Coupable, Hollande ?
Cet automne, c'est encore notre Président qui l'inquiète.
Comment ne pas l'être, quand on le voit penché devant la fosse commune de ses promesses non tenues et de ses taisances lourdes ?
" Il doit se sentir mal, non ? " a demandé Paulette.
" Si ça se trouve, il ne s'y retrouve plus lui-même et qu'il croit que c'est son frère, son double qui n’existe pas, qui doit prendre les décisions à sa place ?
Peut-être même qu'il ne se reconnaît plus ?
Alors il se sent coupable ! " rajouta Paulette dans un de ces moments où elle se laisse aller à psychotter après avoir lu Psychologie Magazine en cachette dans les toilettes.
Coupable d'avoir méprisé, dans son irrésistible marche en avant libérale, tous ceux qui ne sont pas issus des mêmes cours de récréation que lui, ni ceux de la promotion Voltaire qui gouverne le pays depuis leurs cabinets par dessus le parlement ?
Coupable de se sentir entre dur et mou, mais plutôt mou avec les riches qui continuent de s'enrichir et dur avec les faibles auxquels il refuse des dispositions législatives pour augmenter les salaires ?
Coupable d'avoir laissé croire qu'il ignorait la culpabilité de Jérome Cahuzac, de couvrir un Valls ?
Coupable, - récent précurseur du retour aux Fermiers Généraux avec la taxe ecomouv -, d'avoir laissé - appliquant un montage auquel il ne s'opposa pas quand il était dans "opposition" - le soin de prélever un impôt par une entreprise privée au mépris des règles de la République ?
Bref, coupable de savoir aujourd’hui qu'il a déjà échoué dans une multitude de batailles puisqu'il aura refusé de les mener, laissant à ses mots le soin de seulement gagner du temps pour ne pas combattre.
Peut-être, va savoir, qu'il doit se sentir coupable d'avoir fait chausser aux français un jour de printemps 2012 de vieilles lunettes roses pour regarder la vie qui vient.
Il plie sur tout, il n'a pas de colonne.
Quand tout pourrait avancer, il recule. Au point qu'il se met en position de "ne plus pouvoir " parler aux gens".
"Oui, si ça se trouve il se sent sent coupable ! " j'ai dit à Paulette, qui s'en allait - provisoirement, avant le prochain dégraissage industriel - continuer de se constituer une retraite dont la réforme libérale du parti du Président vient de se ramasser une tôle au Sénat hier.
Léon.
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