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Accueil du site > Tribune Libre > Démographie, numérique et dette, le triptyque absent des débats (...)

Démographie, numérique et dette, le triptyque absent des débats présidentiels !

Qu’il s’agisse des candidat(e)s aux primaires « ouvertes » ou « fermées », de même pour celles et ceux qui ne passent pas par des primaires, on ne peut pas dire qu’au cours de leurs débats de pré-campagne électorale, ces candidat(e)s évoquent le triptyque « démographie, numérique, dette », alors que ce triptyque va affecter profondément nos sociétés.

« En politique, ce qu’il y a souvent à apprécier et à comprendre c’est ce qui se passe sous nos yeux de plus difficile » Alexis de Tocqueville

La problématique démographique

Avec une population qui a augmenté d’un milliard d’habitants au cours de la décennie 2009-2019, passant de 6,7 milliards en 2009 à 7,7 milliards en 2019 et une perte de terres arables estimée à environ 100 000 kms² par an, cela pèse considérablement sur les ressources naturelles. Par exemple, la demande en eau douce a augmenté de plus de 64 milliards de mètres cubes par an pendant cette période. Il est physiquement impossible de poursuivre dans cette voie. Faute d’aborder la question démographique et de prendre des mesures préventives adaptées, nous filons vers l’abîme… Les pandémies, aussi nombreuses et violentes soient-elles, n’ont et ne devraient avoir pratiquement aucun impact sur l’évolution démographique, car l’homme échappant aux lois de la sélection naturelle, par sa capacité de découvertes en médecine, réussi toujours à enrayer ces pandémies.

Exclue totalement des pensées des candidat(e)s, alors qu’avec près de 68 millions d'habitants la France (deuxième pays le plus peuplé de l’Union européenne, derrière l’Allemagne 83 millions) n’échappe pas à la problématique population - territoire. C’est plus de douze millions d’habitants qu’en 1981, et plus de vingt deux millions de plus qu’en 1960, avec une perte annuelle de près de 66 000 hectares de terres agricoles depuis 1980, soit 660 km² ( plus que le territoire de Belfort 609 km²). Ne pas oublier que la France vit exclusivement de ses importations de pétrole, de gaz, uranium et minerais divers... Nos capacités d’autonomie énergétique sont quasi-inexistantes alors que nos besoins sont démesurés. A ce rythme de croissance démographique, pourra-t-on encore longtemps dépendre du pillage du reste du monde pour sauvegarder notre niveau de vie ? Que se passera-t-il lorsqu’on ne pourra plus drainer des ressources d’autres régions de la planète ? Voir l’association « Démographie Responsable (DR) », dont le travail de recherche et de vulgarisation est très enrichissant concernant la question démographique : https://www.demographie-responsable.org/qui-sommes-nous.html également les écrits de l’auteur Michel Sourouille dans sa revue « Biosphère » : https://biosphere.ouvaton.org/blog/author/biosphere/

Par son nombre, l’homme affecte de très nombreux événements météorologiques et climatiques

Il y a désormais une certitude, l’Homme par son nombre affecte de très nombreux événements météorologiques et climatiques extrêmes (vagues de chaleur, pluies torrentielles, sécheresses, cyclones tropicaux…), rendus plus fréquents, plus intenses et qui ne peuvent que s’amplifier. Sans compter la 6e extinction des espèces, dont l’homme, contrairement aux cinq précédentes, est le seul responsable.

Faut-il rappeler que le rapport du GIEC estime, par exemple, que les pluies extrêmes vont grimper de 7% à chaque degré supplémentaire. Pour Alok Sharma le président de la COP26 qui se déroulera à Glasgow en Novembre 2021, ce rapport est « l’avertissement le plus sévère » jamais lancé sur le fait que le comportement humain accélère de manière alarmante le réchauffement climatique ».

Nul doute que le dérèglement climatique aidant et l’épuisement ressources fossiles qui vont devenir de plus en plus chères, on peut s’attendre à une prolifération de conflits régionaux et des vagues migratoires vers l’Europe très importantes. Des mesures préventives d’urgence doivent être prises, mais encore faudrait-il que nos candidat(e)s à la fonction suprême dans notre pays s’en préoccupent...

On peut dès lors regretter que cette problématique neffleure la moindre pensée de nos candidat(e)s présidentiel(les), y compris chez EELV qui se réclame de l’écologie, dont ils en sont d’ailleurs éloignés.

Le numérique, autre problématique délaissée voire totalement ignorée par les candidat(e)s

Il est évident que la nouvelle révolution numérique offre des avantages concernant, notamment, la réduction des mobilités domicile- travail avec le travail à distance (télétravail) qui permet de réduire l’usage de la voiture. A cet effet, il faudrait encourager la mise en place d’espaces « coworkings » en toujours plus grand nombre pour une pratique plus aisée et plus importante du télétravail, car ces espaces individuels au plus près du domicile dans un un ensemble collectif offrent les avantages de sociabilité au travail qui existent en entreprise et supprime les inconvénients du télétravail à domicile. Se retrouver autour d’une machine à café ou autour d’un casse-croûte est un temps de convivialité que l'on ne peut retrouver au au domicile.

On peut comprendre aussi que cette nouvelle « révolution numérique » des mégas données suscite des craintes justifiées, tant sur le plan économique et sociétal, voire culturel, ainsi que sur le plan environnemental et énergétique. N’oublions pas que les terres rares (qui ne le sont pas toutes) dont sont issus les métaux rares indispensables aux « intelligences artificielles », mais aussi à l’éolien et au photovoltaïque, ou à la voiture électrique, dont la production de la majorité de ces véhicules relève d’une aberration, sans compter l’usage quotidien des ordinateurs, smarphone, télévision, appareils ménagers etc. sont une ressource fossile qui n’est pas inépuisable. Quand on sait que la Chine détient plus de 90 % de la production mondiale et se trouve en bonne position pour exploiter celle de l’Afghanistan des Talibans, on peut imaginer les difficultés qui nous attendent...

A terme des entreprises robotisées fonctionneront sans intervention humaine

Avec le changement de statut des robots par internet et l’interconnexion entre eux, aujourd’hui on peut faire fonctionner des entreprises (dites entreprises 4.0) sans peu d’intervention humaine, ce qui va s’amplifier demain avec la 5 G et l’informatique quantique.

A terme, par les robots avec leur interconnexion et internet, les entreprises seront totalement dispensées d’intervention humaine. Les nouvelles habitudes d’achat et des nouveaux moyens de livraisons (notamment par drones) vont inévitablement y contribuer.

Les effets en perspective de cette nouvelle révolution numérique

Faut-il rappeler qu’aujourd’hui on est en mesure de confier des taches sélectives de décision, notamment, pour la justice, la médecine, l’enseignement, mais aussi faire déplacer des véhicules sans chauffeur ou des drones-taxis sans pilote, y compris faire fonctionner des usines sans aucune intervention humaine grâce aux interconnexions de l’intelligence numérique entre les machines, avec toutes les conséquences d’éthique que cela suppose. Par exemple, s’agissant de la justice on peut rappeler que pour désengorger les tribunaux, lorsque cela ne relève pas de décisions concernant des jugements dans des situations complexes, où elles doivent être prises en « son âme et conscience », les robots peuvent très bien suppléer les magistrats pour prononcer des sanctions en fonction de critères très précis.

Dans tous les domaines : entreprises, services, santé, hôpitaux, enseignement, transports, militaires etc. désormais « l’Intelligence artificielle « s’installe partout avec des applications de substitution totale de l’intervention humaine aux robots par phases successives. Il est évident que l’intelligence artificielle va susciter des espoirs, parfois surréalistes, mais aussi des craintes apocalyptiques, dont certaines peuvent être justifiées, compte tenu de notre culture actuelle et du recours trop réactif à la violence.

Une évolution maîtrisée serait beaucoup plus efficace si elle est effectuée par étapes

Avoir une vision à plus long terme suppose aussi des mesures préventives par paliers. C’est indispensable si l’on veut éviter une fracture sociétale brutale et gagner du temps, car nul doute que de nouvelles activités, aujourd’hui insoupçonnables, apparaîtrons et plus compatible avec l’évolution de cette nouvelle révolution numérique qui va s’imposer. Au début des années 1990 nous ne pouvions imaginer l’existence des plateformes numériques et leur impact sur notre vie quotidienne actuelle, bien qu’elles puissent soulever d’autres problématiques, notamment sur le plan social.

Alors que la nouvelle révolution des « intelligences artificielles » va inévitablement nécessiter des activités dans le domaine de la production robotique, de la recherche et du traitement des déchets du numérique, la France devrait y avoir un rôle stratégique en jouant un rôle dynamique au sein de l’Union Européenne…

Attention ! si on se réfère aux experts du forum économique mondial de Davos, avec la nouvelle révolution numérique, nous entrons dans une quatrième révolution industrielle, dont leur crainte, si rien n’est entrepris par le pouvoir politique, c’est qu’à terme, les entreprises qui vont de plus en plus fonctionner avec très peu, d’intervention humaine, se traduira par plus de 5 millions de chômeurs supplémentaires en Europe en 2025 …

Il est regrettable et fort dommageable que cette nouvelle révolution numérique soit occultée des débats présidentiels par les candidat(e)s, alors que son évolution va impacter durablement notre vécu sur le plan culturel, sociétal, économique, environnemental et en approvisionnement des métaux rares.

A propos de la dette, l’autre problématique délaissée également par les candidat(e)s présidentiel(le)s

Pour rappel : À la fin du premier trimestre 2021, la dette s’établit à 2 739,2 Milliards d’€uros, soit 118,2 % du PIB. Après la diminution du quatrième trimestre 2020 (−23,7 Md€), la dette a augmenté nettement au cours de ce trimestre (+89,0 Md€), en partie pour financer les mesures de soutien liées à la crise sanitaire et le plan de relance. Près de la moitié de cet endettement alimente par ailleurs la trésorerie des administrations publiques, principalement celles de l’État et de l’Acoss. De ce fait, la dette nette des administrations publiques augmente moins fortement (+ 48,3 Md€) au premier trimestre pour s’établir à 104,0 % du PIB.

Au premier trimestre 2021, la contribution de l’État à la dette publique augmente de 61,3 Md€. L’État émet principalement des titres négociables de long terme (+57,8 Md€) et dans une moindre mesure des titres de court terme (+5,0 Md€). Par ailleurs, les dépôts des correspondants au Trésor diminuent de 1,5 Milliard d’€uros.

La contribution à la dette brute des administrations de sécurité sociale (Asso) s’accroît également (+26,3 Md€). L’Acoss s’endette de 9,3 Milliards d’euros, via l’émission de titres de court terme. La dette de la Cades augmente de 16,6 Md€ principalement sous la forme de titres négociables de long terme (+18,2 Md€), tandis que son encours de titres à court terme diminue (−2,2 Md€). Lors de ce trimestre, la Cades a versé 8,7 Milliards d’euros à l’Acoss au titre des reprises de dettes de la Cnam et du FSV.

Optimisme et « roulette Russe » ?

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire affirmait en 2020 que la France est loin du gouffre : notre pays reste considéré comme « sûr » par les investisseurs. Les taux d’intérêt qu’ils nous réclament actuellement sont très bas, voire même négatifs dans certains cas, ce qui signifie qu’on nous paie pour nous prêter de l’argent ! nous n’avons pas de difficulté à lever de la dette ». Sauf qu’à y regarder de plus près, c’est tout de même 2% du PIB d’intérêts payés, et « la modique somme » d’environ 40 milliards d’euros qui vont chaque année dans les poches des créanciers. Avec l'annulation d'une partie de cette somme considérable, cela permettrait d'améliorer l’état des services publics qui connaissent de réels déficits de moyens pour assurer leur missions, comme l’éducation, la recherche, la santé, la culture…

Comme pour le ministre de l'économie Bruno Le Maire, même ton rassurant du côté des agences de notation, ces cabinets d’analyses privés très suivis par les marchés financiers, qui notent Etats ou entreprises en fonction de leur risque de faire faillite : elles estiment que les perspectives de la France sont stables. Mais jusqu’à quand ?

Le ministre n’omet-il pas, par ailleurs, de dire que la BCE, auprès de laquelle les Etats Européens n’ont pas le droit d’emprunter, ne tire pas ses ressources en empruntant aux banques, mais plutôt en leur prêtant. Et de rappeler que ces banques qui vont alimenter les marchés financiers, auprès desquels les Etats vont emprunter, obtiennent des prêts de long terme, leur permettant de bénéficier d'un taux proche de 0 %, voire négatif.

Le réveil ne risque-t-il pas d’être brutal quand il faudra rembourser ?

On ne pourra faire l’impasse sur le remboursement de la dette qui est abyssale et va encore progresser durablement, mais alors comment pourrait-on faire ?

- faire des coupes budgétaires (pour baisser ses dépenses) c’est à dire une forte politique l’austérité, ce qui semblerait inévitable ?

- augmenter les impôts (pour accroître ses recettes) ? 

- s’endetter auprès de créanciers disposés à lui prêter de l’argent pour rembourser une partie de la dette ? Mais là n’est-ce pas s’engager encore plus dans des processus de cavalerie, ce qui est en partie le cas aujourd’hui et dans ce cas ces milliards qui « viennent du futur », ce sont les futures générations qui vont payer la note »…

-négocier avec les créanciers pour allonger la durée des remboursements ? Mais là encore ce sont les prochaines générations qui seront mises à contribution.

- parvenir à alléger la dette en réduisant les remboursements des taux d’intérêts ou en annulant une partie de la dette ?

Face aux problématiques de ce dossier, que des candidat(e)s présidentiel(le) ne s’y attardent pas par des analyse objectives et des propositions alimentant un débat, cela relève de l’irresponsabilité.

Par ailleurs, il ne faut pas négliger la transition écologique, avec les indispensables efforts à faire. A cet effet, l’ancien vice-président senior de la Banque mondiale a évalué à environ 2% du PIB chaque année, soit près de 46 milliards d'euros par an dans le cas de la France. Ces évaluations s’appuient sur des efforts à faire bien en deçà de ce qui serait réellement nécessaire…

Parmi les recettes fiscales à envisager, les très riches doivent faire un effort de solidarité

Pour rappel : Les député(e)s, bien qu’ils soient très peu nombreux dans l’hémicycle, avaient voté le 20 Octobre 2017 la réforme de l’ISF par 77 voix pour et 19 députés contre.

La suppression de l'impôt sur la fortune (ISF), avec son assise sur le seul immobilier avait soulevé les objections que l'ont sait, et un manque à gagner de 5 milliards d’euros. le rétablissement de l'ISF fût par ailleurs une demande constante exprimée, lors du grand débat national et n’est-il pas possible de le rétablir, sous une forme différente au vu de la situation ?

Une action solidaire des plus riches est indispensable en regard de la dette

Vu la situation exceptionnelle liée à la crise sanitaire et les contraintes budgétaires à venir, s’il ne s’agit pas de rétablir l’impôt sur la fortune (ISF) sous sa forme initiale, Il serait toutefois souhaitable d'établir une contribution solidarité richesse. Pour son calcul, hors immobilier, elle réintégrerait les biens somptuaires qui ont été exclus avec le transfert de l'ISF à l'IFI (yachts, jets privés, chevaux de course, voitures de luxe, lingots d'or...) ainsi que que la suppression de la dispense des prélèvements sur les dividendes des actions.

Il faudrait toutefois relever les seuils qui étaient de 1,3 millions d'euros pour l’ISF, et le sont actuellement pour l’IFI, à 3 millions d'euros. Comme pour l’ISF, le montant de la contribution solidarité (CSR ) n’excéderait pas 75 % de l’impôt sur le revenu. Le montant des actions par mécénat divers serait déduit du montant de la fortune.

L'ISF était payé par environ 350.000 foyers pour une recette de 5 milliards d’euros, ce qui correspondait à une moyenne de 14 285 euros par foyer fiscal qui y était soumis. Sur cette base de l’ISF, Si 200 000 foyers étaient concernées, cela ferait une recette fiscale d’environ 3 milliards d’euros, ce qui n’est pas à négliger

la contribution solidarité richesse (CSR) doit être perçue comme une action solidaire de la part des très riches et non comme un impôt avec ses contraintes et limitée dans le temps. A cet effet elle ne saurait être pénalisante, afin d’éviter de rééditer la période pendant laquelle s’appliquait l’ISF où environ 10 000 contribuables soumis à l’ISF avaient quitté le territoire national, sachant également que ces 10 000 personnes, si elles n’ont pas acquitté l’ISF, elles n’ont pas acquitté également l’impôt sur le revenu, c’était un manque à gagner important pour le budget de l’Etat.

Pour conclure

Une fois de plus lors d’une élection nationale de la plus haute importance, le triptyque : démographie - révolution numérique - remboursement de la dette risque fort d’être passé sous silence, alors que cela relève des enjeux sociétaux fondamentaux de notre époque. A partir du moment où l’on met sous le tapis lors de l’élection présidentielle ces problématiques, on ne peut que s’interroger et être très pessimiste pour l’avenir.

 


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24 réactions à cet article    


  • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 25 octobre 2021 13:21

    Démographie : Il y a le vaccin tueur

    Révolution Numérique : Il y a pas suffisamment de matières premières

    Dette : Elle est artificielle

    Des mesures préventives d’urgence doivent être prises : Il y a déjà l’état d’urgence quasi permanent

    le dérèglement climatique : L’épuisement des ressources fossiles va régler le problème


    • Le421... Refuznik !! Le421... Résistant 25 octobre 2021 17:46

      @Florian LeBaroudeur
      Et puis quand même, on ne peut pas négliger l’insécurité et l’immigration...
      Ça fait gagner plein de soussous à l’extrême droite !!
      Et c’est bien ça le principal, le reste, OSEF !!  smiley


    • Samy Levrai samy Levrai 25 octobre 2021 13:21

      Nouveau torchon de propagande pour décérébrés, rien à garder.


      • mmbbb 27 octobre 2021 12:32

        @samy Levrai heureusement qu il reste l UPR ! les terres rares , l usine nouvelle avec la montée en puissance de l IA ne sont ils pas des sujets abordés par l UPR !
        A priori tu n as guere de notion d economie et de stratégie du futur
        Avec l UPR , anti américain, nous en serions reste de force au MINTEL
        Sur cette thématique l auteur a raison .


      • eddofr eddofr 25 octobre 2021 13:34

        Concernant la démographie, ça m’embête un peu de faire le jeu de Z., mais avec 9 millions et demi d’enfants d’étrangers et 5 millions et demi d’étrangers la France assume déjà une part du problème démographique mondial.

        En réalité, les Français « de souche » ne sont que 55 millions (je ne suis pas l’un deux, je suis fils d’étranger).

        La France « absorbe » un surplus équivalent à 27% de sa population native.


        • sirocco sirocco 25 octobre 2021 14:21

          @eddofr
          « La France « absorbe » un surplus équivalent à 27% de sa population native. »

          Vos chiffres bidons tirés de l’INSEE et d’on ne sait où, vous pouvez vous les garder.

          Le grand remplacement est quasiment réalisé aujourd’hui en France. Pas besoin de consulter les sites gouvernementaux pour s’en rendre compte : il suffit de mettre le nez dehors.


        • eddofr eddofr 25 octobre 2021 17:19

          @sirocco

          Tu habite où ?

          Moi, y’a pas un arabe dans ma cambrousse.

          Par contre, ça grouille de roms à certaines périodes, pire qu’un invasion de sauterelles (mais pas qu’une invasion de parisiens).

          Des arabes, j’en ai jamais vu autant qu’à la télé, et des noirs, des homosexuels, des lesbiennes ... mais pas beaucoup d’asiatiques.


        • ChrisWiss ChrisWiss 26 octobre 2021 13:30

          @sirocco
          Ah ? Ben samedi au marché il y avait encore plein de « de souche » . Et Uber m’a livré des bières et un jarret de porc grillé . On doit pas avoir la même notion du « Grand Remplacement » .


        • tashrin 25 octobre 2021 14:53

          D’une manière generale, il n’ya pas que ce tryptique qui ne soit pas abordé.

          Aucun sujet hormis l’immigration et l’identité ne sont abordés, pourtant c’est pas les priorités qui manquent... éducation, santé, emploi, dépendance, retraites, fiscalité, investissements, recherche, pouvoir d’achat, logement, transition énergétique, sécurité, défense, agriculture, etc etc...

          S’ils ont besoin de sujets j’ai deux trois idées !

          Qu’est ce qui n’est pas à aborder urgemment ? Vu que ca fait 40 piges qu’on enfile des perles ?


          • tashrin 25 octobre 2021 16:11

            @reptile
            Vous n’avez toujours pas compris que je ne souhaite pas vous parler ? Rien de constructif n’étant à en attendre, ca m’amuse pas
            Allez poster votre propagande Zemmouriste obsessionnelle plus loin ca m’interesse pas
            Merci


          • tashrin 25 octobre 2021 16:38

            @reptile
            Mais qu’est ce que vous racontez encore comme conneries ??
            Moderatus publie un article, y répondre fait partie du jeu
            Moi j’ai commenté un article (ce qui ne vous était donc pas destiné à titre personnel) et vous venez y répondre en faisant référence à des conversations précédentes entre nous. Votre commentaire n’est donc pas en lien avec l’article en dessous duquel il se trouve, mais avec ce que moi j’ai écrit. Qui plus est pour venir y déverser vos ptites obsessions habituelles
            Je réitère donc et maintiens le commentaire précédent. Si vous faites une fixette sur moi, j’y peux rien mais c’est malaisant


          • tashrin 25 octobre 2021 17:05

            @reptile
            mais ce que vous êtes fatigant, sérieux
            Quant à moderatus, il n’a jamais rien répondu en quoi que ce soit à part l’insulte
            Je vous laisse vous faire des calins
            allez next


          • ChrisWiss ChrisWiss 26 octobre 2021 13:37

            @reptile
            La remigration , déjà va falloir m’expliquer comment faire en pratique . Ensuite ca commence mal , il y 5 millions de truands chez les musulmans ? Ensuite 14 millions de famille avec 4 enfants , ca fait 6 personnes fois 14 millions = 84 millions , plus que d’habitants en France . Les plus plus gros pollueurs , ma voisine turque fait quasiment une lessive par jour . J’arrête la la démolition du délire .


          • Ben Schott 26 octobre 2021 13:54

            @ChrisWiss
             
            « La remigration , déjà va falloir m’expliquer comment faire en pratique . »
             
            Il existe des machines très perfectionnées.
             


          • tashrin 28 octobre 2021 17:26

            @mmbbb
            vous etes des oufs serieux
            L’article ne parle ni de Z ni de l’immigration
            Mon commentaire non plus
            Vous êtes littéralement victimes d’obsessions pathologiques, obligé d’éructer en insultant. A quel moment je vous ai traité de quoi que ce soit ? Vous n’avez pas la capacité à vous exprimer autrement ?


          • leypanou 25 octobre 2021 17:02

            Faute d’aborder la question démographique et de prendre des mesures préventives adaptées  : quelles mesures préventives ?

            Si l’ARNm, comme je l’ai lu quelque part, agit sur le système de reproduction des femmes (ovaires) et des hommes (testicules), c’est en train de se réaliser.

            Mais il y a une mesure qui peut être faite tout de suite : ceux qui considèrent qu’on est trop nombreux se suicident pour donner le bon exemple comme lors de l’affaire du Temple Solaire.



            • mmbbb 27 octobre 2021 12:39

              @leypanou ce serait plutot les hormones ! non !  : Quant a votre propos sur la surpopulation , ne vous inquiétez pas , ce sont vos petits enfants qui subiront cette pression migratoire , Celle ci est en cours
              A Madagasca Haiti, des iles biens gerees , cette surpopulation entraine la pauvrete mais je m en tape Je ne donne jamais aux ONG


            • Claude Courty Claude Courty 25 octobre 2021 17:16

              Ce n’est pas seulement pour la présidentielle que la dimension démographique – pourtant fondamentale – de tous les problèmes actuellement posés à la France comme aux autres pays du monde, est passée sous silence ; elle est ignorée, oubliée, voire niée, par l’immense majorité des êtres humains, comme de ceux qu’ils se donnent pour leaders.

              Et ceci est d’autant plus regrettable que cet escamotage, conscient ou non, est en rapport étroit avec “le grand remplacement”, qui sera le sujet central du débat électoral, en raison de tout ce qui en découle en termes de chômage, d’insécurité et autres questions dont débattront des candidats peu enclins à traiter d’un essentiel qui les effaie probablement.

              C’est pourtant de démograpjhie qu’il parleront sans le savoir, le grand remplacement étant, à la manière d’un cancer, la colonisation par la misère proliférant partout

              structurellement, d’une richesse qui a eu le tort de ne pas s’en être suffisamment préoccupée, trop avide de son propre accroissement.

              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html

              https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2021/05/lettre-ouverte-aux-partisans-de.html


              • mmbbb 27 octobre 2021 12:43

                @Claude Courty si l Europe et la France en particulier avaient choisi des politiques natalistes idoines nous ne serions pas dans cette situation .
                Il est vrai ,que nous vivons dans un pays ou la concorde regne cette nuit des heurs entre la police les pompiers contres des « sauvageons » à Alençon. 
                La France actuelle , mais je ne me lamente pas demain sera pire !


              • rhea 1481971 25 octobre 2021 18:52

                Toute cette gabegie parce qu’on a développé le nucléaire, cela ce

                démontre.


                • Octave Lebel Octave Lebel 26 octobre 2021 00:22

                  Je n’en démords pas, la question incontournable c’est le type de régime politique que l’on veut mettre en œuvre. Autrement dit comment nous répartissons les responsabilités et le fruit de notre travail qui est toujours collectif parce que nous avons tous besoin du travail de l’autre et aussi de sa solidarité à moins de vouloir vivre en ermite ou en clans et petites tribus autonomes , ce qui est respectable en soi.

                  Il me semble que toutes ces dimensions relèvent du type de régime politique que l’on veut mettre en œuvre. Parce que toutes ces dimensions relèvent dans leurs évolutions des politiques publiques qui seront menées. Quels sont les objectifs et les mises en œuvre retenus, qui en décident et comment à partir de quel niveau et partage d’informations ? Cet aspect est constamment dissimulé parce que les différents pouvoirs, les situations acquises, les rapports de force s’imposent au mieux comme des allant de soi indépassables garantissant des degrés de liberté fluctuants permettant la vie sociale et le consentement général. Cela ne va pas sans contradictions qui tant qu’elles ne deviennent pas vitales pour un grand nombre perdurent tout en se métamorphosant et en accompagnant l’évolution des sociétés. Nous considérons-nous comme une espèce sociale qui a intérêt à être solidaire ou non. Vaste question.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 27 octobre 2021 11:03

                    Pour aborder ces sujets, encore faudrait-il que ceux qui les abordent aient des arguments qui soient autre que leur ressenti et nous servent leur ignorance d dossier.

                    Evoquer la démographie sans comprendre que la politique nataliste est une cause.

                    Refuser d’évoquer Kuznet, qui contredit le stéréotype.

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