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Accueil du site > Tribune Libre > Danone cède LU à Kraft Foods, les actionnaires se partagent « le gâteau » (...)

Danone cède LU à Kraft Foods, les actionnaires se partagent « le gâteau » (3)

Chapitre III : Une Fin de LU ? (Ou le rêve devient... américain.)

Il reste aujourd’hui, en plus du siège social, 9 usines et 3 entrepôts LU en France et près de 3 000 employés.

Groupe symbolique des relations tumultueuses entre l’opinion publique et l’entreprise, Danone, à l’inverse de la crise de 2001, a bénéficié en juillet 2005, lors des rumeurs d’ OPA de Pepsi co à son encontre, de la défense fervente de l’essentiel des politiques et de l’opinion publique, se trouvant ainsi à l’origine du concept nouveau de “Patriotisme économique” prôné par Dominique de Villepin.

Pourtant, après s’être fait oublier de l’opinion publique, le groupe Danone a repris son projet de restructuration. Comme l’affaire LU l’a échaudé, il cherche à développer une stratégie moins risquée pour son image de marque.

Le 30/09/2005, lors d’une visite à l’usine de Toulouse, le big boss de LU qui supervise 35 usines de par le monde a tenu aux salariés un discours du genre : “Vous avez une très belle usine... mais au niveau des ventes on s’enfonce... L’usine n’a pas d’avenir. Vous allez avoir deux années difficiles à passer... Je donne 2 à 3 ans à cette fabrique... Il n’y aura pas de plan social... On ne fera pas la même erreur qu’à Calais. On va voir s’il y a un repreneur !”. Le mot est lâché, Danone a trouvé La solution parfaite pour se débarrasser de LU sans soulever l’opinion et ternir davantage son image : chercher un repreneur pour faire le sale boulot ! Charge à ce dernier de restructurer l’entreprise si cela lui chante, le groupe s’en lave les mains. Danone a abattu sa dernière carte, il compte vendre sa branche biscuit. On a du mal à comprendre cet acharnement à vouloir se défaire d’une entreprise aussi importante et présentant une bonne rentabilité. La solution de la cession est idéale également d’un point de vue financier, puisqu’elle évite le financement d’un plan social et permet au contraire de récupérer d’une part, le capital pour investir dans les autres secteurs du groupe, privilégiés par Franck Riboud et d’autre part, de verser un dividende exceptionnel aux actionnaires. Tout bénéfice donc pour le groupe et ses actionnaires. Seuls les salariés de LU sont laissé pour compte au bon vouloir du repreneur.

En 2007, Danone parvient à ses fins en trouvant un repreneur potentiel en Kraft Foods.

Le 02/07/2007 on apprend que Kraft Foods, le n° 2 mondial de l’industrie agroalimentaire serait en pourparlers avec Danone pour lui racheter LU, sa branche biscuit. Le géant américain, qui s’est hissé au 1er rang de l’industrie mondiale du biscuit en rachetant “Nabisco” en 2000 (alors convoité par Danone), prendrait ainsi de solides positions en Europe.

A la Bourse de Paris, le titre Danone a été suspendu de cotation, le 3 juillet 2007 au matin, en attendant un communiqué de Franck Riboud sur cette cession. A la reprise, il prenait plus de 4 %. En fin de matinée, l’action Danone gagnait 3,28 % à 62,95 € selon “ L’Usine Nouvelle ”. Il est édifiant de constater, malgré le développement du commerce et des placements “éthiques”, que l’annonce de cette cession a fait grimper les actions du groupe Danone alors même que l’ensemble des autres valeurs du CAC 40 était à la baisse.

Ce comportement de spéculateurs avides et inconséquents est pitoyable, immoral ; une véritable “incitation à la débauche”.

En mai 2007, Franck Riboud déclarait pourtant dans une interview donnée aux Echos qu’il n’y avait aucune urgence à se poser la question de la vente de LU au vu de ses résultats ; en effet 2e sur le plan mondial du biscuit avec 36 usines au monde, le groupe a totalisé 15,6 % de son CA global de 14 milliards d’euros en 2006 (soit 4 fois moins que les produits laitiers dont il est le leader mondial avec des ventes de 7,9 milliards et 2 fois moins que les boissons avec 3,9 milliards). “Les biscuits sont devenus plus rentables que la moyenne du groupe grâce au Plan de restructuration, aux cessions et aux normes IFRS”. La marge dégagée par l’ensemble des marques du secteur biscuit approche les 14 %. Avec 38 % de part du marché français, LU détient son record historique. Cependant, malgré tous nos efforts (fermeture de 5 usines en Europe dont 2 en France), la hausse des ventes de biscuits reste modeste (+ 3 %) au regard de la performance des produits laitiers (+20 %) et boissons (+11 %) qui présentent, en plus d’une forte marge de progression, l’avantage de correspondre mieux à la stratégie “santé” que Danone entend développer.

Danone a, depuis, confirmé son projet de vente de son secteur Biscuits à Kraft Foods. Le groupe qui ne voulait pas devenir “américain”, cède un gros pan de son activité à un géant du “nouveau monde”. Eric Izraelewicz des Echos analyse sur son blog la situation comme totalement paradoxale : “Rappelez vous, en 2005, le ban et l’arrière-ban de notre classe politique, jusqu’au Premier ministre, s’était élevé contre une OPA fantôme qui menaçait alors ce fleuron de notre industrie nationale, le groupe Danone. L’horreur des horreurs, le Français risquait de passer sous le joug de l’Américain Pepsi. C’est à ce moment précisément que Dominique de Villepin a commencé à théoriser son fameux “Patriotisme économique”.

Aujourd’hui, “Danone n’a visiblement aucun état d’âme pour se débarrasser de tout un pan de son activité (15 % de son CA) 9 usines et 3 entrepôts en France ; de céder tout cet ensemble à....un Américain. Pour un excellent prix il est vrai, 5,3 milliards d’Euros”. Quant à la classe politique, son patriotisme économique... Pschitt, il a disparu. Un autre paradoxe inquiétant soulevé par Eric Izraelewicz, est qu’avec cette vente, Danone en réduisant sa taille devient plus vulnérable à une tentative d’OPA agressive en provenance d’un prédateur tel que Pepsi par exemple ! C’est donc demain, Danone dans son ensemble qui pourrait passer sous contrôle américain ! Selon lui, Danone serait une nouvelle victime de la mode du “core-business” ou “ cœur de métier” que suivrait depuis longtemps Franck Riboud, qui n’a eu de cesse de revendre les activités que son père, Antoine Riboud, avait achetées pour développer et diversifier Danone. En dix ans, il a ainsi cédé ses pâtes, ses surgelés, ses bières et ses fromages. Il ne lui restera bientôt que les produits laitiers frais et les boissons. Le groupe va pouvoir utiliser le résultat de la cession LU pour investir massivement sur ces deux métiers, sans oublier, bien sûr, de distribuer une partie du “gâteau”, ainsi récupéré, à ses actionnaires.

Cette stratégie n’est pas sans risque ; il n’est jamais prudent de mettre tous ses œufs dans le même panier.

En outre, Danone se disqualifie d’emblée dans la course à la mondialisation, de ce secteur d’activité, en abandonnant sans partage l’actuel n° 1 mondial du biscuit. Stratégie pour le moins difficile à comprendre.

Tout entreprise commerciale tend naturellement au monopole et laisser ainsi le chemin libre à Kraft Foods disqualifie également la France et même l’Europe dans cette bataille économique permanente menée au sein de l’Organisation mondiale du commerce.

Le 11/07/2007, “L’Usine Nouvelle” nous informe que le cabinet Axia est chargé de l’expertise de cette cession par le CCE de LU France. Celui-ci devant remettre ses premières conclusions ainsi que son examen des synergies et doublons entre LU et Kraft Foods courant septembre. Les syndicats européens de Danone ont également demandé une expertise économique et sociale. Les salariés sont inquiets malgré les garanties proposées par le repreneur. En effet, Kraft Foods a indiqué n’avoir “l’intention de ne procéder à aucune fermeture de site de production en France”, et ce, pour une durée minimale de trois ans à compter de la signature de l’accord de vente. Ces garanties restent à confirmer et préciser ; si elles ne devaient pas être satisfaisantes, la CGT demanderait le déclenchement du droit d’alerte. Kraft s’engagerait donc à ne pas fermer d’usine de production en France, mais qu’en est-il des trois entrepôts, du siège social de LU à Rungis (environ 700 personnes) et d’une partie des chercheurs du pôle R&D de Danone (environ 100 emplois). Et que deviennent les salariés des autres pays européens du pôle biscuit de Danone.

Un point positif tout de même, pour rassurer les salariées, Kraft Foods achetant les compétences, le savoir-faire et les positions de Danone en Europe, il devrait a priori conserver l’activité sur place, mais pour combien de temps et dans quelles conditions ? Rien n’est sûr ; une nouvelle restructuration semble inévitable.

Les salariés de LU sont abattus par cette nouvelle inattendue et particulièrement injuste : “nous avons fait des efforts considérables depuis la restructuration de 2001 et aujourd’hui le pôle biscuit se porte bien”, “nous n’avons pas été prévenus par la direction, mais par un article dans la presse” ; la communication n’est toujours pas le point fort de Danone.

Le Premier ministre, François Fillon, a estimé qu’il n’y avait “pas de raison de s’opposer” à la vente prochaine de LU France à l’américain Kraft Foods, jugeant que “l’état ne doit intervenir qu’en cas de menace sur l’emploi ou s’agissant de secteurs stratégiques”. Apparemment notre nouveau Premier ministre ne prend pas la mesure de l’enjeu, contrairement à son prédécesseur. Cet enjeu dépasse largement le cadre de la France et même de l’Europe, il est d’importance mondiale et la cession de LU met en péril l’équilibre des forces en présence et affaiblit la position de l’Europe face aux Etats-Unis. A mon sens, LU est donc une entreprise “économiquement” stratégique. De plus, pour ce qui est de la menace sur l’emploi, c’est ce qui s’appelle “reculer pour mieux sauter”, rien ne garantit la pérennité des emplois au-delà des trois ans et ce n’est pas en vendant à l’étranger nos entreprises les plus rentables que nous allons lutter contre les délocalisations et envisager l’avenir avec sérénité.

Eu égard à la persévérance du PDG de Danone, voire “l’acharnement thérapeutique”, à guérir LU d’un mal imaginaire, il semblerait qu’il soit effectivement préférable, pour la sauvegarde de cette entreprise emblématique, que le secteur biscuit de Danone soit vendu et passe entre des mains plus bienveillantes, mais pas n’importe lesquelles.

Le groupe français a annoncé qu’il était en “discussion exclusive” avec l’Américain Kraft pour cette cession et que l’accord qui porterait sur un montant de 5,3 milliards d’euros pourrait être signé “au cours du dernier trimestre de 2007”. Voilà bien le problème essentiel, sans lequel cette cession pourrait être jugée légitime : pourquoi cette exclusivité avec son principal concurrent sur la place mondiale ? Franck Riboud ne pourrait-il pas trouver un autre repreneur, plus en adéquation avec la construction d’une Europe économique forte, capable de rivaliser avec les plus grandes puissances, notamment les Etats-Unis ? A-t-il le droit de vendre aux Américains une Entreprise qui a fait la gloire de notre industrie agroalimentaire et fait partie de notre patrimoine national, de notre culture, de notre histoire.

Un repreneur français, ou tout au moins européen (tel Nestlé par exemple), s’impose à mon sens et j’en appelle au « véritable » chef de notre gouvernement, M. Nicolas Sarkosy, pour qu’il examine de plus près ce dossier, important pour notre économie et l’image d’une “France qui gagne” qui lui est chère. Pour qu’il demande à Danone de chercher un autre repreneur, notamment en application des lois sur le contrôle des concentrations d’entreprises de la législation française (articles L.430-1 et suivants du Code du commerce dont les dispositions ont été complétées et modifiées par la loi 2001-420 du 15 mai 2001 dite Loi NRE (Nouvelles régulations économiques) et son décret d’application n° 2002-689 du 30 avril 2002 auxquelles sont soumises les opérations de concentration lorsque le CA HT mondial de l’ensemble des entreprises ou personnes participant à l’opération de concentration est supérieur à 150 millions d’euros et que le CA HT réalisé en France par au moins deux des entités participant à l’opération est supérieur à 50 millions d’euros, dans le cas où l’opération ne relève pas de la compétence du règlement communautaire.

Vu l’importance de ces deux géants de ce secteur économique, il est d’ailleurs probable que cette opération soit soumise à la législation communautaire (règlement CEE n° 139/2004 du 20 janvier 2004, entré en vigueur le 1er mai 2004) et que la Commission européenne, et plus particulièrement la direction générale de la concurrence, doivent remettre un avis sur ce regroupement qui risque de rompre l’équilibre d’une saine concurrence du fait d’une position dominante de nature à la limiter excessivement et lui nuire durablement dans ce secteur économique.

Rappelons à ce titre que la division LU représente un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards d’euros (15 % du CA de Danone) et qu’elle est en position de leader dans une vingtaine de pays. Son volume de production global était de 660 000 tonnes en 2006 avec 36 usines et 15 000 salariés à travers le monde.

Comme il l’a fait pendant la campagne électorale dans l’affaire EADS (secteur stratégique), M. Sarkozy va-t-il intervenir, maintenant qu’il est élu président de tous les Français, pour secourir LU et permettre que cette entreprise “symboliquement et économiquement stratégique” demeure dans le giron de la France ?

Cette fois-ci, les journalistes ne semblent pas prêts à défendre la cause des P’tits LU. Il est vrai que s’opposer à une cession paraît moins légitime qu’à un plan de restructuration, même si à terme le résultat puisse être le même : suppressions d’emplois, fermeture d’usines en France et en Europe, délocalisation de la production pour réduire les coûts, améliorer la productivité et les résultats au détriment des salariés qui ont participé à créer la richesse de l’entreprise. Cette cession est le meilleur moyen imaginé par la direction de Danone pour abandonner les salariés de LU à leur sort et se séparer de l’entreprise, en empochant au passage une belle plus-value, sans risque de voir les médias et l’opinion se dresser sur sa route. Mais si le moyen est intelligent, il ne justifie pas la fin.

Cette cession nous touche à plus d’un titre ; sur le plan affectif c’est un peu de notre enfance, de notre histoire, de notre culture, de notre patrimoine qui s’en va ; sur un plan socio-économique, elle nous donne un sentiment d’échec face à la mondialisation, l’image d’une France qui perd, d’une entreprise qui ne récompense pas ses salariés de leurs efforts, de dirigeants qui ne s’intéressent qu’aux résultats financiers à court terme. Il est difficile d’admettre que ce projet de vente à son principal concurrent américain aboutisse. Le groupe Danone a-t-il réellement « le droit » de vendre tout un pan de notre histoire sans autres justifications ? Peut-on rester sans réaction et donner ainsi un accord tacite à cette vente ?

En ce début d’octobre, les syndicats et salariés de LU devraient en savoir davantage sur la façon dont ils vont être croqués, mais devant la richesse de l’actualité sociale française, notamment la réforme des régimes spéciaux de retraite dont les journalistes ne manqueront pas de faire leurs « feuilles de choux gras », la suite de cette seconde affaire LU risque de passer totalement inaperçue. C’est pourquoi j’en appelle aux internautes pour qu’ils se mobilisent autour de cette affaire comme ils l’ont fait en 2001, pour qu’ils instaurent une veille permanente afin d’alerter les citoyens, de diffuser l’information sur la toile, d’interpeller les médias et d’agiter l’opinion publique pour plaider la cause des « P’tits LU ».

J’estime que le temps est venu pour les citoyens de prendre leur destin en main, notamment en tant que consommateurs, car leur responsabilité est grande dans une économie de marché, dans laquelle ils jouent un rôle central. Les « citoyens-consommateurs » doivent réagir et lutter contre les agissements des patrons des grandes firmes lorsque ceux-ci nuisent à l’intérêt supérieur de la France, voire de l’Europe ou commettent de graves entorses à l’éthique de notre société.

Je souhaite qu’un jour prochain, ce 5e pouvoir tant fantasmé, soit à l’origine du sursaut citoyen tant attendu et rassemble une opinion publique trop fragmentée autour de causes communes. Mais pour réussir cela, il lui faut un leader « d’opinion » justement , un chef d’orchestre tel Ralph Nader, à l’origine des lois « Anti-Trust » aux Etats-Unis, dont notre hôte, Carlo Revelli, nous a rappelé récemment les exploits sur Agoravox (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26950 ). Comme lui nous appelons de nos vœux l’avènement d’un « Ralph Nader français » qui saura rassembler les « Citoyens-Consommateurs » autour d’une idée force, d’un idéal, d’une juste cause. Mais Carlo Revelli voudrait-il incarner ce Nader perdu ? Lui qui a développé cet outil formidable sur le net qu’est Agoravox qui réunit tant d’internautes aux convictions politiques pourtant si différentes.

Le XXIe siècle verra-t-il l’avènement du 5e pouvoir ? L’avenir nous le dira, mais pour l’heure je serais curieux de connaître le résultat d’un sondage qui demanderait aux internautes si la cession de

LU est approuvée !

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Danone cède LU à Kraft Foods, les actionnaires se partagent « le gâteau » (3)

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5 réactions à cet article    


  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 19 octobre 2007 12:33

    « Danone cède LU à Kraft Foods, les actionnaires se partagent »le gâteau«  »

    EVIDEMMENT, puisque Danone appartient aux actionnaires de Danone !

    « Le groupe qui ne voulait pas devenir “américain”, cède un gros pan de son activité à un géant du “nouveau monde”. »

    Il me semble que c’etait les politiciens qui ne voulaient pas. Patrice Ollier, UMP : « pas de coca dans mon yaourt » Juillet 2005"


    • T.REX T.REX 19 octobre 2007 12:58

      Oui mais encore.... Qu’en pensez-vous personnellement ? Etes-vous touché ou indifférent au fait de vendre cette entreprise française aux américains ?

      Vendre l’enseigne LU c’est un peu vendre le Drapeau Français, non ?


    • T.REX T.REX 19 octobre 2007 13:09

      En complément d’information :

      Le Dirigeant de l’Entreprise WAHAHA, leader des eaux en bouteille en chine et associé de DANONE (Franck Riboud détient 51 % des parts de WAHAHA)accuse son associié Français d’enfreindre la loi chinoise sur les sociiétés et lui réclame 5 milliards d’euros de dommages et intérêts. Presque la valeur de la vente de LU.

      Certains aiment tremper dans l’eau leurs biscuits secs, mais de là à leur faire boire la tasse pour des chinoiseries.


    • T.REX T.REX 19 octobre 2007 13:13

      Confirmation : C’est bien la commission Européenne qui doit donner son accord sur cette acquisition, en vertu des chiffres d’affaires colossaux de ces deux entreprises (LU & kRAFT). Bruxelles a remis à plus tard sa décision.

      C’est le moment pour la France de faire du Lobbying auprès de la commission pour qu’elle rejette ce projet de cession.


    • T.REX T.REX 22 octobre 2007 12:11

      Je constate avec dépit que les Agoranautes se désintéressent complétement du sort de nos Entreprises, qui représentent pourtant notre fer de lance économique et l’économie étant le nerf de la guerre, point de salut politique sans elles.

      Les Internautes préfèrent certainement, comme « le grand public », polémiquer sur des sujets plus « people » comme Cécilia Sarko, Cantat ou Laporte" que de prendre le destin de la France en Main.

      Je mets cela sur le compte de la longueur excessive de cet article qui les a découragé, mais j’aurais apprécié que Carlo REVELLI réponde à ma question.

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