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Déconstruction du mythe du « 11-Septembre 2008 de la finance »

Ceux qui ont évoqué un 11-Septembre financier pour parler de la crise des liquidités n’ont pas entièrement tort. Mais, en creusant un peu plus loin, quelques similitudes étranges apparaissent. Notamment l’usage d’un « effet effondrement » pour justifier « l’opération renflouement », que la plupart appellent plan Paulson, un renflouement aussi présent en Europe, mais de moindre envergure. Le spectre de 1929 semble procéder d’un mythe construit pour donner aux populations du sens et les faire passer à la caisse. Rien que de l’ordinaire. Juste réglementé. Car le procédé est vieux comme le monde et Dieu sait si les Eglises ou les sectes ont fait des affaires sur la base de croyance. Place au récit. Je vais user d’un procédé assez étrange. Pour déconstruire un mythe en filigrane produit par les élites, rien de tel que de construire ce mythe, mais pas en filigrane, avec des grosses ficelles, pour le rendre visible.

Pour commencer, le vrai 11-Septembre, résumé en quelques lignes. Un groupuscule, nommé Al-Qaïda, aux racines obscures, se réclamant de l’Islam ; au début censé aider à bouter les Soviétiques de l’Afghanistan. Après la guerre d’Irak de 1991, sous la direction de son chef Ben Laden et avec ses capitaux saoudiens, l’objectif d’Al-Qaïda a divergé. Bouter les bases américaines de l’Arabie saoudite. Dans les années 1990, quelques attentats très sanglants ont été commis. Les médias ont filmé des combattants ayant trouvé en Afghanistan quelque terre d’accueil et surtout des dirigeants plutôt bienveillants. De vrais amis, ces talibans. Les Etats-Unis auraient dû se méfier. Les avions sont des cibles traditionnelles du terrorisme depuis les années 1960. Mais les Etats-Unis s’étaient sans doute endormis. Le succès de ces attentats ne se comprend qu’à travers une négligence de la part d’un pays qui pourtant, avec la CIA et la NSA, dispose du renseignement le plus puissant du monde. Les tours jumelles se sont effondrées et la suite est connue.

Examinons maintenant ce 11-Septembre de la finance. Les crises économiques font partie de l’Histoire, comme d’ailleurs le terrorisme qui ne date pas de Ben Laden. Déjà, Sarajevo, 1914. C’est loin. Quelle est justement cette crise de 2008 ? Elle a son origine quelque part en 2001. A cette époque, des liquidités injectées par Alan Greenspan et des banques. Des opérations de profit, des siphonages opérés par des organisations non terroristes, mais qui peuvent faire pas mal de dégâts. Surtout dans un environnement non contrôlé où les capitaux circulent librement. Ce n’est qu’un aspect de cette histoire financière.

Ces groupuscules de la finance se réclament d’une organisation non officielle qui n’a même pas une existence, ni un chef. Ce sont les administrateurs d’Al Dollarida. Cette enseigne a pour objectif de faire le maximum de profit. Les membres d’Al Dolladira sont parfaitement organisés. Ils disposent de traders, de gestionnaires, de directeurs, de PDG, de courtiers et d’employés bien dociles et formés à la guerre de tranchée dans les guichets des banques pour aguicher le client. Les plus gros profits sont réalisés par l’équipe dirigeante qui se rémunère non seulement avec des salaires énormes, mais aussi avec des stocks-options, sous la bienveillance des actionnaires qui, eux, ont leurs dividendes et voient le cours de l’action monter. Al Dollarida ressemble à un système du crime organisé, mais ce ne sont pas des criminels comme les parrains de la mafia avec qui ils partagent un seul point commun, la complicité des politiques, et peut-être la Rolex au poignet, quoique ce cliché soit d’une évidence telle qu’elle ne signifie rien. Par ailleurs, Al Dollarida partage avec Al-Qaïda un point commun. L’interprétation des textes. Les premiers lisent les sourates du Coran, les seconds jouent sur les règles du libéralisme. Ils ont inventé un mode de rémunération assez étrange, les stock-options, une libéralité avec les lois conventionnelles des transactions. Il paraît que ça aide à motiver les dirigeants. Le bon gestionnaire aura de la thune en voilà, et du côté des terroristes, c’est mille vierges au paradis. Bon, restons sérieux. Le capitalisme a ses écritures, comme l’islam. Le capitalisme a ses doctrinaires. Certains comme Fukuyama président la fin de l’Histoire, sorte d’eschatologie matérielle qui a son pendant dans la doctrine chi’ite. Et puis, il y a ceux d’Al Dollarida pour qui faire du profit est l’essentiel, quelle que soit l’Histoire. Parfois, certains de leurs dignitaires rencontrent, à Cannes ou à Marbella, leurs homologues wahhabites dont les enfants s’amusent à faire du kart sur la Croisette avec des Lamborghini.

Le mythe du 11-Septembre financier évoque une crise de liquidité. C’est en quelque sorte l’équivalent du krach des deux tours jumelles avec des avions chargées de carburant. Juste une métaphore car le krach de 2008 vient des liquidités. Autrement dit, c’est l’économie qui se casse la gueule tel un gigantesque Boeing qui n’a plus de carburant. Une négligence du système comme ce fut le cas en 2001, des économistes qui n’ont rien vu venir, des politiciens négligents ? Quoi qu’il en soit, c’est cela le mythe du krach de septembre 2008 dont l’effet fut de motiver ce plan Paulson chiffré à 700 milliards de dollars. Une décision étrange car, selon les analystes, personne ne peut dire quel est l’état des finances des établissements bancaires. Le secret règne et, si des chiffres doivent être annoncés, ce sera au moment du bilan, début 2009. Personne ne sait où en est la situation sauf qu’on suppose un krach de liquidités et, comme en 2001, une réplique instantanée est déclenchée. Avec des annonces de presse, des paniques entretenues, mais d’une manière chiffrée, apparemment rationnelle, sans aucune image comme celles des deux tours, juste quelques trous d’airs dans les indices boursiers qui finissent par se récupérer. Etait-ce bien nécessaire d’injecter ce carburant de liquidités ? On va dire que oui, et la suite de l’économie va le prouver. Les affaires vont continuer, même si le chômage va augmenter.

Etait-ce bien nécessaire d’envoyer toutes ces troupes en Afghanistan en 2001 ? On va dire que oui, il n’y a plus eu d’attentats aux States, juste ceux de Madrid et de Londres et quelques-uns disséminés, en Somalie, ou concentrés, en Afghanistan et en Irak, ce qui justifie bien évidemment la présence occidentale. Le monde libre est en guerre contre le terrorisme. Et, en 2008, le monde libre est en voie de guérison contre les dégâts de la finance. Organisés par les financiers d’Al Dollarida qui n’ont pas pour intention de couler le système, mais partagent avec les membres d’Al-Qaïda un signe évident. L’obsession d’une quête qui les enferme dans un système, une bulle, un combat mené à l’écart du monde commun. Les uns veulent combattre à tout prix l’Occident, quitte à payer le prix d’une vie, les autres veulent à tout prix faire des profits faramineux, quitte à faire payer la société pour leur gabegie, leur folie. Certes, les objectifs semblent inverses, détruire pour les uns, piller les finances en soi-disant dynamisant l’économie. Mais, au bout du compte, c’est la société qui en pâtit.

Pour finir, soulignons une similitude de plus. Après les attentats du WTC, tout le monde était Américain et les nations ne se sont pas fait prier pour approuver l’intervention armée contre les talibans. Un consensus large, mais beaucoup moins pour la guerre en Irak en 2003. Si on observe les réactions face au plan Paulson, on peut déceler un très large consensus. Car le krach de l’avion financier américain est susceptible d’engendrer une menace contre l’économie européenne. Et que donc, il faut approuver de plan, et faire participer l’Europe comme naguère, les troupes de différents pays furent envoyées en Orient. Dans un cas, lutter contre une menace terroriste, dans l’autre, contre l’effet domino et une hypothétique dépression à la 1929. Tout le monde est pour Paulson en 2008, Sarkozy, DSK, Hollande, Fabius, Bayrou, l’union sacrée ; comme toute le monde était pour intervenir en 2001 contre les talibans, excepté quelques « emmerdeurs » chez les Verts et le PC ; et maintenant, le turbulent J.-M. Aphatie en croisade contre ce plan de 700 milliards. Et moi-même, mais qui ne compte pas vu que je n’existe pas dans les médias. Cela dit, quelques divergences à noter entre Mme Merkel et M. Sarkozy. Un signe ?

Epilogue. Nous a-t-on tout dit du WTC et de l’intervention contre le terrorisme qui nous coûte bien cher ? Savons-nous tout de ce krach financier ? Une chose est sûre, ceux qui savent sont ceux qui profitent largement du système sans forcément l’améliorer. C’est un peu cela l’économie de la connaissance. Woody Allen disait que les méchants ont compris quelque chose que les bons ignorent. Disons alors que les profiteurs ont compris quelque chose que les laborieux ignorent. Et la messe sera dite !


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48 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 6 octobre 2008 11:53

    Il fallait oser, Bernad Dugué l’a fait. Pour ma part, la principale similitude que je vois entre l’événement de 2001 et ceux de 2008 c’est que, comme les putains les vraies, les terroristes de 2001 comme ceux de 2008 nous font payer, après.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 octobre 2008 12:13

      ça me rappelle une blague, la différence entre une pute et une banque ?

      Dans un cas, on paye pour baiser et dans l’autre, on paye pour se faire baiser

      Cela dit, il y a des banquiers honnêtes, comme il y a des Corses qui travaillent (pas taper, Sampiero !) et des Belges qui réfléchissent


    • antitall antitall 6 octobre 2008 14:18

      Bon point de vue Bernard !,le 2ème complot ? (en filligramme...) qui serait en quelque sorte l’aveu du premier ! si ma pensée est malheureusement bonne,les US vont glisser vers la dictature ,mais cette fois-çi ,elle sera clairement affichée,il n’y a plus aucun doute,ce pays vit son époque la plus sordide et de loin, depuis sa création.....mais bush et sa clique ne sont que les fossoyeurs et faux-monnayeurs de leur propre système,aprés ,ce sera la dictature ou un monde meilleur.....ce sera aussi aussi notre choix,recréer le monde ou disparaitre !!


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 7 octobre 2008 00:01

       @ Bernard Dugué.  L’effondrement actuel est dans les gênes du système financier, allant du New Deal, à Bretton Woods, à la fin de l’étalon-or, aux produits dérivés. On a créé une richesse illusoire pour le riches, symbole de pouvoir.r, en parallele à celle servant à la consommation. Nous avons eu des décennies de bonheur relatif, puis quelqu’un a gaffé... on amis des VRAIES maison en garantie des transactions totalement oniriques des magiciens de la monnaie... On a bêtement fait remarqué que tout cet argent virtuel ne vaut rien...

      Une crise inusités qu’il faudra régler par des moyens audacieux... Mettre l’économie en tutelle, bâtir une nouvelle structure de production, créer une nouvelle société 


      P
      ierre JC Allard


    • LE CHAT LE CHAT 6 octobre 2008 11:56

      c’est bizarre , Bush a pas encore accusé l’iran d’avoir coulé Wall street avec ses fonds souverains ! smiley


      • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 octobre 2008 12:10

        Et Bush n’est pas très futé, il y a plein d’ADM*** aux States et il ne les as pas encore trouvés, ou du moins, si c’est le cas, il n’a pas poursuivi les responsables et n’a pas décidé une intervention militaire au Wallistan Street

        *** ADM signifie armes de destruction de la monnaie



      • Le péripate Le péripate 6 octobre 2008 13:08

         Al-Dollarida ! Jolie trouvaille.

        Ce qui remet la question de la violence et de la contrainte au centre. Car, contrairement au sophisme comptable des étatistes, l’opposition n’est pas entre public et privé, mais entre la liberté et la contrainte. Savoir si une marchandise est produite dans un régime de liberté, ou sous la contrainte, est la véritable question.

        En Irlande et en Ukraine hier, en Corée du Nord aujourd’hui, l’Etat ou des féodaux contrôlaient l’agriculture, et le peuple avait faim.
        Aujourd’hui, l’Etat, ou des féodaux, contrôlent la fabrication de la monnaie. Et le peuple est spolié.

        La monnaie est une marchandise qui doit être produite sous le régime de la liberté.


        • ZEN ZEN 6 octobre 2008 13:54

          "La monnaie est une marchandise" ?

          Tiens, ça vient de sortir !


        • Francis, agnotologue JL 6 octobre 2008 14:28

          @Zen, je crois que le péripate fait un syndrome particulier : la provocation par la bêtise. Quoi de plus stupide que cette phrase : ""La monnaie est une marchandise qui doit être produite sous le régime de la liberté"" ?

          La monnaie n’est pas une marchandise. Aucune marchandise n’a de nécessité politique, l’argent pas davantage. "Régime de la liberté" est une expression inepte. Une phrase, trois âneries ! smiley


        • Le péripate Le péripate 6 octobre 2008 19:24

           En matière d’ânérisme, vous êtes des spécialistes. Si la monnaie n’est pas une marchandise, qu’est-ce alors ?
          Je gage que vous ne saurez pas répondre à cette question ( ah, si, en balançant quarante liens stupides ).


        • Marc Bruxman 6 octobre 2008 19:54

          Au péripate : Effectivement dans le systéme actuelle ou la monnaie est virtuelle et basée sur rien ce n’est pas une marchandise. 

          Si elle était basée sur une commodité (or ou panier de matiéres premiéres), elle deviendrait une marchandise (car librement échangeable avec la marchandise sous-jacente) et cela serait mieux pour tout le monde. Bien sur il faudrait aussi revoir en partie le systéme de réserve fractionelle car actuellement la monnaie est .... une dette ! (Aussi étrange que cela paraisse). 


        • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 octobre 2008 21:00

          La monnaie n’est pas et ne peut pas être une marchandise, sauf face à une autre monnaie dans un système du Bootstrap monétaire

          Par contre, les produits financiers sont bel des bien des marchandises, qui ressemblent à de la dope, dont le principe est de la couper pour faire du profit. Et vas-y que je te coupe des obligations avec des subprimes tritrisés !


        • Le péripate Le péripate 6 octobre 2008 21:44

           A Marc et Bernard. Ce n’est pas par hasard que j’ai cité l’exemple de l’agriculture gérée sous la contrainte en Irlande, Ukraine, Corée du Nord. Parce que c’est ce qui se passe pour la monnaie. Pour des incultes comme les ricanants cancres JL et Zen, une marchandise, c’est ce qui se mange ou qui se met dans un magnétoscope. Or, une marchandise, un bien, c’est ce qui rend un service et que l’on peut échanger. Point. Il n’y a pas, ne peut avoir d’autres définitions de la marchandise.
          Le service que rend la monnaie, c’est de rendre les autres marchandises échangeables. Ce n’est pas qu’une unité de compte.
          Il est strictement équivalent de dire "je produis du blé", et "je produis de la monnaie".
          Et quand le blé est produit sous une économie de contrainte et de violence, le peuple a faim. Il serait quand même temps que quelques notions comme celle-ci rentre dans la tête de nos apprentis affameurs.


        • Le péripate Le péripate 6 octobre 2008 21:52

           De plus, pour le plaisir d’enfoncer le clou à ce vrai faux naïf de Zen, qui fait semblant de croire que la notion de monnaie comme marchandise serait un fruit soudain de mon imagination, voici une liste non exhaustive des auteurs qui ont traités cette question : Carl Menger, Jean- Batiste Say, Frederick Hayek, Michel Aglietta.
          Ce dernier auteur, qui n’est pas un ultraneomachin libéral, note très justement que la monnaie "étatique" est entre violence et confiance. C’est cette violence qui, justement pose problème. 
          Quand ce que on a à dire, messieurs Zen et JL, ne vaut pas mieux que le silence, on se tait. Merci.


        • ZEN ZEN 6 octobre 2008 23:22

          "Michel Aglietta.
          Ce dernier auteur, qui n’est pas un ultraneomachin libéral, note très justement que la monnaie "étatique" est entre violence et confiance."

          Onjection, votre Honneur,
          je viens de termier la lecture de Aglietta : 1) il ne parle pas de monnaie "étatique" ((expression qui n’a aucun sens) 2) Il n’en parle pas comme d’"marchandise" (ce qui serait absurde), mais comme équivalent universel



        • Le péripate Le péripate 7 octobre 2008 07:48

           C’est bien parce que Aglietta élude cette question, ce qui est logique en tant que partisan de l’étatisme. Mais qu’est ce qu’un équivalent universel ? C’est quelque chose qui rend le service d’être un équivalent. Une marchandise. Ce qui est a retenir d’Aglietta, c’est que cet" équivalent" a des conditions de production "entre violence et confiance". Cette violence ne pose d’ailleurs pas de problème à Aglietta. Logique, c’est un étatiste. D’autre part, il néglige systématiquement d’étudier les monnaies anarchiques, c’est à dire spontanés, qui ont eu cours en de nombreuses occasions dans le monde (cauris, monnaie de sel, etc...)
          Complétez vos lectures, et critiquez les.

          Un esprit critique devrait s’apercevoir que de dire que la monnaie est un équivalent universel ne dit rien : c’est un deus ex machina. C’est bien un exemple de pensée magique et primitive.


        • Le péripate Le péripate 7 octobre 2008 07:52

           Monnaie étatique, aucun sens ? Argumentez. Monnaie , une marchandise, absurde ? Argumentez.

          C’est l’Etat, ou un affidé désigné par lui, qui produit la marchandise monnaie. Il faut être sacrément bouché pour ne pas s’en rendre compte. Ou vouloir dissimuler ce fait. 


        • ZEN ZEN 7 octobre 2008 10:07

          "Cette violence ne pose d’ailleurs pas de problème à Aglietta."

          Cette seule remarque indique que vous ne l’avez pas lu
          On en reparlera après...


        • Le péripate Le péripate 7 octobre 2008 12:21

           Très certainement. 


        • herve33 6 octobre 2008 13:11

          Bravo , pour cet article . Et on peut vraiment se poser la question , si ce sont pas ces mêmes financiers et cette oligarchie financière qui ont manigencé ces attentats du 11 Septembre 2001 histoire de provoquer 2 guerres qui ont engloutis l’argent du contribuable américain . Ben Laden n’est-il pas issu d’une riche famille saoudienne . 

          En tous cas , les attentats du 11 septembre 2001 , ne sont qu’un pétard mouillé par rapport à la crise qui nous ne commençons qu’à entrevoir ... 


          • vin100 6 octobre 2008 13:52

            T’as raison mon Hervé, si l’article n’est pas trop mauvais ton commentaire par contre est en trop !

            Un "pétard mouillé" comme tu dis avec 3 000 civils innocents qui meurent, c’est quoi alors un pétard qui explose ?
            Il y a des "pétards mouillés" comme tu dis du genre de l’assassinat le 28 Juin 1914 de l’archiduc Francois Ferdinand ;
            Ces "pétards mouillés" sont l’ explosif le plus puissant quand ils touchent le symbole, l’orgueil, le pouvoir ou l’image et la confiance d’un pays.

            T’as raison de t’inquiéter pour ton compte en banque et on compatit pour toi !


          • herve33 6 octobre 2008 14:15

            Malheureusement , cette crise ne va pas s’arrêter aux conséquences sur les comptes en banque . 

            elle a déjà commencer à gagner l’économie réelle de toute la planète et ce sont comme toujours les pays et personne les plus faibles qui seront le plus touchés et c’est bien plus de trois mille morts qu’elle causera . Rien que la hausse des matières matières début 2008 , a causé les émeutes de la faim . 

            Certes , c’est moins spectaculaire , mais cela sera bien plus destructeur , pourquoi qu’une vie dans le tiers monde voudraient moins qu’une vie d’un américain ?


          • non666 non666 6 octobre 2008 13:35

            Vous auriez di creuser davantage.

            Il y a entre 11 septembre 2001 , et le krach d’octobre 2008 un vrai point commun.

            Les "gagnants" appartiennent tous au "Council on Foreign Relations".
            Les "gagnants" etaient aussi les gagants de la crise financière de 1907 et du krach de 1929 d’ailleurs.
            Les "gagnants" viennent d’ailleurs de se voir financer la tiotalité des banques US en faillite, rachétées au prix d’une banque en faillite, mais remboursées juste après par un plan Paulson de 700 milliards de dollars....

            Les gagants sont aussi derriere les "delis d’initiés" du 11 septembre, la vente d’option sur les compagnies d’asirance et de transport aeriens...
            Les gagants sont aussi (est ce besoin de le preciser ?) derriere Les firmes qui sont les plus grosses benificiaires de l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak. 

            Comme quoi la crise, toutes les crises, ont quand meme des gagnants....
            Quand ce sont toujours les memes qui gagnent à la roulette et qu’ils sont les proprietaires du casino (la FED...) le bon peuple est en droit de suspecter une certaine forme de triche.

            Quand les dirigants de la France font des numéro de passe pour ressortir l’affaire des golden parachute, les affaires de trafic d’armes en Angola, le non lieu de l’affaire cleartream et l’enterrement de l’affaire des fregates, le bon peuple est en droit de suspecter la complicité des autorités françaises collabos des etats uniens .

            Le bon peuple pourrait meme s’il s’en donné les moyens, suspecter les usurpateurs de profiter des annonces actuelles pour detourner le regard des gens du pays vers les mechants patrons français pour ne pas nous faire regarder les donneurs d’ordre de ces mercenaires : le gouvernement US.

            La racaille qui nous gouverne a interet a modifier vite fait le mode de scrutin des prochaines europeennes, car sans triche je ne vois pas vraiment comment les français pourraient ne pas se rendre compte que les Partis au poivoir depuis 40 ans sont ultra minoritaires...


            • antitall antitall 6 octobre 2008 14:45

              Ouais mais l’échec cuisant du capitalisme qui se déroule sous nos yeux risque aussi d’ouvrir un boulevard pour les extrèmes et les sectes de tout poil ........


            • Asp Explorer Asp Explorer 6 octobre 2008 13:44

              Ouais ouais, tous pourris, on nous cache tout, heureusement qu’on est plus intelligents que tout le monde, nous autres les Initiés de la Congrégation Episcopale pour la Resurrection du 911e Jour...


              • vin100 6 octobre 2008 13:58

                Faut moins toucher au bourru, aux infusions de champignons non comestibles, à la fumette du samedi soir mon gars !


              • Céphale Céphale 6 octobre 2008 14:00

                Comparaison très, très éclairante : Al Qaida vs Al Dollarida. Bravo bernard !

                A Toulon, Sarkozy a opposé le "capitalisme entrepreneurial" au "capitalisme financier" comme s’il y avait d’un côté les bons capitalistes et de l’autre les mauvais. C’est une vue de l’esprit. Ce sont les mêmes. C’est comme si je disais que dans un tonneau il y a des pommes saines et des pommes pourries, donc qu’il suffirait de retirer les pommes pourries pour que tout baigne. C’est faux. Toutes les pommes sont pourries. Sous sa forme actuelle, le capitalisme est entièrement pourri. Le système est entièrement mauvais.


                • Asp Explorer Asp Explorer 6 octobre 2008 14:03

                  Tiens, ça me rappelle cette brève récente parlant d’un patron qui disait ne jamais acheter d’actions parce que c’était immatériel, et qu’il avait investi dans du solide, du tangible, en l’occurrence, un troquet. Bon, d’accord. Mais si il a investi dedans, ce sympathique monsieur, c’est bien qu’il en est devenu actionnaire non ? Il faut préciser qu’il s’agit du patron de Porsche, qui n’est pas exactement une PME de province.


                • fred 6 octobre 2008 21:52

                  Je sais que vous ne me visez pas mais vous me faite sun peu pde peine smiley

                  J’ai voulu quitter les multinationales pour lesquelles j’avais travaillé car j’avais de la peine de de voir que nous n’avions aucune liberté d’action malgré les études faites etc... Essentiellement par manque de cohésion du groupe pourtant déjà pas mal soudé. Contribuer encore à leur puissance me rendait mal. Hors, avec cette crise, on contribue encore un peu à rendre plus puissants les mauvais. Et on n’y peut rien évidemment.

                  J’ai créé ma boîte il y a 3 ans et j’émerge enfin un peu... Je peux me payer un peu plus qu’un chômage.

                  Je le dis et le répète : ils essaiet de nous mettre les uns contre les autres. Ne perdons pas notre cohésion. Soyons justes dans les plus petites choses... Enfin le plus possible. Restons unis sinon il n’y aura pas de fin à cette spirale !

                  N’insultons pas ceux qui sont de bonne volonté au moins... Même si informer est notre devoir face à la "Pravda"... C’est pas facile, je sais.

                  Bonne soirée à tous.


                • antitall antitall 6 octobre 2008 14:07

                  ne cherchez plus les terroristes , ils sont débusqués,c’est Wallstreet leur fief ! bombarder Wallstreet ?....ça a déjà été fait ?......ils se sont bombardé eux-mêmes.....alors il faut recommencer,mais ne pas ce tromper de cible !!! smiley


                  • LE CHAT LE CHAT 6 octobre 2008 15:13

                    et y’a encore des twin tower faire tomber , celle de Petronas à kula lumpur ! les pétroliers sont aussi des affameurs !


                  • NOUGATINE 6 octobre 2008 15:30

                    Donald Rumsfeld, le secrétaire américain à la Défense, a reçu le prix du Comité britannique de défense du parler vrai (Libération du 2 décembre 2003) pour cette saillie :

                    "Les informations annonçant que quelque chose n’a pas eu lieu m’intéressent toujours pour la bonne raison que, comme vous le savez, ce sont des nouvelles connues ; il y a des choses que nous savons que nous savons. Nous savons aussi qu’il y a des choses inconnues ; ce qui revient à dire que nous savons qu’il y a certaines choses dont nous ne savons rien. Mais il existe aussi des nouvelles inexistantes que nous ne connaissons pas -ce sont celles dont nous ignorons si nous les connaissons."

                    Qui a aussi dit  :"
                    qu’il faudrait un autre 9/11 pour gagner les élections ?"


                    • omar omar 6 octobre 2008 17:11

                      Merci mon révérend pour votre prêche. Merci de nous avoir permis d’entendre la parole divine, nous pauvres créatures qui ne soupçonnons pas les intrigues et les coups bas qui se trament dans les coulisses du pouvoir...

                      A moitié demeurés, nous avons encore besoin de vos lumières pour éclairer nos pas et nous éviter les écueils sur lesquels nous trébuchons ici bas.

                      Nous savons déjà tout cela et plus encore, mais...

                      Non seulement nous acceptons la situation telle qu’elle est, mais en plus nous participons volontiers à faire de ce monde un enfer. Après avoir râlé quelque peu et juré tous les saints, nous reprendrons nos chemins comme si de rien n’était. Nous apporterons notre touche, certes modeste mais chaque jour répétée à cette entreprise infâme. 

                      Nous sommes le système, il est le reflet de nos envies, de nos désirs et de nos peurs, il se nourrit de nous parce que nous le faisons vivre en nous. Nous n’en profitons pas toujours mais nous permettons qu’il soit chaque jour avec nous.


                      • Dominique Larchey-Wendling 6 octobre 2008 18:05

                        @ l’auteur

                        Le succès de ces attentats ne se comprend qu’à travers une négligence de la part d’un pays qui pourtant, avec la CIA et la NSA, dispose du renseignement le plus puissant du monde.

                        Si c’est cela que vous avez compris sur le 11/9, c’est que vous n’avez pas compris grand chose à cet évènement ... votre "lucidité" affirmée sur le 11 septembre financier, vous vous gardez bien de la mettre en oeuvre sur l’attaque terroriste du 11/9 2001 ... qu’est-ce qui vous fait tellement peur dans la mise en cause du mensonge officiel ?


                        • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 octobre 2008 18:42

                          Rien ne me fait peur, je mets en cause un mensonge quand je dispose des éléments pour le faire. Je suis le premier à me moquer d’Al Gore et de Hulot sur le réchauffement. Pour le 11 septembre, n’ayant ni le temps ni la volonté de tout étudier, je m’en tient à la version officielle non sans épingler la négligence. Ce qui importe, c’est le présent. Les Américains vivent au dessus de leurs moyens, gaspillent l’argent et les ressources du monde dans une guerre, et n’ont plus la légitimité, pour autant qu’ils l’aient eue, à avoir des bases militaires loin de chez eux. Le monde multipolaire est en marche. Le néo-consumérisme aussi. De grands changements en perspective


                        • Dominique Larchey-Wendling 6 octobre 2008 19:18

                          Ce qui vous empêche de voir que le 11/9/2001 et la crise actuelle ont la même cause ... ce qu’Andrew Bacevich, ancien colonel de l’US Army, professeur de relation internationales à Boston, qualifie dans son dernier livre "The Limits of Power : The End of American Exceptionalism" de "American profligacy" (trad. approximative "surconsommation extravagante de l’Amérique"). Ce n’est pas le premier bien-sûr à dénoncer la boulimie de l’Amérique mais je pense que son livre est la présentation la plus claire de ce fait.

                          L’économie américaine est fondalementalement basée sur la captation des ressources pétrolières. Ce qui a fait son succès au 20ième siècle où elle a longtemps été le principal producteur et exportateur mondial (jusqu’à son propre Peak Oil en 1971) la condamne aujourd’hui parce qu’elle ne dispose plus de la ressource, chez elle en tous cas. Le mythe du génie ou de l’efficacité du modèle américain ne vaut guère plus que l’admiration naïve de la richesse d’une pétro-monarchie.

                          Le 11 septembre a été organisé et exploité pour tenter de maintenir ce mode de vie, aux dépends des autres nations, en particulier les autres pays riches (donc nous), pour résumer :

                          Cheney : "The American way of life is not negociable"
                          Rumsfeld : "We have a choice — either to change the way we live, which is unacceptable, or to change the way that they live ; and we chose the latter."

                          L’imminence du "Peak Oil" est à mon sens la motivation principale pour l’organisation d’un "nouveau Pearl Harbor" visant à diviser le Monde en sujets de l’Amérique/ennemis de l’Amérique ("you are either with us or with the terrorists"), Amérique dont l’objectif serait le contrôle du Moyen Orient, ("where the ultimate price lies" selon Cheney), contrôle permettant d’assoir la puissance Etats-Unienne par un chantage global à l’énergie. Cette stratégie échoue lamentablement aujourd’hui et l’Amérique emprunte le chemin des biens des empires avant elle : l’effondrement sur lui-même. Ceux qui la suivront subiront le même sort tragique. Il n’est pas impossible que cet effondrement emporte le Monde avec lui si les fous qui dirigent la Maison Blanche tentent de se soustraire à leurs crimes en doublant la mise, ce que font souvent les régimes aux abois.



                        • NOUGATINE 6 octobre 2008 19:45

                          Ils ont plus que doubler la mise.

                          D’après vous, quel sera le prochain président ? sans doute pas celui que l’on croit.
                          Après nous le déluge...


                        • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 octobre 2008 19:56

                          @ Dominique,

                          Que le 11-septembre ait été organisé ou pas, l’essentiel reste votre analyse que je partage évidemment. L’exceptionnalisme, voilà un mot clé. Il n’y a pas de possibilité pour les States de s’arroger le pétrole sans trahir les règles du libéralisme. L’OPA sur l’Irak est un fiasco, comme le reste. Le niveau de vie des américains va baisser, c’était inéluctable et d’ailleurs équitable. Ce pays qui représente le 20ème de la population ne peut pas vivre au dépend du monde. S’il s’arroge le droit de le faire, alors la doctrine américaine s’approche du nazisme.


                        • Dominique Larchey-Wendling 6 octobre 2008 20:09

                          L’exceptionnalisme n’est que la légitimation très banale de l’impérialisme, "le fardeau civilisateur de l’homme blanc" etc. Quand au libéralisme, il n’existe tout simplement pas. Le marché du pétrole est contrôlé directement par les Etats et leurs armées : l’énergie est la fondement de l’économie. Le libéralisme, la mondialisation et tout le tra-la-la, ce sont des mots qui cachent la réalité brute de puissances économiques qui s’affrontent par tous les moyens et pour leurs intérêts bien-compris, c’est-à-dire ceux de leurs classes dirigeantes.



                        • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 octobre 2008 20:57

                          En tous cas, ce krach est exotique, non pas un jeudi mais un lundi noir, les indices de Wall Street décrochent de 8 points à cette heure-ci. Irrationnel, délirant, comme un Al Dollarida peint par Avida Dollar, un moment de pur surréalisme. C’est aussi ça l’effet du plan Paulson, l’Etat renfloue le système et les investisseurs se disent qu’il y a quelque chose de suspect. Au lieu de remonter, ça baisse.


                        • antitall antitall 6 octobre 2008 21:08

                          On a pas encore tout vu ! les soubressaux de la béte à l’agonie risquent de durer encore quelques temps,l’année 2009 en sera le trépas....


                        • antitall antitall 6 octobre 2008 21:35

                          Prenons l’exemple de Fannie Mae, l’immense société hypothécaire que le gouvernement américain vient de nationaliser. Elle était sous le contrôle direct de plus de cinq agences fédérales. La même chose pour WaMu, la plus grande caisse d’épargne, qui vient d’être rachetée en catastrophe par JPMorgan. La réalité est que ces entreprises ont délibérément tourné la législation, si ce n’est dans sa lettre, au moins dans son esprit. Et les régulateurs n’ont rien vu, ou rien voulu voir. Que l’on ne me dise pas qu’il s’agit d’un problème américain. D’après les normes prudentielles que les banques sont censées respecter, le ratio entre leurs fonds propres et la taille de leur bilan doit rester inférieur à 12. D’après un article paru dans le Financial Times la semaine dernière, la Deutsche Bank en est à un ratio de 60 à 1, Barclays est à 55, et Fortis était au-dessus de 50. Quels sont les régulateurs qui ont laissé un tel endettement se développer, et pourquoi l’ont-ils fait ? Qui plus est, où sont les conseils d’administration qui auraient dû ramener à la raison des présidents atteints de folie des grandeurs ?
                          Certes, il est tout à fait exact que les nouveaux produits, en particulier les fameux credit default swaps (CDS), ou assurances contre la faillite, étaient, par le simple fait qu’ils étaient nouveaux, en dehors du filet réglementaire préexistant. Il est exact, aussi, que c’est M. Greenspan lui-même qui a trouvé bon de ne pas instituer de réserves obligatoires sur ces outils. Et il est tout aussi exact que ce sont ces CDS qui ont fait sauter AIG. Mais, après tout, M. Greenspan n’était-il pas au sommet de la pyramide de réglementation, et n’était-il pas il y a encore dix-huit mois considéré comme un demi-dieu ? Et, pour ajouter l’insulte à l’injure, ce sont bien ces mêmes régulateurs qui ont institué la règle stupide de marked to market, instaurant de ce fait des baisses vicieuses se nourrissant d’elles-mêmes .
                          Venons-en aux politiques. Qui se souvient que le désastre des subprimes a commencé avec une loi américaine passée par l’Administration Clinton forçant les banques à prêter aux « minorités », faute de quoi elles ne pourraient plus bénéficier de la couverture d’assurance fédérale sur leurs dépôts ? Ce sont les politiques qui ont obligé les banques à prêter à des gens qui ne pouvaient pas rembourser, et nous voyons tous les jours les effets de cette générosité payée avec l’argent des autres. Qui se souvient que les démocrates aux USA ont refusé la privatisation totale de Fannie Mae et de Freddie Mae, tant les bénéfices électoraux et personnels qu’ils retiraient du statut mixte de ces deux institutions étaient importants ? Qui n’a pas été atterré par l’incompétence incroyable de M. Paulson depuis le début de cette crise, prenant des mesures immensément onéreuses à tort et à travers, et ne prenant pas la seule mesure qui s’impose, la suspension de la nécessité de prendre en compte le prix du marché dans la valeur du bilan (market to market ), alors même que le prix d’un actif quand il y a des ventes forcées ne veut plus rien dire ? Qui se souvient que ce sont les politiques qui ont donné tous les pouvoirs administratifs sur lesquels la réglementation repose à des agences de notation de droit privé qui cherchaient à maximiser leurs profits ?
                          Dans tout cela, on ne voit pas l’ombre d’un hedge fund. Certes, ils ont gagné un peu d’argent ici ou là, en vendant à découvert quelques titres de sociétés qui seraient allées en faillite de toute façon. La réalité, c’est que cette crise a été créée par une compromission constante entre des régulateurs incompétents ou dépassés, des hiérarchies financières devenues folles et que plus personne ne contrôlait et des pouvoirs politiques où l’incompétence le disputait avec la corruption.
                          Grâce à Dieu, nous sommes rassurés : les mêmes trois groupes qui ont créé le problème se sont exonérés mutuellement de toute responsabilité et nous disent qu’ils vont régler tout ça. Nous sommes sauvés.
                          C’est demander à Gamelin (généralissime français en 1940) d’être le commandant en chef des forces alliées pour le débarquement en Normandie, ou confier la clé de la cave à vin à un alcoolique......


                          • Bernard Dugué Bernard Dugué 6 octobre 2008 21:43

                            Vous racontez intelligemment des choses. Si ce commentaire est de vous, faites donc un billet. Pour forger la version citoyenne de ce krach de la finance


                          • antitall antitall 6 octobre 2008 23:11

                            Non,Bernard ce billet n’est pas de moi ,l’économie n’est pas mon domaine smiley mais je glâne ci et là des infos intelligentes et logiques,et celle-là est un commentaire lambda sur un site lambda ! Mais il démontre magistralement la même chose que vous avez voulu exposer dans votre billet au demeurant excellent ,à savoir l’aspect suspicieux de son déclenchement ......


                          • antitall antitall 6 octobre 2008 23:16

                            Calmos,tu savais que ton ami Sarko est devenu socialiste depuis une semaine ? smiley il te reste Lepen et encore pas pour trop longtemps ! sa fille ?......ou Maigret smiley


                          • moebius 6 octobre 2008 22:47

                            la véritable raison de cette crise ce n’est pas les subprimes, l’absence de régulateur, la crise financiére, la perte de tout sens moral, la cupidité, la spéculation, l’ultra libéralisme, les marché, la perte de confiance ect.. tout ça n’est pas nouveaux....La véritable cause de cette crise c’est la recession économique elle méme. Le chomage, et l’absence de prospérité économique explique plus surement l’insolvabilité de certain des acteurs que l’avance de nouvelle technique financiére trop sophistiquées pour etre intégrées au systéme. Si les projecteurs ont éte braqués dés le départ sur le monde de la finance c’est qu’il y’avait urgence a sauver en priorité la banque et les dépots parce qu’a ce niveau se manifeste et se concentre idéologiquement la clé du rapport de force... certainement pas ou plus dans les lieu de la production.... mais il ne faut pas se tromper, la crise est globale et se situe bien au dela de cette écume et c’est faute de ne pouvoir agir que sélectivement sur certain de ses aspect qu’elle perdure. 


                            • antitall antitall 6 octobre 2008 23:22

                               smiley .............la corruption tout simplement ! le système est vérolé jusqu’à la moelle ! mon pauvre moebius tes rèves tombent dans l’abîme des égoûts......


                            • 3°oeil 7 octobre 2008 00:10

                              Une société du service qui se rend service mais qui produit rien le système est mort

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