Copé, le xénophobe...

La presse espagnole, et notamment le quotidien "El País", a des mots très durs pour décrire le vainqueur de l'élection à la présidence de l'UMP. On peut lire cette phrase : "Le xénophobe Copé gagne dans le chaos les primaires de la droite française."
Jean François Copé est bien l'image d'un personnage arrogant, développant des idées proches de celles du Front National, il représente une droite dure qui a pourtant été évincée et battue lors des dernières élections où l'UMP a connu des défaites mémorables... alors que Nicolas Sarkozy était lui même attiré et aspiré par la tentation de l'extrême droite et le rapprochement avec les thèsesdu FN.
L'homme est connu pour ses déclarations peu nuancées, on se souvient en particulier des fameux pains au chocolat qui avaient suscité la polémique. La dénonciation faite par Jean-François Copé d’un "racisme anti-blanc" manquait pour le moins de nuances...
La presse espagnole n'est d'ailleurs pas la seule à dresser un portrait au vitriol de J. F. Copé. Selon un éditorialiste de la Libre Belgique Copé est un « pitbull » qui « n’a rien lâché pendant la campagne, durcissant à dessein un discours que n’eût pas désavoué une Marine Le Pen »
Le nouveau patron de l’UMP est « un impétueux, provocateur des musulmans, décrit comme un Sarkozy light », pour le Daily Mail, tandis qu’El Pais compare Copé à « une photocopie de Sarkozy », « représentant d’une droite de plus en plus radicale et xénophobe ».
J. F. Copé a vraiment une image déplorable et représente comme il le dit lui-même une droite décomplexée, décomplexée, en effet, car il n'hésite pas à tenir des propos outranciers qui rappellent les déclarations d'une certaine Marine Le Pen. Regardons du côté des partisans de J. F. Copé, quels sont ses soutiens ?
On trouve d'abord à ses côtés un ancien ministre de l'éducation nationale, Luc Châtel dont l'action a consisté à détruire de fond en comble l'éducation nationale... On trouve aussi l'inénarrable Nadine Morano, spécialiste de déclarations approximatives et intempestives, on trouve enfin Rachida Dati empêtrée dans une affaire de recherche en paternité qui l'amène à poursuivre en justice le père supposé de sa fille..
Voilà désormais J. F. Copé à la tête de l'UMP, entouré de ses soutiens aux compétences douteuses. Le personnage n'hésite pas à afficher son arrogance, même si la victoire qui l'a porté à la tête de l'UMP n'est ni bien glorieuse, ni bien nette. Et pourtant, on le voit parader, afficher sa suffisance.
Au fond, en gagnant ces élections à la présidence de l'UMP, J. F. Copé nous ramène à celui qui a été son modèle, Nicolas Sarkozy en personne dont il se veut le double, le jumeau décomplexé...
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