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Accueil du site > Tribune Libre > Construction des Patries et Histoire du Venezuela

Construction des Patries et Histoire du Venezuela

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On prétend souvent que les ressources matérielles sont la base de la construction, du progrès et du développement des nations, et que l’échec dans la construction des patries est dû au manque de ressources. Mais il s’agit là d’une déclaration absolument fausse : les ressources matérielles des États, quelle que soit leur taille, ne parviennent pas à construire des pays et à assurer leur sécurité, leur stabilité et leur bien-être à moins d’être précédées d’une vision stratégique consciente pour utiliser ces ressources et possibilités.

Je me suis souvenu de cette controverse alors que je suivais l'évolution de la situation au Venezuela, le plus grand pays pétrolier au monde et qui surpasse le royaume d'Arabie saoudite en termes de taille des réserves de pétrole, malgré tout ce que l'on sait sur le royaume de richesse et de progrès et de développement économique. Le cas du Venezuela donne un exemple clair des conséquences de l’absence de vision stratégique de l’utilisation des ressources naturelles au profit des peuples.

Le Venezuela n'a pas connu de stabilité depuis 2014, c'est-à-dire depuis que le président Maduro a pris le pouvoir en tant que successeur de l'ancien président Hugo Chavez en raison de la détérioration de la situation économique. L'inflation est devenue incontrôlable, les pénuries de denrées alimentaires et de médicaments et la perturbation de services de base, tels que l'eau et l'électricité, sont devenues des problèmes normaux, ce qui a poussé des millions de citoyens vénézuéliens à quitter leur pays pour devenir des réfugiés dans les pays voisins ! 

Au milieu de cette crise et à son apogée, le chef de l’opposition Juan Gazzio s’est déclaré président par intérim du pays et a reçu le soutien de grands pays, dont les États-Unis, le Canada et de puissants voisins tels que le Brésil, la Colombie et l’Argentine, tandis que l’Union européenne a appelé à de nouvelles élections exprimant son soutien à l’Assemblée nationale présidée par Guaido. Par ailleurs, la Russie et la Chine ont soutenu le président Maduro, et le pays a été divisé en deux parties, un scénario non encore connu jusqu’à présent !

La théorie de la conspiration a été évoquée pour interpréter les faits. Certains analystes ont suggéré la mise en œuvre d’un plan visant à exclure Maduro. Que cela soit vrai ou juste une histoire inventée, la leçon importante à tirer est que la mauvaise gestion, l’échec des politiques de développement et le manque de transparence et de vision sont les véritables causes de ce qui s’est passé, qu'une intervention externe ait eu lieu ou non.

Chaque pays qui a soutenu le régime de Maduro a ses raisons. La Chine par exemple agit selon une position fixe vis-à-vis l’idée d’une ingérence étrangère. D’autres pays cherchent à s’implanter dans l’hémisphère occidental, comme la Russie. D’autres pays encore comme les Etats-Unis apprécient l’idée de taquiner le président turc Recep Tayyip Erdogan, Les mollahs en Iran soutiennent Madhur compte tenu des similitudes entre les deux régimes, à la fois en termes de gaspillage de ressources et d'absence de développement et d'adhésion à la rhétorique des slogans retentissants, ou au niveau de peur d'une intervention américaine similaire en Iran.

Le Venezuela est l’une des plus grandes réserves de pétrole au monde, ainsi que de grandes quantités de charbon, de fer et d’or, mais la majorité de la population vit dans une extrême pauvreté : des millions de personnes vivent dans des cabanes en tôle, ce qui est plus proche de la situation iranienne, tant en termes de ressources que de la réalité misérable du développement dans le pays !

Le régime iranien vit la même crise : les ressources pétrolières du pays sont destinées à soutenir des milices sectaires dans plusieurs pays. Des ressources énormes sont allouées à des projets militaires visant à protéger le régime à un moment où les conditions économiques évoluent pour reproduire le modèle vénézuélien en augmentant l'inflation et l'effondrement de la monnaie nationale.

Maduro ne cesse de brandir des slogans nationalistes alors que des millions de personnes se bousculent pour s'enfuir en Colombie et vers les pays voisins. Les rapports officiels au Venezuela indiquent que les prix doublent tous les 26 jours, de sorte que le prix d'une tasse de café a maintenant atteint le prix d'achat d'une maison il y a 15 ans !

La raison principale en est l’absence de politique de planification et de développement. Le Venezuela étant tributaire d’une source unique de revenus, le pétrole, qui lie le développement aux prix de cette ressource stratégique, ce qui a fait que la chute des prix du pétrole au cours des dernières années a conduit à l’épuisement des réserves de change, et par conséquent à une montée record des prix à cause d’une escalade du niveau d’inflation difficile à mesurer ! Les traitements du gouvernement vénézuélien ont échoué malgré l'élimination de cinq zéros de la monnaie nationale, et le Fonds monétaire international s’attend à une inflation atteignant 10 millions pour cent d'ici fin 2019 !

Selon les statistiques de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), environ 3 millions de Vénézuéliens ont fui en Colombie, aux États-Unis, au Chili, au Canada, en Espagne, au Brésil, en Équateur, au Panama, en Argentine, en Italie, au Portugal et à Trinité-et-Tobago. Cela signifie que l’échec du régime vénézuélien a eu des répercussions sur de nombreux pays, dont certains connaissent de graves crises économiques et ne peuvent plus accueillir des réfugiés et des fugitifs en provenance de crises, telles que l’Argentine, le Brésil et d’autres pays.

Imaginez qu'un pays disposant des plus grandes réserves de pétrole au monde dispose d'un salaire minimum d'environ 4 500 bolivars (6 dollars). Même la célèbre agence Reuters a publié un rapport illustrant l'impact de la forte inflation sur le pays en créant des images illustrant la valeur des denrées alimentaires comparée aux grosses sommes d’argent qu’elles valent !

Cette situation alarmante sur le plan du développement confirme à tous les visionnaires la valeur et le statut uniques des dirigeants qui ont des visions stratégiques, qui ont prévu de construire leurs pays avant même de posséder des ressources pétrolières et des ressources naturelles. À cet égard, il convient de citer le regretté Cheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, père fondateur des Émirats arabes unis, qui envisageait de construire un État moderne avant l'extraction et l'exportation du pétrole. Dans l'une de ses conversations avec la presse, il avait dit, que Dieu ait son âme, « Même avant ce jour, (découverte et exportation du pétrole), je prévoyais de créer des routes, tout en sachant que certains en riaient. » Il était un planificateur stratégique par instinct, avec une vision de l’avenir et de ses requis, en ayant le développement de l’être humain à la tête de ses priorités. Il disait : « L'objectif sur lequel nous travaillons est d'élever le niveau de l’être humain. La richesse pétrolière, comme toute richesse, est épuisable. Si elle n'est pas exploitée pour faire face à l'avenir, elle n'aura aucune valeur. Nous devons exploiter la richesse pétrolière pour trouver d'autres sources de richesse qui remplaceront le pétrole quand il s'épuise. Nous réfléchissons beaucoup et nous prévoyons vraiment de faire face à la possibilité d'épuisement du pétrole. Nous planifions, étudions, rencontrons des experts et cherchons des alternatives à la richesse pétrolière. Il doit y avoir une alternative appropriée. » Que Dieu ait en sa miséricorde le leader fondateur, qui a eu cette pensée stratégique avant son époque et dont la grandeur et l’immense valeur sont confirmées par les expériences des pays qui nous entourent. Un leader qui parle de la diversification des sources de revenus et des alternatives avant que de telles idées soient évoquées dans le monde de l'économie moderne mérite une place de choix parmi les grands leaders du monde.

Les États ne sont pas construits par les slogans, ni même par l’importance des ressources et le potentiel matériel, mais par la volonté et la foi dans l’être humain et par un véritable investissement dans sa construction.


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18 réactions à cet article    


  • Étirév 5 février 2019 11:02

    L’auteur rappelle que : « Les États ne sont pas construits par les slogans, ni même par l’importance des ressources et le potentiel matériel, mais par la volonté et la foi dans l’être humain et par un véritable investissement dans sa construction. »

    C’est tout à fait exact.

    Quelques notions sur l’origine de la « patrie ».

    Commençons par dire que la terre natale s’appelait la « Matrie » et non la « Patrie ».

    Le Romain a fondé la Patrie en détruisant la Matrie ; c’est là son crime. Cessons de considérer l’idée de Patrie comme un idéal supérieur, puisque c’est l’antithèse du droit naturel que représente la Matrie. Ce n’est pas un progrès de fonder une patrie ; c’est une décadence, puisque c’est la substitution du droit factice de la force au droit naturel de l’Esprit qui régnait dans les nations.

    C’est parce qu’il s’agit de l’existence sociale des nations, de la durée des empires subordonnée au maintien des principes gynécocratiques. Cela veut dire : «  Respecte ta Mère, respecte son autorité, et ta nation, basée sur cette autorité, aura une longue durée. »

    Il s’agit de la vie des peuples et non de celle des individus. L’amour de la Patrie, comme on l’entendit à Sparte et à Rome, ne fut jamais que l’imitation de l’amour de la Matrie : au lieu de la paix et de la durée, il engendra la guerre et la destruction. Sparte et Rome se sont écroulées parce qu’elles ont été fondées sur le principe de la Patrie. Si les nations antiques avaient duré de longs siècles, c’est parce qu’elles étaient fondées sur le principe de la Matrie.

    La Nation est au-dessus de la Patrie. L’unité des grands Etats sous un chef despote n’est pas un progrès, cela ne crée pas une civilisation, c’est un asservissement général, une décadence. La civilisation est dans le morcellement des Etats, dans les petites, républiques confédérées et gouvernées chacune par la plus haute puissance spirituelle qui y fait régner la vérité, la justice, le bien de tous. Une unité fédérative de tous les Etats du monde dans la vérité définitivement acquise, voilà le progrès, voilà la base de la grande civilisation, de la prospérité et du bonheur des Nations.

    Mais le pouvoir de la force et de l’audace ou du hasard de l’hérédité centralisée en une seule main, qui peut être despotique ou imbécile, c’est une cause de ruine, de souffrances générales et de guerres perpétuelles.

    Les chevaliers celtes ne reconnaissaient pas le principe de la Patrie romaine, ils ne se rattachaient qu’à la Matrie dont ils dépendaient, c’est-à-dire à la Nation locale où ils étaient nés et avaient été élevés sous l’égide d’une Mère protectrice.

    C’est pour cela que les Nations (lieux où l’on est né) sont toujours représentées par une figure de femme.

    La Déesse-Mère était la Providence (de providere, celle qui pourvoit) de ceux qui étaient groupés autour d’elle. Elle les instruisait, elle les pacifiait ; car c’est elle qui rendait la Justice.

    Les hommes n’entreprenaient rien sans la consulter. Ils étaient ses fidèles et dévoués serviteurs. Ils étaient Féals, mot qui vient de Faée (fée) et a fait féodal (qui appartient à un fief).

    Le Fief (domaine noble) donnait à la Dame des droits féodaux auxquels les Seigneurs participaient, sous condition de foi et hommage.

    Les Seigneurs étaient rangés sous sa loi, qu’ils ne discutaient pas.

    Livres...


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 février 2019 11:37

      L’inflation est devenue incontrôlable, les pénuries de denrées alimentaires et de médicaments et la perturbation de services de base, tels que l’eau et l’électricité, sont devenues des problèmes normaux, ce qui a poussé des millions de citoyens vénézuéliens à quitter leur pays pour devenir des réfugiés dans les pays voisins ! 

      =====================

      Je n’ai pas le temps de réagir longuement tout de suite à cet article extrêmement intéressant dont je finirai plus tard la lecture.

      J’ai déjà lu plusieurs articles sur AgoraVox concernant le Vénézuéla. L’impression que j’en retire, c’est que tout ce qu’on raconte à propos de ce pays serait complètement faux, et je vais rendre un petit service à tous les grands amis de Chavez & Maduro en résumant leur point de vue. Ca leur évitera, j’espère, d’avoir à rétablir ici la Vérité vraie :

      Le Vénézuéla est l’un des très rares pays du monde où la pauvreté a été enfin complètement éradiquée. On aurait du mal à y trouver des gilets jaunes ; quand les Vénézuéliens descendent dans la rue, c’est seulement pour soutenir leur grand dirigeant Maduro victime de l’affrreux Trump. L’opposition est quasi inexistante, et totalement stipendiée par les Etats-Unis.

      Il n’y a pas d’inflation au Vénézuéla, et s’il y en a une un peu plus forte qu’en Europe, cela n’a pas beaucoup d’importance puisque les salaires progressent plus vite que l’inflation.

      Il n’y a aucune pénurie alimentaire au Vénézuéla. On y mange très bien. Faut pas croire tout ce qu’on raconte !

      Le seul problème aux frontières, c’est celui de l’immigration : les pauvres des pays limitrophes voudraient entrer au Vénézuéla pour y faire fortune rapidement, mais ce beau pays ne peut quand même pas, comme disait Michel Rocard, « accueillir toute la misère du monde ».

      La preuve de l’extraordinaire réussite économique et sociale du Vénézuéla si vraiment il en fallait une ! c’est qu’il continue à être un modèle pour M. Mélenchon, un véritable ami du peuple, désireux de pouvoir un jour, comme Chavez & Maduro, réaliser son parfait bonheur.


      • Christian Labrune Christian Labrune 5 février 2019 11:56

        À cet égard, il convient de citer le regretté Cheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, père fondateur des Émirats arabes unis, qui envisageait de construire un État moderne avant l’extraction et l’exportation du pétrole.

        ==========================

        Un contre-exemple intéressant à étudier serait le cas d’une Algérie qui a tout misé sur une rente pétrolière qui sera de moins en moins rentable, qui se raconte encore, ridiculement, que tous ses malheurs viennent d’une colonisation qui fut l’état constant du pays depuis l’Empire romain.

        L’Algérie est un état souverain depuis plus de cinquante ans, et pourtant menacé d’un très prochain effondrement pour n’avoir pas compris que l’or noir, bientôt, ne vaudrait plus grand chose à l’exportation.


        • Christian Labrune Christian Labrune 5 février 2019 15:16

          les ressources matérielles des États, quelle que soit leur taille, ne parviennent pas à construire des pays et à assurer leur sécurité, leur stabilité et leur bien-être à moins d’être précédées d’une vision stratégique consciente pour utiliser ces ressources et possibilités.

          ===================

          C’est tout à fait évident. Il suffit de considérer ce qu’était encore la Palestine à la veille du mandat britannique : une région vivotant depuis des siècles d’une économie pastorale misérable. Pas de pétrole, pas de ressources minières, des terres arides et désertiques. En quelques dizaines d’années, l’agriculture est devenue florissante et le pays est désormais à la pointe de la recherche dans tous les domaines les plus essentiels. La découverte d’énormes gisements gaziers venant là-dessus sera, lorsque l’exploitation aura commencé, la cerise sur le gâteau.

          Si les états de la péninsule arabique, forts d’une richesse accumulée depuis tant d’années par l’exploitation du pétrole, s’appliquent à diversifier leurs ressources et à faire la part belle à la recherche et aux techniques les plus avancées, l’ensemble du Moyen-Orient deviendra une puissance économique considérable où la coopération, par delà la différence des cultures, succèdera aux conflits qu’exacerbe la misère des populations.

          Le seul obstacle à cette évolution paraît être encore un Iran médiéval dont les richesses naturelles, qui sont loin d’être négligeables, sont salement détournées au profit d’ambitions guerrières imbéciles d’un autre siècle. 

          Il faudra bien, par la force des choses, que ce sinistre cauchemar prenne fin. Dans un mois ? Dans un an ? Le plus tôt sera le mieux.


          • Christian Labrune Christian Labrune 5 février 2019 15:33

            Le régime iranien vit la même crise : les ressources pétrolières du pays sont destinées à soutenir des milices sectaires dans plusieurs pays

            ------------------------------------------------------

            Les sommes attribuées par le régime iranien au Hezbollah auraient été de l’ordre du milliard de dollars par an. Tout de suite après la levée des sanctions accordée par la conférence de Vienne sur le nucléaire (nouveau Münich), une rallonge de 520 millions de dollars avait été allouée à la recherche sur les missiles balistiques (on en voit actuellement le beau résultat !) et 800 millions de dollars avaient été accordés au Parti de Dieu libanais, pour ses bonnes oeuvres.

            Aux dernières nouvelles, il semble que, du fait des sanctions, et malgré la sale collaboration des états européens, l’Iran ait été obligé de réduire de 40% les subsides accordés au Hezbollah.

            Cette organisation, qui est la plus puissance mafia de la planète, classée il y a peu de mois par l’Amérique parmi les organisations criminelles spécialistes du blanchiment d’argent, du commerce de la drogue, du crime organisé et du terrorisme, va donc devoir elle aussi diversifier ses ressources.

            Elle demande déjà à ses complices un peu partout dans le monde (il s’en trouve même sur AgoraVox !) de lui faire parvenir des subsides en bitcoins qui est aussi, parce qu’il est plus difficile d’en surveiller les échanges, la monnaie de plus en plus privilégiée par les gros dealers.


            • sls0 sls0 5 février 2019 18:44

              J’adore, le représentant de familles qui ont des pays à titre privé qui n’existent que parce qu’ils sont utiles à l’égémonie US via le pétrodollar qui se permet de juger un pays ou les habitants ont le système de vote le mieux fait dixit Carter.

              Ce que l’on reproche à ces habitants c’est d’avoir des couilles au cul et c’est les leurs, elles ne sont pas US.

              Pour vos références regardez du coté des chiffres de la banque mondiale, il y a le taux de variation de pauvreté, de scolarité, des soins,....

              Evitez les références du département d’état US, ce n’est que de la propagande.

              Sans les USA ça fait déjà longtemps que vos familles régnantes seraient virées et le Venezuela pourrait rendre ses habitants heureux sans le boycot US.


              • Oceane 6 février 2019 06:39

                @sls0

                « J’adore, le représentant de familles qui ont des pays à titre privé qui n’existe que parce qu’ils sont utiles à l’hégémonie du dollar... »

                « Captain America, mon futur dépend de toi »

                Normal qu’un représentant de ces familles n’accepte pas que quelqu’un d’autre dise : « Captain America, mon futur ne dépend pas de toi »

                Cet excellent article de B. Guigue pour le Doc.

                https://www.legrandsoir.info/la-guerre-contre-la-terreur-alibi-d-un-crime-de-masse.html


              • Bachir 6 février 2019 15:24

                Bonjour,

                Je vous ai envoyé une demande pour le logiciel ISIBAT ( vulnérabilité sismique) que je n’arrive à le retrouver pour le télécharger. Merci de m’envoyer le lien si vous en disposez. Cordialement

                Bachir 


              • Xenozoid 6 février 2019 15:48

                @Bachir

                j’ai trouver ça et ça


              • sls0 sls0 11 février 2019 13:27

                @Bachir
                Ca remonte à 2011, à l’époque je l’avais récupéré à l’université de Grenoble.
                J’ai l’écran de mon portable qui m’a laché. Je n’y ai pas accès pour l’instant j’emploie mon smartphone.
                J’ai bien une sauvegarde sur disque externe mais ilisible avec smartphone.
                Avec les mots clés isibat et grenoble.
                Le concepteur était Philippe Guéguen.


              • bisou 5 février 2019 19:13

                Bonjour,

                Il est pleins de rien du tout ton article camarde. Si je le coupe, y reste plus rien. Tu n’a fait que t’étonner, que de vaste ressources naturelles ne fasse pas la richesse.

                M’enfin.


                • Christian Labrune Christian Labrune 5 février 2019 21:53

                  Il est pleins de rien du tout ton article camarde. Si je le coupe, y reste plus rien. Tu n’a fait que t’étonner, que de vaste ressources naturelles ne fasse pas la richesse.

                  ------------------------------------------
                  @bisou

                  Traduit en français, ça deviendrait quoi, votre commentaire ?


                • Le421... Refuznik !! Le421 6 février 2019 10:07

                  J’ai eu peur un instant qu’on ne parle pas du Vénézuela aujourd’hui...

                  Merci.

                  Gardez-en un peu, il faut tenir jusqu’aux élections prochaines... smiley


                  • Christian Labrune Christian Labrune 6 février 2019 13:21

                    J’ai eu peur un instant qu’on ne parle pas du Vénézuela aujourd’hui...

                    ====================================
                    @Le421

                    Vous avez d’autant plus raison d’avoir eu peur qu’il y aurait beaucoup à en dire, du Vénézuéla. Pour faire un peu le point sur cette question de la pauvreté au Vénézuéla, dont tout le monde parle, je viens de taper « Pauvreté au Vénézuéla », et je suis tombé sur un grand nombre d’articles.
                    Examinons le premier que j’aie trouvé :

                    https://blogs.mediapart.fr/otrava-gamas/blog/270218/venezuela-infos-la-pauvrete-extreme-monte-en-fleche

                    J’y découvre les assertions suivantes :

                    "L’Enquête sur les conditions de vie au Venezuela (Encovi), menée par les principales universités du pays et dont les conclusions ont été présentées mercredi 21 février à Caracas, a révélé qu’en quatre ans l’extrême pauvreté est passée de 23,6% à 61,2% et a augmenté de près de dix points entre 2016 et 2017."

                    "Le même graphique montre que les ménages « non pauvres » représentaient 51,6% en 2014, 27% en 2015, 18,2% en 2016 et 13% en 2017.« 

                    Vous ne me démentirez probablement pas si je dis qu’on parle ici de pauvreté, et non de richesse, et cela traduit un choix idéologique vraiment pervers. Dans le deuxième extrait, au lieu de parler de richesse, on parle encore des ménages »non pauvres« , ce qui signifie clairement qu’on n’a en tête que la pauvreté. Or, l’armée vénézuélienne chargée d’éviter par une répression ad hoc qu’une conspiration internationale empêche le président Maduro de pouvoir mener à son terme son excellente politique, est constituée, on le sait très bien, de gens qui sont convenablement rétribués. Beaucoup de militaires de haut rang, en plus de leur rôle dans l’armée, se sont aussi dévoués pour accepter des fonctions économiques : direction de banques, de grandes entreprises, etc. Ces gens-là, qui sont les »premiers de cordée« du pays, ne sont pas pauvres, et c’est tout le pays qu’ils entraînent derrière eux vers les sommets.

                    J’ajouterai que s’il faut en croire les chiffres communiqués, d’autant plus incontestables qu’ils émanent des universités vénézuéliennes, 13% de »non pauvres« sur une population de 32 millions d’habitants, cela représente plus de quatre millions de citoyens, ce qui n’est pas du tout négligeable. C’est l’équivalent de deux fois la population parisienne ! C’est énorme, et il s’en faut bien qu’on puisse dire »non-pauvre" tous les Parisiens. Beaucoup, non sans raison, à la suite du pauvre M. Mélenchon, préfèreraient sans doute vivre au Vénézuéla !


                  • Christian Labrune Christian Labrune 6 février 2019 13:29

                    ADDENDUM
                    Je viens de taper « La richesse au Vénézuéla » dans Google. Je ne trouve rien. Ou plutôt, quand je parle de « richesse », on me répond « pauvreté ».
                    Ainsi, le premier article en haut de page s’intitule :
                    « Le Vénézuéla, un pays de plus en plus pauvre avec un sous-sol si riche ». Tous les articles qui suivent traitent de difficultés économiques évidemment inexistantes.
                    Il est d’autant plus évident qu’on nous ment que les intentions de Chavez & Maduro ont toujours été de réaliser le bonheur du peuple et de combattre la pauvreté.
                    J’espère qu’il se trouvera bien quelque défenseur de l’actuel régime du Vénézuéla qui sache nous montrer l’opulence d’un pays où la pauvreté, en dépit de tout ce qu’on raconte, a dès longtemps disparu.


                  • Le421... Refuznik !! Le421 6 février 2019 14:04

                    @Christian Labrune
                    Ceci dit, si le Vénézuela ne suffit pas pour bien imprimer dans les esprits ce qui attends la France au cas où LFI viendrait un jour au pouvoir (rassurez-vous, c’est pas demain la veille !!), il reste Cuba, la Corée du Nord aussi...
                    Dans tous les autres pays du monde, c’est le bonheur et la richesse assurée et partagée. Comme en France !!  smiley


                  • Christian Labrune Christian Labrune 6 février 2019 17:04

                    Dans tous les autres pays du monde, c’est le bonheur et la richesse assurée et partagée.

                    ============================
                    @Le421
                    Il me semble que vous avez oublié cet autre paradis terrestre qu’est devenu l’Iran sous la sage conduite des ayatollahs. C’est curieux, cet oubli constant de l’Iran, en Europe, comme si ce pays n’existait pas.
                    Je regardais hier soir sur la chaîne Arte, aussi pourrie que Le Monde ou Libération, un documentaire sur les nouvelles menaces nucléaires en Europe. On glosait à perte de vue sur un rêve supposé des Russes de faire main basse sur les pays baltes comme naguère sur la Crimée. En cas de violation des frontières, il pourrait y avoir un risque de guerre nucléaire, disait-on. Je ne sache pourtant pas que les Russes, même à l’époque de la guerre froide, aient jamais explicitement formulé une intention de vitrifier l’Europe : leur stratégie, comme celle des Américains, ayant toujours été purement dissuasive.
                    Les ambitions de l’Iran, répétées à l’envi depuis quarante ans, sont d’une tout autre nature : d’abord, s’assurer une mainmise sur les états voisins, ce qui est déjà partiellement réalisé : le Liban présidé par le général Aoun, nouveau Pétain à la botte du Hezbollah, est dans la même situation que la France sous la botte nazie. On peut dire la même chose de la Syrie ; l’Irak et le Yémen, si on laisse faire, deviendront vite d’autres satellites d’un Iran devenu une puissance nucléaire. Ensuite, ou dans le même temps si possible, « rayer Israël de la carte du temps » et mettre en oeuvre les missiles balistiques enfin nucléarisés qui pourront aisément frapper d’abord l’Europe, puis le Grand Satan. L’objectif final -et complètement délirant ! de cette « guerre de conquête » ou « guerre sainte » (dixit Khomeiny) étant de « faire triompher l’islam d’un bout à l’autre de la Terre ».
                    Mais dans cette émission de la chaîne Arte faite par des imbéciles et pour des imbéciles, il n’aura pas une seule fois été question de l’Iran.


                  • Lonzine 7 février 2019 16:49

                    Patrie.... ce terme lourd de sens , d’histoire et d’amour , ce terme ne devrait pas être utilisé par un membre des EAU.

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