• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Davos dans la tourmente : Est-ce la fin du money-théisme ?

Davos dans la tourmente : Est-ce la fin du money-théisme ?

« Le pouvoir d´un roi s´achève à sa mort. A la mort d´un prophète commence son influence. »

Jonathan Sachs

Le Forum de Davos, né en janvier 1971, a pour vocation de permettre aux grands de ce monde de faire le point sur la santé du capitalisme. C’est une véritable entreprise et a besoin d’un budget conséquent. Ses membres sont des entreprises, les 1000 les plus importantes au monde. Chiffre d’affaires : près de 85 millions d’euros. La réunion 2009 est placée sous la devise « Redessiner le monde de l’après-crise ».

Une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des grands patrons participent à l’annuel Forum économique mondial dans la petite station suisse. Derrière la défense du système multilatéral, une autre idée : le retour de l’Etat. « Pour restaurer la confiance, qui est fondamentale pour le fonctionnement des marchés, nous avons besoin d’une meilleure régulation, d’une meilleure supervision, d’une meilleure gouvernance des entreprises », a ainsi déclaré le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria. Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a, quant à lui, appelé à « l’établissement d’un nouvel ordre économique mondial » et demandé aux pays riches d’« assumer leurs responsabilités » en aidant les pays pauvres face à la crise. Il a particulièrement appelé les Etats-Unis à la « coopération », estimant que la « confrontation » serait néfaste aux deux pays. Dans le même temps, près de 2000 Indiens du Brésil et d’autres pays de la région amazonienne ont participé à la neuvième édition du Forum social mondial, qui a commencé le 27 janvier à Belém, dans l’Etat brésilien du Pará (...) « Le slogan du Forum, "Un autre monde est possible", n’a jamais semblé aussi actuel », affirment les organisateurs...qui continueront à voter des résolutions généreuses mais sans portée réelle.

Cette année, le coeur n’était pas à la fête, pour cause de débâcle financière, malgré le m’as-tu vu des habitués. Jadis, écrit Federico Rampini, le gotha de la politique et de l’économie se retrouvait, chaque année, au Forum économique mondial, qui ouvre ses portes ce 28 janvier en Suisse. Mais la crise est passée par là. Nombre de grands patrons n’ont, cette fois, pas été invités. John Thain, le P-DG de la banque Merrill Lynch, a été remercié peu avant son départ pour le Forum économique mondial. Robert Rubin, ministre des Finances sous l’administration de Bill Clinton a été, pendant des années, une des stars de Davos. Il a démissionné, il y a quelques jours, de la direction de Citigroup, emporté par le désastre bancaire qui a déjà coûté presque 300 milliards de dollars en garanties de l’Etat. Au Forum économique mondial, qui s’ouvre le 28 janvier, l’industriel indien Ramalinda Raju devait présider un débat sur les marchés financiers. Mais, voilà deux semaines, les autorités ont retiré son passeport au fondateur de Satyam Computer Services, car il est accusé de faux en écritures comptables après avoir dissimulé un trou de 1 milliard de dollars. Huang Guangyu, le magnat chinois à la tête de l’empire de l’électroménager Gome, s’est retrouvé la semaine passée, après deux mois de cavale, dans une prison de son pays. Quant à Adolf Merckle, 74 ans, patron de la multinationale pharmaceutique allemande qui porte son nom et qui figurait sur la liste des cent dirigeants d’entreprise les plus riches du monde, il a connu une fin plus tragique. Il s’est suicidé, il y a deux semaines, en se jetant sous un train".

"C’est le politologue Samuel Huntington qui avait forgé l’expression "homme de Davos", du nom du rendez-vous obligatoire de l’establishment capitaliste, réuni à la fin de chaque mois de janvier dans les montagnes suisses des Grisons. » L’« homme de Davos » semblait évoquer une mutation anthropologique, une nouvelle classe dirigeante affranchie des conditionnements nationaux, plus puissante que les gouvernements, liée par de denses intérêts communs, fidèles à la pensée unique néolibérale. (...) En une année, l’« homme de Davos » a pratiquement tout perdu. Tous ont vu s’écrouler leur crédibilité et leur légitimité.(...) Jusqu’en 2008, même les adversaires les plus radicaux de la pensée néolibérale, comme les mouvements altermondialistes, attribuaient à l’« homme de Davos » un projet stratégique, une vision. Aujourd’hui, l’élite globale est en pleine débandade. Les plus chanceux, ceux qui n’ont pas été licenciés dans le déshonneur, qui n’ont pas été arrêtés ni placés sous enquête, mendient aujourd’hui l’aide de l’Etat. (...)"

"Au cours des dernières décennies, à chaque signal de crise, l’« homme de Davos » réagissait en cooptant son rival. Plus rapide que le G8 ou que le Fonds monétaire international, le Forum économique mondial a été le premier à s’ouvrir aux idées des altermondialistes. Il a intégré le Forum social, Le débat sur le « code éthique des banquiers », qui figure en évidence sur le programme de ce sommet 2009, fait aujourd’hui sourire.(1)

"Mais comment en effet, peut-on donner le moindre crédit aux bavardages sans issue de gugusses qui, il y a deux ans encore, « célébraient un conte de fées à Davos », selon les propres termes de Michael Eliott, directeur du magazine Times, habitué des lieux (...) Seule une économie financière complètement sous contrôle étatique est à même d’empêcher le retour des bonnes vieilles pratiques. (...) Ce ne serait que moral que les responsables payent après avoir honteusement profité des décades durant, de rentes de situation et permettent ainsi au monde de se redresser".(2)

A Davos, écrit Sebastien Maillard du journal La Croix, une session, modérée par Tony Blair en personne, a défendu le rôle des religions pour, non pas être source de divisions dans le monde, mais le soigner de la crise qu’il traverse « Il y a un lien à établir entre la crise qui se déroule et les valeurs », a justifié l’ancien Premier ministre britannique, « La consommation procure un plaisir de 24 heures jusqu’à l’achat suivant. Mais elle n’a pas distribué le bonheur », a fustigé le grand rabbin de Londres, Jonathan Sachs. Pour lui, les religions peuvent indiquer les « valeurs ultimes » au monde des affaires. Il se pose donc un dilemme "le monothéisme peut-il être l’antidote du money-théisme puisque contrairement au second qui est apparemment à bout de souffle donc éphémère, le premier est censé être de tous les temps et de tous les lieux

Pour Gilles Bonafi, les prémices d’une débâcle étaient connues et étaient irréversibles : "Dès octobre 2008, j’avais, écrit-il, dans mon article « cessation de paiement » indiqué les différentes étapes de la crise systémique actuelle : Acte I : les subprimes /les banques. Acte II : faillite des hedge funds. Acte III : l’économie réelle est touchée (faillite de Ford, General Motors, Chrysler et des compagnies aériennes US entre autres, au premier trimestre 2009). Acte IV : faillite des collectivités locales et des Etats aux USA. Acte V : cessation de paiement et destruction du dollar (fin du deuxième trimestre 2009). Selon Klaus Schwab, le chef du Forum économique international de Davos, la crise financière a coûté pour le moment 5000 milliards de dollars. Il ne compte pas les engagements du gouvernement US et de la Fed en soutien à la finance qui totalisent 7400 milliards, soit 50% du PIB US (source : Bloomberg 24-11-2008). Le département américain du Travail a d’ailleurs déclaré une moyenne à quatre semaines de 558.000 chômeurs de plus en décembre 2008 (source : AFP). Il y aura donc 1,7 million de chômeurs supplémentaires aux USA au mois de mars, si tout va bien. (...) En Chine, 670.000 petites entreprises ont fermé et 6,7 millions d’emplois ont disparu en 2008 (source : Reuters). Les risques d’émeutes deviennent l’obsession des dirigeants chinois. L’OCDE prévoit « 20 à 25 millions » de chômeurs en plus dans le monde d’ici 2010 (source : AFP). (...) "

"Je conclus, écrit-il, mon article avec cet extrait d’un mail de Francis Neri président de l’Institut européen de socialisation et d’éducation qui résume tout : « Pour 2009, la conjonction des crises nous promet une série de malaises sociaux sans commune mesure avec le passé. Il est probable que le danger vienne de la récupération de la colère des jeunes, victimes d’une éducation et d’une socialisation déficitaires. Nous avons le dos au mur, et nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher un "autre chemin". Les crises économique, sociale, écologique, énergétique, des matières premières, alimentaires, sont interreliées et l’on ne peut considérer l’une sans se préoccuper des autres. Il est temps "d’avoir des idées" de les rapprocher et de les mettre en oeuvre."(3)

Cachez cette misère que je ne saurais voir ! Le monde occidental est plus que jamais ambivalent ! Au moment où se tient le "festival de la grosse bouffe" de Davos, à Madrid on se lamente comment réunir quelques dollars pour qu’il y n’y ait pas de famines. On se souvient que le 19 novembre 2008, M.Jacques Diouf, directeur général de la FAO, avait lancé un appel aux leaders de la planète pour la tenue d’un Sommet mondial sur la sécurité alimentaire au cours du premier semestre de 2009 pour jeter les bases d’un nouvel ordre agricole mondial et trouver 30 milliards de dollars par an pour éradiquer rapidement et définitivement la faim de la surface de la terre. « Engager une telle somme pour sauver l’humanité de la faim n’est pas déraisonnable quand on sait qu’il n’a fallu que quelques semaines pour réunir plus de 100 fois ce montant pour tenter de juguler la crise financière mondiale.

Ce montant est modeste comparé aux 365 milliards de dollars consacrés en 2007 au soutien de l’agriculture dans les pays de l’OCDE et aux 1340 milliards de dollars pour les dépenses militaires mondiales au cours de la même année dans les pays développés et en développement. » Si la communauté internationale semble avoir pris conscience, avec les émeutes de la faim, des dangers politiques et sociaux que peut provoquer une flambée des prix alimentaires, les mesures pour augmenter la production dans les pays pauvres tardent à se concrétiser. Pourtant, la menace n’est pas écartée : les aléas climatiques, l’instabilité des marchés et les incertitudes financières sont autant de facteurs qui risquent de ramener au premier plan la crise alimentaire. Elle ´´reste d’actualité et risque de s’aggraver´´, a averti Jacques Diouf, lors de la réunion internationale sur « la sécurité alimentaire pour tous », lundi 26 et mardi 27 janvier, à Madrid. Les pays membres de la FAO s’étaient engagés, lors du Sommet de Rome, à réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de personnes souffrant de la faim mais n’avaient accompagné leur promesse que d’engagements financiers limités.

20 milliards de dollars, c’était le montant des engagements des 95 pays réunis sous l’égide de la FAO à Rome, en juin 2008. A peine 2 milliards ont aujourd’hui été mis à disposition. 1 milliard d’euros. Depuis des années pourtant, la FAO appelle à réinvestir dans l’agriculture, notamment dans les pays pauvres, incapables d’assurer leur sécurité alimentaire. Le nombre des personnes souffrant de sous-alimentation a augmenté : il approche un milliard.(4)

Pour Attac France, tous les événements qui se sont produits au cours des dernières années confirment totalement les analyses du mouvement altermondialiste. La soumission de toutes les activités humaines à une logique financière, la concurrence exacerbée entre les travailleurs et les systèmes sociaux, la pression exercée dans les pays du Sud pour les intégrer de force dans le marché mondial, au mépris de leur souveraineté alimentaire, la confiscation des terres par des grands propriétaires, la dissémination des OGM sacrifiant l’autonomie des paysans et la biodiversité, ne pouvaient que provoquer crise sociale, crise alimentaire et crise écologique. Dans le même temps, la spéculation sur les marchés financiers atteignait de tels sommets qu’elle a dégénéré en crise financière monumentale. Le monde a récolté aggravation des inégalités, concentration de la richesse, épuisement des ressources, réchauffement climatique et conflits en tous genres. De très nombreuses propositions émergent des rencontres des altermondialistes qui dessinent des voies alternatives au capitalisme financier. En particulier, la sauvegarde de tous les biens communs de l’humanité soustraits aux appétits privés, la mise sous contrôle public du crédit, la suppression des paradis fiscaux, l’annulation de la dette des pays du Sud, l’accès à la terre, la souveraineté alimentaire, le respect des droits humains et sociaux la réponse à l’urgence climatique sont susceptibles de mieux répondre aux besoins. Retrouver la maîtrise collective de l’avenir de l’humanité, telle est la raison d’être des forums sociaux. Le FSM de Belém s’inscrit dans cette perspective.(5)

Ce que n’a pas pu faire le forum des antimondialistes à savoir les forums de Porto Allègre, du Mali, de Bélem et de bien d’autres, la crise financière l’a fait en quelques mois. Alors qu’à Davos les grands de ce monde se font tout petits et chacun fait preuve de pénitence avec naturellement un coupable désigné : les banques. Joseph Stirglitz parle d’une mutualisation des pertes et d’une privatisation des profits. Preuve s’il en est que seul l’argent, le nerf de la guerre, gouverne le monde. Foin de bonnes paroles de résolutions généreuses soixanthuitardes à la « il est interdit d’interdire ». Seul compte le money-théisme- adoration du dieu argent-et pourtant les altermondialistes n’ont pas démérité.

A sa façon, Pierre Gauvin-Evrard résume en quelques phrases la mal-vie de la terre et son dérèglement éthique. Il écrit notamment : « J’accuse les pauvres de se plaindre inutilement ; j’accuse les affamés de pleurer sans raison valable ; (...) j’accuse les riches d’être trop généreux ; (...) j’accuse les crapules de trop de compassion ; j’accuse les écolos d’empêcher le suicide de l’humanité et de la Terre ; j’accuse les hommes d’affaires d’être encore trop nombreux ; (...) j’accuse les politiciens, les intellectuels, les médias de ne pas assez cacher la vérité ;(...) j’accuse les puissances nucléaires de ne pas utiliser les bombes atomiques pour réduire la surpopulation des pays du Tiers-Monde. (...) »(6)

La seule note positive à Davos c’est le courage du Premier ministre turc Erdogan qui a tenu à témoigner des atrocités de Ghaza devant une salle acquise, modérateur à Peres qui a rabâché les mêmes clichés : Israel lutte pour sa survie, elle représente le dernier rempart de la civilisation contre les barbares. Pendant ce temps, Amr Moussa représentant l’Egypte avec le budget des pays arabes, planait : il n’était pas concerné...

Il vient que Davos a terminé comme il a commencé dans le désarroi le plus total. Apparemment le coeur n’y est plus. "C’est le sauve qui peut" il est fort possible que nous avons assisté avec cette session à un chant de cygne. Davos est mort de sa belle mort et c’est tant mieux.

1.F.Rampini Davos a perdu les maîtres du monde, La Repubblica, Courrier internat. 28 01. 2009

2.WEF Davos : théories, théories,...28 janvier 2009 http://ouvertures.info/societe/econ...

3.Gilles Bonafi http://www.oulala.net/Portail/article.php3&nbsp ;?id_article=3823

4.J-J Bozonnet, L. Clavreul Nouvelles menaces sur la sécurité alimentaire : Le Monde 28.01.09

5.Attac France, le 26 janvier 2009 Le FSM anti-crise Lundi 26 Janvier 2009

6.P.Gauvin-Évrard : Contrefaçon au ’J’accuse’ de « L’Affaire Dreyfus ». Agoravox 31.01.2009.

Pr Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger


Moyenne des avis sur cet article :  4.47/5   (15 votes)




Réagissez à l'article

6 réactions à cet article    


  • abdelkader17 2 février 2009 16:48

    le monotheisme du marché prôné à longueur de média par des penseurs à la petite semaine est en phase de déstruction avancée.
    Jamais Krach aussi parfait ne s’était produit,la contre révolution néolibérale à tout balayé sur son passage et le profond sentiment de désenchantement qui habite les citoyens des sociétés occidentales en est un profond révélateur.
    Les Meyssiers et compagnie peuvent passer leur empire s’écrouler , ces derniers trouveront toujours fortune dans les conseils d’administrations de sociétés privatisées ou aller vendre "leurs précieux conseils et compètences".
    Davos n’est qu’un repère de malfaiteurs en col blanc , la seule solution préconisé par ces derniers face à l’ampleur de la crise n’est qu’une injection supplémentaire de marché.


    • phil2nim phil2nim 2 février 2009 18:00

      3700 milliards de $ envolé ça fait 569$ par humain, gaspillé, envolé, et non redistribué....

      Comme aurait dit CHORON :
      "Qu’ils crèvent !"


      • Galuel Galuel 2 février 2009 20:18

        Bien sûr que toutes les Elites se plantent ! C’est le système monétaire qui est foireux !

        Demander que l’argent créé par de la dette à 4,7% de moyenne, soit payé par ... de l’argent créé par de la dette, permet de s’assurer de ne jamais pouvoir faire autrement que de s’endetter à l’infini.

        Dans un monde où l’argent est de la dette, créer de l’argent versé à tous de façon mesurée (4,7% / an par exemple, soit 1100 euros / citoyen Européen / an) permet de réduire la dette de tout le monde qui est exprimée en quoi ? En argent.

        Faire l’inverse, créer de l’argent positif à 4,7%, permet d’éliminer les problèmes de dettes sans créer d’hyperinflation, simplement en accompagnant la croissance.

        Mais pour ça il faudrait changer les règles de création monétaire de la ... BCE, sur lequel nous n’avons qu’un pouvoir démocratique égal à ... zéro. Pourquoi ?


        http://creationmonetaire.blogspot.com/2009/02/une-brillante-promesse-monetaire.html


        • fhefhe fhefhe 3 février 2009 04:32

          "L’Homme n’est jamais pauvre tant que son voisin posséde quelque chose"
          Ce proverbe me fait dire

          Attention.....aux

          D épossédés
          A néantis (par les )
          V oraces de la Finance (qui ont)
          O sés (les)
          S poliés... !!!!

          Quant à nôtre jeunesse " Victime d’une éducation et une socialisation déficitaire.."...Les Gouvernements de nôtre planète devraient méditer cette réflexion de Georges Bernanos...
          " Les vrais ennemis de la sociéte ne sont pas ceux qu’elle Exploite ou Tyrannise , ce sont ceux qu’elle Humilie.
          Voilà pourquoi les partis de la Révolution comptent de si grand nombre de Bacheliers"


          • fhefhe fhefhe 3 février 2009 04:43

            Et merci pour le néologisme "Money-Théisme"....


            • MichelS 3 février 2009 09:24

              "Chiffre d’affaires : près de 85 millions d’euros"
              Chiffre d’affaires de quoi ?
              Le texte laisse entendre qu’il s’agit du chiffre d’affaires du forum lui-même, ce qui semble énorme.
              Ou alors, des 1000 entreprises les plus importantes du monde, ce qui semble très peu.
              Merci de lever l’ambiguïté.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès