“De l’amour à la mort” ou les digressions d’un apprenti alchimiste autodidacte
Nous parlerons de mouvement, ce qui signifie une direction et un sens : "Aller de A à B". Nous ne définirons même pas le temps, car il faudrait être bien certain de son sens d'écoulement et de sa direction.
Nous considérerons une opposition de mots comme une direction, pour chaque direction nous étudierons 2 sens. Et à pour chaque sens nous distinguerons 2 faces. Pour les mots étudiés nous regarderons ainsi les 2 sens, et nous considérerons chaque sens comme une pièce : chaque sens aura donc simultanément 2 faces, un peu comme le chat de schrödinger qui est simultanément là et pas là. Ainsi, comme en physique quantique, nous fixerons l’État de ces faces à l’observation.
Nous utiliserons ainsi des mots qui prendront des significations par analogie, mais ces significations seront définies arbitrairement. Ces mots seront horaire, anti-horaire pour parler des sens et positif et négatif pour parler des faces.
Ainsi, si par exemple nous disions que vie est une lente agonie vers la mort, alors le sens horaire est "De la vie à la mort" et sa face positive est que dans ce cas la vie peut naître de rien et qu'il n'y a donc pas à avoir peur du néant. Sa face négative et que dès que nous sommes nés nous sommes condamnés à mourir et donc au néant. L'opposition est ici celle de l'être et du non-être. Abordée ici selon 2 faces mais un seul sens, l’autre étant : « de la mort à la vie ».
Ainsi, phonétiquement, on peut dire de presque toute chose qu'elle ment : globalement, mentalement, enfermement, principalement (principe al ment(al de allah) / principe allemand (al ment)). Remarquons qu’ici tout n’est qu’interprétation poétique que j’appelle « langue des oiseaux » et que je n’ai absolument rien ni contre les musulmans, ni contre les allemands.
Selon René Guénon l'infini ne se définit que par la négative. Personnellement je pense qu'il se définit surtout par un mot "auto-construit" : TOUT.
Du T vers le O vers le U vers le T
On trouve ici un « mouvement » du U vers le T, évoquant la clef d'ut en musique.
Après ces nombreuses introductions et mises en bouche, passons à l’action :
Étudions donc l'opposition suivante : AMOUR / MORT avec les outils que nous avons précédemment décrits :
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Sens horaire : De l'amour vers la mort
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Face positive : "De l'Amour vers la mort", en étudiant l'évolution des graphes on voit la disparition du A et le déplacement du U vers le T en passant par le R (par l'air).
Remarque : La face opposée du a semble être le e, dans les 2 cas le trait s'évade dans le sens antihoraire. (Alors que pour écrire le 6 le trait s'enferme dans ce même sens)
Aller de l'amour vers la mort c'est aller du U au T en perdant le A. Or, A est la première lettre de l’alphabet, un commencement, le verbe. Et U et T forment le mot Ut, nom ancien du do, c’est la première notre de la gamme, un commencement, la musique. Alors aller de l’amour vers la mort serait un commencement ? Une naissance ? (N-Essence),
Autre vue positive : Le U peut être vu comme le réceptacle, le ventre de la mère, le T comme la croix ou la trinité pour un chrétien (proche du Y). Du U vers le T en passant par le R est donc du ventre de la mère à la mort en passant par l'air. Tout cela semble cohérent. Le A qui disparait est sans doute alors le A de l'âme, car c'est l'animus qui anime le corps, et donc en passant de U à T le A semble disparaitre, dans le R peut être ? (l'âme s'envole dans l'air). Reprenons : A-M-O-U-R / M-O-R-T
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Face négative : Nous pouvons voir la transition d'une autre façon, A-U ont fusionné en T en passant à travers le R. le A-U en T, hanté, à travers le R, à travers l'air. On voit une lecture plus angoissante, celle de la peur. Alors dans ce champ de possibilités, nous choisirons l'âme qui se diffuse dans l'air, c'est plus poétique, et agréable pour celui qui reste comme pour le défunt.
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Sens anti-horaire : De la mort vers l'amour
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Face positive : On déplace le T vers le U et on voit l'émergence du A. Alors là cela parait simple, le T vers le U, le TU. Et l'émergence du A, d'un petit Ange, un Amour. Composé de ces âmes qui vont librement dans l'air et qui s'emplissent de toutes les connaissances du monde.
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Face négative : Autre lecture, le T vers le U, le TU, parce qu'il TUE : C'est la vision "la vie se nourrit de la vie". Nous irions de la mort vers l'amour en nous nourissant de plantes et d'animaux, leur matière composerait la nôtre, puis celle de nos gamètes et de nos enfants. Cette lecture renvoie aux vampires, au chamanisme, à l'ayahuasca qui fait voir le serpent.
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Mon avis : Je préfère me dire que l'esprit n'a besoin que de R, que d'air. Dans ce champs de possibles, il est possible pour l'âme de se passer de manger et de boire. Si nous le faisons c'est pour nourrir le corps, mais les âmes, elles, sont déjà dans l'air. Les matières mortes que nous ingérons ne sont plus animées et nous n'avons aucunement à porter la culpabilité de leur consommation.
Selon moi, un "mal" n'est pas de se nourrir de matière morte, mais de matière animée, de se nourrir de l'âme d'autrui, de manipuler autrui. Et c'est là le début de nombreuses réflexions philosophiques.
En tout cas, en ce sens, une intelligence (artificielle ou pas) qui confisquerait le libre arbitre de créatures animées pour s'en alimenter, là ce serait vraiment l'antéchrist décrit dans le livre des révélations.
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