Côte d’Ivoire - « La France doit montrer ses muscles à »Guebaguebo" (Christophe Barbier le Servile)
Capture d'écran réalisée pendant la diffusion de l'édito de Barbier le Servile
Arrêter Gbagbo. C'est le titre, le projet avoué et l'ultime ambition de l'édito, composé et interprété (on pourrait dire donné), le 16 décembre dernier, par le directeur de l'Express, Christophe Barbier, dit "le Servile". En voici l'indispensable retranscription. Ceux à qui la lecture commentée de sa vindicative prose semble trop longue, cliquez là. En live, c'est bien aussi.
"À l'heure où nous parlons c'est l'état de siège à Abidjan autour du quartier général d'Alassane Ouattara et des ses fidèles. Laurent Gbagbo ("Guebaguebeau") a visiblement décidé de passer à la manière forte, tragiquement, tristement, tout cela était « présivisible ». Il était évident que Gbagbo n'allait pas se laisser faire et que la stratégie de la fermeté, de la patience, de l'union internationale autours de Ouattara allait passer par ce moment très difficile, la preuve : Outtara lui-même l'avait senti venir et avait décidé de prendre l'initiative en appelant ses partisans à marcher sur la siège de la télévision publique et sur le siège du gouvernement.
(On voit décidément ce qu'on veut quand on est un con vaincu comme le Servile).
"Que faire maintenant ? D'abord, s'interposer."
(Ok, on se met où alors ?)
"Les troupes de l'ONU qui protègent l'hôtel où est réfugié Ouattara semblent bien maigrichonnes (Euh, Barbier, venant de toi...), semblent bien amateurs face aux soldats et aux mercenaires enrôlés par Laurent Gbagbo.
(Un peu de propagande, avec une info invérifiable, invérifiée et qui, a priori, si elle s'avérait concernerait les deux candidats...).
"Il faut absolument que la France assume ses responsabilités comme elle a su le faire avec efficacité et dignité lors d'une opération au nord du pays,
(Tu parle de quoi là, Servile ? de 2002 ? Fais attention, tu vas finir contre-productif comme le jt de TF1 avec les "rebelles" en bleu Onuci)
"elle doit être la force internationale qui évite le bain de sang entre Ivoiriens.
(La modestie de l'éditorialiste français).
"Finalement, c'est surtout une affaire de gros sous qui va séparer ces deux camps. Il faut pouvoir offrir à Gbagbo une sortie honorable, c'est à dire pleine d'argent et de certitude sur sa future immunité.
(Donc, on sait maintenant comment s'offrir Christophe Barbier... qui "ignore" que des deux, le plus riche, le plus "propriétaire avenue Foch" c'est ADO)
"Difficile à avaler pour des démocrates
(La liste des pays pour lesquels Barbiers et les siens l'ont fait déjà est longue comme son écharpe)
"mais si il faut en passer par là pour préserver l'unité et la paix en Côte d'Ivoire, faisons le.
(Comme c'est sensiblement, langoureusement et suavement dit...)
"L'urgence c'est d'abord que la France montre ses muscles pour faire comprendre à Gbagbo qu'il ne pourra avancer seul sur une route pleine de sang, on l'en empêchera."
(Montrer ses muscles... langage d'adulte qui parle à un enfant... fantasme guerrier à connotation sexuelle intéressante... c'est pas encore Fight club, mais le Blanc petit s'ébroue...)
Photo - capture d'écran le Gri-Gri Texte - Christophe Barbier (& friends)
Bonus : pour fêter la saillie du Servile, une petite louche de Questions du Gri-Gri à lui consacrées, sur Tropiques FM déjà diffusées, par Dailymotion Max illustrées et par Le Bougnoulosophe "substantifique-moellisées"...
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