Coronavirus / Municipales : La bombe Agnès Buzyn : Le Gouvernement savait depuis janvier !
C'est une bombe politique qu'a lâché hier Agnès Buzyn la candidate de La République En Marche à la Mairie de Paris. L'ex Ministre de la Santé s'exprimait "en quelques phrases confiées devant le journal Le Monde" :
« Je savais que la vague du tsunami était devant nous. » « Le 30 janvier, j’ai averti (le premier ministre) Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. » « On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. » Sources journal Le Monde.
Selon ce grand média : "les remords de l’ancienne ministre de la santé ont à la fois lancé une polémique sur la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement, et semé le trouble sur la suite des municipales : après Benjamin Griveaux, le parti présidentiel va-t-il devoir trouver un nouveau candidat de La République en marche (LREM) à Paris, alors que le premier tour a déjà eu lieu" ? Amertume de la candidate... Amertume des Français ? La Maladie est là !
Donc au sommet de l'Etat, tout le Monde savait, d'autant plus que le Gouvernement Chinois avait alerté les autorités françaises au moins depuis le 11 janvier que l'épidémie de Coronavirus était en Chine depuis le mois de novembre.
Le Premier Ministre et Emmanuel Macron avaient été prévenus que ce virus pourrait gagner en intensité et devenir une épidémie mondiale et donc causer de nombreuses victimes chez ceux qui n'auraient pas pris de mesures drastiques.
Et Gérald Darmanin entendu chez Jean Jacques Bourdin sur BFMTV ce jour dit "ce n'est pas le moment de la polémique"... Et il a raison, car il faut d'abord lutter contre la circulation du Coronavirus... C'est un fait établi.
Mais tout de même, sans sacrifier une fois de plus à la "théorie du complot" (les politiciens aiment bien dire cela).
La République En Marche n'avait-elle pas besoin par dessus tout de ces Elections Municipales pour "maintenir le cap" et démontrer ainsi à la France qu'elle est bien dirigée.
N'aurait-il pas été plus judicieux de démarrer immédiatement la "Guerre au Coronavirus" et à tout prix.
Même au risque que les responsables des oppositions à la direction du pays n'émettent de nombreuses critiques ?
Fallait-il donc dans ces conditions organiser les élections municipales à tout prix, au risque de contaminer une partie de la population française, même si les règles strictes de protection étaient respectées ?
L'energie mobilisée depuis fin janvier pour organiser le scrutin du 15 mars n'aurait-elle pas mieux été employée pour lutter contre le Coronavirus : publications des consignes de confinement début février, mise en oeuvre des moyens de diagnostic par les personnels médicaux sans tarder et limitation des déplacements transnationaux pour contenir le Coronavirus aux zones les plus identifiées, interdiction des réunions de masse dans lieux fermés...
Avec la mise en oeuvre de ces moyens, la réunion religieuse des Evangélistes dans l'Est de la France n'aurait certainement pas eu lieu et les cas de contaminations auraient peut-être pu être limités.
Faut-il donc avoir confiance dans la direction du pays ? Faut-il établir déjà quelques responsabilités ? N'est-ce pas une faute que de laisser un pays se contaminer, alors que l'on avait en amont les moyens d'enrayer (peut-être) l'épidémie.
Souvenons nous du scandale du sang contaminé "ayant touché plusieurs pays dans les années 1980 et 1990 à la suite d'infections par transfusion sanguine et plus particulièrement la France par l'ampleur du scandale et des révélations qui y furent faites sur le comportement des décideurs médicaux, administratifs et politiques".
"L'affaire fut jugée en 1999, du au , l'ancien Premier Ministre Socialiste Laurent Fabius et les anciens ministres socialistes Georgina Dufoix et Edmond Hervé ont comparu devant la Cour de justice de la République pour « homicide involontaire ». Cette cour a rendu son verdict par un arrêt qui innocente Georgina Dufoix et Laurent Fabius".
Sources Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_sang_contamin%C3%A9
On voit que les politiques peuvent être aussi rattrappés par les "Affaires"...
Crédibilité ?
Reste les questions qui fâchent : Le (G)ouvernement d'Edouard Philippe est il encore crédible ? Le (P)résident de la République est il encore crédible ? La politique de La République en Marche est elle encore crédible ?
A Paris, comme ailleurs, la messe semble dite pour La République En Marche : ils n'atteindront jamais leur objectif de 10.000 conseillers municipaux dans le pays. Ce qui aurait eu pour effet de conforter le parti de LREM...
Agnès Buzyn peut être amère, en tant qu'ancienne Ministre de la Santé...
Sacrifiée par Macron sur l'autel de la politique parisienne pour remplacer Griveaux, alors qu'elle était à pied d'oeuvre pour lutter contre la propagation du Coronavirus. Amère, oui vraiment.
Mais en matière d'amertume, les Français aussi peuvent être amers. Car ils sont en grand danger...
Macron et Edouard Philippe savaient !
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