Coupe de France : Quand l’argent du Qatar finance des robots
Je ne suis pas un passionné du football ; encore moins un connaisseur.
Mais j’ai tout de même assisté à la finale de la coupe de France Auxerre-PSG, au stade de France.
D’abord parce que j’y étais invité par mon fils, supporter de l’AJA et fin connaisseur . Ensuite, parce que j’aime bien Auxerre et son équipe emblématique.
Pendant la première mi-temps, les Parisiens m’ont étonné par leur jeu mécanique, fait de passes précises, mais dénué d’invention dans les attaques. Les Auxerrois, par contre faisaient part de créativité et, malgré des erreurs de précision, ont animé la rencontre.
On avait l’impression de voir des vrais joueurs face à des des robots bien huilés, mais ternes.
Voilà peut-être, la raison de ce 0-0 à la fin de la première période, avec un PSG décontenancé , qui avait certainement pensé à un écrasement rapide de l’équipe adverse.
Le jeu n’a pas véritablement changé au cours de la deuxième mi-temps et le but marqué par les Parisiens ne figurera certainement pas dans les archives du football.
L’AJA n’est pas riche. Le PSG croule sous les milliards du Qatar. Ces milliards ont propulsé Paris au plus haut niveau. Et Auxerre se trouve toujours en ligue 2.
Les deux équipes pratiquent-elles pour autant le même sport ?
Bien que profane, j’en doute. En regardant nos adversaires, j’avais l’impression d’être devant un jeu vidéo avec des avatars pré-programmés, face à une équipe qui pratiquait encore un football authentique et plutôt joyeux.
Les milliers de supporters d’Auxerre ne s’y sont pas trompé. A eux seuls, ils ont animé la soirée et rendu à cette rencontre-spéctacle, un côté « bon-enfant ».
Un seul bémol pourtant : une sonorisation désastreuse. Compensant sa piètre qualité par une débauche de décibels, elle a eu pour effet de me boucher les oreilles jusqu'au lendemain matin.
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