De la faillite des banques à la faillite du consommateur
La solvabilité d'une banque est due avant tout à la différence de taux d'intérêt entre ses emplois et ses ressources, c'es-à-dire entre ce qui lui rapporte ses actifs de dette et ce que lui coûte ses ressources financières. La crise de 2008 qui avait poussé certaines banques britanniques spécialisées dans l'immobilier à la faillite, précisément à cause de l'importance exagérée du financement dit de gros à leur passif, avait démarré avec l'arrêt du marché interbancaire, qui avait eu pour effet d'interrompre les ressources à court terme des banques, notamment sous la forme de certificats de dépôts, et surtout du « wholesale funding », qui permettait aux banques de refinancer leurs prêts en les transformants en produits d'investissements collatéralisés par des prêts bancaires (cartes de crédit immobilier, consommation etc) sous forme obligataires ou de dérivés. Les appels de marge auprès des investisseurs en dérivés de crédit (type MBS, TRS ou CDO) avec effet de levier avaient eu pour effet de bloquer la circulation de l'argent entre le marché du financement de gros et les banques originatrices des prêts collatéralisés, ce qui avait créé une crise de liquidité et partant une crise de solvabilité des banques, du fait de la dégradation de la valeur des actifs et de l'augmentation correspondante du coût des crédits de financement des portefeuilles de prêts au bilan des banques.
Reflections on Northern Rock : The Bank Run that Heralded the Global Financial Crisis https://www.bis.org/publ/shin_2009.pdf
Les banques centrales ont dû intervenir pour sauver les banques de la faillite, précisément en rétablissant l'équibre entre l'actif et le passif des banques, qui ont bénéficié de mesures exceptionnelles de rachat de ces actifs à un prix artificiel par les banques centrales, le temps que les choses se calment sur les marchés. Une telle opération de sauvetage des banques a été rendue possible du fait que l'euro est d'abord et avant tout une monnaie de marché, c'est-à-dire une monnaie d'investissement apte à créer des produits de dette multiformes qui sont échangeables sur les marchés donc aussi entre les banques commerciales et les banques centrales, qui joue le rôle de garantie ultime pour les investisseurs.
En rachetant massivement les actifs de dette inscrits à l'actif des banques, la BCE, mais aussi la FED, la BOE, la BOJ, la PBOC peuvent manipuler à volonté le bilan des banques et redonner de la liquidité à des actifs en fonction de la note de crédit qui peut être fixée artificiellement, sans rapport avec leur valeur réelle. Mais la valeur réelle, les investisseurs n'en ont cure. ce qui compte dans la valorisation d'un produit de dette, c'est sa valeur de marcgé en tant qu’elle est garantie par la banque centrale, prêteur de dernier ressort
C'est d'ailleurs en ce sens qu'il faut comprendre la mission de la banque centrale, qui est de veiller au bon équilibre des prix de marché. Entendez par là que la banque centrale se doit d'intervenir dès que les prix de marché compromettent le bon fonctionnement du système monétaire tripartite entre les banques commerciales, les banques centrales et les Etats financés par la dette de marché transformée en dette bancaire circulant entre les banques centrales et les banques commerciales, dès lors qu’elle est achetée à l’Etat qui monétise sa dette en la vendant aux banques. Dans ce cadre, il faut relativiser l'impact des taux négatifs sur la solvabilités des banques. En effet les taux nuls ou négatifs ont été provoqués par l'excès d'intervention des banques centrales sur les marchés obligataires du fait que les rachats massifs de dette aux banques avaient pour effet de casser les taux. Mais les LTRO donnaient la possibilité aux banques d'échanger leurs portefeuilles de prêts contre des liquidités banque centrales qui étaient réinvesties illico sur des comptes de réserve rémunérées auprès des banques centrales.
En fin de compte, les banques sortaient bénéficiaires de l'opération, sans même compter l'appréciation des portefeuille en actifs immobiliers qui a largement bénéficié de la baisse des taux. A cela il faut ajouter que les régulateur a assouplir les règles gouvernant les stratégies d'investissement des institutions financières, par exemple les fonds de retraite, de manière à leur permettre d'accèder à des stratégies plus spéculatives sur les marchés actions quit ont été largement soutenus par les plans d'aide des banques centrales aux banques.
Par contre la priorité donnée aux banques dans leur rôle de financement de l'économie a des conséquences extrêmement destructrices dans le monde réel, du fait que les actifs de dette émis par les banques financent des activités dont la finalité est plus politique qu'économique, d'où un écart grandissant entre la quantité de monnaie émise à des fins d'investissement décidées par des organismes publics et les moyens d'investissement réels des entreprises et des particuliers, dont le capital sous forme d'épargne est littéralement siphonné par la dette bancaire.
La Commission européenne par exemple n'a en rien clamé ses appétits budgétaires après la crise de 2008, malgré les déclarations de Barroso qui demandait à ce que les institutions européennes participent à l'effort de solidarité se traduisant par une austérité générale dans les finances publiques. loin d'avoir réduit la voilure en termes de limitation des budgets, la Commission a au contraire surenchéri en se trouvant de nouveaux terrrains d'intervention qui constituaient autant d'opportunités pour créer ou élargir ses budgets, en profitant au maximum des lquidités injectées massivement par la BCE pour trouver de nouveaux moyens de financement.
Par exemple, lorsque la contribution des Etats membres aux budgets européens passe de 1,5% à 2%, cela signifie des dizaines de milliards en plus dans les caisses de la Commission. Mais cet argent n'est pas financé par le contribuable mais par la dette bancaire rachetée par la BCE. Du fait des taux au plancher, les Etats ont pu s'endetter comme jamais pour notamment augmenter leurs dépenses de financement dans l'économie et partant créer artificiellement du PIB. Non seulement la Commission a pu ainsi justifier l’augmentation de la contribution des Etats-membres rapporté a PIB mais aussi faire avancer la cause des obligations européennes émises par la Commission avec la garantie de tout ou partie des Etats-membres de la zone euro.
C'est ainsi que la Commission s'est tout d'un coup retrouvée noyée dans les ressources budgétaires qui lui permettent de financer ses folies idéologiques dans des domaines comme les énergies renouvelables, l'embargo sur les hydrocarbures russes soutenu par les Etats nationaux comme l'Etat allemand qui renfloue ses groupes énergétiques, la transformation aberrante de l'agrculture et de l'agro-alimentaire (destruction de l'élevage bovin par exemple), le véhicule électrique qui est un non sens économique qui a coûté des dizaines de milliards à l'industrie automobile, etc.
Ainsi la dette de marché, comme auparavant la monnaie émise par la Gosbank, sert à financer les plans d'nvestissement décidés par les organismes de planification centralisée à Bruxelles et leurs relais dans les Etats-membres, quitte à aller contre toute logique naturelle, comme on le voit dans les plans sanitaires, industriels, agricoles, et en servant des intérêts idéologiques er financiers plutôt que de soucier du bien-être des populations, qui non contentes de servir de prétexte à des hyper folies budgétaires en sont finalement les principales victimes. Au final ces trillions de dette levés par la Commission et les Etats nationaux vont servir à transformer radicalement l'économie au bénéfice de quelques intérêts privés mais au détriment de populations dont le niveau de vie va dramatiquement chuté du fait de son expropriation et des destructions d'acivité correspondant à des besoins réels au profit d'autres qui n'ont de justification que celle que leur prêtent des technocrates et universitaires qui ont juré de refaire le monde pour « sauver la planète ». Le marché unique et la globalisation libérale étaient censés bénéficier aux consommateurs, qui de fait s'est retrouvé appauvri par les conséquences de l'hyper inflation de la monnaie dette et de la destruction de la valeur profitant directement aux consommateurs dont les poche se vident. l'Agenda vert va encore plus loin en poussant l'expropriation encore plus loin, du fait que la consommateur sera dépouillé de tout : sa maison, son véhicule, son avion, son bateau, son caddy, son porte-monnaie, son jardin, même son conjoint et les enfants lui seront subtilisés par la dette et la réglementation qui va avec, au nom du "meilleur des mondes" qui veut la mort du monde ancien au nom de l'avénement du monde nouveau.
Christopher Story - The European Union Collective
https://www.youtube.com/watch?v=FFA4B1rCKvg
The United Nations 2030 Agenda decoded : It's a blueprint for the global enslavement of humanity under the boot of corporate masters
https://www.naturalnews.com/051058_2030_agenda_united_nations_global_enslavement.html
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