Dérive d’un état de droit, vers un état totalitaire
Nous l’avions pressenti, nous l’avions craint. Depuis le soulèvement des gilets jaunes et du peuple, le gouvernement et sa garde rapprochée LaREM multiplient les provocations et la violence.
Tout se passe comme si pour mettre en place ce totalitarisme, Macron et sa clique avait provoqué cette flambée de violence. Déjà avec l’affaire Benalla, lors du 1er mai, préfigurait ce qui allait se passer
Quoi qu’il en soit Macon cherche à surfer sur la situation pour mettre à genoux le peuple révolté. Les forces considérables de police utilisées contre les manifestants gratifiées de primes anti émeute, l’utilisation de grenades fumigènes, de grenades anti encerclement, de véhicules blindés, d’arrestation arbitraires, n’avaient d’autres objectifs que de mâter toutes formes de contestations.
Il n’y a pas eu de négociations, seulement un lâcher de ballons crevés, suffisamment libidineux pour décourager les plus hésitants.
Aux besoins revendicatifs du peuple en colère, Macron et sa cohorte de fidèles, non seulement ont refusé de négocier, mais ont répondu par la violence et le mépris. Pour s’en convaincre il suffit de se repasser les prises de paroles de sa majesté Macron ou de revoir les interviews de se ministres à la télé. Leur langage est plat mensonger, répétant sans cesse qu’ils ont fait le bon choix et pris la bonne direction !
Cette Vème République est allée de mal en pis, limitant le droit de grève, réduisant le droit syndical dans les entreprises en donnant les pleins pouvoirs aux patrons par la réforme « du code du travail ». Elle à permis les délocalisations des productions dans des pays ou la main d’œuvre ne coûte rien et avec pour prime l’aide des pouvoirs publics provoquant ainsi la fermeture de bon nombre d’entreprises et l’augmentation des suppressions d’emplois. Les chômeurs, ce n’est pas une fatalité, mais une politique mis en place par le patronat pour augmenter ses profits (obtention d’aides du gouvernement, des régions, des départements, des municipalités) pratiquant un chantage à l’emploi. Ces patrons voyous n’on pas hésité à mettre dehors des salariés les condamnant au chômage et aux ASSEDIC créant de ce fait un manque de subventions aux caisses de retraite, de santé, à cause de la diminution du nombre d’emplois.
Les gouvernements successifs, les partis politiques de droite et socialistes-réformistes on toujours obéit au diktat de cette engeance politico-patronal, subissant les lobbies plus ou moins puissants ou tirant profit de certaines corruptions.
Ces politiciens félons, profiteurs, devenus des valets de ces ventrus du fric savaient que tout au tard il faudrait rendre des compte au peuple. Aussi organisés sur le plan européen ils tentent d’imposer leur politique dans tous les états n’hésitant pas à faire alliance avec des partis d’extrême droite qui sous une apparence populistes n’ont jamais soutenu aucune grève ou lutte des travailleurs. L’important pour ces politiciens c’est d’empêcher les électeurs de voter pour une gauche révolutionnaire. Ce qu’ils veulent c’est garder le pouvoir et de continuer leurs magouilles. Pour eux qu’importe le moyen, même si pour cela ils préférèrent un totalitarisme à une démocratie.
08/01/2019
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