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Accueil du site > Tribune Libre > CPE : et maintenant, au-delà de la contestation, qui propose quoi (...)

CPE : et maintenant, au-delà de la contestation, qui propose quoi ?

Ce serait ressasser des évidences que de rappeler - et même si je soutiens l’élan de réprobation face au contrat première embauche - qu’aucun des participants aux actuelles manifestations n’est porteur de solution face aux enjeux de la formation professionnelle, de l’insertion dans la vie active et de l’accompagnement vers un premier emploi, en particulier pour les jeunes peu ou pas diplômés.

On peut se réjouir de cette agitation, pour ce qu’elle éveille de conscience politique ou citoyenne chez les 15-30 ans, qui, à l’instar de leurs aïeux soixante-huitards, ne souhaitent pas voir leur avenir se jouer sur des considérations carriéristes ou opportunistes et autres calculs politiques d’une génération dans laquelle ils ne se reconnaissent pas ; mais il serait bon de rappeler combien le recul de la participation aux actes fondamentaux de l’exercice de la citoyenneté (le vote, en particulier) est significatif d’une détérioration du fameux "lien social", autrement appelé "pacte républicain". Tout cela est "évidemment" lié.
Parce que la tribune qu’est Agoravox le permet (ce préambule est loin d’être anodin), parce que ce débat est amplement d’actualité, parce que contester ne suffit pas à faire acte de volonté de construire ensemble, que ce texte existe (!) et que dans l’élan d’une initiative du magazine La vie, le quotidien Métro titrait la semaine dernière encore en une sur la volonté farouche de nos concitoyens de voir mis en oeuvre un service civil (91% des Français favorables) qui soit une chance d’insertion, de tissage de lien et de compréhension comme d’imprégnation dans la société, je souhaitais relayer ici une reflexion, née en fin d’année dernière, dans le cadre du think-tank Imagine2012.

J’espère en confrontant cette proposition à vos avis l’enrichir de contributions de qualité. En voici les grandes lignes...

Le Contrat LAIC

« Les 8 à 12 mois de LAIC (L’année d’intégration citoyenne) de la vie d’un Français. »

Notre constat

Liberté :
Une personne qui a 20 ans aujourd’hui en France sera amenée à changer 8 fois de poste, en moyenne, dans sa carrière.

> La liberté, c’est aussi et d’abord bénéficier d’un emploi et, en conséquence, d’un niveau de vie décent.
> Il n’est pas acceptable de sortir du cursus minimum de formation non qualifié et/ou non apte à exercer un emploi (au-delà de la nécessité d’une formation continue).

Egalité :
La participation citoyenne, notamment lors des échéances électorales, est en net recul ces 30 dernières années.
> L’égalité, c’est aussi et d’abord pouvoir pleinement exprimer sa voix, tout autant que respecter celle de l’autre.
> Il n’est pas acceptable qu’un étranger s’installant en France ou un jeune, quel qu’il soit, ne soit pas un minimum accompagné, afin de devenir un citoyen éclairé et actif de la République.

Fraternité :
La responsabilisation de chacun et la sensibilisation à l’état du monde, ainsi qu’à l’autre, est une nécessité et un élément essentiel du pacte social, comme de saines relations humaines.
> La fraternité, c’est aussi et d’abord être ouvert aux autres, et cela nécessite avant tout la pleine conscience de son environnement.
> Il n’est pas acceptable que l’action dite humanitaire ou sociale relève des droits et non des devoirs élémentaires de l’homme.

Aussi proposons-nous que soit :

> Proposé aux personnes de plus de 20 ans, de nationalité française et d’un niveau de formation supérieur à bac + 1 sur une base de volontariat
> Rendu obligatoire (avec des dérogations, ne serait-ce que dans le temps, qui soient simples et pragmatiques) pour toute personne souhaitant quitter le cursus scolaire à un niveau inférieur à bac + 1 ou à toute personne s’installant en France et n’ayant pas ce minimum de formation

de signer un contrat LAIC avec la République.

C’est-à-dire :
> de s’engager pour un minimum de 8 mois dans « L’année d’intégration citoyenne » (qui inclut 3 mois de « service civil »)
> ou de s’engager à effectuer, dans un délai à définir, une année pleine de « service civil »

Le contrat LAIC peut être sollicité à tout moment de la vie active.
Il se déroule comme suit :

Base : 8 mois, soit environ 1200 heures

Cours fondamentaux : 100h (1 mois)
40h : création et gestion d’entreprise (avec les chambres de commerce, des métiers et des chefs d’entreprise bénévoles)
20h : administratif personnel (avec, entre autres, des comptables et experts-comptables)
20h : culture citoyenne et éducation civique (avec des élus et des représentants de la République)
20h : culture étrangère (avec des professeurs et enseignants notamment étrangers)

Formations professionnelles : 100h (1 mois)
20h : métiers manuels, ouvriers et agricoles (avec des professionnels volontaires)
20h : métiers du commerce et du marketing (avec des professionnels volontaires)
20h : métiers du social et de la santé (avec des professionnels volontaires)
20h : métiers administratifs et publiques (avec des professionnels volontaires)
10h : culture et décryptage des médias (avec des journalistes et des universitaires)
10h : culture et repères des religions (avec des religieux et des universitaires)

Sensibilisation et service social : 500h (3 mois)
Service civil L.A.I.C. (dont 50% des missions hors de France).
Réalisé dans le cadre de l’armée rénovée, avec les associations et ONG.

Insertion professionnelle : 500h (3 mois)
Stage qualifiant, en entreprise ou dans une administration, pour validation de compétences ciblées.

Notes :

Le contrat LAIC est un projet [audacieux] qu’il reste à tenter de chiffrer (à intégrer dans le cadre d’un redéploiement transversal des compétences nationales) mais dont le coût in fine pourrait être quasi nul. La réalisation des « LAIC » serait à échelonner dans le temps lors de leur mise en œuvre initiale. En prenant une telle initiative, la France pourrait être moteur et modèle en matière de cohésion sociale ainsi que pour la formation et l’intégration citoyenne. Au-delà, ce serait un outil considérable d’accompagnement dans la vie active, notamment vers un premier emploi ou une réorientation professionnelle.

[NB > Ce texte a été rédigé le 23 décembre 2005 pour Imagine2012 / autre approche de cette proposition ici]


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20 réactions à cet article    


  • Nicolas Voisin Nicolas > Nues Blog 6 avril 2006 14:18

    Voir aussi, comme dit en dernière ligne, cette approche de la même proposition > http://www.imagine2012.net/imagine_2012/2006/03/un_contrat_laic.html


    • olivier (---.---.229.136) 6 avril 2006 15:44

      « parce que contester ne suffit pas à faire acte de volonté de construire ensemble »

      Bravo et donc merci pour cette proposition. Puisses nos elites vous entendre.

      En fait vous proposez une année d’etude pour mieux apprehender le monde. Pourquoi ne pas en integrer une partie (culture etrangere, education civique notamment) au cursus scolaire habituel ? au lycee par exemple.


      • B Dugué (---.---.189.31) 6 avril 2006 18:11

        Très intéressant, fortement inspiré du petit livre rouge de Mao, mais dans l’air du temps, LAIC, une idée qui séduirait Blandine Kriegel, ancienne mao et pas des plus modérées.

        Ma proposition, c’est de faire à ce contrat LAIC le même sort que le CPE, retrait. Je sais, c’est pas constructif mais je dis ce que je pense


        • Nicolas Voisin Nicolas > Nues Blog 6 avril 2006 18:19

          Olivier > l’idée est que cette formation soit notamment incluse lors de la scolarité. Et donc que l’on ne quitte pas le cursus scolaire sans ce « bagage »... Mais ne faudrait-il pas rendre cette disposition accessible à « tous » ? Discuttons-en !

          Cher B > Mao, t’es sûr ?!

          je vais reproduire ici l’autre article référent (peut-être que ma prose ne te convenais pas :)

          ..................

          « Un Contrat LAIC pour favoriser l’insertion sociale »

          Par-delà l’école, l’Etat doit contribuer à favoriser l’insertion des jeunes générations dans la société. Aujourd’hui, à part l’apprentissage et des stages sous-rémunérés, rien n’est prévu pour faciliter la transition entre l’enseignement théorique et la vie sociale et professionnelle.

          Au sortir du collège, du lycée ou de la fac, un adolescent ou un jeune adulte ne sait rien de ce qu’est une entreprise (à quoi elle sert, comment on la crée, quels sont ses interlocuteurs, quels sont les devoirs et les droits d’un entrepreneur, d’un salarié, etc), une démarche administrative, le fonctionnement pratique d’une collectivité territoriale, etc.

          Le plus souvent, alors qu’il devra, en moyenne, pratiquer près d’une dizaine de métiers différents au cours de sa vie professionnelle, il ne connaît rien de la richesse de la gamme des métiers existants, de la variété des secteurs en développement et des pistes imaginables pour les métiers d’avenir.

          Nous proposons la création d’un dispositif de transition entre l’école et la vie active, intitulé “Contrat Laïc“ (L.A.I.C. pour L’Année d’Intégration Citoyenne), ouvert pour les jeunes, filles et garçons, à partir de 16 ans, en fonction de leur âge en fin d’études, concentré sur un an ou réparti en plusieurs périodes.

          Il a pour objet d’informer, de former les jeunes à leur vie future et de les faire entrer de plain-pied dans la vie de la communauté. Le Contrat Laïc regroupe, en effet, trois types de formations et d’activités :

          1• Un Service Citoyen Civil Obligatoire, d’une durée de trois mois (ou de six mois, plus coûteux en encadrement et en moyens), répartis en quatre semaines de classe (orientée vers l’instruction civique, la défense civile et la solidarité) et huit semaines de service de la communauté, rémunéré symboliquement (voir l’article “Pour un Service Citoyen Civil Obligatoire“).

          2• Une formation à la vie sociale, d’une période d’un mois (qu’est-ce qu’une entreprise, etc) complétée, en option, par une information d’un mois sur les filières et les métiers.

          3• Un Contrat Premier Emploi qualifiant, remplaçant et limitant les stages, d’une durée de six à neuf mois, permettant à l’adolescent ou au jeune adulte, qui ne trouve pas immédiatement un CDI, de s’insérer réellement et durablement dans la vie professionnelle, dans l’entreprise et de pratiquer un vrai métier, en fonction de sa qualification (voir l’article “Pour une remise à plat du droit du travail et des systèmes sociaux“). Après l’exécution de ce contrat, le jeune adulte entre dans le droit commun du travail.

          Le dispositif “Contrat Laïc“ sera également ouvert, moyennant aménagements, sur la base du volontariat, aux adultes n’en ayant pas bénéficié à l’adolescence et aux personnes nouvellement installées en France.

          .............


        • Bernard Dugué (---.---.189.31) 6 avril 2006 21:13

          Je persiste et signe. Cette idée me paraît être d’une lourdeur conséquente, nécessitant un appareil bureaucratique conséquent et je le répète, le ressort de cette idée reste le soviétisme, même s’il est présenté avec de louables intentions. Je suis plutôt libertaire et je crois en la capacité humaine à progresser et savoir évoluer sans ce patronage qui, avec le service civique, renvoie aux systèmes totalitaires. Tout ceci est du bricolage ad hoc. Le véritable enjeu est ailleurs, dans le choix de civilisation. Là c’est de la retape sociale. Désolé de démonter ton idée mais si tu passes à Talence le mercredi vers 18 h à la Taverne, tu es le bienvenu pour causer de philo et d’actu au café philo que j’anime

          BD alias http://www.u-blog.net/Fulcanelli


          • Jean Chouan (---.---.1.7) 6 avril 2006 22:39

            Finalement, vous aller réinstaurer une sorte de « HitlerJugend », ou de komsomol ? Vous êtes des totalitaristes qui se cachent sous le vilain masque du socialisme... Au fait, ou oubliez le coran....


            • éric (---.---.166.26) 7 avril 2006 09:51

              Proposition : un seul type de contrat de travail : le C.D.I classique. Pourquoi ? Parce que l’employeur embauche parce s’il a des besoins, pas en fonction du type de contrat. Le problème de la formation des jeunes est un faux problème, interrogez les employeurs sur leurs besoins en main d’oeuvre et en type de formation pour les cinq ou dix ans qui viennent. Aucun n’est prêt à s’engager contractuellement sur des besoins précis. C’est fort logique, la vie des affaires est fluctuante, donc les besoins en main d’oeuvre, à la fois sur le plan quantitatif et sur le plan qualitatif sont impossibles à prévoir. Il est donc impossible de mettre en place aujourd’hui les formations dont les chefs d’entreprises auront besoin demain. J’entends déjà les remarques sur le coût du licenciement, c’est une légende juridique, venez donc voir mon blog.


              • Nicolas Voisin Nicolas > Nues Blog 7 avril 2006 10:26

                Fulcanelli, Jean Chuan > au moins nos divergeances sont claires. « HitlerJugend », ou « komsomol » dites-vous Jean ? Je vous renvoie alors à vos lectures, je n’ai pour ma part pas souvenir que par le passé des régimes totalitaires (et/ou soviétiques) aient proposé à ses jeunes citoyens de les ouvrir à l’action social, à l’humanitaire, à diférents corps de métiers, au sens civique, et plus encore à s’investir pour les autres, notamment à l’étranger (près de 2 mois du service civil)...

                Eric > ravi de voir que dans la même « logique » (bien en contradiction avec notre actualité et ses néo-contrats différenciants, voir discriminants) cette reflexion conduit à celle du contrat unique, dont droit et devoirs iraient croissants pour l’employeur comme pour l’employé, sans palliers qui justifient le lidecenciement avant cette échéance ou le blocage de la situation ensuite. C’est un débat que je tente de faire vivre sur mon blog également. Un débat qui tourne souvent au pugilat. Il n’est pas aisé de vouloir bousculler des états de fait...


                • decurion (---.---.36.66) 7 avril 2006 15:14

                  Vous êtes un utopistes dans la lignée d’un Thomas More.

                  Je serais cependant partisan de ce contrat laic, s’il était appliqué non pas aux citoyens, mais aux élus. Il suffirait d’y adjoindre un stage de trois mois portant sur le thème : vivre avec un revenu de subsistance. Ainsi, nos élus seraient en mesure de constater les résultats concrets de leurs actions et/ou inactions. Pour ce qui est des citoyens, je pense que ce qui manque le plus c’est l’information et non une formation qui deviendrait trés vite du formatage.


                  • Nicolas Voisin 7 avril 2006 15:17

                    « Thomas More (1478-1535) est un juriste, historien, théologien et homme politique anglais. Grand ami d’Erasme, philanthrope, il participe pleinement à l’humanisme chrétien, dont il était le plus illustre représentant anglais dans une époque charnière entre le Moyen Age et la Renaissance. »


                  • Nicolas Voisin Nico 7 avril 2006 15:20

                    L’idée est séduisante ! Je ne suis par contre pas sûr qu’une solution ne pase pas AUSSI par une formation qui (pas lus que l’école de la république) ne pourrait se réduire à un formatage.

                    Cela-dit, l’idée d’élu donnant l’exemple pourrait séduire au delà du Béarne...


                  • decurion (---.---.36.66) 7 avril 2006 16:23

                    Je constate tout les jours, que notre société a créée une nouvelle profession qui est celle de « stagiaire en formation ». Celà permet de générer une économie à la périphérie du chômage, auquel le chomeur n’a pas accés.

                    Plus simplement,la base d’un contrat repose sur l’honneteté des signataires. En cas de défaillance, il faut que chaque partie ait les moyens de faire respecter les termes du contrat.Un citoyen est une personne intelligente les jours d’élection,hormis ces occasions,il n’est qu’un âne qui ignore ou réside son interet. Dans ces conditions, il me semble plus que certain que les résultats d’un contrat laic ne pourra pas etre à la hauteur de vos espérances. Je crois que l’erreur, c’est de vouloir changer la société, alors que nous n’avons pas les outils pour le faire. Je peux me tromper, mais il serait plus opportun de se mobiliser pour acquerir ces outils,afin de pouvoir transformer des espérances en éxigences.


                  • (---.---.189.184) 8 avril 2006 15:15

                    Une femme de 58 ans dans le COMA suite aux manifestations anti-CPE

                    Mme ZHOU, chinoise du sud, est actuellement hospitalisée, dans le coma, à l’hopital HENRI MONDOR de Créteil. Cette femme de 58 ans a été attaquée par des « casseurs » mardi lors des heurts dans le XIIIeme arrondissement. Son mari a précisé que Mme Zhou a été passée à tabac par « six hommes noirs », utilisant - selon ses dires - « des objets professionnels ». [NDLR : Des matraques ?]

                    Le diagnostic vital est réservé.


                    • Fred (---.---.155.75) 10 avril 2006 10:05

                      il est temps d’imposer de lourdes peines aux casseurs, il n’est pas normal que ce genre de choses se passent dans un pays « civilisé ». Toute personne prise en train de casser quelque chose devrait etre envoye en prison pour une duree superieure a un an et pas relaxee le jour suivant son interpellation.


                    • www.jean-brice.fr (---.---.24.154) 8 avril 2006 19:41

                      Avant de s’attaquer aux contrats de travail, il vaudrait mieux s’occuper de RELANCER l’activité : pour cela, il FAUT FAIRE UNE AUTRE POLITIQUE QUI EXISTE ET QUI A ETE LANCEE LE 4/2/65 PAR LE GENERAL DE GAULLE ET JACQUES RUEFF ... Les anglo- saxons le savent , mais ne veulent pas en entendre parler, car cela irait à l’encontre de leurs INTERETS !!!


                      • (---.---.229.136) 10 avril 2006 09:38

                        @jean-brice > au risque de deriver du sujet initial, tu peux me donner un lien vers cette politique lancée par Jacques Rueff et Charles de Gaulle STP. Ca m’interesse.


                        • www.jean-brice.fr (---.---.140.86) 10 avril 2006 09:48

                          TAPEZ SUR RUEFF et vous aurez déja un début de réponse.


                          • wiper (---.---.40.89) 10 avril 2006 20:58

                            Qui propose quoi ?

                            Je propose que plus jamais on ne puisse proposer de loi touchant ou impactant de maniére fondamentale la vie des Francais, sans prendre soin de s’inquieter de leur opinion, qui est, dois je le rapeller fondée sur leur vécu.

                            Je propose que l’on s’interesse de nouveau à l’utilisation de l’argent généré par l’economie, quel sont ses apports pour l’équilibre de notre société ?

                            Je propose que nos élites redeviennent humbles et prennent le temps de respecter ceux qui les nourrissent.

                            Je propose que l’on donne au Francais un objectif commun, et une vision sur l’avenir,

                            Et la FRANCE, de nouveau relévera les défis qui sont, et seront nôtres.


                            • Francis (---.---.78.115) 11 avril 2006 06:05

                              Je trouve cet article interessant pour la simple raison qu’il ne se borne pas à une critique évasive mais qu’il tente de faire une proposition. Toute idée neuve est bonne à considérer. Dans le même ordre d’idée, un excellent article (le lire jusqu’au bout) de laiguillon : http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=820&titre=CPE-Constat-Patent-d-Echec

                              La politique aujourd’hui ne tente plus le recul pour faire des changements mais se borne à empiler des modifications sur une base totalement emiettée. La société et la vie change, soit, mais cela ne suffit à justifier n’importe quoi au nom de cette évolution.

                              Merci Nico.


                              • bt92 (---.---.126.3) 12 avril 2006 14:28

                                « Proposition : un seul type de contrat de travail : le C.D.I classique. Pourquoi ? Parce que l’employeur embauche parce s’il a des besoins, pas en fonction du type de contrat. » Je ne suis pas d’accord avec cette phrase d’Eric car on peut voir l’embauche sous differents angles : Quels sont les besoins de l’employeur ? une charge de travail supplémentaire liée à de nouveaux contrats signés, des nouveaux clients , des charges de production liées à des départs de personnel ou maladie, etc ... Tous ces cas sont différents et ne découleront pas forcément sur une embauche en CDI , mais peut-être sur du CDD, de l’intérim, un CNE . Il ne faut donc pas généraliser les besoins d’embauches par des CDI, ils sont souvent associés à un cas particulier.

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