De l’unité nationale

Nous faire peur par la terreur, tel est le credo de l’Etat Islamique en Irak et au Levant.
Dans quel but ? Créer les amalgames nécessaires, en nous faisant croire qu’ils sont représentatifs de l’Islam en ne cessant de le clamer. Créer un climat de méfiance, puis de défiance par la peur à des milliers de kilomètres de chez eux, comme chez nous en France.
La peur mène parfois à la haine, la haine rend souvent aveugle et au final, l’indiscernement devient le plus total, ils le savent très bien, et ils en jouent.
Mais leur tactique a échoué, car personne n’est tombé dans le panneau, en pointant du doigt nos compatriotes musulmans. C’est tout le contraire qui s’est produit, l’« unité du peuple français », face au fondamentalisme fut prônée par tous, toute la classe politique était au diapason, dans le seul but d’éviter tout risque de « choc de civilisations ».
La réconciliation, le rassemblement de tous les Français face à l’intégrisme islamique, mêlée à une fermeté certaine vis-à-vis du fondamentalisme, tel fut le discours de Marine Le Pen ces jours-ci.
Son discours authentique et plein de bon sens, « ni angélisme ni vision extrême » change de celui prôné par l’UMP et le PS.
Sa vision de la politique internationale tranche avec celle, à la fois manichéenne et aveuglement atlantiste des partis siamois, avec en ligne de mire, la volonté de rompre très clairement les relations diplomatiques de la France avec des pays qui ont une responsabilité dans la montée du fondamentalisme.
« On ne peut accepter de donner une caution à des pays comme l’Arabie saoudite et le Qatar dont nous savons pertinemment que, depuis des années, ils sont les soutiens des fondamentalistes islamistes », « Il faut être clair sur nos alliances » dit-elle avec insistance.
Avec discernement, elle prône une realpolitik étrangère de la France, avec la volonté affichée de pratiquer « la politique du moins pire », en combattant « en accord avec le gouvernement syrien », le fondamentalisme, ennemi commun.
Faisant preuve de pragmatisme, elle n’a pas manqué de fustiger la cure d’amaigrissement que subit notre armée : « On est à l’os ».
Sur le plan national, elle demande l’instauration de la déchéance de nationalité et l’interdiction du territoire pour les djihadistes partis combattre au Moyen-Orient ou ailleurs dans le monde.
Dans le même temps, elle tend la main à aux français musulmans et prône la lutte contre la barbarie par l’unité et le rassemblement des français : « Nous avons incontestablement besoin de nos compatriotes musulmans pour lutter contre la radicalité qui monte depuis de très nombreuses années dans notre pays dans l’indifférence générale de la classe politique », une lutte française commune, multiconfessionelle symbole d’un esprit fort de réconciliation. Rappelant que le patriotisme est notre destinée commune : « Le patriotisme n’est pas affaire de religion, et les harkis en sont une immense et belle démonstration. »
Elle l’affirme haut et fort sur France 24 : « Je suis la candidate de l’unité de la France au-delà de toutes les religions ».
Ainsi, elle choisit le camp du rassemblement à celui de la division.
Les Français ne sont pas frères de sang, mais doivent être frères de cœur de par leur attachement mutuel à la mère Patrie !
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