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D’échec en échec le triomphe de Macron

Après sa déclaration de guerre aux français et sa déroute aux législatives provoquées par lui, Macron garde la main sur l’Assemblée nationale grâce à un coup d’État institutionnel.

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Plus il échoue, plus il réussit. Le souverain faussement dialectique du « en même temps » mène le bateau alors que ni l’équipage ni les passagers ne veulent plus de lui. Sauf que pas tout à fait. Les passagers des suites royales tiennent à le garder afin qu’ils puissent continuer à abuser sans vergogne des manants situés entre le pont principal et les soutes inférieures, autrement dit le reste des passagers.

 

Pourquoi, minoritaire en siège, reste-t-il majoritaire en influence ?

 

Cela tient à la structure politique du pays et aux illusions qu’elle entretient.

 

Nous sommes dans une dictature d’extrême centre, dirigée certes par Macron, mais en sous-main par l’oligarchie qui a décidé de détruire le pays, la France. Les échecs électoraux de leur porte-drapeau ne les effraient pas, ils ont des ressources suffisantes.

Au-delà du parti Renaissance*, c’est tout le centre mou, mais dur contre la « populace », qui adhère au projet, centre mou qui va du PS au LR en passant par les écologistes et l’environnement macronien.

L’opposition réelle, au moins qui s’affiche comme telle, est constituée par LFI, le parti communiste, de façon moins tranchée, et le RN. Elle est divisée et incompatible.

 

Le phénomène de percolation rend donc la minorité gouvernementale majoritaire, grâce aux apports de ses compléments (LR, écologistes, PS) et la division des oppositions. La percolation est un phénomène des matériaux à deux composant à partir duquel, lorsqu’un des composants devient majoritaire, il constitue un ensemble unitaire alors que le minoritaire se sépare.

 

Les Français ont par leur vote fait savoir qu’ils rejetaient Macron, mais le système politique est tel que la division de son opposition lui permet de continuer de sévir pour le plus grand bien des passagers des suites royales.

 

L’extrême centre ayant pour but la continuation de la destruction des États et des peuples, pour le plus grand bien du complexe techno-pharmaco-financier, appuyé sur le CMI (complexe militaro industriel), la population n’a d’autre choix que de le rejeter et de se tourner vers ceux qui lui sont réellement hostiles, ou d’imposer que la gauche techno-centriste (PS et écologiques) se dégage de son emprise oligarchique (Soros ?).

 

L'être au-delà, de Macron

 

Quant à Macron lui-même, il eut fallu bien entendre ce qu’il disait, dès le début. Il a dit qu’il représentait la France en marche, qu’il était Jupiter, qu’il était le maître des horloges et que dans une gare, il y avait des créateurs de start-up et des gens qui ne sont rien. Désormais son parti s’appelle « Renaissance. »

 

Prenons au sérieux ces dires. Et souvenons-nous qu’il a été l’assistant de Paul Bicœur. Philosophe ayant traduit Husserl et proche de la pensée de Heidegger.

La France en marche est directement une quasi-citation de ce dernier, puisque celui-ci (Voir Être et Temps) considère l’homme pur comme celui qui est résolument en marche vers la mort portant le flambeau de ses ancêtres. L’être impur étant constitué par ceux qui dévalent le nous-on et finalement ne sont rien. De plus, pour Heidegger, l’homme pur (de fait le Dasein pur) est maître de son temps, alors que le Dasein impur est dans la course éperdue passant d’instant en instant sans que son temps ne représente une continuité dans son existence qui n’a pas de sens.

 

Les expressions macroniennes semblent donc inspirées de Heidegger, ce qui pourrait a priori constituer une démarche intellectuelle de haut niveau, mais en fait est inquiétant du fait de la collusion entre la pensée de Heidegger et le nazisme, ou du moins un élitisme qui n’hésite pas devant la destruction des hommes impurs.

 

Par ailleurs, une interprétation rapide de Husserl, qui par sa méthode écarte le réel pour considérer la conscience pure, ce qu’il appelle la réduction, peut pousser celui qui s’imprègne de ces idées à ne plus considérer les faits, mais uniquement ses représentations dans sa conscience considérée comme pure.

Le réel n’a plus d’influence ni sur la pensée, ni sur l’action, dirigée uniquement par la pensée intérieure ce qui le pousse à n’agir que de son propre point de vue et de ceux qu’il considère comme des hommes purs portant haut le flambeau de leurs ancêtres, les oligarques internationaux.

 

Il faudra d’autre combats pour enfin diminuer son effet de nuisance, mais le recours au grand jour de combines anti-constitutionnelles montre à quel point il méprise les passagers abusés par ses amis privilégiés.

 

_________________

* Il est étrange que celui qui est à la tête de l'État depuis 2017 nomme son parti "Renaissance". Devrions-nous renaître des cendres qu'il a lui-même créées ?


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15 réactions à cet article    


  • xana 23 juillet 15:38

    De toutes façons ca finira sur l’échafaud.


    • leypanou 23 juillet 15:44

      L’opposition réelle, au moins qui s’affiche comme telle, est constituée par LFI, le parti communiste, de façon moins tranchée, et le RN  : tout parti qui promeut la transition écologique ne peut pas être d’opposition.

      En plus, ils soutiennent tous le régime hyper-corrompu ukro-nazi, une représentante de LFI a même proposé d’effacer les dettes de l’Ukraine, donc ils sont tous atlantisto-compatibles.

      Bref, en France, la vraie opposition n’est pas celle qu’on voit à la télé.


      • La Bête du Gévaudan 24 juillet 02:27

        @leypanou

        en-dehors d’être antisémite et raciste, LFI n’a rien de bien sulfureux... Mélenchon passe son temps à faire réélire Macron... mais il lui suffit ensuite de lancer quelques remarques racistes contre les Juifs ou les « Français de souche » (sic) pour se faire acclamer derechef par les hordes islamo-gauchistes.

        Pour se donner un semblant de contenu intellectuel, il donne dans le poujadisme keynésien. « Si ça va mal c’est de la faute des riches, et il suffit que l’état règle les problèmes »... évidemment, à côté de ça tout le monde passe pour un « social traître » ! Et comme il n’est jamais au pouvoir, il peut être dans la surenchère sans être jamais confronté à ses mensonges. C’est la rente de l’opposant.

        Et comme les masses post-modernes qui votent pour lui n’ont pas beaucoup de culture, il lui est aisé de les tromper. Personne ne l’interroge sur ses 40 ans au service du PS maastrichto-mitterrandien. Personne ne l’interroge sur l’échec des gauches au XXème siècle : du keynésianisme d’une part (dette et inflation) et du marxisme d’autre part (dictature et pénurie). Comme disait untel sur AVox :

        LFI s’oppose à la roue de secours du système (RN) en s’alliant avec le système (Macron).

        Le « en même temps » mélenchonien...


      • amiaplacidus amiaplacidus 23 juillet 17:48

        @l’auteur :

        Plus il échoue, plus il réussit.

        C’est la stricte définition d’un shadock :

        « En essayant continuellement, on finit par réussir… Donc plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. »


        • Com une outre 23 juillet 18:51

          Macron philosophe ? Autant que son pote Sarkozy ou Hollande. Vous avez, monsieur l’auteur, une trop haute idée de la fonction présidentielle contemporaine.


          • Octave Lebel Octave Lebel 23 juillet 19:49

            Comme toujours, il s’agit de nommer les choses en disant de quoi on parle, autrement c’est la porte ouverte à tous les malentendus, les manipulations, les manœuvres et le règne des démagogues. Et c’est un peu beaucoup comme cela que les médias, les instituts d’opinion  et une partie des responsables politiques essaient en permanence de nous tenir dans leur toile. Devinette. Qui tient la caisse de tout cela et qui a besoin de ce type de fonctionnements ?

            Parce que quand même, des citoyens à peu près correctement informés et des institutions où nous serions à peu près correctement représentés et en mesure de nous impliquer et de nous faire entendre, cela ne produirait pas de miracle mais tout le monde se sentirait un peu plus responsable et nous trouverions plus de solutions et les arbitrages pour les faire avancer. Qu’attendons-nous pour mettre cela en place. Qui est d’accord et qui cela gêne ?

             

            « l’opposition réelle, au moins qui s’affiche comme telle, est constituée par LFI, le parti communiste, de façon moins tranchée, et le RN. Elle est divisée et incompatible. »

            En termes d’opposition, il y a un rassemblement national pour le sauvetage de l’oligarchie sans le dire cherchant à liquider un concurrent rattrapé par les conséquences des politiques menées à son service. Qui pratique l’extrême prudence de ne trop attirer l’attention sur ses propositions économiques et sociales et surtout d’en expliquer la cohérence avec ses votes depuis 2017 ici et au parlement européen, un peu trop voyants quand à leur alignement (bien éloignés de ses déclarations publiques et médiatiques) sur ceux de son concurrent en correspondance avec les attentes de nos oligarques.27 sondages sur 27 avaient annoncé sa victoire relative ou totale. Un opposant qui se dit victime. On se demande de quoi et si par hasard la victime des sondages ce ne serait pas nous avec nos illusions démocratiques.

            Comme quoi, en tant qu’électeurs nous ne sommes pas complètement influençables ni idiots. Le RN est finalement arrivé en 3ème position derrière Macron lui-même défait par le NFP. Sacrés sondages, sacré RN.

            En termes d’opposition , il y a aussi une composante qui fait en permanence l’objet de diabolisation de la part des acteurs cités plus haut et aussi des deux concurrents politiques ici nommés, la désignant ainsi comme le véritable adversaire porteur d’une alternative dangereuse pour tout ce petit monde qui sait se serrer les coudes quand il le faut.Il s’agit de tous ceux qui veulent faire avancer une transformation sociale, démocratique, écologiquement responsable de notre société et qui ont un programe concret à présenter depuis un moment.Comme une incongruiité pour des médias qui évitent d’en parler, trop occupés à parler de ce que font les autres, il est vrai, de grands artistes de la rhétorique et du flou artistique où tout ce beau monde tente de se retrouver.

            Il semble bien que toute cette comédie patine de plus en plus et va vers sa fin.


            • blafeur 24 juillet 08:07

              Diviser pour mieux régner… Bordéliser pour mieux s’enrichir.

              Les gens les plus puissants du monde ont créé leur richesse dans des sociétés hyper violentes, divisées, fracturées… (une grande proportion de gens vivant sous le seuil de pauvreté.)

              La France et de l’Europe sont leurs nouveaux terrains de jeux. Macron est leur agent.


              • tashrin 24 juillet 10:01

                Plus il échoue, plus il réussit

                Pour déterminer le succès d’une opération, il faut au prealable en connaitre le cahier des charges et les objectifs

                Perso je ne suis pas sur du tout qu’il ait échoué. C’est juste que vous jugez son action à l’aune de vos critères à vous. Mais il bosse pas pour vous

                En revanche, les 1% et les US sont plutôt satisfaits


                • bart153 bart153 24 juillet 13:41

                  N’importe quoi


                  • ETTORE ETTORE 24 juillet 20:51

                    C’est si simple...

                    Macaron à sa table de jeu personnalisé...

                    Il dit progresser, parce que, à tout bout de champ, il sort les rallonges, et fait croire que c’est « avancer » tant qu’on arrive inéluctablement vers l’extrémité de la table des réjouissance gratuites.

                    Avant de se prendre la vaisselle de fin de service sur les genoux, il renverse la table, et repart dans l’autre sens,( progression inverse , mais qui s’en soucie ?) et on recommence.

                    Mais cela peut durer longtemps, quand on as une table à la Poutine....Longue et blanche, comme une taïga sans sapins...

                    Mais le porte schnouf Elyséen à trois pieds, a part servir au spiritisme bancal, ne lui apporteras aucun répit, tellement il est usé, à servir de tour à poterie, à créer des potiches en vois tu en voilà, et qui demeurent être le seul décorum, de son vaisselier politique...... cassé  !..


                    • yakafokon 24 juillet 22:16

                      Je vais élargir le débat, comme cela aurait dû être fait depuis longtemps !

                      Le RN est un parti nazi, qui envoie des blindés légers de transport de troupes ( V.A.B. ) des chars Leclerc, des canons Cæsar et des missiles en tous genres à un pays en pleine décomposition, qui ne fait partie, ni de l’Union Européenne, ni de l’O.T.A.N. et dont le gouvernement à la Rada de Kiev, est composé depuis 2014, de nazis de la pire espèce, émules de Stepan Bandera qui avait sur la conscience la mort de 80.000 juifs européens. Nous lui devons le massacre d’Oradour sur Glane, au sein de la panzer-division Das Reich.

                      Pour ce qui concerne la France, toutes les guerres depuis 1792 ont été lancées par la gauche « Bourgeois-Bohême » genre Mélenchon, mais ce sont les patriotes de droite qui se sont faits tuer pour les terminer !

                      Et je ne parle même pas des guerres auxquelles nous avons dû participer pour obéir servilement à nos maîtres de Washington ( Serbie, Libye, ), ni de nos guerres coloniales.

                      Nos militaires des trois armes, sont tenus de respecter leur Code, qui s’appelle le Code de la Défense, et ce n’est pour rien !

                      Il est interdit à notre armée de sortir du territoire national.

                      Alors, que vient faire le R.N. dans ce bordel purulent de l’Assemblée Nationale ?

                      Enlevez-vous la merde des yeux, avant d’oser juger le R.N. !

                      Les russes sont en train de se tordre les côtes de rire, en voyant à quel point les Etats-Unis sont sont en train de nous rouler dans la farine !


                      • L’opération Jupiter et une révolution en marche
                         

                        Le “nouveau populisme” de gauche et de droite et l’effondrement du cordon sanitaire “centriste” .

                        Les élites bruxelloises ont poussé un long soupir de soulagement : la droite française était bloquée. Les marchés haussent complaisamment les épaules : “tout doit “changer” pour que rien ne change” . Le Centre trouvera un moyen !

                        Macron a réussi à bloquer la droite et la gauche “populistes” en imposant le creusement d’une ligne de défense tactique centriste, obstruant les deux pôles politiques. Et le blocus tactique a été un succès.

                        Le parti de “droite” Le Pen – sur 32 % des suffrages exprimés – a remporté 125 sièges (seulement 22 % de la législature). La gauche a obtenu 180 sièges avec 26 % des voix, et le bloc Ensemble de Macron 159 sièges avec 25 % des voix.

                        Toutefois, aucun parti ne dispose d’un nombre suffisant de sièges pour gouverner (il faut généralement entre 240 et 250 sièges). Si l’on considère qu’il s’agit d’un succès, il s’agit certainement d’un succès à la Pyrrhus. Les gauchistes se composent d’un spectre d’oppositions – des anarchistes aux léninistes contemporains – dont le noyau Mélenchon ne coopérera jamais avec les centristes de Macron, ni avec les partisans mécontents de Le Pen.

                        L’historien Maxime Tandonnet estime que c’est une erreur d’interprétation héroïque des événements que de penser que Macron a réussi à faire autre chose qu’un fiasco :

                        L’opération Jupiter a dégénéré dans le pire des scénarios possibles. C’est une impasse totale.

                        Il est impossible de former un gouvernement fonctionnel à partir de cette Assemblée mêlée. (Macron a refusé la démission du Premier ministre déchu, lui demandant de rester à son poste, ad interim).

                        Eh bien, comme l’observe Henri Hude, ancien directeur de recherche à l’académie militaire de Saint-Cyr :

                        “Nul ne peut douter qu’une révolution est en marche en France. Les dépenses de l’État et de l’État-providence dépassent de beaucoup les ressources, qu’il est presque impossible d’augmenter significativement, que ce soit par la croissance économique ou par la fiscalité…”.
                        Le seul moyen pour l’État de joindre les deux bouts est de s’endetter de plus en plus, ce qui ne peut être supporté que par des taux d’intérêt très bas – mais surtout par la capacité d’émettre de la monnaie à l’infini, “à partir de rien” , grâce au lien privilégié de l’euro avec la banque allemande [note de crédit élevée pour les Bunds à 10 ans].

                        Par Alastair Crooke


                        • ETTORE ETTORE 25 juillet 11:41

                          C’est certain  !

                          Les seules hausses qu’est parvenu à mettre en place ce « type »..

                          Ce sont, celles liées, à la dette, et à l’insécurité !

                          ( les deux se rendent service mutuellement et inter-dépendamment)

                          Il suffit de se retourner sur son historique, à la tête de ce qu’ETAIT cet état, pour comprendre ( même pour les fervents utilisateurs de canne blanche prioritaire ) dans quel état de décrépitude avancée, et de dangerosité, ce Mozart aux cagades de flûte enchantée, sans partition, à mis le pays, et ses habitants.

                          On en arrive à voir clairement, que les bénéficiaires de ses bontés, sont un cercle de plus en plus fermé, qui finirons de toute façon par l’étrangler, ou, lui retirer sa perf à débilités autorisées, comme ils l’ont fait pour l’EhpaBIEN Bidet !

                          Sauf que l’autre est très près de sa tombe, qui le regarde déjà de son oeil noir et morne, du fond..... du trou... ( non, pas le tueur Belge)

                          Le notre, ( non, pas le traiteur) est encore bien jeunot, et point sec, derrière les oreilles, pour espérer se réfugier dans un trou,( quoique, quoique) et qu’on oublie son historique, en collier de dents de requin.


                          • Serge ULESKI Serge ULESKI 28 juillet 12:43

                            Macron est prisonnier de ceux qui l’ont financé et soutenu médiatiquement ; aussi, il ne peut pas quitter l’Elysée en 2027 en laissant derrière lui une réforme des retraites et une réforme du chômage avortées ainsi qu’un engagement de désendettement non tenu et un programme de taxation des superprofits des entreprises.

                            Or, ni un gouvernement NFP ni un gouvernement RN ne lui permettront de satisfaire ses commanditaires, l’U.E et l’Oligarchie qui décide des carrières à l’international. Macron joue son avenir sur les 20 prochaines années ; tous ne lui pardonneront pas d’avoir échoué : la trahison n’est pas de mise dans ces cercles-là.

                            Adieu un Premier ministre NFP.

                            Aussi, Macron ne peut que patienter et tenter d’obtenir un accord Renaissance-Horizons quant à la formation d’un gouvernement avec la garantie que ni le RN ni les LR ne se joindront à aucune motion de censure du NFP ; d’où les propos de commisération de Macron et de sa lieutenante Braun-Pivet à l’endroit d’un RN évincé des vices-présidences de l’Assemblée.


                            • Serge ULESKI Serge ULESKI 28 juillet 12:44

                              Rappelons ce qui suit : deux perdants à l’élection législative – édition 2024 : Renaissance-Horizons et LR

                               

                              Avec Macron, qui perd gagne… avec Macron, qui perd est autorisé à former un gouvernement avec le perdant du scrutin ; or, si notre Constitution n’oblige en rien le Président à nommer un Premier ministre chez le vainqueur, personne ne pourra affirmer que cela implique qu’il serait autorisé à nommer un Premier ministre chez le vaincu… qui plus est… celui de son propre camp.

                              Nous sommes bien là face à une tentative de passer en force qui peut être assimilé à un « coup d’Etat » ; nos Institutions - le Sénat, l’Assemblée et des députés responsables et légitimistes, le Conseil d’Etat… voire l’Europe -, les médias, la société civile (syndicats), personne ne pourra cautionner une telle manœuvre.

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