Oui Thérèsa Lewis a subi trois injections létales vendredi 23 septembre dans une prison de Virginie, accusée d’être le « cerveau » d’un assassinat commis par ses deux acolytes, condamnés, eux, à des peines de prison à perpétuité. Cette mise à mort s’est déroulé dans un pays civilisé, nous dit-on, qu’une grande partie du Monde riche prend pour référence. Mais où dinaient-ils où se réunissaient-ils nos preux chevaliers des droits de l’homme prêts à pérorer dès qu’il s’agit d’une femme condamnée à la pendaison en Iran. Les BHL, Finkielkraut, Kouchner et consorts dormaient du sommeil du juste alors que l’on suppliciait une femme dans leur paradis des droits de l’homme outre- Atlantique, j’ai nommé les Etats-Unis.
L’Occident, depuis longtemps déconsidéré, par ses guerres de décolonisation, d’agression contre l’Irak dont le principal motif fut de piller ses richesses pétrolières comme de l’Afghanistan pour des raisons géo-stratégiques ne peut s’embarrasser d’une jeune femme au QI à la limite de la débilité.
La vie de millions d’irakiens, d’Afghans, de palestiniens tués avec une sauvagerie inouïe que l’on pouvait penser révolue, depuis l’Allemagne nazie, s’est produite.
Feu Thérèsa ne valait pas mieux que ces millions d’hommes, de femmes, d’enfants exterminés à l’uranium appauvri au phosphore blanc sur l’autel du veau d’or.
Certes, elle était la complice d’un double meurtre à des fins crapuleuses mais méritait-elle le sort réservé à l’Iranienne qui échappa à ce sort funeste grâce à la mobilisation des "lumières" et people des pays les plus forts ?
D’où vient-il que nos pétitionnaires se soient dressés comme un seul homme pour défendre l’Iranienne mais aient abandonné à son triste sort Thérèsa Lewis ?
Bien sûr l’Iran, son gouvernement et Ahmanididjab étaient visés. Ces diablotins, menacent la paix du Monde, il faut les dépeindre sous leur pire nature : sauvages, archaïques dont on peut sans peine imaginer l’usage qu’il ferait d’une bombe atomique si d’aventure ils accédaient à ce saint Graal.
Dès lors, quel intérêt accordé à Thérèsa, une pauvre femme, dépourvue de "glamour", de culture qui lui eut permis de sauver sa tête si le système idyllique à la Madoff, à la Sach-Goldmann favorisait l’éducation, le développement de l’emploi, du logement, de la protection sociale et de la redistribution équitable des richesses au lieu que d’élargir la pauvreté.
Oui, une femme de 41 ans a été assassinée par la société, son existence rayée de la terre sans susciter de réactions à la hauteur de l’événement et j’éprouve un mélange de dégout et de révolte.
Du dégoût à l’endroit des faiseurs d’opinions, ces laquais du système dominant et de révolte que je sens radicalement impuissante sauf...
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Vous dites en substance : personne ne s’est indigné pour l’exécution de cette personne. C’est en grande partie vrai, mais votre article aurait gagné à être précédé d’un article au sujet de cette personne avant qu’elle ne soit exécutée. C’est un peu arriver après la bataille et donner des leçons.
Vous éprouvez du dégoût et de la révolte et je vous comprend. Servez vous en la prochaine fois avant la bataille, et je ne pourrai que vous suivre.
c’est pour ça que la mafia pousse au scuicide des millions d’occidentaux, par la piqouze justement,
mais celles là ne sont pas létales, elles vous transforment juste en zombis qui emmerdent les autres et transforme le monde en poubelle sans foi ni loi
et ces piqouze sont faites par exemple avec la drogue d’afganistan, regardez sous les talibans la production d’opium avait presque cessée, maintenant ça a repris de plus belle,
l’occident n’aime pas que l’on gène ce qui lui sert à faire sa « séléction naturelle » manipulée
quant à cette femme, elle a le même chef d’accusation que l’iranienne, a part que l’iranienne si la famille de la victime lui pardonne et elle a 5 ans apres le verdict pour cela, elle sort libre, tandis qu’au états unis, il y a de l’hypocrisie, mais pas de pardon véritable
maintenant un petit sur la réaction @roma-éterna, le mafieux
en effet lui ne peut pas comparer les peines de mort, il est déja mort.