Contre la reproduction sexuée
« Depuis les débuts de l’humanité, le prix à payer sous le règne de la domination masculine, c’est la guerre, la violence, le travail qui confine à la torture ou à l’esclavagisme. » Ces constatations terribles d’un neuropsychiatre célèbre sont parfaitement fondées et les avancées féministes ne suffiront pas à changer un monde rongé en son cœur par l’instinct masculin irrépressible de domination. Il faut éliminer les mâles pour faire cesser le mal.
La reproduction sexuée est apparue il y a environ 1,5 milliards d’années. Elle a pris par la suite la place de la reproduction asexuée qui présentait pourtant de nombreux avantages. Celle-ci permet de produire de nouveaux individus à partir d’un seul parent, ce qui limite considérablement les risques de conflits conjugaux même si de profondes amitiés peuvent encore lier deux amies, elles ne partagent normalement pas l’amour de leur progéniture comme le ferait un couple hétérosexuel. Les descendants d’une reproduction asexuée sont identiques sur le plan génétique, aussi bien entre descendants qu’avec leur unique parent. La plupart des problèmes de l’humanité proviennent des dissemblances tant culturelles que physiques, et la part de génétique dans l’une et l’autre est considérable. Entendre jouer du Wagner à 3 heures du matin lorsqu’on est un fan de Mozart présente d’immenses désagréments qui conduisent aux conflits, aux drames. Un même bagage génétique diminue considérablement les dissemblances et donc les problèmes. Les hommes se battent pour dominer ceux qu’ils considèrent comme inférieurs, l’aura qu’ils en tirent leur permet de séduire des femelles mal formées, mal éduquées, en manque de repères. Une copulation s’en suit et un enfant dont on ne connaît que très partiellement les potentialités intellectuelles ou sportives naît sans aucune certitude quant à son utilité sociale. Ce processus représente un immense gâchis sociétal.
Et puis, depuis la nuit des temps, les instances hiérarchiques se sont efforcées de faire en sorte que tous et chacun soient conformes au modèle dominant, c’est à dire les leurs, le leur, le modèle du mal dominant. Pour rassembler ces immensités faites de gens génétiquement dissemblables, un sacré était proposé. Un Dieu pourvoyeur de pluies, de gibiers, de fertilité, d’amour… Un pas vers le raisonnable fut proposé quand on mit sur le marché le Dieu-Argent. Il était enfin facile de distinguer sans hésiter le Bon du Mauvais, le Riche du Pauvre. Cependant, la grande majorité s’aperçut rapidement que les plus fortunés édictaient lois, règlements, décrets, codes sociaux pour leur seul bien personnel, pour pouvoir continuer en toute quiétude leur tutelle sociale en la parant de valeurs universelles. Le Dieu-Argent permettait de désigner les meilleurs mais ceux-ci pour le rester devaient déployer tant de rouerie qu’ils passaient le plus clair de leur temps et de leur talent (réel ou auto-estimé) à contrer la fureur des démunis. Il fallait de toute urgence extirper la racine du mâle en éradiquant la volonté de pouvoir, la volonté de domination, toutes deux induites par la reproduction sexuée.
La vie a commencé sur terre il y a environ 4 milliards d’années, ce qui montre que durant plus de 2 milliards d’années la reproduction asexuée a pu s’exprimer sans les nuisances inévitablement apportées par les puissances phalliques. Depuis les micro-organismes marins, les bactéries ou même les formes stables animées d’un mouvement périodique qui apparaissent spontanément, les formes de vie les plus belles, les plus pacifiques, les plus heureuses ont habité la Terre, une Terre sans mâles, sans mal, sans maux.
Le requin marteau, le dragon de Komodo tout comme la cochenille se reproduisent sans la repoussante action des mâles… et avec bonheur. Les dragons de Komodo montrent la voie. Les femelles peuvent pondre des œufs fertiles sans avoir été fécondées par des mâles, elles sont porteuses des deux chromosomes, Z et W, et elles ne peuvent ne peut donner naissance qu’à des individus ZZ ou WW. Cette dernière combinaison n’est pas viable, la femelle n’engendre donc que des mâles en absence de partenaire. Ce n'est évidemment pas exactement ce qu’il convient de faire mais les progrès de la génétique permettent d’ores et déjà de ne pas tomber dans cette ornière due à la non rationalité de la Nature où le combat prime sur tout autre aspect social : la parthénogenèse (la reproduction sans mâle dans une espèce sexuée) n’atteint pas le but cherché : éliminer les mâles porteurs de tout l’avilissement des sociétés par leur paillardise, leur goût de l’emphase, leur érotomanie constitutionnelle, mâles de peu de caractère dès qu’une aguichante jouvencelle peu farouche et en mal de reconnaissance sociale les approche. Sans parler des agressions sexuelles de toute nature dès que l’occasion se présente, les attouchements, les gestes et les paroles déplacés, les tentatives de viol, les viols aussi… tout ça pour satisfaire des tempêtes hormonales non-maîtrisables selon les individux au sexe dit fort. Puisque le problème est hormonal, génétique, il n’y a rien à espérer d’une amélioration de leur comportement par des lois, des décrets, des bannissements sociaux, il faut les éliminer de la surface de la Terre. C’est possible maintenant grâce aux biologistes, aux biochimistes, aux généticiens qui deviennent chaque jour plus majoritairement féminins, car prenons le soin de ne pas attendre une quelconque mansuétude de la part de la gent masculine qui n’attend qu’un faux pas de nos sœurs pour nous ré-enfoncer dans les ténèbres dont nous sortons. Nul besoin de mâles, puisque les seules femelles peuvent parfaitement donner naissance, après un traitement convenable, à des embryons pour lesquels l’intégralité des gènes est conservée. D’autant plus, qu’une femelle n’engendrera que des femelles, et que, en l’espace de 10 générations, aura 1 000 fois plus de descendants qu’une femelle sexuée qui produit autant de mâles que de femelles.
Il est certain que lorsqu’il n’y aura plus que des femmes et quelques hommes sous haute surveillance dans une animalerie pour satisfaire les fureurs utérines de quelques unes ne se satisfaisant pas des objets connectés pourtant extrêmement performants et rechargeables, une saine émulation et une franche concurrence entre femmes pourra s’installer. La sélection des meilleures est indispensable pour l’amélioration constante et absolument nécessaire de la race, quitte à accepter les contraintes inhérentes au pouvoir, il faudra tenir compte de l’éthique de conviction et de l’éthique de responsabilité incompatibles mais toutes deux indispensables. Il sera peut-être nécessaire de tuer, de torturer, de massacrer mais en quantité raisonnable et avec délicatesse, juste pour pouvoir assumer pleinement le pouvoir et l’hubris qu’il engendre. Mais les femmes sorties de ce honteux conditionnement social peuvent parfaitement devenir des tortionnaires… Nous le prouverons !
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