Contexte CONstaté

Je viens vous parler, ici, des hausses constantes des produits de consommation courante et suis pratiquement certaine que tous mes concitoyens se sentiront concernés par mon propos.

Autrefois annoncées en douce pendant les congés d’été, afin que nul ne les remarque, nous constatons qu’elles nous sont maintenant offertes avec les vœux du Nouvel An. (Oups ! J’ai failli écrire les condoléances du Nouvel An.)

Chacun peut, à cette occasion, contempler la mine compassée, voire même parfois constipée des membres du gouvernement chargés de les communiquer. Comme si ça devait leur donnait bonne conscience !

Déjà, je condamne ce changement de date pour des annonces qui contrarient considérablement nos élans conviviaux.

Quelle inconvenance ! Quel manque de considération !

Comment voulez-vous souhaiter avec conviction une « Bonne Année » à ceux qui viennent de se voir confirmer qu’ils vont devoir continuer à se serrer la ceinture ? 

Qui plus est, je suis des plus circonspecte quant à la manière dont le gouvernement tient ses comptes. Consternée de l’entendre nous conter que les caisses de l’État sont vides et le voir complaisamment consentir des dépenses aussi inconséquentes que des réceptions confraternelles entre chefs d’États qui n’ont pour but apparent que se congratuler, plus incongru encore, se rendre complice de frais pour des fêtes destinées à récompenser des artistes ou des compétiteurs, ou bien débourser de l’argent pour des déplacements pour des conférences incohérentes et sans consistance, ou encore l’intervention de troupes combattantes pour des conflits parfois contestables.

Et pendant ce temps nous, contribuables français, sommes en pleine déconfiture avec des contraintes financières qui contribuent à nous priver continûment d’une partie de nos revenus.

En conclusion, j’invite donc tous ceux qui, comme moi, sont contrariés par cette gestion financière incompatible avec notre bien-être à faire valoir leur mécontentement et conspuer ceux qui en sont responsables. Ces incompétents qui nous prennent pour des gogos. (Je sais que vous attendiez un autre qualificatif mais, convenez, avec moi, que ce mot n’est pas très convenable.)