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Accueil du site > Tribune Libre > Défendons la laïcité

Défendons la laïcité

Dans une France soumise à toutes les pressions possibles, où tout reste flou et changeant, avec des protestations et des manifestations venant de toutes parts, il est un exercice périlleux annoncé par le gouvernement qui risque de changer la face du pays.

Pourquoi diable aller toucher à la loi de séparation des Églises et de l’État précisément en ce moment-là ?

Depuis plus de cent ans, ce principe de la séparation des Églises et de l’État a été le fondement de la laïcité à la française que nombre de pays souhaiteraient avoir chez eux. Pourquoi dans ce cas vouloir tout chambouler ? Pour peut-être répondre à l’islamisme et à ces excès ? La loi prévoie déjà les armes pour lutter contre cela, encore faut-il avoir la volonté politique de les appliquer…

Contrôler le financement de la construction des lieux du culte (quel qu’il soit) n’est quand-même pas une affaire aussi compliquée que ça, pour vouloir légiférer encore sur la question. Cependant, faut-il encore oser aller à l’encontre des pratiques des pays tels que la Turquie, l’Arabie Saoudite ou certains pays du Maghreb, grands pourvoyeurs d’imams et des fonds. Il ne se construit pas, que je sache, des milliers de mosquées par mois pour ne pas être en mesure de contrôler leur financement…

D’autre part, nous avons vu ce qui s’est passé avec la création par Sarkozy du Conseil Français du Culte Musulman ; un nid pour le développement du communautarisme et de la lutte d’influence au sein de la deuxième religion de France. Soit dit en passant, ce Conseil est actuellement présidé par Ahmet Ogras, un intime du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui n’est pas le plus grand démocrate que l’on connaisse dans le monde…

D’autres questions se posent également sur l’attitude de la présidence française : depuis le fameux discours devant les évêques de France (du 10 avril 2018) et son « La République attend beaucoup de vous », jusqu’à la consultation des représentants des cultes sur la réforme envisagée de la loi 1905 (dont Ahmet Ogras, le 7 janvier), le président Emmanuel Macron n’arrête pas de semer le trouble dans l’esprit des laïcs.

Mais revenons un peu sur le discours devant les évêques, discours qui a suscité de nombreuses réactions en France et une certaine incompréhension à l’étranger, pour ne pas dire plus. Cela d’autant plus que la volonté du gouvernement et la direction qu’il veut donner à cette éventuelle réforme ne sont pas claires.

Comme le rapporte Courrier International

 (https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-letranger-macron-devant-les-eveques-quelle-laicite-pour-la-france) : « En France, les réactions ne se sont pas fait attendre, et beaucoup ont vu dans ces déclarations une remise en cause de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. »

Quelques autres réactions, rapportées par Courrier International, sont très claires sur la question :

1. La Tribune de Genève : « Jamais un président français dans l’histoire récente n’avait été aussi loin dans sa relation avec l’Église ». 

2. Pour le quotidien italien Il Foglio (conservateur), qui s’en réjouit en le qualifiant  d’ « un tournant », puisque Emmanuel Macron « fait les éloges des catholiques devant les évêques » après « la tension latente qui existait avec François Hollande ».

3. La Libre Belgique, dithyrambique, titre : « Le discours de Macron à la Conférence des évêques était courageux, subtil, nécessaire. » Le quotidien belge aux origines catholiques s’interroge sur les réactions qui ont suivi le discours : « Il a été très critiqué. Mais où est le problème  ? »

Il n’est, me semble-t-il, pas nécessaire de multiplier davantage les exemples.

Défendons la laïcité et le vivre ensemble et combattons les communautarismes. La liberté de chacun réside dans le fait de maintenir le religieux dans la sphère strictement privée et surtout loin de son instrumentalisation tant au niveau intérieur qu’extérieur.

* Pour aller plus loin : « Ne touchez pas à la loi de 1905 » de Caroline Fourest, Marianne, 18 au 24 janvier 2019.


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18 réactions à cet article    


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 janvier 2019 09:48

    Article à côté de la plaque.

    Les aménagements que projette Macron ont pour objectif de consolider et développer l’islam en France.


    • Jonas Jonas 29 janvier 2019 22:10

      @Pierre Régnier « Les aménagements que projette Macron ont pour objectif de consolider et développer l’islam en France. »

      Effectivement, la conférence devant les évêques de France fut une manoeuvre astucieuse sous prétexte de « réconciliation » avec l’Église Catholique, pour préparer le changement de la loi 1905 afin de l’adapter à l’Islam.
      Le nombre de musulmans a été multiplié par 10 en moins de 40 ans sur notre territoire, et il devient urgent d’adapter les lois françaises aux lois islamiques pour éviter les tensions communautaires.

      Il faut savoir que le culte musulman bénéficie DÉJÀ d’aménagements de la loi 1905, avec l’application progressive de la charia islamique.
      Les mosquées sont construites sur des terrains offerts par l’État pour un loyer dérisoire (en général, un bail emphytéotique de un euro par an), quelles entreprises françaises pouvent jouir de tels avantages ?

      Dans une multitude d’écoles publiques laïques et républicaines de banlieue, des aménagements spéciaux sont prévus pour les musulmans, en particulier pendant le ramadan, ainsi que la mise en place de repas sans viande (halal). (séparation entre les élèves purs et impurs)
      www.clg-saules-guyancourt.ac-versailles.fr/IMG/doc/ramadan.doc

      L’abattage rituel islamique est maintenant codifié par l’état français, la certification halal est délivrée officiellement par le ministère de l’agriculture pour les imams des mosquées de Lyon, Paris et Évry.
      C’est le gouvernement français qui dicte aux musulmans quelle viande est licite (halal) et quelle viande est impure (haram) !

      La charia islamique s’impose progressivement sous la pression des instances internationales, en particulier l’ONU, qui vient de condamner la France pour avoir licencié une femme musulmane voilée travaillant à la crèche Baby-Loup de Chanteloup-les-Vignes.


    • rogal 29 janvier 2019 10:23

      « La liberté de chacun réside dans le fait de maintenir le religieux dans la sphère strictement privée ». Qu’est-ce, pour vous, que la sphère privée ?


      • Alren Alren 29 janvier 2019 13:58

        @rogal
         Si vous ne faites pas la différence entre votre vie privée et votre vie publique, je me demande comment vous vivez !
        Vos voisins doivent bien rigoler de vous !


      • rogal 29 janvier 2019 19:47

        @Alren
        Sphère privée et vie privée, est-ce le même chose pour tout le monde ? Je préfèrerais en être sûr. Mais si la précision des notions n’intéresse personne,
        n’insistons pas et observons le débat.


      • eddofr eddofr 29 janvier 2019 15:32

        La question de la laïcité, selon moi, n’en est pas une, mais deux :

        1. L’ingérence du religieux dans la république
        2. L’ingérence du religieux dans la sphère publique
          Et en particulier, La remise en cause de certains usages de la société Française au motif qu’ils sont communément associés aux racines « chrétiennes » de cette société.

        Sur la première question :

        La loi de 1905 régit la séparation de l’église et de l’état.

        Mais l’islam n’a pas « d’église », c’est à dire une organisation clairement identifiée à laquelle on puisse se référer pour tout ce qui concerne la religion.

        En soit, la loi de 1905 est parfaitement adaptée et suffit à maintenir l’état à l’abri de l’influence religieuse.

        Il n’est pas besoin de loi supplémentaire pour dire que l’état et la loi n’ont pas à tenir compte de la religion.

        Par contre, il me semblerait utile de préciser que certains principes, certaines règles, s’il sont communs à la République et à certaines religions (« tu ne tueras point ») n’en sont pas moins des principes de la République et donc qu’aucune religion n’est autorisée à les remettre en cause.

        Sur la deuxième question :

        Il faudrait une nouvelle loi, pas à la place de la loi de 1905, mais en plus de celle-ci pour contrôler et circonscrire les tentatives d’intrusion du religieux (en particulier musulman, en ce moment, mais pas que) dans la sphère publique.

        La Religion et sa pratique relèvent de la sphère privée et sont assujetties, en premier lieu au respect de la loi de la république.

        Cependant, privé ne signifie pas nécessairement invisible.

        Le fait de porter une croix en pendentif, une kippa sur tête ou le qamis (thawb, djelabba) pour la prière du vendredi relève bien de la sphère privée et de la libre pratique d’une religion.

        C’est pourtant une « intrusion » dans la sphère publique et une manifestation visible d’appartenance.

        Ce qui doit être interdit, c’est ce qui est manifestement ostentatoire ou provocateur en opposition à la société Française et à ses valeurs, tant coutumières que fondamentales.

        Et ce qui est ostentatoire ou provocateur c’est ce qui est manifestement contraire à l’usage et au comportement courant de la société Française.

        Le punks l’avaient bien compris et les épingles à nourrice en guise de piercing étaient bel et bien une provocation à l’encontre d’une société qu’ils rejetaient.

        Ce qui doit être interdit, c’est vouloir, au nom de la liberté, porter un hijab ou une burqa sur la voie publique.

        Pour préciser mon propos :

        Le qamis, qui ne contredit en rien les usages français, est parfaitement acceptable et très généralement accepté.

        Alors que le hijab, qui contredit fortement les usages coutumiers, est généralement bien plus une manifestation ostentatoire et provocatrice de rejet de la société Française et de sa culture qu’une innocente manifestation d’appartenance à une religion.

        Par ailleurs, le hijab pose un second problème, celui d’être plus ou moins imposé, par des formes de pression sociale plus ou moins agressives dans certains quartier religieusement « marqués ».

        De la même manière, on pourrait se poser la question de certaines tenues adoptées par des juifs orthodoxes car, mêmes si elles ne sont pas portées « contre » la République, elle n’en demeurent pas moins, potentiellement, un manière de se mettre « hors la société ».

        Par contre, ce qui doit être interdit, c’est de vouloir faire interdire un usage courant (porter une croix par exemple, même pour un fonctionnaire) au prétexte de la laïcité de l’état.

        On ne peut nier un socle de valeurs et usages communs entre la société Française, la république qui la régit et les Religions judéo-chrétiennes.

        Il n’est pas envisageable de tolérer que ces valeurs et usages soient remis en cause au motif qu’ils soient chrétiens ou judaïques.

        Il n’est pas tolérable qu’une religion impose ses us, ses coutumes et ses propres interdits aux citoyens Français.

        C’est très certainement un détail, mais, par exemple, moi qui suis d’origine Italienne, rien ne m’irrite plus que de ne trouver dans une majorité de « pizzerias » que des pizzas au « jambon » halal (donc pas du jambon du tout).

        Ce n’est pas un détail, mais une none en tenue, même si elle est clairement dans une attitude d’affichage (non provocateur) de sa religion, ne contrevient nullement aux us et coutumes Français. Parce qu’en France, il n’y a pas si longtemps, il était courant et parfaitement normal de croiser une religieuse en habit.

        Evidemment, cette deuxième question est bien plus complexe à gérer que la première dans la mesure où le coutumier relève essentiellement de règles non écrites.

        Mais elle est un réel problème, peut-être même bien plus prégnant que celui de la séparation de l’église et de l’état.


        • Gloubi 29 janvier 2019 20:25

          @eddofr le port de vêtements identitaires n’est pas un problème religieux, ce n’est pas la loi de 1905 qui pourra éviter les marqueurs communautaires dans l’espace public.
          Le communautarisme manifesté par ceux-là même qui nous avaient chassé et qui maintenant viennent à la soupe chez nous ne sera pas combattu par la loi de 1905, mais par le rappel de l’Histoire et de certaines vérités...


        • Jonas Jonas 29 janvier 2019 22:33

          @Gloubi « le port de vêtements identitaires n’est pas un problème religieux »

          C’est un problème religieux, mais surtout CIVILISATIONNEL.
          Dans les sociétés islamiques, Le corps de la femme est considéré comme une vulgaire obscénité, ses cheveux et son corps sont une tentation perpétuelle qu’il faut cacher car ils détournent le Musulman du chemin d’Allah et son Prophète.

          Musulmans et musulmanes ne prient pas ensemble dans une Mosquée par exemple (les femmes sont reléguées à l’arrière de la salle de prière, derrière un rideau, ou en sous-sol), car la femme par sa présence tourmente l’Esprit du Croyant. Pour ces Imams, les musulmanes doivent donc porter le voile Islamique, qui couvre les cheveux, symbole de féminité, ou mieux, un voile qui couvre toutes les courbes du corps féminin, (cheveux, taille, hanches, fesses, décolleté, jambes), le hijab.

          Dans l’Islam rigoriste le plus traditionnel, cela n’est pas suffisant, le visage et le regard de la Femme sont également sources de séduction, de tentation, de charme, de féminité, pouvant attirer le Malin, et il a été décidé qu’il fallait bâcher le tout : la Burqa ou le Niqab.
          Ce comportement déviant doit sans cesse être sous contrôle des hommes.
          Dans la sourate « les femmes » (An_nisan 4:34) du Coran, le Prophète Mohamed ordonne :
          « Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. »

          L’imam Al-Bukhari (1/583) a dit
           : « [...] Usamah rapporte du Prophète -sal Allahou ’alayhi wa salam- qu’il a dit : “ Je me suis posté à la porte du Paradis et j’ai vu que la majorité de ceux qui y entraient étaient des pauvres. Quant aux personnes opulentes, elles furent empêchées d’entrer [et devaient attendre que tous les pauvres s’y introduisent]. Lorsque les gens de l’enfer furent jetés dans le feu, je vis que la majorité d’entre eux étaient des femmes. ”
          Rapporté aussi par Muslim (4/2236)

          On voit que la majorité des habitants qui peuplent l’Enfer sont des femmes, qui par leur comportement déviant, incitent l’homme à la débauche.
          C’est pour cela qu’elles doivent se couvrir, et sans cesse être réorientée sur la voie d’Allah :
          « Le hijab c’est la pudeur de la femme, et sans pudeur, la femme n’a pas d’honneur, et si la femme sort sans honneur, qu’elle ne s’étonne pas que les hommes abusent de cette femme là, la néglige, et l’utilisent comme un objet, ne lui donnent aucune importance, et ne la veulent pas pour sa religion, pour sa bonne moralité, mais simplement pour son corps, pour son visage qui attire. Malheureusement, elle a oublié que Allah parle de visages qui iront dans le feu de l’Enfer. »
          [05:04]
          Rachid Houdeyfa, imam de la mosquée de Brest

          « Une femme ne sort de chez elle que par la permission de son mari. »
          Nader Abou Anas, imam de la Mosquée du Bourget et de Bobigny

          « une femme qui se montre et s’embellit est de la chair humaine, une femme d’un soir pour assouvir le plaisir des loups »
          [10:38]
          Youssef Abou Anas, imam de la mosquée d’Ecquevilly
          http://islamineurope.unblog.fr/

          Mohamed Beggas, imam de la grande mosquée de Persan, enseigne comment bien frapper sa femme

          Toute manifestation de féminité, de beauté, de charme, de séduction, de sensualité est strictement et formellement interdit par les préceptes islamiques, le voile islamique permet à la femme musulmane de se protéger et de se préserver des souillures du monde Occidental.


        • Gloubi 29 janvier 2019 22:48

          @Jonas
          Oui oui tout cela est vrai, mais il y a vraiment 2 aspects distincts :

          1. Le fait que le corps de la femme est vu comme attirant, et que l’homme est trop faible, qu’il ne faut pas le tenter. Cet aspect exist(ait) également, dans les autres religions abrahamiques. Chez les catholiques, autrefois, les femmes n’allaient pas à l’église « en cheveux » mais se couvraient la tête et la plupart des hommes concevaient que la vue d’une chevelure de femme pouvait les distraire de la prière... Les femmes juives orthodoxes se rasent la tête depuis longtemps mais cela passe inaperçu parce qu’elles couvrent leur tête rasée.... d’une perruque ! Du coup, on ne les remarque pas et cela ne pose donc pas de problèmes de rejet par les autres.
          2. Ce qui nous amène au second aspect, l’aspect communautaire. Il s’agit de se revendiquer comme musulmane, d’affirmer l’appartenance à l’oumma. Cet aspect existe aussi chez les fondamentalistes musulmans mâles qui se laissent pousser la barbe (tout en se rasant la moustache, s’ils sont vraiment extrémistes), se baladent en qamis, voire arborent sur le front un cal qui témoigne de leur ardeur à se taper la tête contre le sol. Tout cela n’est pas religieux, ce sont des signes extérieurs de religiosité à vocation communautaire, comme lorsque des chrétiens arborent une grande croix pectorale, des juifs une kippa ou des papillotes, des bouddhistes une bure safran... Si le Tout-Puissant est, en a-t-il quelque chose à faire des aspects vestimentaires ? C’est un démiurge ou un couturier ?

          Bien des musulmanes se promènent tête nue, alors qu’elles sont au moins aussi croyantes que celles qui arborent un foulard. Je parie même qu’elles ont mieux intériorisé leur foi, mieux réfléchi à leur croyance.

          Il ne faut pas tomber dans le piège des fondamentalistes qui consiste à prétendre qu’obligations vestimentaires et interdits alimentaires sont des conditions sine qua non à la foi...


        • Jonas Jonas 29 janvier 2019 23:41

          @Gloubi "Chez les catholiques, autrefois, les femmes n’allaient pas à l’église « en cheveux » mais se couvraient la tête et la plupart des hommes concevaient que la vue d’une chevelure de femme pouvait les distraire de la prière...« 

          Le voile chrétien est une forme de pudeur, il marque une soumission devant Dieu dans les Églises, mais n’est nullement une loi divine professée par le Christ.
          Dans la Bible, une femme essuie les pieds de Jésus avec ses cheveux (Luc 7:37-48), l’a-t-il réprimandée ? Non, au contraire.

          Ma grand-mère était chrétienne et portait un voile, mais elle pouvait l’enlever publiquement pour le réajuster, ou le retirer s’il faisait trop chaud. Impensable pour une musulmane !

          Dans le Coran, hommes et femmes ne peuvent se côtoyer s’ils ne se connaissent pas, un homme doit baisser les yeux quand une femme passe, et vice versa, cela fait partie de la charia :
           »Dis aux croyants de baisser les yeux et de garder leur chasteté. C’est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font.
          Dis aux croyantes de baisser les yeux et de contenir leur sexe ; de ne pas faire montre de leurs agréments, sauf ce qui en émerge, de rabattre leur fichu sur les échancrures de leur vêtement. Elle ne laisseront voit leurs agréments qu’à leur mari« 
          Le Coran 24:30-31

          -------------------------
           »Si le Tout-Puissant est, en a-t-il quelque chose à faire des aspects vestimentaires ? C’est un démiurge ou un couturier ?« 

          Vous connaissez les desseins du Tout-Puissant ? smiley

          --------------------------
           »Il ne faut pas tomber dans le piège des fondamentalistes qui consiste à prétendre qu’obligations vestimentaires et interdits alimentaires sont des conditions sine qua non à la foi...« 

          Ce ne sont pas des fondamentalistes, ce sont des musulmans qui appliquent les principes de l’Islam :
           »Sont interdits pour vous les animaux qui meurent d’eux-mêmes, le sang, la viande de porc et les animaux dédiés à d’autres qu’Allah."

          Un croyant qui mange du porc, peut-il se dire musulman alors qu’il ne respecte pas les interdits d’Allah, son Créateur ?


        • Ruut Ruut 29 janvier 2019 15:33

          Pas touche a la Laïcité.

          Car la Fraternité est intimement liée a notre capacité laïque.


          • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 janvier 2019 15:36

            Il n’y a pas le religieux et le non religieux.

            Il y a une religion, l’islam, qui a été violente depuis ses origines par la mise en application de sa théologie, dans laquelle « Dieu » lui commande de conquérir le monde par tous les moyens.

            C’est ce qui a conduit des adeptes de cette religion à massacrer des dizaines de millions d’individus.

            C’est ce qui continue de se produire, ici en France, un pays qui, jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, était relativement bien protégé face à cette religion criminogène.

            La fausse Gauche, les athées obscurantistes, les politiciens et les gouvernants démagogues... et même l’église catholique tiennent à faire « réfléchir » à côté de cette réalité. Et la laïcité (qui n’est plus une bonne loi) est utilisée pour l’aggravation de cette tricherie manifeste.


            • eddofr eddofr 29 janvier 2019 16:31

              @Pierre Régnier

              Disons le, toutes les religions révélées ont été violentes.

              Ce qui n’excuse en rien la violence de l’Islam.

              En l’occurrence, si il est normal que dans une société issue de la culture musulmane, les usages soient teintés de cette culture, dans une société issue de la culture chrétienne, il est tout à fait anormal que les usages musulmans cherchent à remplacer les usages chrétiens.


            • Esprit Critique 29 janvier 2019 18:11

              Ce type , Macron , a été élevé par une jésuite qui le couve encore.

              Il est en outre fasciné par l’islam, car il n’a pas encore vu de lien entre Islam et islamisme. Il croit aux vertus du Migrationisme généralisé !

              Tout ce qu’il pourra dire ou faire mène a la ruine de notre république.


              • Gloubi 29 janvier 2019 20:21

                Bon article.

                Aucun homme politique français n’oserait toucher à cet équilibre fragile que concrétise la loi de 1905.

                Hélas, Macron est plus un économiste opportuniste qu’un homme politique. Peu féru d’histoire, il méconnaît ce qu’est la France et sa fatuité pourrait bien lui faire prendre ce risque à des fins électorales.

                Or approcher une étincelle d’un baril de poudre provoquerait plus probablement une explosion meurtrière qu’un joli feu d’artifice...


                • Pascal L 29 janvier 2019 20:23

                  Le problème, c’est que nous ne pouvons combattre l’islam politique avec une loi sur les religions. L’islam n’est pas qu’une religion, c’est également un projet social et politique totalitaire que l’on peut rapprocher des grandes idéologies qui ont traversé le 20ème siècle. Je ne crois pas que la laïcité n’ait jamais été invoquée pour combattre ces idéologies.

                  Comme toutes les idéologies, l’islam a un projet de société idéale identifiée comme le bien où l’ensemble de la planète sera musulmane. L’accès à au bien ne peut se faire qu’en nettoyant la terre du mal identifié aux Juifs, Chrétiens et autres mécréants. Nous sommes face à une inversion du bien et du mal, le mal étant considéré comme un bien si c’est pour construire la société idéale. Jusque là, je ne vois pas la différence avec les idéologies du 20ème siècle, si ce n’est qu’Allah a été ajouté pour augmenter la pression sur ses membres. On peut dire que cela marche car la longévité de l’islam est supérieure à toutes les idéologies concurrentes qui ont un peu de mal à dépasser le siècle.

                  La loi de 1905 n’est sans doute pas parfaite, mais elle a permis d’aboutir à une société apaisée qui contraste avec la période précédente du concordat. Il faut tout de même faire attention à l’usage qu’en font les Musulmans, prompts à l’invoquer pour que l’Etat ne regarde pas le projet social et politique musulman au nom de la séparation. Par ailleurs, l’islam s’assoit dessus dès qu’il s’git de construire une mosquée, car la loi de 1901 permet de récupérer des subventions.

                  Il faut donc commencer par appeler un chat un chat et l’Etat devrait bien s’intéresser au projet social et politique pour le combattre avec des moyens adaptés. Le volet religieux de l’islam n’a pas besoin d’être combattu, les pratiques spirituelles de l’islam ne posent de problème à personne : la spiritualité en islam est constituée soit d’une simple récitation de prières, soit de la spiritualité Hindoue du soufisme, soit de la spiritualité africaine des Marabouts, chacune de ces variantes pouvant s’additionner. Je n’ai jamais entendu dire que l’Hindouisme ou l’animisme africain posaient des problèmes dans la république.


                  • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 janvier 2019 20:47

                    @Pascal L

                    Vous avez raison, les pratiques spirituelles de l’islam ne posent de problème à personne.

                    Hier encore, Cabu, Charb, Wolinski et Bernard Maris me disaient leur accord sur ce point


                  •  C BARRATIER C BARRATIER 29 janvier 2019 22:19

                    Macron en rajoute une couche contre la laicité ; Il suit les consignes d’extrémistes.

                    voir en table des news :

                    Paradoxes politico religieux http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=301

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Carlo Gallo


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