel sexuel dont abusent en général les fabricants de tabac.
Maintenant, je n’ignore pas que l’addiction au tabac ou à une drogue en général relève de causes multiples. Et une publicité ne suffira pas à l’en guérir. Mais celle-ci aborde le problème sous un angle intéressant qui fait réfléchir brutalement. Paul Villach
Faire réfléchir brutalement.....vous cautionnez la stratégie du choc chère au néo-conservatisme ? moi , non..car ce qu’ils pensent être le seul moyen de faire bouger les choses , tant en manière économique , politique , que communicatif est une totale ineptie pour ne pas dire un crime , dans la même mouvance des électrochocs pour pathologies traitant la démence au début des années cinquante et qui a perduré bien après.... Je ne puis cautionner un tel concept !....