Covid-19 - Le gouvernement accusé d’infantiliser les Français
De Ségolène Royal : "On a suffisamment infantilisé les Français"
De Valeurs actuelles : "Covid-19, stop à l’infantilisation permanente !"
Du journal Le Monde : "Confinement : les risques de l’infantilisation"
De Marine Le Pen : "Je ne comprends pas cette stratégie d'infantilisation du gouvernement..."
De Yannick Jadot : "Il y a une infantilisation, une culpabilisation des Français..."
De Jean-Luc Mélenchon sur Twitter : "psychologiser le débat public, c'est l'infantiliser"
De Bruno Retailleau sur Twitter : "lls ne se rendent même plus compte qu’ils sont en train d’infantiliser les Français"
Etc.
Infantilisation, un mot qui revient comme le bruit des vagues du coronavirus.
Voici une définition parmi d'autres du mot "infantilisation" pour les adultes qui auraient un trou de mémoire :
"L'infantilisation est une attitude consistant à agir envers une personne comme envers un enfant qui serait incapable de se débrouiller seul, de prendre de bonnes décisions ou de juger ce qui est bon pour lui." (Wikipédia)
Avez-vous remarqué que des opposants politiques connus qui d'habitude considèrent avec mépris les médias qui seraient des marchands de sable au service du pouvoir, sont cette fois d'accords avec eux dans une union nationale contre le roi à la Lanterne. Car, notre supposé monarque qui toussote un peu en ce moment, est accusé de prendre ses sujets pour des enfants en imposant des confinements et des couvre-feux répétitifs, ainsi que des petits papiers d'autorisation de sortie. Sans oublier la menace de punition en cas de désobéissance, comme à l'école de la République.
Peut-être que des lecteurs pas trop partisans et assez objectifs pourraient se demander avec curiosité, ce qu'auraient fait les oppositions politiques bavardes pour éviter les confinements et les couvre-feu à la population comme presque partout où le covid19 fait des ravages, s'ils avaient pris le pouvoir en 2017. La situation du pays serait-elle meilleure, pire ou identique ? Une chose est certaine, nous ne le saurons jamais, mais un peu de modestie serait une preuve de maturité des opposants à Macron. La situation du pays étant extrêmement compliquée, serait-il imbécile d'imaginer le "ouf" de soulagement des perdants de l'élection présidentielle de 2017 qui savoure maintenant la chance de ne pas être à la place de l'autoritaire, despotique et tyrannique président de la macronie ? Mais ça, il faudrait une certaine audace pour l'admettre. En même temps, l'isolé de la Lanterne n'a pas de leçon de courage à donner.
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