De la dichotomie française

Il se trouve qu’en cette époque inqualifiable, de crises morale, économique, et politique, ou la grisaille s’amplifie de plus en plus, avec des espoirs incertains d’éclaircis, nos certitudes en prennent un coup, comme étouffés par ceux qui détiennent nos pensées, notre vision des choses alentours, que notre perception identitaire et événementielle en soit perturbée voire désorientée, parce que délibérément orientée  ; Tels des schizophrènes, nous ruminons nos rages cumulées par tant d’incompréhension, écœurés par ce qui nous arrive, en se demandant comment cela a-t-il été possible ? Toute notre fierté en a subi les contrecoups de la désinvolture et du copinage malintentionné, et bien chantez maintenant ! disait la fourmille à la cigale dans sa volupté, sauf que dans notre histoire présente c’est bien cette dernière qui se gausse de la travailleuse, ainsi soit-il !

On en est arrivé à un stade ou l’effort n’est plus récompensé comme il se doit, ceci me renvoi au slogan bien creux de l’ex président de la république N. Sarkozy ‘’ travaillez plus pour gagner plus ’’ alors que dans les faits beaucoup de travailleurs ce sont retrouvés sur les carreaux, extenués par tant de labeurs et surtout de mensonges.

On a fait les éloges d’un Mitterrand qui, de toute sa carrière politique n’a fait que dans le jeu du ‘’saute mouton’’, passant de la droite vichyste à la droite anti pétainiste, puis de la gauche populiste à la gauche caviar, antichambre d’une droite à tout va pour ne pas dire à tout vent qui, laissa passer une droite sectaire représentée par un Sarkozy, le plus fanfaron des présidents que la république n’ait jamais connu, et le plus communautariste d’entre tous, bien évidement à l’avantage d’une caste bien déterminée.

Un Mitterrand qui fut bien pragmatique dans ses compromis et ses alliances, avec une telle maestria qui subjugua tous les français au point d’en faire idole, alors qu’il fut d’un cynisme des plus abjects dans ses intrigues et ses manigances, sans dire qu’il a du sang sur la conscience depuis qu’il fut ministre de l’intérieur et même bien avant ; Il s’acheta une virginité par ses alliances suspectes qui, fait profiter à ce jour une caste de nantis sectaires très liés aux lobbies financiers.

Quant à notre président actuel, il est bien l’aboutissement d’un travail de fond, par son coté nonchalant il est la partie visible d’un iceberg qui, montre la blancheur d’un monsieur ‘’propre’’ avec des reflets bleutés de son appartenance politique réelle, car tout comme son mentor Mitterrand, il fut bien de droite à ses débuts, et tout comme lui, il ne peut se défaire du cercle de la finance, reste le coté caché, le plus important, celui-ci se dévoilera peu à peu au fur et mesure qu’il avance dans son quinquennat, certaines travées commencent a faire grincer des dents, la suite…..ma foi, il va falloir attendre.

Et le peuple dans tout çà ! Il doit travailler quand le travail se présente, et se taire en toutes circonstances, au risque de se voir confronter aux services d’ordres, comme il est de coutume vis-à-vis des immigrés (boucs émissaires) et des Roms en ces jours-ci. Les travailleurs ne sont là que pour effectuer un travail, souvent conjoncturel, et point final. Toutes ces histoires de chômage et de licenciement ne sont ressentis que par les intéressés eux même ‘’ Nul ne ressent la braise que celui qui marche dessus’’, les politiques font semblant de s’en occuper pour qu’en définitif les choses restent en place, les riches se maintiennent dans leurs richesses et les pauvres pataugent dans leurs misères quotidiennes.

On est tout compte fait dans le même schéma de toutes les dictatures de par le monde, celle de ‘’la carotte et du bâton’’, qu’on refuse hypocritement à d’autres au nom de la ‘’ Démocratie mensongère’’ ; Entre une démocratie dictatoriale soft et une autre hard, la différence est bien mince, c’est toujours les travailleurs qui trinquent à la bonne santé des riches.