Débat éthique en toc chez Ruquier
Si vous n’allez pas chez Ruquier parce que vous êtes un couche-tôt, ou parce que vous avez mieux à faire c’est lui qui, tel le Lagardère du bossu de Féval vient à vous au hasard de vos pérégrinations erratiques sur le net.
Cet agitateur d’idées toxiques repenti qui s’en veut toujours d’avoir donné la parole à Zemmour durant cinq ans est depuis en pleine session de rattrapage grâce aux‘’pipoles’’ estampillés pensée unique qu’il aime recevoir afin de se laver de cet honteux péché originel.
Il y en avait deux pour le prix d’un ce soir là, Marc Olivier Fogiel venu défendre son livre Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? et conter son épique combat, avec son ‘’mari’’ François, pour bâtir une famille en recourant à la GPA et son amie Muriel Robin qui elle aussi, vient de commettre un livre autobiographique intitulé ‘’Fragile’’.
Soucieux de ne pas abimer ce bel ouvrage susceptible de se briser à la suite d’une manipulation non précautionneuse nous ne l’avons pas acheté et n’avons pas souhaité en regarder la critique car même en ‘’replay’’ l’abus d’ONPC peut nuire à la santé plus surement que l’alcool.
Sur l’extrait que nous avons visionné, Charles Consigny le successeur du flicophobe Yann Moix a dit de manière plutôt courtoise qu’il considérait que la pratique de la GPA ne pouvait « jamais être éthique » et qu’il estimait que le livre de Fogiel était « un livre de propagande ».
Face à la violente attaque de ce réac rétif aux idées progressistes, le sang de l’humoriste fragile mais colérique n’a fait qu’un tour, la féministe Muriel a claqué le bec de l’arrogant gynophobe qui osait critiquer l’œuvre littéraire de la ‘’femme’’ de François.
Il n’est pas surprenant que ce Consigny chroniqueur de droite, par nature individualiste et égoïste, accroché à la GPS (gestation pour soi) comme une bernique sur son rocher breton soit opposé à la GPA car il faut être de gauche et avoir été biberonné aux valeurs nobles de l’altruisme et du don de soi pour en apprécier la grandeur.
Rappelons la touchante déclaration au Figaro en décembre 2012 du regretté humaniste de la gauche caviar de la baltique Pierre Bergé qui aurait pu ajouter à la maison Saint Laurent un département du prêt à porter utérin si la camarde ne l’avait fauché trop tôt « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? C'est faire un distinguo qui est choquant »
Si ce projet industriel n’a pas vu le jour, on peut imaginer à l’échelle mondiale la création d’une plateforme de location et de réservation de ventres, une sorte d’Airbnb des abdomens qui prendra sa petite commission sur toutes les transactions.
Il y avait dans les sages paroles de ce visionnaire inspiré disparu trop tôt un espoir d’emploi pour des milliers de femmes et une vertigineuse inversion de la courbe du chômage à la clé en attendant le probable avènement de l’utérus artificiel qui ne saurait tarder et qui rendra caduque tout débat éthique sur le sujet.
L'infortuné chroniqueur aura au moins appris à ses dépens qu'on ne contrarie pas impunément le camp du bien et de l'air du temps et ses affidés médiatiques sans subir l'opprobre public.
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