Voici ici le cas d'urgence humanitaire de 40 réfugiés politiques Tamouls* (voir annotations en bas de page) composés d'anciens rebelles membres des Tigres Tamouls (pas sûr) ** mais aussi de femmes et d'enfants, de journalistes, dont une qui a été violée et séquestrée au Sri Lanka pendant des semaines. Ces réfugiés alors à bord d'un bateau en route vers l'Australie, fuyaient pour leur sécurité vitale.
Alors qu'ils étaient en mer, leur bateau a coulé et ils ont été secourus par un bateau, le Pinnacle Bliss, et dès lors dénoncés aux autorités, ils les emmènent à Dubai, au port Jebel Ali,
d'où ils seront ramenés au Sri Lanka , et où leur sécurité n'est pas assurée !!!
Car ces 40 réfugiés composés de 31 hommes pour la plupart anciens rebelles tamouls et journalistes engagés lors de la guerre civile sont en danger de mort, aussi bien par les autorités gouvernementales cingalaises que par des citoyens encore actifs malgré la fin officielle de la guerre civile !!!
Dans ce cas-ci, les réfugiés étant non pas des réfugiés economiques, mais bien politiques, ayant été actifs dans le combat pour les droits de leur ethnie durant la guerre civile, droits qui ne sont pas encore rétablis entièrement, il serait irresponsable de consentir à leur rapatriement au pays !!!
De plus que le gouvernment n'a toujours pas accepté son accusation de "crimes contre l'humanité" et ni accepté la réalité du génocide de la population tamoule.
D'après le site
http://www.marinetraffic.com, le bateau Pinnacle Bliss n'atteindra le port de Jebel Ali à Dubai que le 22/10/2012, laissant ainsi le temps aux organisation sinternationales d'agir en faveur de ces réfugiés.
Les dangers pour ces personnes venant aussi bien du gouvernment que des populations civiles, il est important d'agir pour leur sécurité.
L'UNHCR (Agence Internationale des Réfugiés), alors en constante coopération avec les gouvernements lors de captures en mer de réfugiés, a mis au point, disent-ils sur leur site "des mesures de sauvegarde pratiques en terme de protection afin que les contrôles en mer ne soient pas appliqués de manière aveugle et disproportionnée et que les gouvernements et police maritimes n'amènent pas à l'expulsion des réfuigés vers leur pays d'origine où leur vie et liberté peut être mise en danger"
Enfin, et ce dans le cas où le gouvernment travaille au rapatriement des réfugiés, l'UNHCR travaille en coopération avec le gouvernement pour convaincre au rapatriement consenti des réfugiés, cela sous la protection de l'Etat.
L'UNHCR donnant également des bourses d'aide financières à ces mêmes personnes rapatriées de force.
Il est également important de rapporter le rôle de l'Australie dans la traite des réfugiés Sri lankais ici décrite d'après un article de Mark Goudkamp sur le site solidarity.net :
l' Australie est un des plus grands supporters du gouvernement Sri lankais et est complice de la répression des tamouls car ils continuent leurs actions "stop aux bateaux" contre les réfuigés tamouls, agissant ainsi en oppositiona ux conventions des droits de l'Homme de Rajapaksa et ont également refusé la proposition de boycott par les canadiens du CHOGM *** 2013 au Sri Lanka si l'enregistrment des droits humains de Rajapaksa (gouvernment sri lankais) ne s'était pas amélioré.
De plus les demandeurs d'asile tamouls sont maintenant le deuxième plus grand groupe de personne dans les centres de détention en Australie !et 60 d'entre eux sont indéfiniment incarcérés.
* minorité ethnique au Sri Lanka, population originelle de ce pays et que l'on retrouve également dans le Tamil Nadu,Sud de l'Inde
** Ligue armée rebelle contre l'oppression politique et armée du gouvernement alors portée par la majorité ethnique Cingalaise lors de la guerre civile qui dura 50 ans selon certains mais qui pour d'autres commença officiellement dans les années 1980, et qui s'est officiellement terminée en 2009, lors de la capitulation des tigres tamouls.
*** Commonwealth Heads of Government meeting
Sources : Mes sources sont composées de journalistes indépendants et d'amis des réfugiés concernés avec qui j'ai eu des contacts directs.
Julie Goldberg,
citoyenne belge,
citoyenne du Monde