De la Démocratie à la Démocrature...
Au nom de la liberté d'expression, pour le bien du "peuple", les dirigeants (initiative de T. Breton) du "Machin UE" placent la liberté d'opinions des citoyens européens sous "bracelet électronique" (DSA) !.

Au nom de la liberté d'expression, pour le bien du "peuple", les dirigeants (initiative de T. Breton) du "Machin UE" placent la liberté d'opinions des citoyens européens sous "bracelet électronique" (DSA) !.
Ni plus vraiment en démocratie, ni pas encore en dictature, la prise de pouvoir par les dirigeants, élu(e)s ou non, du "Machin UE" s'accentue au détriment de celui des dirigeants de chaque pays membre jusqu'à mettre en place la démocrature... über alles... !.
Au rythme où se prennent les mesures de contrôle mises en place par les "élites" au pouvoir de l'UE, il ne faudra plus attendre très longtemps pour se rendre compte que la liberté d'opinions, à ne pas/plus confondre avec la liberté d'expression, sera à ranger dans la boîte à souvenirs d'un temps que les moins de vingt ans...
En fait, cette distinction entre ces deux libertés, ce glissement de démocratie à démocrature correspond à l'émergence et à la fulgurante progression des réseaux sociaux qui, de par la considérable participation citoyenne et de sa diffusion mondiale, alerte assez rapidement les politiciens quant aux risques de perdre le pouvoir, dont ils s'estiment visiblement les seuls propriétaires, s'ils ne musèlent pas, avec la complicité des médias, cette remise en cause publique de leurs affirmations, cette contestation bien trop visible et donc qualifiée de "populaire" afin d'en réduire l'impact.
Alors qu'avant l'existence des réseaux sociaux, l'expression citoyenne se limitait à de petits cercles que le pouvoir politique qualifiait, avec son habituel mépris, de banales discussions du "café du commerce", que les médias étaient, comme aujourd'hui, les porte-voix quasi fidèles de ce pouvoir politique, voici que, subitement, ce que les politiciens au pouvoir et les médias considéraient comme vérités incontestables car...officielles (vu à la tv, lu dans les journaux !) se voyaient remises en question, dénoncées comme approximations ou mensonges et contredites (preuves à l'appui) au vu et, surtout, au su du monde entier !.
La réaction des dirigeants, élu(e)s ou non, du "Machin UE" fut, contrairement à leur habitude lorsqu'il s'agit de régler des problèmes liés la vie en société que subissent les citoyen(nes), extrêmement rapide et autoritaire en mettant en place, sans délai, la réglementation UE (Digital Services Act) infligeant sanctions, restrictions et exclusions à tout réseau social... privé qui oserait tolérer, au nom de la liberté d'opinions libres, contraires, factuelles et sensées, des posts contraires à la propagande "politiquement correcte" des autorités... publiques européennes.
Liberté d'expression, oui bien sûr clament ces politiciens, ne sommes-nous pas toujours en... démocratie ?.
Liberté d'opinions, oui bien sûr clament ces politiciens, mais uniquement si celle-ci est bridée et filtrée par notre contrôle, ne sommes-nous pas si bien en... démocrature !.
Par provocation, on pourrait dire qu'en dictatures, la liberté d'expression existe aussi... tant que les citoyens expriment la seule opinion que le pouvoir tolère et que, par conséquent, la lente mais constante évolution du "Machin UE" en termes de (non) respect de la liberté d'opinions est d'autant plus inquiétante que la conjonction d'intérêts entre les médias et les politiciens réussit à imposer à la majorité des citoyens de nouvelles règles liberticides, de nouveaux comportements que, par léthargie, par fatalisme, beaucoup d'entre eux acceptent... résignés et en silence.
Par autre provocation, on pourrait se dire que si l'argument des "démocrates" concernant la soumission des médias au pouvoir politique des dictatures est exact, on devrait alors se poser des questions quant à l'indépendance des médias contrôlés par des groupes, des individus proches du pouvoir en démocraties !.
Par dernière provocation, on pourrait s'étonner que les démocraties par l'intermédiaire de leurs politiciens et médias s'émeuvent tant du sort de, par exemple Navalny quand ces mêmes démocraties ne s'embarrassent nullement du sort des, par exemples, Snowden et Assange.
Ce formatage de la pensée qui se veut unique pour ne tolérer que la diffusion de la propagande "politique correcte" au travers de l'alliance politico-médiatique a d'ailleurs la fâcheuse habitude de se retrouver dans la façon dont leurs représentants et "experts" d'émissions télévisées qualifient, avec mépris et même déni des réalités, tous les dossiers récents aux thèmes pourtant très différents (Gilets Jaunes, Covid, Russie-Ukraine, Partis dits "républicains"...) qui font actualités et débats sur les réseaux sociaux.
- Celui des Gilets Jaunes dont la révolte inattendue, massive, visible...a créé la panique au sein de ces pouvoirs jusqu'à voir, même d'un œil, avec quelle force brutale le pouvoir politique français a utilisé les forces de l'ordre à son service sans que, complicité d'intérêts oblige, cela suscite la moindre désapprobation des médias qui, soyons objectifs, n'ont trouvé ce mouvement sympathique, bon enfant, que tant que les "gueux" occupaient des ronds points de provinces car, sitôt ceux-ci ont défilé en masse dans les quartiers chics et touristiques de Paris, le ton goguenard des journalistes à fait place aux caricatures, aux amalgames, aux critiques... et, sans les vidéos en direct postées par les manifestants décrivant une autre réalité, on aurait cru, à voir les reportages des chaînes en continu qui, en boucle, ne diffusaient que les mêmes images de dégradations de mobilier urbain, allant dans les commentaires jusqu'à associer les gilets jaunes aux black blocks afin de... diaboliser... ces manifestants dans le but inavoué mais assez évident de les rendre impopulaires et d'éviter un soutien massif des autres couches de la société qui commençait à inquiéter un pouvoir politique qui avait probablement dû faire passer le message aux diverses rédactions de ces médias indépendants dits d'informations.
- Celui de la crise Covid qui a vu les lamentables voire insultants propos de l'entre soi (politiciens et médias) au pouvoir qualifiant les citoyens qui osaient relever les promesses non tenues du pouvoir politique, les contre-vérités et approximations des "experts" médias ou les affirmations non vérifiées de la part des autorités scientifiques.
Et que dire du déferlement de mépris et, quelquefois, de haine de ces "élites" autoproclamées envers ces citoyens de toutes origines, classes et professions qui osaient douter de la validité, de l'efficacité de ces "vaccins" (merci Pfizer & Co) jusqu'à se faire traiter par les différents intervenants "officiels" au service de ces pouvoirs de sous citoyens, d'assassins.
Et que dire de ceux/celles qui au sein du "Machin UE" se sont, d'autorité et sans contrôle toléré quant aux contrats signés (sms de U. VdL perdus !), permis de traiter d'idiots complotistes les citoyens européens qui, là encore, se posaient visiblement trop de questions alors qu'il suffit de croire ce que les autorités vous disent... sachant que, honni celui qui le rappelle, jamais, bien entendu, il n'y a eu de scandale dans le domaine médical, scientifique...
Et que dire de toutes les déclarations de ces "experts" de plateaux qui, en continu, sur les chaînes tv, se lâchaient en insultes diverses et variées, en conseils pour ne pas dire en ordres de privation de droits pour ceux qu'à tort par caricatures simplistes et haine non masquée !, ils qualifiaient d'antivax.
Plus grossiers, plus manichéens que ces gens (protégés par les pouvoirs en place) tenant ce type de propos binaires ne peut, assurément, se trouver qu'au sein des... dictatures !.
- Celui de la guerre Russie vs Ukraine qui dénie à quiconque le droit de revoir l'historique de l'indépendance ou non de la Crimée ou de se poser des questions quant aux responsabilités occidentales, ukrainiennes de ces dirigeants censés faire respecter par les russes et par les ukrainiens les accords de Minsk.
- Celui, en France, des partis qui se proclament seuls dignes de porter le label de partis dits de gouvernement ou "républicains" voulant ainsi dénier cette étiquette au seul parti du Rassemblement National que les plus électoralistes ou démagogiques de leurs militants (ministres ou journalistes), s'obligent à nommer Front National tant la crainte des partis de l'establishment est grande de perdre ce cher pouvoir auquel ils sont tant habitués qu'ils ont fini par s'en croire les seuls propriétaires.
- Celui de tous ces dossiers passés sur les criminels de guerre qui ne peuvent, en aucun cas, concerner ces dirigeants démocrates qui ont largué des bombes nucléaires sur le Japon, des bombes au Napalm sur le Vietnam, qui ont détruit, par ingérence démocratique et/ou par falsification de preuves, des pays étrangers qui ont subitement eu l'idée farfelue et donc intolérable de rallier l'autre camp, assassinés leurs dirigeants précédemment reçus avec faste et honneur par tous les dirigeants démocrates, tués des milliers de civils grâce à des frappes dites... chirurgicales, laissant les populations survivantes "sauvées" par ces initiatives quasi humanitaires survivre dans le chaos et le terrorisme.
Certes, la démocrature UE qui s'installe n'est pas encore une dictature.
Mais comment, sinon comme démocrature, désigner un régime dont ses pouvoirs se permettent d'insulter, de mépriser, de réprimer, en termes de droits et de libertés, tant de citoyens dont la seule culpabilité est de réfléchir, de douter, d'être un individu libre et indépendant et non un pion interchangeable au sein d'une communauté conditionnée par un pouvoir omniscient, omnipotent.
Revenons au thème principal de cet article, à savoir l'utilité des réseaux sociaux et leur avenir.
Maintenant que les règlements du pouvoir politique de l'UE obligent ces réseaux sociaux privés, via des modérateurs dont les opinions politiques, philosophiques, religieuses...ne sont, comme pour tout individu, jamais neutres, à jouer le rôle de policiers de la pensée, il est évident que l'espace des libertés vient de considérablement rétrécir.
Ces modérateurs, alertés par différentes signalements automatiques de mots et photos ou via certains de leurs membres animés par des motivations pas forcément louables, seront amenés à multiplier les restrictions, sanctions et exclusions et donc, in fine, à décider qui peut publier quoi pour que ces réseaux privés, désormais soumis à la surveillance du pouvoir politique UE, puissent encore fonctionner et générer des bénéfices publicitaires.
Ne soyez pas dupes, les nations européennes veillent depuis longtemps à condamner tout individu tenant des propos contraires aux lois en vigueur, bien connues de tous et toutes et donc, ce qu'à mis en place le "Machin UE" n'est, hormis pour les bisounours et (faux) naïfs, qu'un programme de surveillance établi, selon ses propres règles, de tout contenu contraire aux allégations de leurs responsables patentés et de leurs contenus officiels ainsi que de toute publication hors du cercle de cet entre soi visant à contester leurs jugements de valeur envers tel ou telle, notamment vis à vis de partis ou de dirigeants des oppositions ne bénéficiant pas de "leur" label de démocrates.
Dans ces conditions, on se doute bien qu'hormis ceux/celles qui, pour raison ou intérêt personnel, sont en accord avec tout ce qui est dit, décidé par les autorités (politiques, médiatiques...), ce qui faisait l'intérêt des réseaux grâce à la diversité des opinions (sensées ou non) mises librement en ligne par des millions de gens disparaîtra.
Et que la quantité d'opinions contraires à la doxa officielle empreinte d'une omniprésente "bien-pensance" se réduira drastiquement au fil d'un laps de temps plutôt court pour laisser place à de la propagande "politiquement correcte" débitée par quelques dizaines de personnes qui, dans les médias, ont déjà réussi à transformer les débats animés entre intervenants d'opinions différentes en conversations monotones de plateaux télévisés entre individus ressassant les mêmes clichés et caricatures simplistes, la même vision ou idéologie "politiquement correcte" et ceci peu importe les dossiers.
En principe, à l'abri de tout bannissement pour délit d'opinions, la diffusion d'écrans publicitaires, d'incitations à consommer plus mais soi-disant différemment qui, de facto, ne gêne aucun des pouvoirs, verra sa place au sein de ces réseaux sociaux mis au régime... qui s'afficheront eux aussi allégés et 0% plaisants, grandir au profit, au propre comme au figuré, d'influenceurs/influenceuses qui, même si intellectuellement, ils/elles ont compris qu'il était plus facile, moins risqué de se filmer que d'écrire, bénéficieront de ce règlement UE.
N'imaginez pas que cet appauvrissement des contenus inquiètent les dirigeants des pouvoirs politiques et médiatiques, bien au contraire, ils le promeuvent au travers de leurs différentes propositions dites de progrès sociétal et de soutiens à toute différence, soi-disant gage de non discrimination, visant à segmenter toujours plus la société en mettant à leur profit l'adage bien connu : diviser pour régner.
Comme un désagréable retour au "bon vieux temps" où quelques dizaines de personnes s'arrogeaient le droit exclusif de parler au nom de milliers de personnes tenues, par absence de moyens de communications libres, de ne rien contester... ou alors sans portée publique.
Heureusement chacun en démocrature UE a encore le droit de voter... sauf que celui-ci ne s'applique pas vraiment aux référendums car comme ne manquent jamais de souligner avec toute la bienveillance dont ces serviteurs du pouvoir savent faire preuve (ces gens qui ne sont rien ne votent jamais aux questions posées ou alors, par faible capacité intellectuelle, ne les comprennent pas).
Oui mais reste la possibilité de voter aux élections... pour autant que, hier comme aujourd'hui, ces citoyens qui, sans les consignes de vote de ceux qui savent (surtout si ces élections ne sont pas à la proportionnelle intégrale), seraient incapables de choisir par eux-mêmes, déposent dans les urnes le "bon" bulletin au nom de ceux/celles qui sont et comptent bien rester aux commandes des pouvoirs politiques et qui reçoivent l'aval promotionnel, au nom d'intérêts réciproques, des pouvoirs médiatiques !.
Mais au nom du bien pour le "peuple", que ne feraient ces "élites" ?!.
Autres articles qui traitent en détail les différents sujets évoqués ci-dessus :
Réseaux sociaux, coupables utiles !. (2021)
Elites vs People : un fossé, vraiment ?!. (2018)
Covid, un détail de l'histoire... des virus (2022)
Covid : Démocrature sanitaire ou quand le mépris des « élites » envers le « peuple » prend le pouvoir !. (2022)
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