Crise de l’immobilier, conséquence de la crise globale
« Tout va bien », je dis que tout va bien chante Orelsan, qui sait de quoi il s’agit.. Nous sommes d’accord avec lui. Il faut être bien aigri, bien pessimiste, pas du tout dans l’esprit d’un Villani, prophète de l’I.A. salvatrice, ou d’un Elon Musk, ou des organismes de crédit pour parler de crise globale !
Mais.. Mais ? Si crise il y avait ? Maintenant, demain, ou après ? En mai ? Quelles seraient les conséquences sur l’immobilier ?
Prodromes d’ennuis sérieux
3 ou 4 pistes d’analyses parmi les plus courues montrent mieux que jamais que « le système » va de plus en plus mal, qu’il est de moins en moins confortable de vivre dans ce que Saxon appelait, visionnaire qu’il était, il y a des années déjà, « le Disneyland global pour les imbéciles ».
Des menaces de guerre atomiques jusqu’aux grèves des trains, des transports aériens, des étudiants, en passant par la « crise migratoire » ( 500 000 occurrences avec ces termes dans le moteur), de la « crise démographique » (50 000 occurrences dans l’actualité) jusqu’à ce « continent de plastique » qui n’en finit pas de grossir, plus de trois fois la taille de la France déjà, en passant par les quelques soucis qu’apportent les endettements pharaoniques, endettement des « ménages », endettement des « états », endettements des entreprises ..
Avouons que l’inquiétude peut nous gagner.
Et encore, nous pourrions parler pollution, augmentation du « coût de la vie », augmentation des prélèvements, insécurité .. Tenez ! L’insécurité !.. Elle galope à Londres où, pour la première fois, le nombre de meurtres dépasse celui de New York dit « Le Monde », qui ne se trompe jamais. C’est dire !
- Remarquez, me direz-vous, Londres est loin de Paris.. et si l’on devait s’en remettre à tous ces flots de mauvaises nouvelles, qui sont bien souvent des fuck news, on ne vivrait plus !
- Vous avez raisons, vous avez mille fois raisons.. Steve Cutts a du m'influencer..
« Quelle bandes de tarés ces « survivalistes » ! lisais-je à l’instant en commentaire au milieu de centaines de réactions à quelques dizaines d’articles sur le salon éponyme (une première..) qui s’est tenu il y a une semaine à Paris.
Il n’empêche, je vous les recommande ces papiers sur le salon du survivalisme, pour vous faciliter la compréhension de la situation, pour illustrer mes propos sur la crise de l’immobilier. 3 ou 4 mots dans Google, et vous saurez tout.
Il n’empêche, ces jours-ci, mais pas seulement, il ne fait pas bon vivre à Paris, il n’est pas très-aisé de vivre dans les « grandes métropoles ». Surtout si vous ne faites pas parti des nantis.
Il n’empêche, ne vous mettez pas la tête dans le sable.
Rapport avec l’immobilier ?
La situation rappelée ci-dessus en forme d’esquisse à quelques conséquences sur l’immobilier, même si elles s’annoncent quelque peu différées.
Quelque peu différées car, pour l’instant, tout va bien pour l’immobilier tout-venant (l’immobilier tout-venant par opposition à l’immobilier-casino qui lui ne se contente pas d’aller bien, mais flambe (au sens figuré, là !), explose ! se prête à des « houses flipping » qui vous font la fortune du premier banquier venu en un rien de temps).
Les prix, partout, mais à Paris surtout, grimpent, grimpent.. on dépasse en moyenne les 10 000 Euros le petit-mètre carré dans la capitale, même pour des appartements-placards. Cela donne du sens à la vie du prolétaire.. La télévision, pas plus tard qu’hier, nous a même montré des migrants qui payaient 650 Euros de loyer pour leur petit taudis pourri (au sens propre du terme ici)
Mais, différées ou pas, les conséquences sont bien là.
La première conséquence, c’est que les Français quittent les villes. « Depuis 1975, deux millions et demi de personnes ont quitté les zones urbaines pour s'établir sur des territoires ruraux”, chiffres donnés par le Figaro le 6 mars.
La seconde, c’est que, en dépit des gigantesques efforts déployés par les banques, l’état, les notaires, les agents immobiliers, les propriétaires, tous intéressés au premier chef.. pour masquer de façon forcenée la réalité, les prix vont en général s’éffondrer.
La vérité est impardonnable, mais il est difficile cependant d’en masquer l’éclat.. aux mieux renseignés je veux dire, à ceux qui ne s’en remettent pas uniquement aux fables et aux flon-flons entretenues et diffusées par l’establisment ..
Vous imaginez la perte s’il advenait que les prix de l’immobilier soient corrigés de 40% ? Pour l’état, pour les banques, les notaires, les agents, les propriétaires ?
Vous ! Anticipez !
En ce qui nous concerne, lecteurs avisés et observateurs critiques, une seule chose à faire si vous ne l’avez déjà faite : anticipez ! Que ce soit pour l’immense plaisir de renouer avec la nature, tout simplement, ou parce que vous en entrevoyer la nécessité : Défaussez-vous, et procurez-vous le petit coin de ruralité bien choisi, encore si peu cher !
Une troisième conséquence doit être évoquée : un nouveau système économique et social, incluant un marché de l’immobilier totalement transformé, est en gestation dans le sillage de la crise. On peut annoncer, sans risque de se tromper, la fin des extravagances consuméristes, la fin de l’industrie de la réclame, de l’amusement publique, du “sport”-spectacle, la fin de pans entiers de l’économie de l’inutile. La prise de conscience est souhaitable.
“Nous finirons bien par lui apprendre à vivre comme il convient” disait l’Indien, en parlant de “l’homme blanc”
Les conceptions que notre monde dit moderne se fait de l’immobilier et de nos façons de vivre esclavagisées ont dut l’inspirer !
Et pour terminer, qui seront les acteurs du changement, les bénéficiaires de la Kehre ?
That is (are) the (the) question (e) (s)..
Citations graphiques
ville-rail-transports.com
Leparisien.fr
Wikipedia.org
Illustration
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