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Accueil du site > Tribune Libre > Démocratie et démographie

Démocratie et démographie

« Chacun a le souvenir d'un monde qui était meilleur. Moins peuplé. Plus agréable. Où l'on se sentait plus libre. » (Alan Wiesman)

Si parmi les multiples pièges qui menacent la démocratie, le dogmatisme, le sectarisme, le mensonge, la cupidité, l'intolérance, la corruption, etc, sont sans cesse évoqués, avec autant d'hypocrisie que de superfluité, il en est un dont les hommes dans leur grande majorité ne semblent pas avoir conscience. Il est pourtant en passe de devenir le plus redoutable, après s'être installé au su et à la vue de tous durant des siècles, sans apparemment éveiller la méfiance de qui que ce soit. Il s'agit de la surpopulation ; ce qui peut expliquer que les ennemis de la démocratie se multiplient et le soient en premier lieu au nom de la conquête ou de la défense de leur espace vital. N'est-elle pas l'arme fondamentale des extrémismes les plus enracinés, dont ceux qui règnent au Moyen-Orient ne sont hélas qu'un exemple trop parlant : « Comme aimait à dire Yasser Arafat : La meilleure arme de l'Organisation de libération de la Palestine, c'est l'utérus des Palestiniennes – Plagiant Ouari Boumedienne lorsqu'il proclamait à la tribune des Nations Unies que l'Islam ferait la conquête du monde par le ventre de ses femmes – » Ou : « Les haredim sont encore minoritaire en Israël, mais ils s'acharnent à changer cet état de fait. Et leur tactique est simple : ils procréent. Les familles ultra-orthodoxes comptent en moyenne près de sept enfants ; les fratries de dix ou plus ne sont pas rares ... un quotidien de Jerusalem cite un haredi qui se vante d'avoir 450 descendants. » (COMPTE À REBOURS - Alan Wiesman - Flammarion - Déc 2013).

Quel que soient notre souci du bien commun et notre soif de partage et de justice, nous ne pouvons ignorer qu'en dépit des progrès qu'elle a accomplis depuis, la République a été inventée à une époque ou la population humaine, dispersée sur la planète, n'était que de quelques dizaines de millions d'individus de toutes conditions.

Or, même s'il suffit de deux hommes sur un même territoire pour qu'y règne l'antagonisme, voire la discorde ou pire, leur nombre a crû dans une telle mesure qu'il engendre dorénavant désordres, peur et repli sur soi-même. Par la disparité des opinions qui s'y expriment, les conflits d'intérêts qui s'y manifestent ; par la transformation en cacophonie du moindre débat ; par une ingouvernabilité conduisant des leaders débordés à employer tôt ou tard la force au détriment de la raison ; par l'aggravation qui en découle du sort des plus démunis ; par la réduction de la part des richesses susceptible de revenir à chacun – à commencer par les libertés, tant individuelles que collectives–, le nombre réduit à néant toute volonté démocratique, sauf à viser un utopique égalitarisme dans la pauvreté généralisée.

« Chacun a le souvenir d'un monde qui était meilleur. Moins peuplé. Plus agréable. Où l'on se sentait plus libre. » (Alan Wiesman). Tous les pouvoirs le savent et pourtant tous les pouvoirs ont le culte du nombre. Nulle religion ni secte qui ne cherche à multiplier celui de ses fidèles, nul parti ou association qui ne s'efforce de rallier un maximum de membres ; nulle commune, région ou état qui ne fonde sa puissance, son avenir – et accessoirement le bonheur de sa population – sur l'importance de celle-ci.

Comme elle est le moyen infaillible de réduire le nombre de pauvres, par simple effet de proportions ; voir à ce sujet :

http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.fr/2014/04/reduire-la-pauvrete-par-la-demographie.html

&

http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.fr/2014/01/humanisme-contre-materialisme-pour.html)

La dénatalité apparaît dès lors comme la seule mesure propre au rétablissement de l'équilibre démographique indispensable à la restauration et à la pérennité de cette démocratie porteuse de plus de justice, de responsabilité et de solidarité, souhaitée par tous les vrais républicains.

 


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41 réactions à cet article    


  • julius 1ER 19 juillet 2014 15:19

    c’est juste, et c’est le principal facteur de déséquilibre, la surpopulation aggrave tous les problèmes mais comme vous le précisez, c’est le facteur dont on parle le moins et pour cause car le chaos engendré par celle-ci ne profitent qu’aux structures en place et pouvoirs établis quels qu’en soient les domaines par ailleurs .............



    • foufouille foufouille 19 juillet 2014 15:42

      c’était mieux au moyen âge ?


      • Claude Courty Claudec 19 juillet 2014 21:28

        Hors sujet ou rien compris.


      • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 20 juillet 2014 02:18

        Au contraire Claudec, je trouve que Foufouille a dans un humour rare réussi à synthétiser une réponse qui m’aurait pris 10 mots.

        Car la dénatalité est la réponse ultime des tueurs à la réponse vivante des opprimés.


      • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 20 juillet 2014 02:24

        Pour éclaircir ma réponse à ceux qui n’ont pas besoin de lumière, je dirais que c’est l’exemple de la Fondation Bill Gates qui se glorifie d’avoir créé des bananes OGM riches en vitamine A pour les 700.000 enfants qui meurent chaque année de cette carence.
        Quand nous savons que la vitamine A se trouve dans les laitages, les viandes, les graisses, les oeufs, les légumes verts, en fait nous comprenons que ces enfants crèvent seulement de faim.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 juillet 2014 07:53

        à l’auteur,

        Vous écrivez :
        « Quel que soit notre souci du bien commun et notre soif de partage et de justice... »
        On nage en pleine bonne conscience occidentale..., vous vivez hors sol !


        Depuis 50 ans, le pillage des pays qui disposent de ressources naturelles (terres agricoles, hydrocarbures, uranium etc) n’a jamais cessé et la corruption des élites pas davantage.

        Et encore moins les guerres, qui ont provoqué 50 millions de déplacés, de réfugiés et de demandeurs d’asile... La misère est scientifiquement organisée, pour le plus grand bénéfice des entreprises qui exploitent les ressources de ces pays, ou qui organisent la dette. « Comment s’organise la dette » par John Perkins .

      • Claude Courty Claudec 20 juillet 2014 10:10

        Laurent de Coudenhove (---.---.---.60) 20 juillet 02:18

        Des opprimés tellement satisfaits de l’être qu’ils se satisfont d’un mécanisme selon lequel ils prolifèrent plus que les autres, condamnant ainsi leur descendance à être toujours plus nombreuse à connaître un sort pire que le leur.
        Beau programme en vérité, que la lutte finale, mais la dénatalité peut sembler plus sensé, non ?

      • foufouille foufouille 20 juillet 2014 10:29

        au moyen âge, la population était beaucoup plus faible ...........

        tu peut remonté plus loin, tu ne verras rien de mieux


      • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 20 juillet 2014 20:12

        Oui, j’ai été parcourir en diagonale ton premier lien et je n’y ai trouvé que ce que j’étais en fait certain de trouver.
        Sais-tu que ta pyramide manque d’un petit chapeau ? Celle des riches extrêmes, ce qui en France, correspond à 205 Milliards d’Euros pour 40 personnes.
        Au niveau mondial, les 20 premiers cumulent 624 Milliards d’Euros.

        Et toi, tu voudrais me dire que pour aider les pauvres, il faut leur couper les couilles ?
        Et bien heureusement que eux, ils en ont.

        Et 10 de ces petits gars (dont on a les chiffres) ont vu leur fortune cumulée augmenter de 60 Milliards d’Euros depuis l’année dernière.

        Et rien que ces 60 milliards d’Euros correspondent à 7.500.000.000 jours de nourriture à 8 euros par jour. Et 8 euros quand on sait que les gens se nourrissent avec 1 $ dans les pays pauvres.

        Donc, je ne dirais pas plus, et je ne dirais non plus ce que je pense de toi et de ton projet.
        Ni d’eux d’ailleurs. Quoi que, un petit méchoui (beurk... car si mens sana in corpore sano...

        Laurent de Coudenhove


      • Claude Courty Claudec 20 juillet 2014 22:04

        Laurent de Coudenhove (---.---.---.60) 20 juillet 02:18

        N’avez-vous pas tendance à confondre dénatalité avec suppression, génocide, extermination ? Il y a en tout état de cause une différence entre ne pas naître et mourir.

      • Claude Courty Claudec 20 juillet 2014 22:12

        Fifi Brind_acier (---.---.---.168) 20 juillet 07:53

        Votre idéologie vous égare au point d’oublier que ce n’est pas parce que le monde tourne mal que nous devons perdre l’espoir qu’il aille mieux. Est-ce vivre hors sol que d’avoir envie que ça change ? Et de proposer pour cela des solutions différentes de celles qui ont été tentées en aggravant le sort des plus démunis, de plus en plus nombreux, plutôt qu’en l’améliorant ?


      • Claude Courty Claudec 20 juillet 2014 22:22
        foufouille (---.---.---.74) 20 juillet 10:29
        Il faut lire un peu Foufouille et ne pas en rester aux idées toutes faites. Voici un lien qui te permettra d’avoir la juste idée de ce qu’a été la progression du nombre d’hommes sur terre, depuis la lointaine antiquité jusqu’à nos jours, en passant par le Moyen-âge.

      • Claude Courty Claudec 20 juillet 2014 23:17
        Le parcours en diagonale ! je crois que c’est là qu’est le problème.

        En lisant attentivement, tu aurais compris qu’il ne manque rien à la pyramide sociale et en aucun cas le petit chapeau dont tu parles. Ce chapeau en est le sommet et le dernier petit point, tout en haut c’est, au moment où j’écris, Bill Gates, jusqu’à ce qu’un plus riche que lui le remplace.

        C’est en étudiant sérieusement la question que tu découvrirais que la pauvreté est une fatalité, contrairement à ce que prétendent les incorrigibles optimistes et ceux dont l’idéologie se réduit à le nier. C’est cette pauvreté qui peuple chaque jour un peu plus la base de cette même pyramide. Et ceci depuis que l’homme existe.

        Une visite sérieuse, et non pas en diagonale, du blog  http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com te le démontrerait de deux manières, : la première en se fondant sur des chiffres que nous fournit l’histoire, la seconde en raisonnant sur cette structure incontournablement pyramidale de la société.
        Tu y verrais aussi que cette fatalité ne doit pas nous faire baisser les bras, bien au contraire, ce qui ne veut pas dire en rester à des expédients comme ceux qui n’ont fait qu’aggraver au cours des siècles le sort des plus démunis.

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 juillet 2014 07:37

        Boumédienne aurait mieux fait de ne pas la ramener...


        Le coup d’état militaire du FLN, est toujours vivant...
        Les responsables successifs continuent à s’approprier les richesses de l’ Algérie, au détriment des populations. Ce n’est plus le pillage colonial, c’est le pillage de la Nomenklatura au pouvoir depuis 1/2 siècle...,et la corruption règne.

        Les militants français qui ont soutenu le FLN sont muets depuis longtemps sur la réalité du pouvoir algérien... A l’époque, ils n’avaient pas de mots assez durs pour vilipender Albert Camus qui les mettaient en garde contre le FLN...

        « Messali Hadj, le père oublié du nationalisme algérien » Le MNA, liquidé par le FLN.

        Et 50 ans après l’indépendance algérienne, un triste bilan.

        • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 23 juillet 2014 11:06

          Ils ont changé d’oppresseur ? Et bien cela ne m’étonne qu’à moitié, vu qu’en France, protégés par la DDDHC1789, nous en sommes au même stade.
          Cependant, l’évolution veut que les oppresseurs soient cette fois de chez eux, et c’est quand même un grand progrès.


        • Le Gaïagénaire 20 juillet 2014 14:54

          @Claudec (---.---.---.163) 20 juillet 10:10

          « condamnant ainsi leur descendance à être toujours plus nombreuse à connaître un sort pire que le leur.
          Beau programme en vérité, que la lutte finale, mais la dénatalité peut sembler plus sensé, non ? »

          Plutôt que de dénatalité, je dirais natalité désirée, voulue.

          • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 20 juillet 2014 20:24

            Mais ils les veulent leurs enfants...
            Déjà pour remplacer ceux qui vont crever de faim et de manque de soins.
            Et en plus, comme ya pas de riz, autant que l’on rit.

            Mais donne-leur tout ce fric dont je parle plus haut et ils deviendront comme les occidentaux avec un taux de natalité un peu inférieur à 2.
            C’est fou, comme plus on a d’argent et moins on aime le dépenser : résultat, on fait moins de gosses.


          • Claude Courty Claudec 20 juillet 2014 20:47

            Le Gaïagénaire (---.---.---.109) 20 juillet 14:54

            J’entends par dénatalité un moyen de contrôler la démographie dans son ensemble, chacun étant libre de la gérer comme il l’entend, ce qui exclut notamment la contrainte.
            D’ailleurs, plutôt que de dénatalité désirée, voulue, ne pensez-vous pas à naissance désirée, voulue ?
            Quoi qu’il en soit, c’est de l’abaissement du taux de natalité moyen dont il est question.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 juillet 2014 07:21

            Claudec,
            Vous semblez ignorer que la contraception nécessite un environnement culturel et médical. Dès l’instant où des populations y ont accès, ces populations ont le même taux bas de fécondité que les couples des pays les plus riches.


          • Claude Courty Claudec 21 juillet 2014 23:39
            @ Fifi Brind_acier (---.---.---.168) 21 juillet 07:21

            Qui parle de contraception ?
            La dénatalité peut s’envisager sans cela.

          • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 22 juillet 2014 17:32


            Dis-moi Claudec, tu es payé au nombre de réponses que tu reçois, ou c’est juste parce que tu aimes les devinettes ? Et ne me dis pas qu’il faut que l’on te lise sur dix pages pour comprendre ta pensée au sujet de la dénatalité.

            Donc je vais jouer aux devinettes... Une prise de conscience collective de la valeur de tes arguments ? Du bromure ? La castration ?

            En ce qui concerne ton fatalisme à propos des riches qui seront toujours riches et des pauvres qui seront toujours pauvres, donc rognons le bas de la pyramide par la base, tu sais que ta pyramide n’en sera donc plus qu’une ligne au final ?

            Et pourquoi pas un mot sur ces milliards qui pourraient être mieux utilisés que de permettre à peu, en exploitant cette base justement de rendre cette pyramide encore plus fat ? Parce que tu participes activement au maintien de ta fatalité de la richesse ?


          • Claude Courty Claudec 22 juillet 2014 22:17
            @ Laurentde Coudenhove

            Tu n’ as envie de comprendre que ce à quoi tu crois. Pour toi, comme pour bien d’autres, rien de plus sensé et de plus prometteur que la lutte des classes, en dépit de de la remise en cause permanente de ses résultats par ceux là même à qui elle devrait profiter. Spartacus, comme le Christ y croyaient déjà, ce qui n’a pas empêché le nombre de pauvres profonds d’atteindre de nos jours le milliard et demi sur la planète, alors qu’elle n’était peuplée à leur époque que de quelques centaines de millions d’habitants de toutes conditions .

            La base de la pyramide sociale étant par définition plus peuplées que son sommet, la grande majorité de tous ceux qui viennent augmenter la population mondiale (250 000 chaque jour), vont y loger et procréer à leur tour, mis à part les quelques uns qui parviennent à échapper à leur condition.

            Chacun d’entre nous est le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi, à tous égards (matériellement et autrement). Si la solidarité et un meilleur partage des richesses peuvent aténuer le malheur des plus pauvres, cela ne change rien à la structure sociale, et il faut compter avec la nature humaine qui veut qu’un ancien pauvre devenu riche ne soit pas meilleur qu’un riche qui l’a toujours été. De plus, plus nous sommes nombreux (riches et pauvres confondus), face à des ressources en diminution, moins la part de chacun est importante.


          • Le Gaïagénaire 26 juillet 2014 00:09

             Claudec (---.---.---.234) 20 juillet 20:47

            « un moyen de contrôler la démographie dans son ensemble, chacun étant libre de la gérer comme il l’entend, ce qui exclut notamment la contrainte. »

            http://www.ombudsman.cbc.radio-canada.ca/fr/revision-des-plaintes/2013/rectifier-ou-s-autoflageller-medium-large/



          • Claude Courty Claudec 26 juillet 2014 16:56

            Le Gaïagénaire (---.---.---.109) 26 juillet 00:09


            Je dirais même plus : « chacun étant libre de la gérer comme il l’entend, ce qui exclut [notamment] la contrainte ... » ... comme tout moyen attentant à la dignité humaine.
            Ce qui conduit à s’interroger sur la mesure dans laquelle cette dignité est respectée, lorsque des êtres humains sont condamnés par leur naissance à augmenter le nombre de ceux qui vivront l’indignité profonde de la condition de leurs géniteurs.

            Quant à votre précédent post, le niveau de misère atteint par l’Ethiopie, ne peut-il, plus simplement expliquer la décision des femmes en cause, avant que d’en appeler à la contrainte ?

          • Le Gaïagénaire 26 juillet 2014 21:32

            @Claudec (---.---.---.183) 26 juillet 16:56
             

            Si je vous comprends bien, dans le premier cas le changement de pays ne peut changer l’indignité profonde de la base de la pyramide.

            Et dans le deuxième cas, ces femmes fuient l’Éthiopie où elles sont forcées de perpétuer les natalités non-désirées qui mènent à l’indignité de leurs enfants. Dans un pays ou dans l’autre, elles ont donc pris conscience qu’il ne faut pas condamner des enfants innocents à l’esclavage auquel ils sont destinés et deuxièmement qu’elles ont droit de vivre pour elles-même. Ce qu’elles pourront réaliser par la contraception obligatoire préalable à l’immigration en Israël. Ce n’est pas une contrainte pour elles, mais une libération. Ce sera donc plus facile de vivre à la base de la pyramide, sans enfant. Et qui sait, monter quelques échelons en tant que « manager » d’esclaves...

          • Le Gaïagénaire 21 juillet 2014 03:38
            @Claudec (---.---.---.234) 20 juillet 20:47

            J’ai écrit :« Plutôt que de dénatalité, je dirais natalité désirée, voulue. »

            C’était en réponse à ce constat :
            « condamnant ainsi leur descendance à être toujours plus nombreuse à connaître un sort pire que le leur.« 

            Quelle est la recette pour transformer »l’or en plomb«  ? La violence éducative des bébés et des jeunes enfants qui se répète depuis que le monde est monde.

            Comment passer à une natalité saine et moins nombreuse ?

            Toutes les filles, à l’école et avant de se reproduire, devront établir leur biographie (ontogenèse) afin de découvrir et intégrer les émotions refoulées de leur enfance ce qui brisera la chaîne de la »répétition" de la violence, de la négligence, etc. qu’elles déplacent sur leur progéniture. L’équivalent d’une thérapie de 5 ans.

            C’est un peu long et en américain, mais le lien ci-joint fait tout le tour de la question, ce que je n’ai pas trouvé nulle part en français.


            https://www.youtube.com/view_play_list?p=B3F2CF45EEB95C80

            • Claude Courty Claudec 21 juillet 2014 08:31

              Le Gaïagénaire (---.---.---.109) 21 juillet 03:38

              Merci de ces précisions et mille excuses pour avoir répondu peut-être trop succinctement à votre précédent post, dont je n’avais d’ailleurs pas saisi tout le sens, alors que nous nous rejoignons en ce sens que la solution est bien individuelle (comme en tout) et repose sur l’éducation qui elle est d’ordre collectif. Mais comment y parvenir alors que c’est précisément le nombre qui est plongé dans l’ignorance (cf. pyramide su savoir) et refuse d’ouvrir les yeux sur certaines évidences, encouragé par tous les pouvoirs ?
              Mais comme le dénonçait Jean Fourastié, l’homme est-il tellement préoccupé de sa propre condition ?

              Le lien que vous fournissez s’avérant inopérant, pourriez vous fournir un résumé de son contenu ?

            • Laurent de Coudenhove Laurent de Coudenhove 22 juillet 2014 17:57

              Ça y est, j’ai tout compris.
              En fait, tu t’imagines que parce que l’on est pauvre, on maltraite nos enfants, et on les néglige et etc ... et que donc, ces enfants compensent en exacerbant un complexe double de poules pondeuses et de répétition inconsciente de leurs souffrances, amplifiant exponentiellement cette chaine de poules souffrantes.
              Ben là, c’est chiadé.

              Bon, ben je te laisse là, je dois aller maltraiter mes enfants. Ben oui, on n’a pas à manger mais ils ne pourront pas se plaindre de ne pas recevoir la vigoureuse attention qui leur est due substantément à ma condition de pauvre.


            • Le Gaïagénaire 21 juillet 2014 13:51

              https://www.youtube.com/view_play_list?p=
              B3F2CF45EEB95C80


              Un cerveau blessé est un cerveau fermé à toute compréhension.

              Il ne s’agit pas d’ÉDUCATION mais du contraire, disons pour simplifier à l’extrême de maïeutique socratique : accoucher de lui-même.

              Le lien, qui fonctionne ici, regroupe toutes les preuves scientifiques des écrits de la spécialiste de l’enfance Alice Miller : http://www.alice-miller.com/index_fr.php

              Vous pourrez trouver trois de mes « articles » qui traitent d’une société plus humaine au lien suivant : 



              • Claude Courty Claudec 21 juillet 2014 23:54
                @ Le Gaïagénaire (---.---.---.109) 21 juillet 13:51
                Tout s’explique : Les cerveaux étant blessés dans leur quasi totalité. Serions nous en grande majorité des Hitler ou des Staline en puissance ?
                Ceci ne change au demeurant rien à la pyramide sociale, à sa segmentation et à ce qui en découle.
                Je ne manquerai pas de vous lire ainsi que Alice Miller.

              • Le Gaïagénaire 22 juillet 2014 02:24

                 @ Claudec (---.---.---.119) 21 juillet 23:54

                « Serions nous en grande majorité des Hitler ou des Staline en puissance ? »

                Exactement, mais selon le domaine d’autorité qui nous est dévolu. Faudrait pas oublier Ceaucescu. Et tout cela « C’est pour ton bien. »



                Vous trouverez dans le lien ci-haut tout ce que nos « prédateurs » ont mis en place comme système destiné à nous faire mourir à petit feu.

                Désolé, c’est encore en anglais.

              • Claude Courty Claudec 22 juillet 2014 09:12
                @ Le Gaïagénaire (---.---.---.109) 22 juillet 02:24

                Je crois que nous ne parlons pas tout à fait de la même chose.

                Je range pour ma part les études comme celles de Alice Miller au rang des observations sur l’éternelle dialectique du bien et du mal, probablement fort pertinentes et susceptibles d’améliorer le sort des hommes, mais en quelque sorte « au quotidien », alors que nous parvenons à un stade de notre évolution qui nécessite une remise en cause de nos fondamentaux, au premier rang desquels je place, à tort ou à raison, le nombre. Ce nombre qui, par les abus et désordres qu’il génère, empêche que soit efficace toute mesure parcellaire, aussi bonnes qu’en soient les intentions et le bien fondé.

                Ce qui m’intéresse est davantage la condition humaine dans ce qu’en révèle plus généralement l’observation de la structure de la société et plus particulièrement sa segmentation inéluctable telle que la représente la pyramide sociale. L’augmentation non moins inéluctable du nombre de pauvres (dans tous les sens du termes et pas seulement matériellement parlant) qui en découle lorsqu’une démographie incontrôlée s’en mêle, me semble en effet nécessiter une prise de conscience sans laquelle toutes les théories, doctrines, idéologies et croyances de toutes sortes ne sont que des fragments d’un savoir sans effets réellement réformateurs et porteurs d’une véritable amélioration de notre condition.

                Refaire le monde quoi !


              • Le Gaïagénaire 22 juillet 2014 15:26

                Claudec (---.---.---.119) 22 juillet 09:12

                http://www.le-carnet-de-jimidi.com/article-le-tres-enthousiasmant-professeur-gerald-huther-121134472-comments.html#anchorComment


                http://www.youtube.com/watch?v=IGQ9i-xdruc

                "Tous les enfants font, au début de leur vie et même avant la naissance, deux expériences majeures - vous les avez tous faites aussi
                - qui sont totalement banales tant qu’un enfant grandit dans le ventre d’une mère. IL EPROUVE LA CROISSANCE D’UNE PART, ET, D’AUTRE PART, LE LIEN. Ce sont deux expériences de base faites par chaque être humain."

                (…..)

                "Ça veut dire qu’IL NOUS FAUT DES ENFANCES QUI RENDENT LES ENFANTS MALHEUREUX, il nous faut des enfances au cours desquelles les deux besoins de base des enfants ne sont pas satisfaits,…" 


              • sophie 21 juillet 2014 19:59

                auteur monomaniak ?


                • Claude Courty Claudec 21 juillet 2014 23:47
                  @ Par sophie (---.---.---.252) 21 juillet 19:59
                  Je ne le pense pas. Simplement préoccupé par la découverte de la relation existant entre la condition humaine et le caractère incontournablement pyramidal de la société humaine, avec tout ce qui en découle. D’autant plus préoccupé que bien peu de mes semblables semblent en être conscients ou en refusent l’idée, préférant s’en tenir aux idées reçues.
                  J’ai heureusement d’autres préoccupations (intellectuelles et autres) et si vous en voulez la preuve, je vous invite à jeter un coup d’œil sur mon profil ainsi qu’à visiter mes sites et blogs.

                • epicure 22 juillet 2014 03:20

                  la surpopulation ce n’est pas le risque de nos sociétés développées, au contraire avec des taux faibles de fécondité, de plus on a les moyens de nourrir notre population.
                  Si nos population ont augmenté depuis plus de deux siècle, c’est justement que par rapport aux capacité de production, il n’y avait pas de surpopulation, mais une adaptation aux nouvelels conditions (productivité agricole amélioré, évolution de la médecine etc.... )

                  Pendant longtemps avec des codifions similaires au fil du temps, la population stagnait ou augmentait de peu, malgré le grand nombre d’enfants. Et parfois a baissé (guerres, épidémies).

                  Par contre il y a un facteur qui limite la surpopulation : l’amélioration de la condition des femmes et des enfant, qui fait baisser le nombre d’enfants par femme, et ne poussant pas à avoir beaucoup d’enfants pour espérer en avoir quelques uns capables d’atteindre l’âge adulte.


                  • Claude Courty Claudec 22 juillet 2014 09:07

                    A supposer que votre optimisme soit raisonnable, je dirai que ce n’est pas la surpopulation, même – si elle n’était que banale augmentation de la population – qui m’inquiète mais :

                    1°/ la conception et l’usage qu’en font les pouvoirs

                    2°/ la prolifération des pauvres qu’elle entraîne inéluctablement, du fait de la structure incontournablement pyramidale de la société. Cf. démonstration sur mon blog « Abominable pyramide sociale »

                    Mais vous devriez lire ou relire, si vous ne l’avez pas encore faite « La bombe P » de Paul Ehrlich ainsi que, plus récent, « Compte à rebours » de Alan Wiesman. Le premier donne un aperçu de ce que peuvent être les limites imposée à la simple nutrition des populations, selon un expert en agronomie et agriculture, Le second celui d’un généraliste quant aux effets constatés de la surpopulation du globe, là où elle atteint d’ores et déjà ou a dépassé ses limites, ainsi que ce qu’il y a lieu d’attendre dans un proche avenir de nos abus en tous genres.

                    En tout état de cause, comment des êtres sensés peuvent-ils imaginer que dans un espace fini, la prolidfération de ceux qui en sont les principaux prédateurs, puisse ne pas avoir de limites ? Le génie humain, ou Dieu, ce qui revient apparemment au même pour vous, y pourvoiront-ils ?


                  • Le Gaïagénaire 25 juillet 2014 00:57

                    « Le même jour, soit le 29 janvier, une 
                    dépêche diffusée sur le site web de l’IRIN, un réseau d’information rattaché au Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, rappelait qu’un rapport dévoilé en 2010 par une organisation de femmes, la Isha le’Isha, établissait que : 
                     »57 pour cent des Israéliennes à qui on avait administré le contraceptif Depo-Provera étaient d’origine éthiopienne « alors qu’elles représentent moins de 2 pour cent de l’ensemble de la population israélienne »."


                      • Claude Courty Claudec 27 juillet 2014 11:34

                        La foi étant, par définition, le contraire de la raison, je préfère contrairement à ce qu’il en est pour vous, m’en remettre à mes propres observations, réflexion et méditation, qu’à des références – choisies – parmi la multitude, contradictoires, de celles qui parsèment le Net et toutes l’accumulation de savoirs qui ne démontrent que notre impuissance à concevoir, non seulement l’au-delà mais notre simple condition ici-bas. À ce propos, Je suis heureux d’avoir noté dans l’un de vos précédents posts, votre accord sur le caractère incontournable de la pyramide sociale, donc implicitement d’une hérédité du sort de chacun, pour le meilleur et pour le pire.

                        http://claudec-libre-pensee.blogspot.fr/2013/01/de-la-foi-selon-lagnostique.html

                        • Le Gaïagénaire 27 juillet 2014 15:34
                          @ Claudec (---.---.---.216) 27 juillet 11:34
                          « Les hommes ressentant le besoin de cette absolution davantage encore que de secours, ils l’ont sollicitée de dieux inventés à cette fin. Multiples ou unique, ceux-ci ont été dès lors le moyen le plus sûr, sinon de cautionner les pires actes, au moins d’obtenir une rémission mettant l’être humain suffisamment à l’aise pour en commettre d’autres. »

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