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Accueil du site > Tribune Libre > DÉMOCRATIE ! Késako ?

DÉMOCRATIE ! Késako ?

On en a tous plein la bouche de ce beau mot : DEMOCRATIE. « Le pire système de gouvernement à l'exception de tous les autres » disait Churchill.

 

Relisons ce qu'en disait Aristote, dans cette Grèce qui a inventé le concept : « Le principe de base de la constitution démocratique c’est la liberté (c’est, en effet, ce qu’on a coutume de dire parce que c’est seulement dans une telle constitution que les citoyens ont la liberté en partage ; c’est à cela, en effet, que tend, dit-on, toute démocratie). Et l’une des formes de la liberté, c’est d’être tour à tour gouverné et gouvernant. En effet, le juste selon la conception démocratique, c’est que chacun ait une part égale numériquement et non selon son mérite, et avec une telle conception du juste il est nécessaire que la masse soit souveraine, et ce qui semble bon à la majorité sera quelque chose d’indépassable [...] De sorte que dans les démocraties, il se trouve que les gens modestes ont la souveraineté sur les gens aisés ; ils sont en effet plus nombreux, et c’est l’opinion de la majorité qui est souveraine. [...] » On est loin de là...

La Révolution française en a fait la démocratie participative, où l'élection au suffrage universel est l'instrument suprême d'application de ce concept. Une femme ou un homme = une voix. Une démocratie n'a droit à cette prestigieuse appellation que si elle respecte rigoureusement ce principe fondateur. Deux conditions indissociables assurent la réalité de la démocratie : - la liberté d'exprimer et de propager toutes les opinions, quelles qu'elles soient ; - toute décision politique doit être conforme aux desiderata des citoyens. Hors de là, pas de démocratie.

Or que constate-t-on  ? Que ce principe est bafoué, foulé aux pieds, roulé dans la boue par ceux-là même qui en sont les gardiens  : les politiques. De quelques bords qu'ils soient d'ailleurs. La fraude en matière de suffrage semble être la règle voire la culture de ceux qui se prétendent les représentants des citoyens qui les ont élus et vis-à-vis desquels ils n'ont aucun droit, seulement des devoirs. Le non-respect du vote est devenu la règle, et pas seulement dans des pays exotiques mais aussi, et surtout dans les démocraties pures et dures, élevées sous la mère. Les exemples sont légions  : le sinistre Bush élu la première fois, après des semaines de sombres tripatouillages, avec moins de voix que sont concurrent. Le résultat du vote sur la constitution européenne en France où la volonté populaire du « non » fut foulée aux pieds par le nouveau président sitôt élu.

Les citoyens ont-ils vraiment la possibilité de contrôler les décisions dont l’application les concerne directement ? Pour que la souveraineté populaire soit effective, dans un régime représentatif pris en otage par une caste de politiciens professionnels et de communicants, il faudrait que les élus représentent réellement les citoyens. Or, un certain nombre de conditions et de pratiques font qu’une telle représentation se trouve très souvent faussée. Un élu, une fois au pouvoir, n'a qu'un principe pour régir son action : être réélu ! Il peut dès lors, pour se maintenir au pouvoir, renier les engagements qui lui ont valu son élection. C’est le problème des « promesses électorales ». Les trahisons récurrentes des promesses du candidat Hollande par le président Hollande, comme celles de Tsipras en Grèce en sont des illustrations, hélas, lumineuses. Dans quelle mesure l'élu qui trahi représente-t-il alors les électeurs ?

La « Démocratie » telle qu'elle a dérivé n'est qu'un une illusion démocratique. Elle est en fait le faux-nez, le masque rassurant derrière lequel se dissimulent des lieux ambigus de détention du pouvoir. Ces différentes sphères sont, en grande partie, inconnues des citoyens, qui ne les contrôlent pas. Les institutions européennes - qui agissent comme un cartel au service non des citoyens mais des groupes de pression économiques (finance, multinationales, sociétés occultes genre Trilatérale, Bilderberg, Davos) – en sont la déplorable illustration. Une minorité d’initiés serait ainsi souveraine, pendant que la majorité des citoyens n’aurait accès qu’à ce qu’on voudrait bien lui montrer.

C'est dramatique car au vu de ces réalités, c'est l'image de LA DEMOCRATIE qui est salie, et par conséquent toutes les valeurs qu'elle représente qui sont dépréciées, voire rejetées par les peuples opprimés auxquels on voudrait l'imposer. L’image de LA DEMOCRATIE que nos pays pollués par l'ultralibéralisme capitaliste donne est celle de bombes, de pillage économique, de protection de satrapes locaux, de saccage de la planète.

Mondo cane...

 

Illustration : merci à Pickel

 


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33 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 septembre 2015 13:37

    Vivons-nous dans une réelle démocratie ?

    Oui !
    Une réelle démocratie d’imbéciles qui élisent démocratiquement des imbéciles...
    En démocratie, on élit toujours les politicards qu’on mérite ! ! !


    • beo111 beo111 18 septembre 2015 13:50

      @Jean-Pierre Llabrés

      Non.

      En réelle démocratie on élit pas, on se présente !

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 septembre 2015 14:08

      @beo111

      Certains se présentent et d’autres les élisent ! ! !


    • beo111 beo111 18 septembre 2015 22:51

      Ils élisent ceux que les grands médias leur montrent, cela n’a rien à voir avec la démocratie.


    • Rensk Rensk 19 septembre 2015 00:24

      @beo111

      Aujourd’hui ce sont donc les plus riches, ceux qui ont acheté/payé « l’information » aux copains...
      C’est devenu une histoire d’argent les élections...

      Un truc que tous oublient, c’est l’administration... elle prend de plus en plus de pouvoir sur les citoyens alors qu’elle était prévue au départ servir le citoyen...


    • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 19 septembre 2015 10:00

      @Jean-Pierre Llabrés

      Il y aurait beaucoup à dire sur la démocratie, la légitimité de ceux qui sont élus par une majorité contre une minorité, la notion de peuple, le pouvoir des masses contre l’individu, la manipulation mentale, la capacité à voter etc... mais finalement votre commentaire en apporte la meilleur conclusion.

    • colere48 colere48 18 septembre 2015 14:23

      LA démocratie , rien d’autre qu’un infâme alibi au bénéfice de « l’empire »

      C’est beau, la démocratie en marche !


      • Gabriel Gabriel 18 septembre 2015 14:40

        Bonjour Victor,

        Si l’on se réfère à la définition première, La démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est souverain. Seulement voilà, pour que cela fonctionne correctement, il faut des représentants qui rendent des comptes au peuple ce qui aujourd’hui n’est plus le cas. Le pays, qui à mon avis, se rapproche le plus de la démocratie serait la Suisse où, pour toutes décisions importantes le peuple est consulté par référendum (Votation). De toute évidence, chez nous, les élites qui ne sont rien d’autres que les représentants serviles d’intérêts financiers ont confisqué cette démocratie pour instaurer une monarchie financière ou les plus riches décident des lois à faire voter. Le problème majeur qui étrangle la démocratie est la non limite des richesses personnelles. Je m’explique : certaines personnes possèdent tellement de moyens financiers que pour les conserver et en acquérir encore plus, ils achètent les institutions (Gouvernement, justice, police ect…) afin d’orienter les pouvoirs et faire fixer des lois pour leurs seuls intérêts.

        Pour qu’une démocratie réelle fonctionne il faut :

        1°) fixer une limite à l’acquisition des richesses personnelles.

        2°) Contrôler les élus durant toute leur mandature.

        3°) Avoir la possibilité de traduire immédiatement en justice les élus qui œuvrent pour des intérêts privés aux détriments des intérêts publics.

        4°) Avoir la possibilité de déchoir immédiatement de ses fonctions un élu qui a menti, tricher ou trahi la parole du peuple.

        5°) Interdire tout cumul de mandat.

        6°) Instaurer le référendum comme en Suisse pour toute décision nouvelle concernant le peuple que cela soit au niveau national, régional ou communal. 

        7°) Instaurer l’élection des élus à la proportionnelle.

        8°) Interdiction à vie aux élus ayant été condamnés de se représenter.


        • Rensk Rensk 19 septembre 2015 00:47

          @Gabriel

          Bien des choses me manques en Suisse... Par exemple il n’y a aucune représentation du peuple dans les parlements,la majorité sont avocats...
          Le dernier ouvrier élu au conseil fédéral (je crois que c’est le seul depuis la création du pays) est Willi Ritschard, Profession  : monteur en chauffage central

          Dans une démocratie les représentants ne devraient pas n’être que des partis politiques mais aussi devraient être représenté les jeunes, les ouvriers, les artisans, les femmes, les handicapés les protestants et autres religions etc. etc.
          Ce n’est que là qu’il peut y avoir plusieurs casquette = catholique, pauvre, handicapé, jeune...


        • Sarah 18 septembre 2015 16:49

          La France n’est pas une démocratie mais une république.


          • colere48 colere48 18 septembre 2015 17:55

            @Sarah

            La France ÉTAIT une République elle est une DEMOCRATIE depuis l’allégeance de ses dirigeants à l’empire étasunien et otanien !!  smiley


          • Sarah 18 septembre 2015 16:57

            L’important n’est pas qui vote, mais qui compte les votes.

             

            Une citation d’un « élu » illustrant votre image : « Après la fermeture des bureaux de vote, on se réunit et on décide qui a gagné »


            • hans-de-lunéville 26 septembre 2015 19:52

              @sarcastelle
              c’est comme cela en Belgique


            • bernard29 bernard29 18 septembre 2015 17:30

              Vous dites ; 

              « La « Démocratie » telle qu’elle a dérivé n’est qu’un une illusion démocratique. »

              Et alors que faites vous pour essayer de d’y remédier ? ou avez-vous des propositions ??


              • Rensk Rensk 19 septembre 2015 01:04

                @bernard29

                Du jour d’aujourd’hui... qui répondrait a votre minimal remarque serait de suite taxé de « complotiste fou » voir de terroriste essayant un putsch...

                Il n’y a qu’à voir ce qu’en écris « Le Monde » vu de Paris by Nigth


              • VICTOR Ayoli VICTOR 19 septembre 2015 08:53

                @bernard29

                Le problème de la démocratie, c’est l’impuissance des peuples à contrôler ce que font leurs gouvernants. Le bulletin de vote ne revient qu’à donner un blanc-seing à ceux que nous élisons, sans possibilité de changement ou de rectification.

                Il faut écouter Montaigne : « Lorsque dans la république le peuple en corps a la souveraine puissance c’est une démocratie ; lorsque la souveraine puissance est entre les mains d’une partie du peuple, cela s’appelle une aristocratie. » Ce géant proposait pour mettre en place par exemple une Constituante…le tirage au sort ! « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie, le suffrage par choix est de celle de l’aristocratie. Le sort est une façon d’élire qui n’afflige personne, il laisse a chaque citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie. » Et il estimait que les lois devaient être mises à l’essai : « La constitution de Rome et d’Athènes à cet égard étoit tres sage, les arrêts du senat avoient force de loi pendant un an ils ne devenoient perpetuels, que par la volonté du peuple. »

                 


              • Sarah 19 septembre 2015 12:46

                @VICTOR


                Exactement, les programmes ne servent qu’à se faire élire ; ils n’ont aucune valeur légale.


                Une fois élus, ils peuvent faire ce qu’ils veulent pendant 5 ans, sans qu’on puisse s’y opposer, sans qu’on puisse leur demander de faire autre chose que ce qu’ils font.


                Ils ont le droit - légalement - de ne rien faire de leur programme, de faire des choses qui leur aurait fait perdre si le peuple l’avait su, voire de faire le contraire de ce qu’ils ont promis.


                En France, les gens ne sont pas citoyens mais électeurs.


              • Jean Guillot meslier 18 septembre 2015 17:53

                La Démocratie a duré un peu plus d’un siècle en Grèce antique (Démocratie athénienne) ce qui est très peu à l’échelle de la civilisation .
                L’Empire Romain a tout copié sur la Grèce sauf la Démocratie et a perduré six siècles .

                Puis nos intellectuels des lumières ont ressorti ce système au 18 ème siècle et l’on copié à l’identique : Constitution Américaine puis République Française et puis toute l’Europe l’a adopté
                au cours du siècle suivant (beaucoup de révolutions et de morts )

                Le Problème c’est que c’était un système basé sur l’esclavage (normal pour l’époque il y a 3000 ans ) .

                Donc on a reproduit le même système à l’identique : classe politique , philosophes intelectuels , bourgeoisie et esclavage volontaire obligé de son plein gré (c’est à dire salariat ) .

                Je remercie la démocratie et tout son système capitaliste qui va avec dont je prédis la fin imminente (un ou deux siècles) qui viendra , pas besoin de grande révolution Marxiste ou autres le système s’écroulera tout seul .


                • Rensk Rensk 19 septembre 2015 01:12

                  @meslier

                  Un ou 2 siècle ? Moi je crois que cela va aller plus vite que ça vu la différence avec hier, l’info va plus vite que ça... les journaleux viennent de l’apprendre aujourd’hui :

                  Emmanuel Macron, le «  off » brisé et le statut des fonctionnaires

                • cassandre4 cassandre4 19 septembre 2015 00:01


                   A propos, les Bilderbergs ont désigné,... Juppé prochain président de la République Française !
                   
                   A suivre !  smiley


                  • Jean 24 septembre 2015 16:21

                    @Laissebéton
                    mauvais cheval, comme Fabius, lui aussi est malade


                  • gogoRat gogoRat 19 septembre 2015 11:14

                    Pour éviter d’abuser le concept de démocratie, en tant qu’idéal, (id est : utopie, positive et nécessaire, mais que l’on sait -consciemment - non pleinement atteignable dans la réalité), nous ne devrions jamais nommer « démocratie » un quelconque régime politique réel.

                     Tout juste pourrait-on parler de tentative démocratique, ou de visée démocratique ...
                     on pourrait suggérer, en France, « république à visée démocratique »
                     Qui a mieux à proposer ?


                    • gogoRat gogoRat 19 septembre 2015 11:47

                      Les mots suivants, attribués ici à Aristote :

                      • «  il est nécessaire que la masse soit souveraine, et ce qui semble bon à la majorité sera quelque chose d’indépassable  »
                       pourraient être rapprochés de ceux d’un autre chantre du concept démocratique : cf JJ Rousseau (« Du Contrat social - Chapitre VI ) :
                      •   » Trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu’à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant. " Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution.« 
                       
                       Ce rapprochement met en évidence que le concept de liberté associée à la démocratie est indissociable du concept d’égalité suggéré par l’article 2 de notre actuelle Constitution française :
                      •  »La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». « 
                       Nous nous rendons compte ainsi que l’objectif seul de liberté serait fallacieux car réducteur : il doit,dans toute visée démocratique, être conditionné à une notion bien comprise d’égalité, dûment replacée dans son contexte. Contrairement aux dévoiements de langage auxquels cherchent à nous habituer nombre de manipulateurs (professionnels ?), l’égalité évoquée ici n’est nullement un concept de »mêmeté« , mais désigne une égalité en dignité et en droit. ( Historiquement, en France, ce concept révolutionnaire s’oppose au régime de caste de l’Ancien régime, jadis divisé entre noblesse, clergé et tiers-état )

                       Ceci dit »il est nécessaire que la masse soit souveraine" n’implique pas pour autant la notion de délégation de pouvoir ou de représentation (1e point) ... par adoption d’une technique (de plus, très particulière) de scrutin


                      • gogoRat gogoRat 19 septembre 2015 12:07

                         Pour ce qui est d’assurer la réalité d’une « démocratie » je serais bien plus prudent :
                        "Une femme ou un homme = une voix. [...] . Deux conditions indissociables assurent la réalité de la démocratie : - la liberté d’exprimer et de propager toutes les opinions, quelles qu’elles soient ; - toute décision politique doit être conforme aux desiderata des citoyens.« 

                         Perso, j’aurais tendance à me défier d’une enchère aux opinions ou d’un engouement pour des desiderata, au détriment de plus rares convictions ( ce pour quoi on se montre capable de sacrifices personnels) ou choix mûrement réfléchis et assumés en regard des contingences vécues.

                         Dans les principales conditions nécessaires (mais malheureusement, très probablement non suffisantes) je retiendrais plutôt, pour faire simple :

                        •  »Une femme ou un homme = une voix."
                        • égalité en dignité et en droit

                        • gogoRat gogoRat 19 septembre 2015 12:40

                          La façon par laquelle JJ Rousseau rapproche le concept démocratique d’un « problème fondamental  » à résoudre
                           ( cf " Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution.« )
                          a le mérite de nous inciter à bien considérer que cette visée est loin de n’être tributaire que de capacités (individuelles autant que collectives) à nourrir et développer de bons sentiments :
                           cette approche nous rappelle la prégnance humaine ancestrale des arts et techniques .

                           A noter que la fraternité souhaitée par notre devise nationale, dépend aussi de nos capacité cognitives permettant d’évaluer (en purs logiciens) nos propres intérêts personnels bien compris (pour peu qu’ils incluent une conscience introspective de notre besoin de reconnaissance par autrui autant que de notre intérêt pratique à tirer parti du constat que  »l’union fait la force")

                           En prenant au sens large le terme de ’technique’, pourquoi en effet ne pas considérer que nos conventions et consensus les plus usuels sont d’abord :
                           - notre langage (ici, le français) ... et son vocabulaire ... dont le mot ’démocratie’ ?  smiley)

                           On peut alors commencer à regarder avec un oeil critique nos techniques de démocratie actuelles,
                          dont représentation , scrutin ...



                            • lsga lsga 19 septembre 2015 13:28

                              @SDM 94
                              à une échelle mondiale hein.... parce que sinon, ça sert à rien...

                              la production en France est entièrement dépendante de la production à l’échelle internationale, il n’est donc pas possible d’avoir un système démocratique à l’échelle de la France.

                            • SDM 94 SDM 94 19 septembre 2015 13:59

                              @lsga
                              C’est le genre d’argument étouffoir qui nous incite à l’impuissance...

                              Bien évidemment l’idéal serait l’échelle mondiale, mais il faut commencer la contamination démocratique à tous les niveaux. Mais on peut même commencer sans attendre à l’assemblée des copropriétaires de son immeuble ou dans l’association culturelle de la commune : tirage au sort et reddition des comptes...

                              En terme d’éducation politique et d’éveil des consciences, militer au m6r me parait un travail qui n’est pas inutile


                            • lsga lsga 19 septembre 2015 15:12

                              @SDM 94
                              non, s’illusionner n’est pas une manière de commencer.


                            • SDM 94 SDM 94 19 septembre 2015 16:58

                              @lsga
                              la démission non plus...


                            • gogoRat gogoRat 19 septembre 2015 13:33

                               Ma façon d’intervenir ici (sur cet article / en multipliant immodérément les posts ) devrait mettre en évidence, ce qui, dans une recherche technique d’identification de consensus populaire, pourrait être vu comme un défaut dans le principe partagé par les participants d’Avox : le flot d’expression permis à chaque participant n’est pas limité !
                               ( Ce qui risque de noyer l’intérêt des lecteurs, ou d’induire une prépondérance injuste accordée à celles et ceux qui oseront immodestement abuser de cette capacité d’expression - y compris pour ce qui concerne les techniques de pondération/évaluation personnelles par système de compteurs)
                               

                               Pas question pour autant de réclamer ni même de suggérer pour Avox, une révision de ces technique adoptées (dont, ici-même, il ne serait pas cohérent que je me plaigne ! smiley) ... mais juste d’illustrer un des pourquoi de la suggestion de « technique démocratique » exposée dans mon profil, et répondant aux impératifs démocratiques que j’ai rappelés précédemment :

                              • « Une femme ou un homme = une voix. »
                              • égalité en dignité et en droit
                                (i e : liberté d’expression et même poids d’expression verbale officielle pour chaque citoyenne/citoyen ! )

                               Nota Bene :
                               la revendication de « Référendum d’Initiative Populaire » pourra alors paraître plutôt passive et « petit joueur » devant la perspective de doléances pondérées officielles gérées et entretenues collectivement en permanence, en temps réel et sans chef d’orchestre pour synchroniser les rythmes personnels d’écoutes ou de coups de gueule ...
                               C’est la discipline culturelle inspirée par une participation technique collective permanente qui pourrait aider à garantir une tension sans cesse renouvelée vers un idéal vraiment démocratique, et non pas une ’solution’ clé-en-main, un produit ’fini" (!), à qui chacun/chacune se dépêcherait d’attribuer toutes les causes des ses insatisfactions.

                              • alinea alinea 20 septembre 2015 15:56

                                @gogoRat
                                mais ici, on ne vote pas ! on discute !
                                Or, pour que notre pensée s’affine en se nourrissant de celle des autres, elle se cherche en maints essais ! Si on ne répète pas toujours la même chose, les interventions multiples d’un même lecteur sont, au contraire, précieuses !


                              • Laurent 47 22 septembre 2015 19:04

                                Je vais faire court !

                                La dictature c’est : taisez-vous !
                                La démocratie c’est : causez toujours !
                                ( je suppose que vous avez remarqué que ça se vérifiait chaque jour un peu plus ).

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