Culte du partage ou religion des partageux ?

Le socialisme et ses avatars (néo ou ancien communismes tel LFI) restent encore à l'état de traces dans le monde. En France, vieux pays dévôt et catholique le partage et l'égalitarisme sont encore des versions populaires de ce catholicisme qui vénère tant les pauvres qu'il les encourage à le rester.
Dans la religion catholique chacun connaît le dicton " Tu aimeras ton prochain comme toi-même ". Cette sentence, dès lors que la religion catholique fut désarçonnée par la Révolution Française, fut reprise et reformatée par une idéologie née avec la révolution industrielle (et qui meurt avec elle) : le communisme.
Il n'est qu'à lire la prose des ceux qui restent pratiquants à Gauche pour comprendre que leurs convictions tiennent plus de la religion révélée que d'une analyse objective et sincère de l'état actuel du monde, des rapports de forces entre le monde libre (la plupart des nations) et les quelques rares dictatures de gauche survivantes (Corée du Nord, Venezuela ou Cuba).
Dans la plupart des pays au monde chacun a pu constater
- que le travail seul créait des richesses (le travail + le capital + l'intelligence évidemment) loin de la stigmatisation (facile) de la spéculacution (spéculer c'est par ailleurs imaginer l'avenir et s'y inscrire)
- que le socialisme et l'égalitarisme provoquaient invariablement la ruine économique et toutes sortes de désastres sociaux (comme la perte des libertés individuelles comme on le constate encore dans le Venezuela de Maduro)
- qu'aucun pays socialiste ou communiste n'aura jamais réussi en 150 ans de communisme un quelconque développement harmonieux de sa société (on bascule très vite dans la dictature o ula violence car les faits et l'économie résistent à l'utopie)
- que le communisme (ou ses avatars) aura été la cause de presque toutes les guerres et conflits du XXe siècle (y compris le nazisme qui était une réaction face au communisme et aux soviets)
- que les libertés publiques ne sont jamais bienvenue avec la gauche au pouvoir (au mieux l'univers tourne à la farce sociale comme cet épisode loufoque et tragique de F. Hollande hollandaise entre 2012 et 2017)
- que l'envie, le ressentiment social, la violence idéologique et l'intolérance économique sont les ressorts globaux et encore actuels de la gauche, communiste, socialiste ou autre
- que l'argent est diabolisé par la Gauche, sauf s'il est public ou emprunté sur les marché financiers. Que ce fameux mur de l'argent qu'elle dénonce à l'envie n'est que le mur de la réalité à laquelle elle se heurte dès lors qu'elle parvient au pouvoir
- que l'Europe est d'abord libérale et ensuite sociale parce qu'on ne peut faire vivre une économie sans créer des richesses, que les éventuelles politiques sociales ne sont que la conséquence des progrès de l'économie (et non l'inverse)
- que dans la devise française l'égalité n'est pas l'égalitarisme social pronée par la Gauche mais l'égalité des droits de chacun. L'égaliratisme tue aussi bien l'activité, que la créativité, l'innovation et même le goût de vivre (la médiocrité socialiste décrite à merveille par Milan Kundera)
- que le socialisme prend à la fois les habitants en otage (le chaos social ou troisième tour quand les résultats des élections démocratiques ne plaisent pas aux syndicats "révolutionnaires") et pour d'éternels enfants incapables de penser, de réfléchir et devant être assistés non seulement financièrement mais dans tous les actes de leur vie économique et sociale (dès fois qu'un affreux commerçant leur vendre des produits non conformes)
Les gens de Gauche devraient intégrer que l'éducation, la formation, servent à grandir, à abandonner certains rêves d'enfants, à ne pas entretenir une utopie qui échoue et a échoué partout dans le monde, depuis près de 2 siècles
Les guerres, les famines ou la surpopulation actuelles sont souvent la conséquence des idées de Gauche (pour la surpopulation c'est la Gauche qui critiquait Maltus en expliquant que les ressources de la terre étaient infinies).
Ce n'est pas le libéralisme ou le commerce qui provoquent les guerres ou les famines mais le socialisme (ou parfois le fanatisme religieux) et la liberté d'entreprendre, de posséder des biens, d'aimer sa famille restent les vraies et seules libertés des hommes
Espérons qu'un jour prochain, seuls quelques rares et nostalgiques gardiens du Temple penseront encore que la Gauche peut être une solution aux problèmes du monde.
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