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Contre les coûts de recharge de mobile en Italie

Andrea D’Ambra, de Ischia, a lancé une campagne sur son site et il a déjà été contacté par la Commission européenne et l’Authority 

"C est seulement en Italie qu on paye 10 euros pour avoir 8 euros de crédit ou encore 35 euros pour avoir 20 euros de crédit, etc."

Une vrai croisade "abolitionniste" que celle qu est en train de mener un jeune étudiant en sciences politiques de Naples, en Italie, contre les "coûts de recharge" des téléphones mobiles.
Grâce au passe-parole sur Internet, sur sa pétition adressée à la Commission européenne (Département concurrence, marché et consommateurs) et à l’Autorité italienne du marché et de la concurrence, en peu plus d’un mois il a collecté plus de 300 000 signatures, contre ce qu’il appelle "une anomalie proprement italienne".
"Les coûts de recharge - explique sur son site www.aboliamoli.eu, Andrea D’Ambra, 22 ans, originaire d’Ischia - ce sont les coûts que le consommateur paye quand il recharge le crédit de son mobile, et il doit payer plus que ce qu’il reçoit effectivement comme crédit (par exemple, 10 euros pour obtenir 8 euros de crédit ou encore 25 euros pour obtenir 20 euros de crédit, etc.)
A souligner que le coût de la recharge n’est pas une taxe/impôt gouvernemental".

L’initiative est née de façon spontanée, sans l’aide des associations de consommateurs ni des médias : "Aucun organisme de presse n a relancé l’initiative, explique D’Ambra, sauf PuntoInformatico (une revue enligne) à laquelle vont mes remerciements, ainsi qu au mythique Beppe Grillo (le plus populaire comique italien) qui a dédié son post du 10 mai sur son blog à la pétition en question". Des associations de consommateurs contactées, D’Ambra affirme de ne pas avoir reçu de réponse. Et en peu de temps il y a eu un effet avalanche, au-delà des meilleurs espoirs, étant donné qu initialement le promoteur de l’initiative s’était fixé comme quorum 50 000 signatures.

En attendant, quelque chose commence à bouger : D’Ambra souligne le fait qu il a reçu une réponse de Bruxelles : "La Commission, lit-on dans le message publié sur son site, vous remercie de lui fournir de telles informations qui sont considérées comme des outils pour son activité, en particulier par rapport au monitorage du développement de la concurrence dans le marché des télécommunications, dans le but de garantir et de protéger les intérêts des consommateurs".

Aujourd’hui le nombre de signatures atteint presque 600 000 ; bientôt les autorités italiennes (Antitrust et Agcom) devraient arriver à la conclusion qu elles doivent ouvrir une enquête ; elles ont reçu une lettre de Bruxelles, à la suite de la plainte présentée par Andrea D’Ambra contre ce "cartel" mis en oeuvre par tous les opérateurs de téléphonie mobile italiens (tim, vodafone, wind et tre).


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2 réactions à cet article    


  • Yvance77 (---.---.71.29) 11 octobre 2006 05:58

    Même pour les frontaliers l’Italie reste un mystère à bien des égards. Pays ou il est malheureusement trés difficile de vivre ... faute à une administration sclérosée et c’est rien à écrire.

    Des initiatives de cette nature sont à saluer


    • JEFFSURMER (---.---.178.112) 11 octobre 2006 08:50

      Voici une initiative dont nous devrions nous servir en exemple... nous nous plaignons sans cesse mais n’agissons jamais.... osons faire de même et peut être ainsi faire bouger un peu nos politiques économique et autres......

      Je trouve pour une fois quelqu’un qui ose...

      Chapeau........ smiley

      JEFFSURMER

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