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Accueil du site > Tribune Libre > Dans la crise ukrainienne, l’Occident cherche-t-il réellement à (...)

Dans la crise ukrainienne, l’Occident cherche-t-il réellement à pousser la Russie vers la Chine ? Et si c’était le contraire ?

 L’Occident cherche-t-il à pousser Moscou vers Pékin ? Ce serait, on ne pourrait disconvenir, suicidaire pour l’Europe et les États-Unis d’autant plus que la Chine du XXIe siècle n’est plus la Chine d’Hier, et même la Russie, elle-même, en est imprégnée de cette nouvelle donne. Dès lors posons la question. « Que se passe-t-il alors en Ukraine ?  » Une histoire de divorce de peuples issus d’un même peuple, d’un même territoire mais frappés par les vicissitudes de l’histoire. Doit-on s’étonner de ces événements qui se jouent en Europe orientale ? Regardons la mappemonde. Que se passe-t-il ? Partout des conflits là où les enjeux géostratégiques divisent les puissances. D’abord, la donne pétrolière. Toutes les grandes puissances convoitent les grands gisements de pétrole du monde. En plus de la crise économique en Occident qui est loin d’être finie, la donne islamo pétrolière que caractérisent les conflits en Syrie, en Libye, en Egypte, au Nigeria, au Venezuela, en Mer de Chine, est relayée voire supplanté conjoncturellement par les événements en Ukraine, comme ce qui a prévalu en Ossétie en 2012. Et si tous ces événements qui se jouent aujourd’hui dans le monde vont ponctuer l’avenir de demain ? Et cette situation en Ukraine nous amène à se poser la question. « Pourquoi l’Europe, et toujours l’Europe, s’immisce dans les affaires du monde ? » Et surtout que cette immixtion dans les affaires du monde ne s’opère pas sans le consentement tacite des États-Unis.

  1. Des « enjeux géostratégiques vitaux » auxquels la Russie, elle-même, y est, à son insu associée 

 Après avoir intégré les treize pays d’Europe centrale et orientale, l’Union européenne peut-elle se prévaloir d’avoir des visées sur l’Ukraine et probablement demain sur la Biélorussie ? Et si on regarde l’histoire, cette construction historique de l’Europe a pris des dimensions continentales depuis exactement la date où l’Union soviétique avait cessé d’exister. L’ex-URSS, qui avait cessé d’exister certes et fait place à la Russie, ne pouvait se séparer de sa fenêtre sur la Mer noire, la Crimée et la ville de Sébastopol qui lui donnaient accès à la Mer Méditerranée, la Mer Rouge et aux Océans.

 Alors que l’Europe qui avait intégré la plus grande partie de l’Europe centrale et orientale, aurait pu s’arrêté là, cette intégration des PECO rendant encore plus complexe son Union économique. Au lieu de s’arrêter aux frontières des PECO, elle n’en continue pas moins d’œuvrer pour détacher l’Ukraine de la Russie. Une démarche géostratégique de l’Europe difficile à appréhender. Pourquoi une Union européenne à 28 nations continue-t-elle son expansion à l’Est ? Pour faire pencher la balance géostratégique de son côté ? Quel intérêt pour l’Union européenne d’avoir un pied dans l’Eurasie ? D’avoir un « poste avancé du bloc atlantiste », un peu à la manière d’Israël dans le monde arabo-musulman.

 Il est patent que l’Europe comme les États-Unis ont un destin commun, surtout aujourd’hui, avec cette nouvelle page de l’histoire qui a commencé en décembre 1991. La disparition de l’URSS a fait place à l’envol de la Chine, devenue deuxième puissance économique du monde et a fortement régressé l’Occident. Les enjeux et les crises sont devenus multiples dans le monde. Depuis la crise financière de 2008, le rapport des forces entre l’Occident et l’Asie s’est complètement transformé. Le monde unipolaire a vécu.

 L’Occident, en déclin depuis les échecs enregistrés en Irak et en Afghanistan et même dans les événements du « Printemps arabe », a perdu et continue de perdre de crédibilité dans l’ensemble des pays du monde. Au bénéfice de la Russie et de la «  Nouvelle Chine » ? La question reste posée. Et combien même la crise de 2008 a montré les failles du système économique et financier occidental, l’Occident reste toujours sur la scène internationale. Le problème est « Jusqu’à quand ? ».

 Il faut se rappeler que la défunte Union soviétique s’est effondrée par elle-même sans guerre avec une autre puissance par la seule situation de banqueroute économique et financière qu’elle a vécu et ce, malgré la Glasnost (Transparence) et la Perestroïka (restructuration) que son initiateur Gorbatchev a opérées au milieu des années 1980. Ceci éclaire que les nouveaux phénomènes qui sont apparus, la mondialisation et la globalisation, font qu’aucun pays n’est à l’abri, a fortiori l’Occident d’où ils sont partis. D’autre part, la guerre menée par la Géorgie le 7 août 2008, appuyée politiquement par l’Occident, pour récupérer l’Ossétie du Sud a provoqué une riposte armée de la Russie. Elle s’est terminée finalement par une débâcle pour la Géorgie, un revers à l’Occident, et la reconnaissance de l’indépendance de l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud par la Russie, le 26 août 2008.

 Là aussi, malgré son affaiblissement (depuis la fin de l’URSS), la Russie n’en continue pas moins de mettre en échec l’Occident. En mars 2014, la Russie dame de nouveau le pion à l’Occident. Par un référendum pour la réunification de la République de Crimée et de la ville de Sébastopol avec la Russie, et en ratifiant le traité d’admission de la Crimée, elle s’agrandit d’un des territoire les plus stratégiques du monde, et sans tirer un seul coup de fusil. Il est évident que l’Occident ne peut que s’incliner devant la Russie, qui est la deuxième puissance nucléaire du monde. Cependant, ses succès ne libèrent pas la Russie de la pression occidentale. Car il s’agit d’« enjeux géostratégiques vitaux auxquels la Russie, elle-même, y est, à son insu associée ».

  1. L’Occident répète les mêmes erreurs. Mais peut-il les éviter si ce sont elles avant d’être des erreurs qui font miroiter la puissance ? 

 Est-ce seulement parce que l’Ukraine est la plaque tournante du transport de gaz Russe avec ses milliers de kilomètres de pipe-lines qui explique cet intérêt de l’Occident pour conclure un accord de libre-échange avec ce pays ? Ou obéit-il à d’autres données géostratégiques majeures qu’il faut définir ? Il faut rappeler que l'Ukraine est un des pays les plus peuplés d’Europe (45 Millions d'habitants), deuxième d'Europe par sa superficie, et surtout il a une grande frontière avec la Russie. Et frontalier avec la Pologne et la Roumanie toutes deux membres de l’Union européenne et de l’OTAN.

 Depuis sa sortie de l’ex-URSS, ce pays qui a connu des gouvernements successifs minés par la corruption. Et surtout il est resté dominé par les puissances extérieures. Aussi partagé entre le désir d’intégrer le bloc de l’Ouest et de rester dans le giron de l’Est, il n’a pu trouver l’issue viable vu la forte division de sa population ukrainienne partagée entre russophiles et russophobes et autres ethnies venant compliquer le choix politique du pays.
 La crise économique et les offres de l’Union européenne pour un accord de libre-échange accompagnée d’une aide financière qui a suscité une contre-proposition plus avantageuse de la Russie (réduction d’un tiers ses tarifs de gaz et une aide financière sous forme de prêt sans conditions de 15 milliards) a entraîné un bras de fer politique qui s’est porté sur la voie publique dès novembre 2013. Le mouvement de contestation à la place Maïdan suivis de la formidable manipulation médiatique occidentale ont provoqué les événements que l’on connaît aujourd’hui.

 Et dans ce rapport de forces et les ingérences sur l’Ukraine font qu’aussi bien l’Occident qui s’est appuyé sur des « partis néo-nazis ukrainiens », il n’avait de choix, que la Russie qui s’est appuyée sur les russophones, n’avait de choix. Les divisions en Ukraine le doivent avant tout à la faible cohésion nationale dont les puissances ont tiré profit. Comme d’ailleurs, les États-Unis, l’Europe ou la Russie se trouvent aussi divisés, par l’enjeu géostratégique que l’Ukraine représente, et par l’approche qu’ils ont des enjeux alors qu’ils sont tous deux concernés par les mêmes contraintes issues de la nouvelle configuration économique en cours dans le monde.

 Aussi faut-il souligner que si la Russie a réagi et a pris de court l’Occident, c’est que les événements qui ont eu lieu en Ukraine se sont déroulés à ses frontières et risquaient de mettre en danger sa position stratégique en Mer noire, lucarne sur la Mer Méditerranée. Mais l’Occident peut-il énoncer ce pourquoi il vise l’Ukraine. Et c’est là le problème, l’Occident n’exprime pas assez sa stratégie planétaire à laquelle la Russie n’y voit qu’une expansion du « système occidental » sans réelle contrepartie si ce n’est la suspicion qu’elle génère. On comprend pourquoi un John Mac Cain, ancien candidat républicain à la Maison Blanche vient haranguer les foules à la place Maïdan, ou un BHL (Bernard Henry Levy) qui vise à diviser les peuples au nom de la démocratie occidentale, sans pour autant exprimer les vrais buts visés par l’Occident. Alors que si on réfère aux véritables intentions russes, la Russie de Vladimir Poutine ne souhaite rien d’autre que de se rapprocher de l’Europe de l’Ouest avec qui elle a bien plus d’affinités qu’avec les autres peuples du monde. Or, l’Occident répète les mêmes erreurs. Mais peut-il les éviter si ce sont elles avant d’être des erreurs qui font miroiter la puissance ? 

 3. « Configuration économique de demain » ou nouveau tournant de l’Histoire

  « Le monde est en perpétuel devenir ». En effet, l’éclatement de l’URSS n’est pas venu ex nihilo mais tiré par des causes précises. Pour simplifier l’image, et comme on l’a déjà énoncé dans un précédent article, si c’est en Russie que les peuples envoient une image d’un pays réellement démocratique, « où il fait bon de vivre », où les hommes ont des droits bien plus grands que ceux que les Européens ont en Europe, il est à parier que le peuple ukrainien dans toutes ses composantes n’aurait jamais eu à se désolidariser du peuple russe. Plus important encore, les pays d’Europe centrale et orientale n’auraient jamais quitté la Russie, et l’ex-Union soviétique d’Etat n’aurait pas disparu. Ce serait les Européens qui auraient eu à aspirer à la gouvernance soviétique, ce qui a existé d’ailleurs un certain temps en Occident, durant la « Guerre froide ». Mais cette aspiration n’a été qu’en surface puisque le soviétisme prometteur s’est écarté à ce qu’avaient été « pensé » par Marx, Lénine… puisqu’il est devenu une dictature d’Etat. Le socialisme était dévoyé par l’élite au pouvoir, et fut remplacé par un « socialisme-nomenklatura-goulag » à la place de la « lutte des classes » et l’instauration d’un régime socialiste auquel auraient bénéficié toutes les classes sociales. Donc victime de son propre succès et surtout de l’utopie du projet qui ne pouvait être que transitoire, la banqueroute économique ayant fait son œuvre, les événements se sont précipités et se sont conclus par la disparition de l’ex-superpuissance soviétique dont il ne reste que des vestiges. Cependant l’ex-URSS a rempli son rôle dans l’histoire. Sans ce contre-pouvoir à l’Occident, la libération du monde colonisé aurait certainement été retardée.

  Et si les pays d’Europe centrale et orientale, à la fin de la Guerre froide, ont rejoint l’Union européenne, il faut dire que c’est en somme un processus tout à fait naturel. Car tout peuple aspire à la démocratie, tout peuple aspire à la liberté d’expression, à une sécurité sociale, et cela ne peut passer que par une « gouvernance démocratique » et une « alternance politique ». Il y a donc une logique interne dans tout mouvement historique. Et aujourd’hui encore, la situation géopolitique et géoéconomique mondiale est en pleine évolution. L’avènement de grandes puissances économiques telles l’Inde et la Chine a changé fondamentalement la distribution des cartes du monde. Même la Russie intégrée dans le BRICS comme d’ailleurs le Brésil et l’Afrique du Sud n’ont qu’une portée marginale par leur puissance économique et démographique en tant que pays émergents, dans les événements à venir.

 Le problème n’est plus dans la démocratie même si celle-ci joue un rôle majeur dans la gouvernance mondiale. Il porte surtout sur l’emploi et la distribution des richesses dans le monde. Ce qui a un impact sur le commerce mondial et la stabilité de l’économie mondiale. Ce qui va toucher les économies nationales, c’est le risque de concurrence acharnée à la fois sur la compétitivité et la captation des marchés mondiaux. Et l’Asie dans sa globalité a des atouts qui sont prépondérants par rapport aux autres aires géopolitiques. Nous nous dirigeons donc subrepticement vers un nouvel ordre mondial. Et l’Occident entend prendre les devants. Il sait que sa puissance économique, surtout financière et monétaire atteindra des limites dans un proche avenir, à l’échéance d’une décennie voire deux. Mais les effets négatifs vont apparaître bien avant l’irruption cette donne. Ce qui, avec l’insertion de l’Asie, surtout la Chine, son pôle central, dans la puissance financière et monétaire dans le monde, changera toute la configuration de l’ordre de puissance mondial. 

 L’Occident probablement perdra sa suprématie à la fois économique, financière et monétaire. Or, ce devant auquel il se prépare se pose déjà dans l’« élargissement d’une zone de libre-échange avec l’Europe », pour probablement aboutir à un « marché commun atlantiste dans un premier temps et monétaire à la fin ». Dans le même temps d’une décennie voire deux. Mais un marché économique transatlantique dans les projections géostratégiques et géoéconomiques présupposent l’intégration de l’ensemble du monde européen, et par cet ensemble, la Russie ne peut être que comprise par ses plus de 17 millions de km2 constituant la plus grande superficie territoriale du monde. D’autant plus que ce formidable territoire est convoité par les grandes puissances démographiques alors que la Russie subit une diminution de la population difficilement maîtrisable.

 Aussi pourrait-on s’interroger : « Que serait l’économie russe si les cours du prix du pétrole venaient à chuter avec la « chute du dollar », en tant que libellé monétaire du pétrole » ? Que rapporterait la commercialisation du pétrole à la Russie ? Une commercialisation qui occupe une place centrale dans sa balance commerciale ? Ne fragiliserait-elle pas l’équilibre de la balance des paiements de la Russie ? Impactant par voie de conséquence la stabilité politique, économique et sociale de la Russie ? C’est à toutes ces questions que tant la Russie qui ne se prépare à la « configuration économique de demain » qui pourrait être extrêmement préoccupante et la prendra par surprise comme elle avait pris l’ex-Union soviétique, tant l’Occident met les bouchées doubles pour en atténuer le choc et qui expliquent l’intérêt de l’Occident pour l’Ukraine et les événements tragiques qui se sont déroulés.

 Ce sont ces questions qui se posent à la Russie, et qui vont bien au-delà des sanctions économiques et financières que l’Occident lui promet. Quant à l’Ukraine, tout compte fait « cette crise aura le bénéfice d’avoir délié ce qui l’empêchait d’avancer ». Il est cependant très probable que ni l’Occident ni la Russie n’auront à s’affronter mais auront à dialoguer, à trouver une solution commune ou unilatérale de part et d’autre, mais qui n’enlèvera en rien à la volonté de trouver une position commune. Ce qui relèvera, on ne pourra en douter, des exigences de la Realpolitik.

 Telle est la problématique de la situation à venir pour l’Ukraine et pour le monde. Aussi, pour conclure, contrairement à l’opinion rapportée aujourd’hui, que l’Occident ne va pas pousser la Russie vers la Chine, mais, bien au contraire, à s’en rapprocher. Il a tout autant intérêt que la Russie à rapprocher leurs vues. Et cette « configuration économique, financière et monétaire de demain » ne s’adresse pas seulement à l’Occident et à la Russie, mais englobe aussi tout le monde arabo-musulman, qui va de l’Irak, Syrie, Palestine… à l’Algérie. Y compris Israël et le Venezuela et autres aires du monde. Ce sont d’autres cartes qui seront distribués au monde.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective.
www.sens-du-monde.com


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22 réactions à cet article    


  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 mai 2014 14:52

    Pour le rapprochement Atlanto-Russe, je crains qu’il faille attendre que Vladimir Poutine prenne sa retraite parce qu’il reste convaincu que la Russie est une grande puissance par elle même étant donné sa capacité à anéantir n’importe quel pays du monde si pas la planète toute entière.


    Il a encore dit récemment que la Russie est le seul pays au monde qui peut réduire les USA en cendres.

    • bourrico6 28 mai 2014 09:08

      Non.

      Le rapprochement sera impossible tant que les USA nous domineront et tant que l’Otan jouera les organisation politique

      Le rapprochement, et le fait de mettre la Russie dans le continent Européen a été possible.
      Maintenant, c’est fini, la Russie est en Asie, et les USA nous ont bien baisés une fois de plus.

      Mais bien sur, comme toujours, USA gentil, Russe méchant, blablabla, et blabla pour neuneu attardé mental, comme souvent sur AV.


    • wesson wesson 27 mai 2014 15:12

      Bonjour l’auteur, 

      je crois que vous cherchez un peu trop loin : Ce que l’Europe -en fait l’Allemagne - voulait, c’est mettre la main sur ce qu’il reste de la jeunesse éduquée d’Ukraine, afin de compenser autant que possible leur énorme déficit démographique. Pour les Etats - Unis, il s’agissait de la doctrine Brezinski pour affaiblir un pays en capacité de concurrencer l’hégémonie Américaine. Et pour l’Ukraine, travaillée depuis plus de 20 ans à coup de révisionnisme historique, elle en est arrivé à détester la Russie sans se rendre compte que ce faisant elle se suicide et ne fait qu’accélérer la décomposition de sa société civile.

      C’est d’ailleurs ce qui se passe dans pratiquement tous les ex pays de l’Union soviétique, les sociétés s’y décomposent par la fuite des cerveaux, en particulier de toute la jeunesse éduquée, vers des pays où ils pensent pouvoir gagner beaucoup plus. Tous ces pays se dépeuplent, principalement de leurs élites, laissant sur place la population la moins instruite et donc la plus portée à suivre n’importe quel nationalisme fut-il affreux.

      Et la surprise a été la découverte que la Russie s’était rétablie, et avait regagné de son attractivité.

      ça a étonné l’Allemagne, qui vient de se rendre compte que la Russie est capable de dire merde à l’Europe, et possède encore une armée ce qui effectivement n’est plus le cas dans toute l’Europe qui s’est placé sous « protection » de l’OTAN.

      Et si l’Allemagne a été étonné, les USA en sont carrément tombé de la chaise, et ne décolèrent pas depuis : oui, la Russie leur tient tête, et non, ils n’ont rien pour la faire plier.

      Quand aux Russes, cela fait une moment qu’ils ont analysés qu’il n’y aura plus de croissance en Europe, et se posaient la question de la réorientation de leurs business vers l’extrême orient. Les événements récents leur font hâter le pas.

      Sans oublier le Dragon Chinois qui est en train mine de rien de salement sortir de la boite. 

      • Nestor 27 mai 2014 15:26

        Salut Wesson,

         Quelques photos du nouveau président Ukrainien ...


      • Nestor 27 mai 2014 15:13

        Salut,

        En tout cas les choses ne s’arrangent pas en Ukraine ... Elles Empirent !

        « Des douilles et du sang, ainsi que des bouts de corps jonchent le sol » ...



        • wesson wesson 27 mai 2014 15:36

          bonjour Nestor, 


          que les choses empirent en Ukraine étaient bien prévisibles. Et concernant celui qui a été porté au pouvoir, il suffit de regarder les faits. 

          Ianoukovich avait mis des mois avant de faire intervenir la police (en étant d’ailleurs de toute évidence pas du tout le seul responsable des morts du Maidan)

          Porochenko n’as pas attendu lui 24H pour faire bombarder par l’aviation les populations civiles, tout en continuant de les qualifier de « terroristes ». 

          ça donne toute la mesure de la légitimité du gugusse, et de ce qu’il en restera dans 6 mois, lorsque les Ukrainiens comprendront enfin à quel point ils se sont fait voler leur révolution.

        • Nestor 27 mai 2014 16:06
          « Ianoukovich avait mis des mois avant de faire intervenir la police (en étant d’ailleurs de toute évidence pas du tout le seul responsable des morts du Maidan) »

          « Porochenko n’as pas attendu lui 24H pour faire bombarder par l’aviation les populations civiles, tout en continuant de les qualifier de « terroristes ». »

          Oui Wesson, je sais, je suis ... C’est une honte ... Ce qui prouve bien là aussi une fois de plus qu’il a deux poids deux mesures de la part de l’Ue et des Usa ... Quant au terme de terroriste employé ... Pfffffffff !

          En tout cas pour l’instant pas entendu un seul mot là dessus sur les chaines d’infos, mais tu me diras l’affaire BIGMAGOUILLE fait la une et tourne en boucle ...

          En tout cas merci pour les infos que tu partages ici à ce sujet ...


        • colere48 colere48 27 mai 2014 15:15

          Surement une « coïncidence » .....

          "Les Marines chinoise et russe ont mené samedi un exercice dans des conditions réelles de combat en mer de Chine orientale.

          Les navires de guerre russes et chinois qui ont pris part à l’exercice baptisé « Joint Sea-2014 » ont participé à un entraînement de lutte anti-sous-marine samedi matin. Il s’agissait d’un exercice de combat libre, sans scénario préétabli ni information sur l’ennemi, le premier du genre à être mené conjointement par les Marines des deux pays.

          Quatorze navires ont participé à cet exercice de trois jours, s’entraînant entre autres pour les missions conjointes d’escorte, la recherche et le sauvetage en mer, l’identification, la lutte anti-sous-marine et la libération des navires détournés.

          Li Yigang, capitaine de la frégate lance-missiles Zhengzhou, a déclaré que les navires et les avions des deux Marines avaient partagé leurs tactiques, leurs performances techniques et leurs données.

          "Grâce à cet exercice conjoint, les deux Marines pourront coopérer plus efficacement pour faire face aux menaces à la sécurité maritime", a ajouté M. Li.

          Les capitaines des deux Marines s’entretiendront de l’exercice lundi prochain, tandis que la frégate lance-missiles Zhengzhou et le croiseur lance-missiles russe Varyag seront ouverts au public le même jour à Shanghai."

          Pas d’autre commentaire !!!!!


          • coinfinger 27 mai 2014 15:17

            Sous le vocable Occident vous melez deux choses à tord , les Etats Unis et l’ Europe .
            De plus vous semblez ignorer que les USA , sont une partie gangrenée financiérement dont l’Europe a beaucoup de mal à se débarasser . La crise Ukhrainienne selon le principe à qui profite le crime est d’évidence due aux Etats Unis , comme les ’si spontanée’ révolutions Arabes .Dans les deux cas (Ukraine , Pays Arabes ) les agents principaux sont la lie de la société : néo-nazis pour les uns , néo talibans pour les autres , la signature est claire : CIA .
            Il existe un petit probléme quand au rapprochement Chine/Russie c’est que la Chine qui reste un pays sous dévellopé achéte beaucoup moins cher le gaz que l’Allemagne .
            Mais le gros probléme pour ce rapprochement général que vous souhaitez ce sont les Etats Unis qui eux n’en veulent pas , car alors ils ne dominerait plus le monde .
            Dominer le monde a un sens précis , en dehors du fait que les US representent la moitié du budget militaire mondial , qu’ils ont les moyens de corrompre ou intimider tous les dirigeants de la planéte et de créer à volonté ici où là du terrorisme ou une ’révolution’ , cela signifie vivre aux crochets du monde , via le $ . A ce jour je ne connais pas de puissance au cours de l’Histoire qui n’est renoncé à une telle situation que contraint et forcé . Il faut donc s’attendre à ce qu’ils nous préparent encore d’autres zizanies et perfidies de toutes espéces .

            A moins que votre idéal soit une Pax América ? Pour moi c’est l’horreur : l’orientalisation .


            • colere48 colere48 27 mai 2014 15:41

              Faut sortir de l’otan
              sinon l’empire c’est EU+UE et oui
              là aussi faut notre indépendance !!!!


            • colere48 colere48 27 mai 2014 16:01

               Le président russe Vladimir Poutine a déclaré samedi que sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping plus tôt cette semaine à Shanghai marquait l’entrée des relations Russie-Chine dans une nouvelle phase, et que les deux pays allaient mettre en place une coopération dans tous les domaines.
              Poutine a fait ce commentaire en réponse à une question sur les relations Chine-Russie posée par Zhou Shuchun, vice-président de l’agence de presse Xinhua, lors de sa rencontre avec les représentants des principales agences de presse mondiales au 18ème Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
              Poutine a également indiqué que le consensus et les accords signés à Shanghai étaient la preuve d’un grand pas en avant dans les relations entre la Russie et la Chine.
              L’accord gazier signé mercredi à Shanghai était historique et significatif pour les deux pays, a expliqué Poutine. Pour la Russie, c’est une importante opportunité d’entrer sur le plus grand marché de la région Asie-Pacifique, et dans le même temps l’utilisation de plus de gaz naturel en Chine aidera le pays à améliorer son mix énergétique ainsi que l’environnement écologique dans les grandes villes, a précisé Poutine.
              Poutine a exprimé l’espoir que la Russie et la Chine continueront de renforcer leur coopération dans les domaines de l’énergie nucléaire, de l’aviation, de l’exploration spatiale, des soins médicaux et de la santé publique, de la finance ainsi que de l’agriculture.
              Les deux pays ont établi un accord de devise locale dans le commerce bilatéral et renforceront leur coopération à cet égard, a ajouté Poutine.
              Poutine était à Shanghai cette semaine pour une visite d’Etat et pour un sommet de la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie.
              La Chine et la Russie ont signé mercredi à Shanghai un accord gazier de 400 Mds $ pour un approvisionnement en gaz naturel entre les deux pays.

              Hamed votre article est erroné
              Il semble bien que les EuroEtatsuniens ai jeté la russie dans les bras de la Chine....


              • coinfinger 27 mai 2014 17:47

                Le prix du gaz pour les Chinois est à environ 10 e alors que pour les Allemands il est à de l’ordre de 30 e . Le reste c’est du bla bla . La Chine est loin d’en avoir fini avec sa paysannerie , elle ne l’ a qu’à peine entamée , la paysannerie c’est sa substance , le premier empire unificateur s’est fait avec une armée de paysans , le maintien d’un monde paysan imprégne toute sa culture . Le miracle des débouchés US , bicause endettement warning s’est terminé . L’Europe ne prendra pas le relais .La Chine est maintenant concurrencée par ses voisins du Sud Est asiatique et par l’Inde . Comme excutoire à sa paysannerie lui reste la Sibérie et le Sud Est asiatique . Dans les deux cas elle va trouver un potentiel Inde-Russie .
                Pour ce qui est de la Russie son tropisme est occidental mais sera inassimilable tant qu’elle traitera son peuple à la Mongole c’est à dire comme un troupeau de moutons .


              • doctorix, complotiste doctorix 27 mai 2014 16:22

                 « Pourquoi l’Europe, et toujours l’Europe, s’immisce dans les affaires du monde ? » « Et surtout que cette immixtion dans les affaires du monde ne s’opère pas sans le consentement tacite des États-Unis »

                Je suppose que l’auteur plaisante ? Consentement tacite ?
                Il n’est pas un coup de feu dans ce monde qui n’ai été décidé par les Etats-Unis ou Israël.
                En Ukraine, ce sont 5 millions de dollars US qui ont été injectés dans une grande opération de déstabilisation depuis cinq ans, par le biais de leur cinquième colonne, les ONG, financée par la DEA.
                Si vous n’avez pas compris ça, alors le reste de votre article ne vaut pas grand-chose.
                La preuve de la totale implication US et de sa paternité dans la crise ukrainienne est dans la conversation entre Catherien Ashton et Urma pets, Ministre des affaires estonienne :
                qui s’ajoute au « Fuck Europe » de Virginia Nulland : 
                La secrétaire d’Etat américaine (Victoria Nuland NdCR.) adjointe chargée de l’Europe a fait un nouvel aveu dans une interview accordée à la chaîne de télévision CNN : depuis 1991 les Etats-Unis ont investi dans l’Ukraine 5 milliards de dollars.

                L’expert de l’Institut de l’histoire russe Andreï Martchoukov est convaincu que les Américains n’ont pas dépensé en vain ces 5 milliards de dollars.

                « Cet argent a été investi dans un coup d’Etat en Ukraine pour la placer entièrement sous contrôle, la transformer en un territoire dépendant et en tête de pont d’une nouvelle offensive contre la Russie. De ce point de vue, l’investissement est rentable. Le processus n’est pas d’ailleurs achevé et on ne voit pas à quoi il aboutira. »

                 Les buts proclamés étaient nobles, mais en réalité leur objectif réel était on en peut plus concret : éloigner au maximum Kiev de Moscou et brancher les élites politiques et l’opinion publique ukrainiennes contre la Russie. Il n’était question d’aucuns investissements dans le développement économique ou dans les réformes de la science, de l’industrie et de l’agriculture.

                « Les Américains utilisent le plus souvent le mot démocratie à des fins de spéculation et ils l’interprètent d’une façon très originale. Ils ont toujours conduit au pouvoir les forces qui les arrangeaient. Au Chili ce fut Pinochet et au Cambodge, Pol Pot, parce que ces personnages et leurs partis procuraient des avantages aux Etats-Unis. »


                • doctorix, complotiste doctorix 27 mai 2014 16:29

                  oups : ce sont 5 milliards, bien sûr : le deuxième chiffre cité est le bon.


                • clermontparis 27 mai 2014 16:39

                  « Pourquoi l’Europe et toujours l’Europe s’immisce dans les affaires du monde ». _____J’ai parfois du mal à suivre la totalité de la géostratégie que vous prêtez à l’Europe : surtout avec les responsables qui sont a leur tête et particulièrement pour les pays dits du sud . Que l’Allemagne en ai une , c’est certain . L’Angleterre n’en doutons pas . Les pays de l’est ont une opinion , du ressenti et des craintes . J’aimerais bien que les dirigeants français en ai une aussi . Mais sont-ils , nos responsables politiques français, capables d’en avoir une ? Je dis bien une vision pour la France , bénéfique à la France ? (sans pour autant vouloir léser ses partenaires Européens ou autres ) . Ils n’en donnent pas l’impression . Ils semblent déjà dépassés par les affaires administratives courantes et leur survie . Alors ....une vision à long terme ...

                  Ce qui nous amène à la deuxième partie de votre phrase en introduction : « surtout que cette immixtion ne s’opère pas sans le »consentement« tacite des États-Unis ». C’est bien là le problème .

                  1 - Il y a « consentement » . Et oui , La France ne bouge le petit doigt que si et si il y a consentement des U S A . Est-ce tolérable si elle a le moindre amour propre ?.... ne parlons pas de dignité ni d’honneur ! . Pour moi , non ! .

                  Pour le reste de ses interventions si nous poussons les analyses , elles ne se font que sous l’impulsion , l’incitation ou l’ordre - déguisé ou non- des U S A , et .....Autres . Et là malheureusement , l’intérêt d’une telle immixtion n’est que rarement prioritaire pour la France elle même . Elle est un serviteur servile . 

                  Mais il est dit que nous avons les « chefs » que nous méritons . L’un des rares cas dont la France puisse être fière et honorée nous le devons à J. Chirac pour l’Iraq . Pour appuyer cette affirmation il suffit de réécouter le documentaire diffusé le 26/05/2014 sur la chaine parlementaire et montrant la machiavélique manipulation orchestrée par G. Bush et son administration . 

                  pour terminer . Aujourd’hui nous sommes retournés dans le giron de l’OTAN . Je  pense qu’il n’y a plus de géopolitique française , ni européenne possible . Atlantiste , oui . Américaine , sûrement .


                  • coinfinger 27 mai 2014 18:40

                    Il existe des indicateurs précis qui indiquent la marche du monde méme sans comprendre bien pourquoi . Un de ces indicateur est la production des métaux précieux en rapport avec la population . Ce que nous dit cet indicateur est surprenant pour beaucoup qui ne voient que les apparences , c’est que l’Empire US va s’écrouler , 10 ans maximum .
                    Si çà n’a pas lieu plus vite c’est parce que les conséquences vont étre énormes , que chacun le sait et donc maintien le faux colosse debout autant que faire se peut .
                    Ce qui va suivre sera un monde multipolaire aprés quelques ajustements qui risquent d’étre périlleux . Les ajustements seront nécessaires car il existe encore des attardés puissants qui pourrait croire à cette occasion que leur jour est venu . Genre Islam , nationalistes Chinois , ou panslavistes . Leur faudra quelques petites leçons bien senties pour leur inculquer le droit chemin aprés ce sera un monde de paix , prospére et ouvert .


                    • filo... 27 mai 2014 21:14

                      @l’auteur

                      Vous avez un regard étriqué sur le monde.


                      • Laurent 47 27 mai 2014 22:42

                        Ca n’est pas l’Europe qui s’immisce dans les affaires du monde, mais les Etats-Unis ! Les pays européens ne sont que des valets obséquieux, aux ordres de l’oncle Sam. Qui a intérêt à affaiblir l’Europe sur le plan commercial, d’après vous ? Est-ce que ce sont les russes ou les américains ? La Russie a frappé à maintes reprises aux portes de la Communauté Européenne, avec laquelle elle voulait conclure un partenariat basé sur des échanges équilibrés. La seule réponse qu’elle a obtenue a été un silence méprisant et arrogant de nos « donneurs de leçons de droits de l’homme » qui ont un peu vite oublié que 27.000.000 de soviétiques sont morts pour écraser le nazisme, ce même nazisme que nous soutenons en Ukraine contre la Russie ! Pourquoi ? Parce que l’ordre nous en a été donné par John Kerry « gueule d’ange », Barak Obama « prix Nobel de la guerre », Catherine Ashton, et compagnie ! Imaginez un peu un bloc économique constitué par les pays européens, et la Russie qui regorge de ressources comme le gaz, le pétrole, l’uranium, les métaux et terres rares, et une technologie de pointe ! Cela représenterait une telle puissance que l’idée est tout simplement insupportable pour les Etats-Unis, et qu’ils ont tout fait pour qu’elle n’aboutisse jamais en nous collant l’O.T.A.N., en nous incitant à agglomérer un maximum de pays qui ne s’entendront jamais entre eux, et en installant une barrière de pays pro-américains comme la Pologne par exemple entre nous et la Russie. Ce sont les américains nos ennemis commerciaux, pas les russes ! Les O.G.M. ça vient de Saint-Petersbourg ? Moralité de l’histoire : La Chine et la Russie sont en train de s’allier par des accords commerciaux, industriels et militaires, et un énorme bloc, dont nous ne profiterons pas, est en train de se constituer en Asie du Sud-Est, et là, les Etats-Unis n’y pourront rien, sauf à déclencher une troisième guerre mondiale qu’ils perdraient, vu le nombre de pays qui détestent leurs interventions militaires contre des états qui sont trop faibles pour se défendre, et les coups d’états qu’ils ont fomentés aux quatre coins du globe ! Dans la vie, ce sont toujours les crétins qui paient les pots cassés, alors nous allons devoir mettre la main à la poche, vu le degré d’imbécillité de nos dirigeants qui n’ont toujours rien compris ! C’est normal, après tout, ils ont fait l’E.N.A. !


                        • bourrico6 28 mai 2014 09:10

                          Les Russes vont vendre aux Chinois la corde pour les pendre, oui.


                        • soi même 28 mai 2014 14:15

                          @ Hanned, il ne faut pas raisonner en fonction des peuples, car même si il y a des peuples à la clé de cette histoire, le mobile est autre.
                           Il faut plus tôt le voir sous sont aspect géostratégique.
                          L’ Occident depuis la chute du Murs n’a de cesse à pousser ses marques, c’est d’autant plus compréhensible que l’OTAN et l’UE c’est bâtie sur le foyer de tentions qu’était à l’époque l’Europe de l’Est.
                           En toute logique, à l’effondrement du Murs de Berlin aurait du supprimer l’Alliance Atlantique.
                          La guerre de Yougoslavie à éviter de dissoudre c’est organisme et logiquement à l’heure qu’il est ! Si y avait pas eu cette guerre en Yougoslavie, il n’aurait pas eu de trouble en Ukraine.


                          • joseph garribaldi 29 mai 2014 23:27

                            pour du média brut en direct des événements de l’est de l’ukraine :
                             liveleak.com et military photos.com http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?236005-Situation-in-the-Ukraine-Crimea-*Photos-Videos*-ONLY/page101

                            Si on a un minimum de culture militaire cela permet de juger directement la situation presque en live sur le terrain, et ainsi s’affranchir des médias qui viennent se servir sur ces sites pour illustrer leurs mensonges, avec un peu de recul on distingue trés facilement les médias de propagande.

                            Une petite réflexion : un président qui bombarde envoie des troupes, des milices rapidement formé sous couvert de garde nationale, et qui utilise des mercenaires étrangers tous ca contre sa propre population dont une large partie de l’armée et des force de police c’est ralliée aux insurgés, on appelle ca une dictature, on se dit que l’on parle de la syrie mais non, c’est l’ukraine !


                            • jvtirol 24 juin 2014 15:24

                              Article confus, posant beaucoup de questions sans donner les réponses. Certaines phrases sont à la limite de l’incompréhensible.
                              Et la conclusion qui reprend le titre de l’article (l’occident ne chercherait pas à pousser les Russes vers la Chine) n’est étayée d’aucun argument.

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