Le sommet de Copenhague était un échec programmé mais inconsciemment, par ceux-la même qui voulaient réhabilité un monde politique agonisant et bien incapable de répondre aux exigences de l’heure... se donnant plutôt aux diversions politiciennes infructueuses. L’echec final était donc à la hauteur de l’intrigue !
Première erreur : Les humains forment une seule et même catégorie de vivants sur cette Terre, il s’agit donc de bien distinguer les choses fondamentales qui les unissent des choses superficielles qui les séparent : On ne peut prétendre « sauver la Terre » quand on méprise son voisin ; ceux qui n’ont rien, n’ont par définition, rien à perdre ! Il y’aura autant de résistance et d’entraves à cette mauvaise politique, faudrait-il sans doute rétablir d’abord l’équilibre de la balance…
Deuxième erreur : Si le « constat établi » définit réellement un « changement climatique en cours ou imminent », laquelle catastrophe mettrait en « danger la vie sur Terre », il devient alors absurde de circonscrire « les inquiétudes humaines » dans les seules administrations onusiennes flottantes… quand on connait déjà l’inefficacité de leurs résolutions dans les difficultés des relations humaines presque insignifiantes !
Troisième erreur : Le problème du « climat » est avant tout scientifique, la météorologie qui en découle absorbe quotidiennement toutes les connaissances humaines juste pour l’esquisse du petit brouillon en guise de bulletin prévisionnel pas souvent fiable d’ailleurs ; Il ne fallait pas qualifier le monde politique pour le résoudre ni accepter de lui atteler les difficultés des économies nationales avant même de statuer sur les comportements adéquats et les futures attitudes de l’un et de tous ;
Quatrième erreur : le foisonnement de la pollution humaine étant indiscutable, son origine et ses causes le sont encore moins ; il ne fallait pas en faire une intrigue politicienne qui, d’un côté culpabiliserait les pays stationnaires en leur promettant une cognotte conséquente de l’autre côté, sachant pertinemment que ces pays fainéants ne feraient que singer les pays méfiants dans la plus grande confusion technologique et pour une plus grande production des agents incriminés ;
Cinquième erreur : qui découle directement des (3) et (4) précédentes ; la science étant la chose la moins considérée dans les pays désordonnés dans lesquels l’idée de développement n’a aucun sens ni aucun but national mais signifie seulement le cafouillage des initiatives individuelles dans une indescriptible anarchie, il ne fallait donc pas les associer au dialogue mais les convier seulement pour être témoins de « l’échec d’un certain modèle de développement » enfin avoué et ensuite comme partie prenante pour un Nouvel Ordre Mondial à définir !
Sixième erreur : Il ne fallait pas enrôler les ONG multiples dans le Grand Théâtral de rue ! « L’écologie planétaire » déjà inconsistante s’était mue en cacologie bruyante instruisant aux acteurs dépassés une belle cacographie en guise « d’accord final » et pour une cacophonie durable ! Babel nous revoilà !
Septième erreur : Géographique celle-là qui résume le chaos final ! Au lieu de parler « espéranto », les fêtards de fin d’année avaient malicieusement usé chacun de son cacolet local, on imagine l’incompréhension qui avait alors généré toute la méfiance… C’était surtout prémédité par l’argent et pour l’argent : Pourquoi avait-on opté pour Kǿbenhavn, « Un ports de marchands », au lieu d’Amesteldam « l’esplanade de la digue » ? Les mots parlant eux-mêmes quelle donc la destination humaine, la meilleure, si l’objectif affiché était celui réellement à atteindre ? Les Phéniciens avaient finalement dominé la représentation ! Ne sommes-nous pas franchement dans le palmarès de Jacques Brel… de l’impossible choix entre « Vesoul et Machin », de « la valse à mille temps » entre seulement deux prétendants, et de « je vous ai ramené des bonbons » parce que les fleurs ont déjà péri … A Copenhague et ailleurs ?
Pleure, ô Zeus, la colère de Celui,
Plus grand et plus sage…
Colère fatale qui fera fondre les glaciers !
La Déesse désenchantée, se mêle déjà au rugissement des éléments !
Par sa voix enrhumée, pourra-t-elle donc chanter ?
Et ses doigts engourdis pourront-ils faire vibrer
Les cordes raides de la guitare orpheline ?
Mohammed.