De l’état pervers à l’état de grâce
Faites la fête, résistez ! Bien sûr les tenants de l'ordre sanitaire, suivant leur feuille de route habituelle, ne l'entendront pas de cette oreille et auront tôt fait de vous culpabiliser, VOUS. Rappelez-vous, c'est de votre faute et ce sera toujours de votre faute. L'état vous culpabilise et vous infantilise, car c'est le propre de l'état pervers . De l'état pervers au sens premier, un état mental et psychique pervers. Mais dans le cas présent, nous avons l'état dans l'état : L'État , avec un grand E, est perverti, profondément. L'état est si profondément perverti, l'état est si profond... qu'il en est presque irrécupérable. Mais ne vous inquiétez pas mes chers amis, l'état perverti ne supporte pas l’état de grâce. Opposez-lui la grâce sous toutes ses formes et il s'effondre comme un château de cartes. N'oubliez pas l'État de grâce vous réconforte, il est placé sous le signe de l'espérance : L'état pervers vous désespère et vous angoisse : ce sont deux états diamétralement opposés. L'état pervers vous donne des injonctions paradoxales et des injonctions intenables ou impossibles à atteindre et il le sait. Quoi que vous fassiez, ce ne sera jamais suffisant et ce sera toujours de votre faute. Aplatissez cette courbe, et d'autres courbes, plus fourbes encore verront le jour, d'on ne sait où. Vous pourriez aplatir une courbe invisible, et accomplir l'impossible par la même occasion, que cela ne serait toujours pas suffisant. L'impossible n'est pas suffisant. L'impossible n'est qu'un prétexte pour l'état perverti, qui pendant qu'il vous demande l'impossible vous mène par le bout du nez, le bout de votre nez masqué. L'état pervers avance masqué, l'état de grâce abat ses cartes et abats les masques par la même occasion !
Après des années d'aseptisation des esprits par le biais du politiquement correct, qui jusque-là n'était encore qu'un état d'esprit, nous assistons aujourd'hui à l'aseptisation des corps, le politiquement correct se mue d'état d'esprit en état d'urgence sanitaire, il prend corps. L'état d'urgence, dans l'urgence est toujours totalitaire. En prenant corps, il s'arroge le droit sur tous les corps constitués, le vôtre y compris. En s'arrogeant les corps, l'État devient de plus en plus gros, de plus en plus grotesque, jusqu'à l'inévitable éclatement de la bulle sanitaire : Le roi Ubu est nu, et il est démasqué et il est déchainé ! Il confine à tour de bras les royaumes de France et de Navarre tout en émettant des édits sans queue ni tête, et en saignant les phynances du royaume au passage.
La dictature du politiquement correct, l'est tellement, que naturellement, c'est une dictature qui ne dit pas son nom ! Mais l'on ne confine pas la grâce ! L'état de grâce est imperméable aux épidémies et l'état de grâce est un état souverain. L'état de grâce c'est votre état, votre état d'esprit. Vous en êtes le souverain et vous y êtes libres. L'état de grâce n'est pas un état de panique. L'état de grâce est imperméable aux épidémies parce que d'aucuns disent que plus qu'un état c'est un royaume, et qu'il n'est pas de ce monde. Ainsi même au bord du précipice, l'état de grâce est suspendu, comme un jardin de Babylone. Il vous permet de contempler vos peurs, de les appréhender, en prenant de la hauteur elles ne peuvent pas vous envahir. Mais plus encore, l'état de grâce est un état qui vous permet de respirer, puisqu'il vous offre une vue imprenable sur le bout de votre nez enfin démasqué ! La pesanteur et la grâce disait une éminente philosophe, et à nous d'ajouter : la paix sans peurs et la grâce !
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