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Accueil du site > Tribune Libre > De l’emploi pour tous

De l’emploi pour tous

Y a pas longtemps, le gouvernement nous a pondu une nouvelle loi qui allait conditionner le versement du RSA à l’obligation d’accomplir une quinzaine d’heures par semaine de travail associatif. C’est passé comme une lettre à la poste, pour une fois, même pas besoin de 49.3.

On a pu voir dans la foulée toute une batterie de costards-cravates se féliciter, les chiens de garde médiatiques aboyer et les éditocrates gloser sur la nécessité du retour à l’emploi pour trouver sa place dans la société. Car sans emploi, on ferait partie des gens qui ne sont rien, dixit le représentant de tous les français.

Comme si le droit à une vie décente ne se justifiait que par l’exercice d’un emploi sur le marché du travail, qu’en être dépourvu faisait de vous un parasite, un assisté. Je ne supporte plus cette idéologie bourgeoise qui conditionne nos existences à leur utilité économique et j’aimerai vous dire le fond de ma pensée sur la misère et son exploitation.

 

Avec ou sans papier ? actif ou retraité ? homme, femme ou enfant ? Il faut bosser sinon, on ne vaut rien. De l’école à l’usine, de la maison de retraite à l’entreprise, tout doit être rentable et productif. Il ne suffit plus de vivre sa vie, il faut la gagner. Il faut mériter son train de vie de chinoiseries.

 

Pour nous autres, travailleurs qui n’ont pas la chance d’une fortune personnelle, la seule possibilité d’échapper un peu à la machine, c’est le chômage ou le RSA, court laps de temps, entre deux embauches, pour faire quelque chose hors de l’entreprise, quelque chose qu’on aimerait pour de vrai, comme un voyage ou un bouquin, se donner une chance de suivre un rêve ou simplement s’octroyer un peu de temps avant le prochain boulot de merde qu’on sera obligé d’accepter si on ne veut pas subir l’huissier.

Mais même ça, ils veulent nous le sucrer, la moitié du temps hebdomadaire sera désormais à mettre au service d’un parcours dicté par France Travail, dans un mi-temps au rabais pour une structure qu’un conseillé assermenté aura choisi à votre place. Et vous avez intérêt à accepter sinon c’est vos allocs qui seront coupés.

Alors même que plein d’assos tournent déjà grâce à toutes ces petites mains bénévoles et disponibles qui œuvrent de bon cœur et en toute liberté dans ces collectifs où l’on privilégie le bien-être et le rapport humain aux logiques marchandes et aux profits. On va contraindre ses volontaires à un service associatif obligatoire imposé par le chantage ou la menace. Il est où le libre arbitre ? le consentement ? la vocation et l’engagement ?

 

Au lieu d’encourager l’initiative personnelle, la réalisation de ses dons et aspirations, c’est encore une fois la matraque idéologique et financière qu’on sort pour dresser des pauvres qui se vautreraient dans la paresse à longueur d’année… Mais on a peut-être mieux à faire que de se rendre à son prochain maître pour faire plaisir à pole emploi ?

N’a-t-on pas le droit de faire une sieste quand on est fatigué ? de regarder son herbe pousser ? de cultiver son esprit ou son potager ? N’est-il pas juste de s’arrêter pour venir en aide à un ami ? Jouer avec un enfant n’est-il pas la meilleure chose à faire pour notre avenir ? Il faut du temps pour développer un talent, une fibre artistique, une idée de génie… comme un arbre pour grandir.

Alors oui bien sûr, le système nous autorise quelques diversions, mais seulement sur son temps libre (c’est donc bien que le temps de travail est asservi). Et encore, il faut se nourrir, se loger, dormir, faire ses courses et ses démarches, s’occuper des gosses et du ménage… entre deux, voir un peu ses amis et sa famille pour ne pas sombrer dans la folie, mais attention hein, seulement sur son temps de repos, pas question de faire ça aux heures de bureau. Et en hiver, c’est 8h au boulot sans voir la lumière du jour.

Ces économistes de salon nous vantent sans cesse les vertus du libéralisme, de la libre entreprise, du libre marché… mais qu’en est-il de la liberté quand on a pour en profiter que 5 semaines par an.

5 semaines de vacances par an, c’est à peine le temps de respirer pour supporter la course en avant. 5 semaines par an pour différer le burn-out ou l’épuisement. 5 semaines par an c’est tout juste suffisant pour s’évader brièvement d’une vie d’esclave lors d’un voyage organisé, voir du pays et profiter de la misère d’en face.

Et encore, 5 semaines par an, c’est un « privilège » de salariés, que n’ont pas les paysans qui ne connaissent ni smic, ni vacances.

 

Pourquoi « l’oisiveté » ne serait-elle réservée qu’à une élite ? N’a-t-on pas le droit nous aussi de lire un livre ou d’en écrire ? De faire de la musique ? De construire sa propre maison ? De prendre le temps d’une introspection ? Il y a des milliers de façons de donner un sens à sa vie qui ne soit pas qu’économique. Mais quand on a pas le privilège d’une famille argentée pour nous couvrir, il faut trimer pour survivre. Accepter le poste le moins pire, dans l’espoir d’accéder aux loisirs lors d’une retraite hypothétique qui, à chaque réforme, s’éloigne et s’amenuise.

Il faut de la disponibilité pour s’occuper de ses proches et de son environnement, pour repeindre son quartier, soigner un malade ou un animal blessé. Est-ce en étant rentable qu’on est le plus efficace à s’occuper des personnes âgées ?

En vérité le système préférerait que ces activités « amateures » (ndr : « qu’on fait parce qu’on aime ») soit encadrées, par une entreprise ou une structure, toutes les heures déclarées et les dépenses bien enregistrées, c’est mieux pour les comptes et la croissance, mais au plus bas coût de main-d’œuvre bien entendue, il faut faire face à la concurrence.

Aujourd’hui tout est géré par des experts en management qui ne connaissent de la vie que ses chiffres : revenu minimum par habitant, âge de départ à la retraite, solde du compte courant, produit intérieur brut…

Mais ces chiffres, que nous disent-ils du bonheur ? Comment mesure-t-on la qualité d’une vie ? en nombre de mots ou en couleurs ? En notes de musique ? En richesse d’expérience ou en quantités de bonnes actions ? En valeurs partagées, échanges et relations ?

Et qui rapporte le plus de bénéfices à la société ? Le trader ou l’épicier ? Le militant qui ne compte pas ses heures ou le matraqueur assermenté ? Le marchand d’arme ou le bénévole de la croix rouge ? L’arbre ou l’abatteuse ?

 

Les consultants de plateaux TV, porte-parole du gouvernement ou exécutants de France Travail n’ont qu’une phrase à la bouche : le retour à l’emploi et la lutte contre l’assistanat.

Comme s’il n’existait pas de vie digne hors de l’emploi (parlez en aux mères, aux bénévoles, aux retraités, aux handicapés, aux enfants…). Comme s’il n’existait pas une façon équitable de partager les richesses mirifiques gagnées grâce à la robotique.

Au lieu de ça, ils s’inquiètent des démissions, du « Big Quit », « des gens qui ne veulent plus travailler »… Les gens ne veulent surtout plus faire n’importe quoi pour des clopinettes, en se faisant traiter comme des carpettes.

Alors pour nous enchaîner, nos dirigeants mettent en place une « flexibilité » asymétrique, une précarité institutionnalisée, des renvois facilités et la galère pour toucher son dû de cotisation. Pour nous forcer à travailler, ils usent de la contrainte, des menaces et de la culpabilisation.

Pourtant les français ne sont pas feignants, la plupart veulent se rendre utile et faire quelque chose qui ait du sens. Si nous étions mieux payés, si nous étions encouragés dans nos projets, même les plus extravagants, ils n’auraient pas à nous forcer, à nous mettre en concurrence les uns les autres, à tirer nos salaires vers le bas contre le reste du monde… et toutes leurs manœuvres déloyales pour nous obliger à bosser pour financer leurs rentes et dividendes.

Alors face à la misère, entre pauvres, on se chaparde et on se tire dans les pattes, personne ne veut se faire avoir, ne surtout pas être le dindon de la farce, la victime, qu’on prendra pour un con s’il a le malheur d’être trop « gentil ». Ils ont crucifié la solidarité.

Mais qui sont les vrais parasites ? ceux qui encaissent au nom d’un titre et qui gagnent 10000 fois plus que l’ingénieur ? ou ceux qui ont à peine de quoi se payer de la malbouffe de supermarché, assaisonnée aux pesticides ?

Il faut du temps pour s’occuper d’un potager, faire pousser ses patates, les récolter, les cuisiner pour en faire des frites maison… Mais c’est tellement plus pratique du surgelé et bien plus économique. Un plat préparé, direct au micro-onde, c’est tellement bon … pour la croissance.

 

Depuis la spécialisation du travail, nous avons perdu notre liberté au service des dominants, noblesse d’épée ou puissances d’argent. Cela fait maintenant des millénaires que les pauvres n’ont plus leur mot à dire, il faut besogner toute l’année pour remplir les coffres ou les greniers, mais qui décide du partage de la récolte ? Le seigneur ou le clergé ? Les grands propriétaires ? Les actionnaires ?

On le sait, ceux du sommet prennent la plus grosse part et ne laissent que des miettes à ceux d’en dessous, et comme ils ont la morale de leur côté, ils se permettent en plus de nous culpabiliser si nous n’engrangeons pas suffisamment pour remplir les caisses. Or on le voit de plus en plus, la fortune des plus riches se nourrit de pollution, d’esclavage et de violence . Face au désastre ne vaudrait-il pas mieux ne rien faire que justifier tant de massacres au nom du PIB.

Je ne dis pas qu’il ne faut rien foutre, il y a beaucoup à faire pour guérir ou réparer, embellir ou améliorer… mais les logiques du capital ne sont pas celles du vital. Ce qui produit de la croissance n’est pas forcément ce qui rend le monde meilleur, c’est même parfois plutôt le contraire : bull-shit job, cabinets d’experts en brassage du vent, industrie de la destruction, d’exploitation du vivant, grosses usines qui broient les hommes comme les bêtes et recrachent leurs tonnes de déchets toxiques.

A-t-on vraiment besoin de toutes ces conneries ? Pourquoi du ciment quand de la boue ferait l’affaire ? À quoi bon un building de 1500m de haut en plein désert ?

 

Je suis un rejeton des classes populaires, comme de plus en plus de personnes du monde occidental, j’ai choisi une forme de sobriété pour préserver ma liberté. Je préfère avoir du temps, que bosser comme un ouf pour un haut standing. Ma philosophie, c’est dépenser moins pour vivre plus. Pour échapper à un asservissement programmé par ma naissance envers les détenteurs du capital, je me suis inscrit au RSA, ça me couvre l’essentiel de mes factures, des p’tits boulots de ci de là et j’arrive à mettre de l’essence dans ma bagnole, un gros chantier de temps en temps pour régler imprévus et grosses dépenses. Le reste du temps… je glande ?

C’est que semble croire pôle emploi qui s’occupe de mon cas et me contrôle tous les 6 mois, façon inquisition des travailleurs. Toute cette énergie dépensée sans jamais me trouver un seul boulot, il ne serait pas plus rentable de poursuivre les évadés fiscaux ?

En vérité, mes journées sont bien occupées et je ne suis pas un paresseux. Oh, j’ai pu l’être, je vous l’accorde. À une époque où je ne savais pas quoi faire de ma vie, j’étais un bon client pour l’industrie du divertissement. Mais aujourd’hui, est-ce la maturité ? J’ai appris à m’occuper différemment.

Je suis utile à mon quartier et je cherche à m’élever, pas à l’échelle sociale mais sur un plan plus personnel. J’augmente mes talents et connaissances, je m’entraîne régulièrement. Je suis bénévole pour plusieurs associations. J’apprends de nouvelles compétences en suivant mes rencontres et appétences. J’écris des histoires, des spectacles, ça prend du temps… Je ne fais rien sous la contrainte mais je ne compte pas mon dévouement. Je prête main forte à mes amis, certains retapent un vieux gréement, d’autres un corps de ferme, un hangar, une yourte… aucun ne se ruine en crédit mais tous font appel au financement participatif.

D’autres organisent une foire bio, une guinguette, un concert de soutien aux victimes du capitalisme… Ce sont tous ces gens, loin des cours du roi des bourses qui font vivre les campagnes et toutes les zones déclassées. Loin du centre des affaires, on ne gagne pas beaucoup d’argent mais, au moins, on s’marre et on se donne du bonheur à plein de gens.

- « À votre bon cœur messieurs-dames, vous trouverez une caisse de dons à côté de l’entrée. Donne qui veut, donne qui peut, mais surtout, ne repartez pas sans un souvenir »

 

Je vous avoue, j’ai bien du mal à expliquer tout ça à ma conseillère pole emploi. Elle me parle intérim, stage de réinsertion, filière de formation… Je n’ai pas le temps pour ces choses là, j’ai déjà trop de choses à faire. Je ne lui en veux pas, elle est l’esclave de ses barèmes et objectifs trimestriels. Elle est en guerre contre le chômage, en première ligne, de son travail dépendent les chiffres qu’on rabâche à chaque journal télévisé, même si on sait tous qu’ils sont biaisés.

Élisabeth, Emmanuel, Gabriel et toute la clique, eux c’est différent, ils nous mentent sciemment. Engoncés dans leurs tailleurs ou leurs costards, leurs intentions sont malhonnêtes, ils savent très bien ce qu’ils font. Ils nous gèrent comme marchandise, comme un troupeau qu’ils mènent à l’abattoir pour le succès de leurs empires. Ils n’en ont rien à foutre de notre bonheur, la seule chose qui compte à leurs yeux, c’est la rentabilité du CAC 40 et leur retour sur investissement. Ce sont des larbins de la finance, d’infâmes directeurs des ressources humaines, nantis d’un gros bonus, d’un parachute doré censé leur éviter l’atterrissage en catastrophe. Mais leur idéologie délétère nous conduit droit au cimetière, leurs profits se nourrissent du sang de la terre, les voilà les vrais vampires qui captent toute la plus value.

 

Je ne suis pas une chose à négocier dont le temps est à vendre au plus offrant. Je suis un être vivant, libre et conscient. J’ai un vécu, des sensations, je suis lié à mon environnement et mon temps sur terre est court et précieux. J’ai mieux à faire que de le mettre au service d’une grosse boite, pour payer le train de vie indécent de ses dirigeants. Je ne suis pas une marionnette jetable au service d’un impératif économique. J’ai une flamme qui ne demande qu’à briller pourvu qu’on m’en laisse la liberté. Je ne ferai jamais autant de mal assis sur mon canapé, à rêvasser, qu’un sociopathe sur son trône de dictateur ou que le chairman d’une multinationale dans un fauteuil en cuir à 5000 balles.

J’ai le droit à une bonne vie qui ne soit pas le jouet des puissants, je souhaite poursuivre mon bonheur, mes amours, ma raison d’être. Respecter mon corps et ses limites, mes valeurs et mes vertus. Je suis seul habilité à m’autoriser tout dépassement, pourvu que ça en vaille la peine, que ce soit pour quelque chose que j’aime.

Et certainement pas pour suivre une directive ministérielle ou des objectifs trimestriels, décidés sans ma consultation. La collectivité est dévoyée, ses représentants nous ont trahis, ils nous ont vendus au plus offrant contre une balade en yacht et quelques diamants. C’est pour rembourser l’argent volé qu’ils nous envoient pointer.

Qui nous remboursera nos orangs-outangs, nos baleines et nos vingts ans ? Ne gâchez pas votre jeunesse en job mac do, mais partez à l’aventure au bout du monde ! Et tant pis pour ce qu’en dira votre conseiller d’orientation…


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47 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 19 janvier 10:13

    ARBEIT MACHT FREI


    Le IV ème Reich vous dis-je, ça va avec le génocide en cours...

    Démocratie fin de partie.


    • Seth 19 janvier 14:41

      @Clocel

      ARBEIT MACHT FREI

      Voui, si l’on est payé à la valeur de ce que l’on réalise ou fournit sachant qu’il n’existe pas dans l’absolu d’autre valeur que celle de la force de travail qui a été nécessaire pour produire.

      Et voilà, c’est tout.


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 19 janvier 10:27

      Le droit à l’existence est une thématique récurrente des luttes politiques, des vrais luttes politiques j’entend, celles qui ont une dimension civilisationnelle. C’est intéressant d’en voir la résurgence dans cet article.


      • Clocel Clocel 19 janvier 10:42

        @Opposition contrôlée

        Le droit à la paresse avait quand même plus de gueule.



      • Clocel Clocel 19 janvier 10:52

        @S. Lampion

        Lu, relu... Dans la foulée relire Walden qui est très mal lu selon moi.

        Mes vertes années, Montaigne mène à tout. smiley


      • Lynwec 19 janvier 11:00

        Le modernisme...La réforme...Ou comment créer une catégorie d’esclaves sous-payés en utilisant la bien-pensance...

        On ne va bien sur pas supprimer le racket-Dette et financer des vrais emplois payés correctement, pour entretenir et rénover le pays qui sombre (et qu’on œuvre assidument à saccager), « on » n’a pas été placé là pour ça...bien au contraire...


        • tashrin 19 janvier 13:41

          @Lynwec
          Je suis d’accord, totalement, sur la prééminence de l’economie (dommageable) et le fait que l’on assiste à une operation de formatage de l’opinion pour justifier des mesures à venir pour encore taper sur le gros de la population en preservant lers interets des zelites
          Mais il ne faut pas tout confondre. Ca ne peut pas justifier que certains aient juste décidé de se faire entretenir par les autres, ca s’appelle effectivement un parasite
          Ou alors il faut aller au bout du raisonnement et ne pas demander le RSA
          Par ce qu’in fine on le paye. Et si tout le monde tire la langue avec des salaires misereux, c’est précisément parce qu’une partie sert à financer ça
          C’est pas defendable quand on a un mnimum de considération pour les autres et un peu d’amour propre


        • Seth 19 janvier 14:54

          @tashrin

          D’où vient l’argent et qui devrait le percevoir ? Qui le perçoit en réalité et de quel droit ? Qui décide et dans l’intérêt de qui ?


        • tashrin 19 janvier 15:23

          @Seth
          L’argent provient de la captation imposée à ceux qui bossent et qui fait que leur salaire à eux est insuffisant à couvrir leurs propres besoins
          Ce sont les cotisations sociales
          Et ca me pose pas de pbm tant que les beneficiaires ne sont pas juste des fumistes qui n’ont pas envie de contribuer, juste de beneficier, en s’exonérant de leur part de responsabilité.
          Ca s’appelle la vie en collectivité
          L’alternative : vivre dans les bois, et ne pas demander le RSA. Personne vous fera chier pour trouver du boulot. Ce qui n’est pas du tout ce que souhaite l’auteur. Il veut bien que les autres payent ses factures, ca lui pose pas de souci
          Mais revendiquer le fait de prendre aux autres sans jamais rien donner, de voler la collectivité « en faisant des ptits boulots » au noir évidemment,et le tout en faisant passer ca pour un raisonnement philosophique, scusez mais c’est du foutage de gueule. Qui ne peut marcher que tant que les pigeons qui travaillent betement se font racketter
          J’ai aucun probleme avec le fait de ne pas souhaiter participer au systeme. A condition de pas gratter sa propre subsistance en l’exploitant. Question de coherence


        • cevennevive cevennevive 19 janvier 11:17

          Bonjour Molik,

          Très bon article que j’ai lu avec jubilation !

          Il y a encore des gens qui pensent comme vous, beaucoup, tant mieux.

          Et je me dis que les pauvres bougres, ouvriers, techniciens, etc, qui travaillent à construire ces canons que nous allons livrer à l’Ukraine, sont bien plus inutiles et nocifs que le paresseux qui regarde l’herbe pousser (à leur corps défendant bien sûr !)

          Et quand ils seront vieux on les euthanasiera car ils seront devenus inutiles (c’est presque en cours...)

          Quelle dérision que de travailler à la mort des gens plutôt qu’à leur vie !

          Et « s’ils » nous foutaient un peu la paix ???


          • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 19 janvier 12:28

            Vous pouvez toujours montrer votre article au prochain rdv avec « France Travail » ^^


            • tashrin 19 janvier 12:40

              Mais vous pensez que les autres, ca les enchante de se lever le matin pour quiser leur pain ? C’est beau la philosphie... avec les thunes des autres

              Parce que si les gens qui se font racketter pour financer votre liberté décident qu’ils en ont eux aussi plein le cul, il se passe quoi ?

              Le RSA c’est pas un mode de vie. sinon faut avoir les moyens de vos ambitions : ne le percevez pas, vous etes pas obligé hein. Personne ne vous fera suer avec la necessité de trouver du taf, vivez dans un sapin et mangez des pommes de pin

              Ca n’enchante personne d’aller bosser hein... Ca me fait dejà chier de devoir le faire pour ma propre survie, mais alors pour financer la survie des autres, alors que la mienne n’est pas garantie, c’est juste non


              • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 19 janvier 14:42

                @tashrin

                les gens qui se font racketter pour financer votre liberté 

                La fraude fiscale coûte infiniment plus cher que le RSA. Les marchés publics bidons surfacturés sont des pompes à finance pour les rentiers « entrepreneurs », sans parlé des infrastructures inutiles. Je ne vous parle pas des intérêts de la dette, ou des commandes de vaccins « sûrs et efficaces » par milliards de doses à 20 balles l’unité, pour 3 balles de coût de fabrication. C’est là que partent les milliards de l’impôt. Pas dans les 450 balles de RSA, sans compter qu’on paye toujours 20 % de TVA chaque fois qu’il faut acheter un paquet de pâtes, donc on les rends pour le 5eme à l’état. Et si vous avez le malheur d’avoir des goûts de luxe et d’acheter une cannette de bière ou un paquet de clopes, c’est 80% que vous redonnez.

              • tashrin 19 janvier 15:25

                @Opposition contrôlée
                Entierement d’accord
                Mais ca ne remet absolument pas en cause ce que je disais : ca n’est pas qu’une question de sous, c’est aussi une question de symboliqueet de respect des autres
                On peut pas reprocher au CAC 40 de jouer contre le collectif en faisant la meme chose 


              • ZenZoe ZenZoe 19 janvier 17:20

                @tashrin
                On peut pas reprocher au CAC 40 de jouer contre le collectif en faisant la meme chose.
                Oui.


              • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 19 janvier 18:58

                @ZenZoe
                C’est ridicule. 
                C’est comme comparer un gamin qui jette un pétard avec un dictateur qui jette une bombe atomique.


              • saint louis 19 janvier 22:33

                @tashrin
                Vers chez moi, un village entier de RSA c’est formé et chacun vie tranquille en se faisant un jardin, sans loyer ni frais.
                En face je travaille dur à mon compte et on me pique la moitié de mon résultat durement acquis.
                Enfin on me piquait car depuis j’ai tout arrêté.
                Mais je me dis que ces gens là, très sympa et super cool, ont tout à fait raison de se faire, en grande partie, assister par le système social.


              • Buzzcocks 19 janvier 14:11

                Allez voir Jordan Bordello, ils embauchent des assistants parlementaires fictifs pour les européénnes. Il en connait un rayon, il a été assistant parlementaire 6 ans au frais de la princesse avant de devenir le big boss.

                Vous avez juste à percevoir le pognon, et en reverser un pourcentage à son parti.


                • ZenZoe ZenZoe 19 janvier 15:03

                  Au début, j’étais carrément d’accord avec l’article, tant je suis révulsée par le bénévolat forcé, et tant les conditions de travail sont détériorées, et puis en continuant la lecture, je me suis aperçue que c’était en fait une ode à l’assistanat volontaire. Pourquoi bosser en effet quand d’autres le font pour vous hein ?

                  L’auteur, ne vous mettez pas devant moi, ou je pourrais vous cracher dessus. Vous faites tout ce qu’il faut pour que les politiques et tout le monde en général ciblent les benéficiaires des minima sociaux comme fainéants et profiteurs, alors que souvent ils ne peuvent pas faire autrement, ce qui ne semble pas être votre cas..

                  Malgré toutes vos envolées lyriques, vous ne me ferez jamais avaler que vous êtes un poète, vous êtes juste un beau feignant, un nuisible, qui n’apporte rien à la collectivité, au contraire, et qui, à force de profiter d’un système beau et généreux, le détruit à petit feu en le sapant.

                  Oui, vraiment, passez au large !


                  • tashrin 19 janvier 15:26

                    @ZenZoe
                    Merci je me sentais seul


                  • cevennevive cevennevive 19 janvier 15:33

                    @ZenZoe, bonjour,

                    Eh ben, ZenZoe, vous nous avez habitués à plus de « sagesse » !

                    Dans les écrits de l’auteur se cachent tout de même un peu d’humour et de provocation.

                    Il n’est pas question d’une ode à l’assistanat.
                    D’autre part, quand vous écrivez :
                    Pourquoi bosser en effet quand d’autres le font pour vous hein  ?"
                    Il me vient de curieuses pensées : une grande partie de l’oligarchie, des rentiers et autres nantis hauts perchés, ne se conduisent-ils pas ainsi ?

                    Moi, l’auteur m’a fait rire et ricaner.
                    Son texte ressemble à cet auteur qui a écrit ces mêmes provocations sur le web, au grand dam des lecteurs, disant qu’il cumulait les aides, et que son revenu était bien supérieur aux nôtres, pauvres esclaves...

                    C’était faux, bien sûr.


                  • ZenZoe ZenZoe 19 janvier 16:48

                    @tashrin
                    De rien,
                     smiley


                  • ZenZoe ZenZoe 19 janvier 17:01

                    @cevennevive
                    J’ai été un temps au RMI, j’ai du subir les regards condescendants des mieux lotis, les tracasseries administratives faites pour vous enfoncer encore plus, les réponses peu amènes quelquefois de ceux qui sont censés vous aider à remonter la pente. J’ai aussi croisé la route heureusement de personnes formidables qui m’ont redonné confiance. Je sais ce que c’est que d’être une ’’assistée’’. J’ai tout fait pour me sortir de là, et jamais il ne me serait venu à l’idée de me trouver des excuses pour y rester.
                    Si on n’est pas malade, en situation de handicap, ou empêché de quelque manière (enfants à faire garder, problèmes de logement etc)., je trouve normal de contribuer à faire tourner la machine. Notre modèle social n’est pas fait pour que certains se fassent entretenir et mener la vie qui leur chante, il a été conçu pour aider les malchanceux à traverser une passe difficile, et je suis absolument contre tout acharnement à leur faire payer leur malchance. Parallèlement, je suis contre les profiteurs permanents.
                    Sur les nantis haut perchés : je suis contre aussi, c’est un scandale, mais l’un n’empêche pas l’autre.
                     smiley


                  • Molik 19 janvier 16:40

                    @ZenZoe
                    @tashrin

                    je comprends vos réclamations, j’ai bien conscience que les classes moyennes se retrouvent globalement les dindons de la farce, les « cons » qui payent pour tous. ça ne me rend pas heureux non plus, j’ai beaucoup d’estime pour les gens qui se tuent au taf, loin de moi l’idée d’être méprisant. je pense qu’il faut beaucoup de dévouement et de courage pour continuer à travailler vu l’énormité des charges et des efforts qui sont exigées.
                    mais comme l’a dit @opposition contrôlé, le fait de toucher le RSA ne me dispense pas non plus de mon quota de contributions.

                    cependant vos discours m’invitant à aller vivre au fond des bois pour me nourrir de pommes de pins sont caricaturaux, vos insultes exagérées. je fais malgré tout parti de la communauté de gens vivant sur le territoire français, les lois de la république me sont imposés, comme à tous, et par la force s’il le faut.
                    j’essaie de tirer mon épingle du jeu comme tout le monde, avec les cartes que j’ai en main, pour avoir la meilleure vie possible, la plus émancipée, épanouissante.

                    malgré vos idées reçues, il m’arrive de travailler, j’ai parfois des fiches de paye à présenter, parfois ce sont des jours de bénévolat, des heures d’études... je fais ce que je peux, avec mes moyens, pour concilier impératifs de survie et aspirations personnelles. tout ce que je fais n’est pas toujours créateur de richesses au sens économique, y a pas que l’argent dans la vie.

                    je ne critique pas les travailleurs eux-même, mais leur conditions d’existence, je sais qu’un certain nombre a la chance d’avoir un métier qui lui plait, tant mieux pour eux, j’y aspire également. mais je sais aussi qu’un grand nombre n’a guère le choix et que les rapports employeurs/employés ce font souvent au détriment de ces derniers. que d’autres triment pour des revenus dérisoires (un certains nombre de paysans ou de petits indépendants)

                    j’aimerai gagner suffisamment d’argent pour me passer du RSA, j’y suis parvenu ponctuellement, mais actuellement mon projet pro n’a pas encore porté ces fruits. j’espère y parvenir rapidement et rendre à la communauté mon dû d’aides sociales, en attendant, j’en suis reconnaissant.

                    mais je sais aussi compter, l’enveloppe des aides sociales est loin d’égaler les bénéfices pharamineux de certaines grosses boites, les contrats opaques de certaines commandes d’état, les salaires d’auteurs de rapports creux que personnes ne lit... au lieu de systématiquement vilipender les plus précaires des actifs, j’aimerai qu’on discute honnêtement du partage des richesses : en 150 ans, la mécanisation a permis de dégager d’énormes marges. il y a des traders (souvent même, ce ne sont pas des hommes mais des algorithmes) qui rapportent du fric simplement en échangeant 4 ou 5 fois le même titre sans produire quoi que soit.
                    pourquoi seuls les citoyens/travailleurs/consommateurs devraient passer à la caisse ?

                    ce monde est devenu fou, qu’y puis-je ?

                    et bien, je fais ce que je peux dans mon quartier

                    comme vous j’imagine...

                    PS : le principal point que je critique avec cette réforme, c’est le travail forcé. injonctions morales, impératifs économiques, menaces juridiques...
                    je suis rêveur, certes, mais j’aimerai vraiment que chacun trouve un métier, une activité, une occupation à sa convenance.
                    l’obligation d’un service associatif obligatoire s’appuie sur la contrainte et va, au final, produire certainement une majorité de « bénévoles » qui ne seront ni motivés (et donc souvent en retard, absents... ) ni compétents, sûrement malheureux.

                    là où de nombreux travaux en neurosciences et sociologie démontrent que c’est par l’encouragement, le développement des motivations internes à l’individu et la valorisation de ses qualités qu’on engendre les êtres les plus compétents, créatifs, déterminés, épanouies...

                    et pinaise, c’est ça qui me rend ouf !


                    • pemile pemile 19 janvier 17:08

                      @Molik « je sais qu’un certain nombre a la chance d’avoir un métier qui lui plait, tant mieux pour eux, j’y aspire également »

                      Et quel serait ce métier dont vous rêvez sans réussir à l’obtenir ?


                    • ZenZoe ZenZoe 19 janvier 17:13

                      @Molik
                      Merci de votre réponse argumentée et mesurée (je m’attendais à un tombereau d’injures). Je comprends tout à fait votre point de vue sur le monde du travail et l’état de la société aujourd’hui, sur les traders, et tous ceux qui gagnent une blinde à rouler les autres mais, comme je l’ai dit plus haut à Cevennevive, je n’adhère pas à toute philosophie de vie basée sur une aide permanente venant d’autrui. Pour moi, la liberté, et au final la satisfaction de soi, ce n’est pas se reposer sur les autres, c’est ne compter que sur soi. Je connais beaucoup de gens qui ne font pas le boulot de leurs rêves, c’est même une majorité. Ils trouvent une compensation dans un loisir, ou une petite activité annexe qui leur rapporte peu mais les comble. Croyez-moi, on se ment quand on est aux minima sociaux et qu’on prétend être satisfait de son sort, je l’ai compris après coup. Courage, vous êtes intelligent, vous écrivez bien, je vous souhaite tout le bien possible, jamais je n’ai dit que vous devriez aller vivre au fond des bois et, tout bien réfléchi, je ne vous cracherai jamais à la figure si je vous croise, ça doit être la colère d’avant qui remonte.


                    • tashrin 19 janvier 18:26

                      @Molik
                      Merci de revenir repondre
                      Entendons nous bien hein : je travaille dans le social depuis 20 ans, j’ai rien contre le princiupe du rsa, je trouve meme qu’il est trop bas. Je suis parfaitement conscient pr les cotoyer que certaines personnes qui le percoivent depuis des années ne sont pas des abuseurs, bcp sont cabossés, ont des pbm de santé, psy, de mobilité, de langue, et qu’ils ne sont pas nécessairement employables. Je leuir reproche rien
                      En revanche :
                      loin de moi l’idée d’être méprisant

                      Vous ne le souhaitez peut etre pas, mais votre attitude, vos choix assumés sont méprisants par essence envers ceux qui jouent le jeu. Qui naturellement à un moment vont réagir, mal. Et supprimer le systeme qui fait qu’on n’est pas les US et qu’il ya un minimum de protection pour l’ensemble de la population. Donc c’est méprisant, effectivement, en plus d’être contreproductif au final.
                      Manifestement d’après vos écrits, vous êtes intelligent. Structuré, équipé mentalement, instruit, et vu que vous faites des chantiers, physiquement apte. Faut pas charrier, c’est juste de la flemme
                      Ce que je comprends, pour l’être aussi. Je suis plus contemplatif que la moyenne des gens, j’ai pas le besoin de faire taire mon introspection en étant distrait en permanence, et un pétard, mon canap, et une balade avec mon chien valent toutes les occupations marchandes du monde. Et je suis tout aussi critique que vous sur l’etat de la société, la supercherie du systeme et le fait qu’on se fait gentiment entuber. Ca m’enerve d’autant plus en fait 
                      Vous pouvez vous camoufler derrière tous les arguments du monde : la réalité, c’est que flemmard et contemplatif, on en a pas moins un minimum de besoins : manger, etre au sec, au chaud, s’habiller, chacun fixant son seuil en fonction de ses minima individuels. La difference entre vous et moi, c’est que moi j’assume ces besoins, même si ca m’emmerde de me lever je vous le cache pas. Vous, vous les reportez sur d’autres qui doivent travailler d’autant plus pour cela
                      Ca s’appelle du vol. Pas de la philo


                    • tashrin 19 janvier 18:36

                      @Molik
                      l’enveloppe des aides sociales est loin d’égaler les bénéfices pharamineux de certaines grosses boites, les contrats opaques de certaines commandes d’état, les salaires d’auteurs de rapports creux que personnes ne lit... au lieu de systématiquement vilipender les plus précaires des actifs
                      Juste, là dessus
                      Je veux pas donner l’impression de Eric Ciotti local venant deverser sa bile, c’est pas ca. Je suis d’accord avec vous. Mes commentaires sont publics, et y en a des tartines si vous voulez le verifier. Mais ce que je leur reproche, c’est d’etre des enc.. Je peux pas accepter ni de faire pareil, j’y arrive pas. Ni que ceux qui se revendiquent conscients du truc fassent precisement ce qu’ils reprochent à) nos ennemis communs, si je puis dire. C’est pas ni correct, ni coherent si l’on est honnete
                      C’est pas le plus précaire des actifs que je combats. Ce sont les gens malhonnetes, car pour moi cela releve du meme raisonnement, du meme positionnement. Qu’ils soient les grands gagnants du bordel ou les petits gagnants, ils font partie du meme camp : celui des exploiteurs
                      Je suis peut etre psychorigide, je dis pas..


                    • Molik 21 janvier 14:03

                      @tashrin
                      si je travaille peu, je n’ai jamais dit ne jamais travailler. (agro, animation, BTP, toute sorte de petits boulots...)
                      je suis en quête du métier passion. je connais le prix de ma stratégie et je fais aussi des sacrifices. pour l’instant, l’argent c’est pas mon truc, aussi je dépense peu. faute de fric, j’ai choisi d’avoir du temps.
                      je me suis passé du RSA pendant un temps, j’y suis revenu car je n’arrivais pas à concilier boulot et développement, et ça me foutait les nerfs à tomber par terre.
                      j’ai une affaire à suivre, j’espère qu’un jour ça paiera, je voudrai sincèrement, dans pas longtemps, générer assez de richesses pour me soutenir moi, mes proches, le collectif...
                      mais dans cette société marchande, on sait bien que les comptes ne sont pas toujours bien employés, et on fait tous ce qu’on peut pour s’en tirer.
                      faire ce qu’on aime est un combat.


                    • tashrin 22 janvier 10:26

                      @Molik
                      On tourne en rond, je vais arreter là mais je persiste
                      Votre raisonnement est tout à fait entendable, à une condition prealable : ne percevez pas le RSA, vous serez du coup irreprochable et coherent
                      Sans cela, c’est juste une manière finaude de presenter la réalité, peu reluisante : vous vivez juste aux crochets des autres, sciemment.


                    • Molik 23 janvier 15:05

                      @tashrin
                      dans cette société marchande de l’argent roi, on voudrait mesurer toute existence en pièces sonnantes et trébuchantes.

                      est-on inutile et voué à la misère parce qu’on ne produit pas de richesse économique ?

                      diriez vous des agents de la fonction publique qu’ils vivent aux crochets des autres parce que la collectivité payent leurs salaires ?

                      ça dépend qui, ça dépend quoi...

                      je vous souhaite une bonne journée Tashrin.
                      merci pour l’échange


                    • Molik 23 janvier 15:08

                      @pemile
                      si je vous dis artiste, n’allez pas crier wokiste


                    • pemile pemile 23 janvier 16:21

                      @Molik « si je vous dis artiste, n’allez pas crier wokiste »

                      Non, je ne sais toujours pas vraiment ce qu’est serait un wokiste !

                      Utopiste si ce n’est pas associé à un travail annexe tant que le chapeau de l’artiste ne ramasse que des pièces de 10 centimes ?


                    • Molik 23 janvier 18:51

                      @pemile
                      je vous l’accorde on ne remplit pas un chapeau avec des cartes bleus.
                      mais il existe des solutions, vivement les beaux jours que je retourne travailler.


                    • tashrin 30 janvier 10:27

                      @Molik

                      diriez vous des agents de la fonction publique qu’ils vivent aux crochets des autres parce que la collectivité payent leurs salaires ?

                      Non, ils travaillent et produisent. Vous ne produisez rien et dépensez l’argent des autres. C’est ca la difference.

                      dans cette société marchande de l’argent roi, on voudrait mesurer toute existence en pièces sonnantes et trébuchantes.

                      A nouveau, arretez votre blabla philopsophique de comptoir. Ya rien à argumenter, vous etes juste un pique assiette qui se donne bonne conscience en venant démontrer à ceux qui l’entretiennent à quel point vous vous fichez d’eux


                    • Molik 30 janvier 18:28

                      @tashrin
                      être utile et produire, ça n’est pas la même chose.
                      je ne passe pas mes journée à ne rien faire, ni à me moquer des travailleurs.
                      cette fois-ci c’est moi qui arrête, de tourner en rond avec vous.
                      bonsoir


                    • tashrin 31 janvier 10:11

                      @Molik
                      Une infirmière, c’est utile et ca produit
                      Un prof, c’est utile et ca produit
                      Un flic c’est utile et ca produit
                      Vous non. A nouveau, vous utilisez des pseudo arguments pour justifier votre oisiveté désirée. Parce que vous, vous le valez bien. Alors que les cons qui se levent pour payer votre RSA, eux, ils apprecieraient pas de faire un metier passion. Faut croire qu’ils aiment le travail (au sens latin tripalium), les cons !
                      Donc vous, vous ne produisez rien. Volontairement
                      Par contre, vous coutez à ceux qui se levent et qui produisent
                      Je suis désolé, vous pouvez tourner le truc dans tous les sens, ca marche pas.
                      Rien ne peut légitimer de vivre sciemment aux crochets des autres en leur crachant à la gueule. Et que vous le souhaitiez ou pas, c’est ce que vous faites.
                      C’est du parasitisme, pas de la philosophie


                    • Clocel Clocel 19 janvier 17:29

                      @ l’auteur

                      Compliqué à trouver, mais avec un peu de patience et de chance...

                      Le Traité du rebelle

                      Et bravo, ne changez rien.

                      Surtout ne donnez aucune prise à un système qui voudrait vous contraindre, restez léger.


                      • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 19 janvier 19:02

                        @Clocel
                        Mieux encore, si vous êtes au RSA et que vous n’avez pas 60 balles à claquer dans un bouquin : https://archive.org/details/Traite_Du_Rebelle_Ernst_JUNGER


                      • Marie-Christine Dubust 19 janvier 20:39

                        Les gouvernants nous conditionnent à mépriser ceux qui vivent des minima sociaux. Sans cesse on nous dit que les problèmes viennent d’eux. Mais est-ce bien vrai puisqu’on nous ment tout le temps.
                        Quand les dirigeants nous pointent du doigt la cause d’un problème, à tous les coups c’est que c’est ailleurs qu’il faut chercher.

                        Montant du RSA : 600 € pour une personne seule, 900 € pour un couple. C’est peu. À ça on reverse à l’État la TVA, et le reste fait vivre l’économie car avec ces sommes il est impossible d’avoir un compte en Suisse, ni de tricher sur sa déclaration d’impôts.
                        Sans compter que celui qui a peu, pollue au niveau de ses moyens... pas de grosse voiture, pas de déplacements en avion, peu d’emballages dans ses poubelles, etc.

                        Ça ne me dérangerait pas que le RSA soit revu à la hausse car je trouve aberrant de faire vivre des humains avec si peu, dans un pays aussi riche qui se targue d’égalité et de fraternité, qui regorge de musées, de luxe et en ce moment qui fait des dépenses somptuaires pour des JO dont je me moque.


                        • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 20 janvier 08:44

                          Même si ça fait mal au cul de l’auteur, les faits sont les faits !

                          L’autriche a le quasi plein emploi et donc l’exemple a suivre.

                          Le pays a actuellement le taux de chômage le plus bas de toute l’UE.

                          Dans les années 80 une région Autrichienne a créé une zone ou et le licenciement facilité et la garantie d’apprentissage.

                          Il c’est avéré que 2 ans plus tard, ce fut une région du plein emploi.

                          Ce fut une incroyable réussite qui a été etendu a tout le pays et qui perdure encore aujourd’hui.

                          .

                          D’un point de vue gauchiste habitués a la sociologie de la pleurite aïgue, ce fut un crime comme ici en France.

                          Désolé pour le comique profiteur de gamelle qui tombe tout cruite dans le bec, mais c’est ton raisonnement abjecte de profiteur l’argent des autres pour buller qui est a gerber.

                          Et oui branleur, l’argent ne tombe pas du ciel et le RSA il y a des gens qui payent et qui avec cet argent donné aux impots auraient une meilleure situation si on leur enlevait pas ce pouvoir d’achat pour payer ta gueule a branler.

                          Les autres par l’argent pris par la force de l’état n’est pas fait pour qu’il t’incite a reste à glander et en fin de compte que tu trouver la situation très acceptable et t’en contenter et vivre en parasite qui en plus pleuniche parce qu’on lui demande des comptes.

                          Les gens qui travaillent on leur demande des comptes, alletr au travail, ils se forcent pour aller au travail, et il est anormal que des parasites profitent induement du social et en pmus jouentr les vierges effarouchées qu’in leur demande de justifier.

                          S t’es au RSA, et que tu pleures, va chier parasite.

                          Plein de gens ne demandent rien a personne, on faitr des études pour pas être au RSA, d’autre ont pris des risques, et ils ne sontr pas responsables de ta misère.

                          Ils n’ont pas a payer ta glandisterie sociale !


                          • zygzornifle zygzornifle 20 janvier 09:37
                            De l’emploi pour tous

                            Quel pieux mensonge, des taxes pour tous voila la réalité ..... 


                            • Aristide Aristide 20 janvier 14:55

                              En fait, des Molik il en existait des centaines à NDDL. Là, c’est un Molik de championnat, une référence, une figure, ... un emblème. 

                              NDDL, c’était impec !!! Il fallait manifester, mais pas trop, monter des baraques en bois, doucement aussi, se chauffer là ok, aller chercher les dons de çi de là, surtout la bouffe…et montrer sa virtuosité à glander. Comme il existe de gentils donateurs… Depuis que NDDL n’est plus une ZAD, les vrais Molik ont quitté le lieu, la terre est basse et l’agriculture est fatigante et peu rémunérée.

                              Depuis notre Molik est éreinté par ses longues périodes de glandouille, de travail au noir, de réflexion, ... Le RSA l’oblige à bosser, quelle honte !!! Bénévole en plus !!! Notre Molik ne veut pas prendre la place d’un vrai bénévole qui le fait en plus de son travail, le con !!! Ce n’est pas pour lui, de se coltiner des conserves aux Restos du Cœur, pas plus que d’encadrer des bambins dans un club de sport ...

                              Attention, notre Molik n’est pas hors de la société, il est hors du travail. Il a une bagnole, un ordinateur, internet, des idées, des copains de glandouille, des projets, euhhh surtout des projets... Et aussi une Sécurité Sociale quand il prend froid, la CMU pour qu’il ne se ruine pas , le RSA et des allocs pour compléter…

                              Chaque espèce a ses Moliks, les animaux des forets ont leur sangsue ... 


                              • Molik 21 janvier 13:19

                                et Aristide analyse le monde du haut de sa montagne de préjugées...


                              • Aristide Aristide 21 janvier 14:24

                                @Molik

                                Non, pas le monde, les Moliks ....


                              • zygzornifle zygzornifle 20 janvier 15:53

                                L’emploi c’est le robot bourré d’IA que les entreprises vont commander a la pelle ....

                                Le salarié se retrouvera sur le pavé et avec la nouvelle loi sur le chômage il touchera 4 figues et pas pour longtemps, quand il sera complètement ratissé et aura perdu son logement on mettra des migrants gratuitement a sa place qui vivront confortablement alors que lui sera a la rue malgré tout le pognon qu’il aura filé a l’état.... 

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