Des Berlusconneries aux Sarkonneries en passant par le lipdub de l’UMP chanté par 17 Berluscons…
Il est de bon ton en France de montrer du doigt les agissements du premier ministre italien en se focalisant sur ses excès, ses frasques et ses douteuses plaisanteries. Et c’est vrai que quand on met bout à bout l’ensemble de ses interventions publiques on demeure étonné mais toujours de bonne humeur et avec le sourire aux lèvres. En revanche, quand on analyse un échantillon de citations de Sarkozy on devient tout de suite sérieux, crispé et on commence à avoir peur… Mais quelque chose est en train de changer… Une nouvelle révolution est en marche avec le lipdub de l’UMP qui va transformer notre président et 17 de ses fidèles en de joyeux Berluscons !
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH263/sarkoberlusca-1d98f.jpg)
- « Je ne veux pas parler de moi à la troisième personne mais c’est souvent pratique. Mais ceci ne signifie pas une augmentation de la considération de moi-même, parce qu’elle ne pourrait pas être plus haute qu’elle n’est déjà » (La Repubblica, 6 décembre 2004)
- « M’accuser de corruption c’est comme arrêter Mère Teresa parce qu’une gamine de son institut a volé une pomme » (La Stampa, 28 octobre 2008)
- « Maintenant je vais faire mes habituels exercices spirituels aux Bermudes » (La Repubblica, 21 août 1995)
- « J’invite tout le monde à trouver une seule de mes phrases qui soit insultante à l’égard de l’opposition » (10 septembre 2005)
- « Veltroni est un couillon » (La Repubblica, 10 mars 2004)
- « Allez vous faire foutre » (adressé à l’ancien président de la république Scalfaro en 2002)
- Après le tremblement de terre à L’Aquila : « Il ne leur manque rien, ils ont des soins médicaux, de la nourriture chaude… Bien sûr, leur abri actuel est tout à fait provisoire, mais justement il faut prendre ça comme un week-end en camping… » (N-TV 7 avril 2009)
- A propos de Umberto Bossi le chef de la ligue du Nord parti xénophobe allié de Berlusconi : « Bossi est un désastre, un esprit tordu et dissocié, un indécent de la démocratie italienne, un tenancier de casse automobile avec lequel je m’assiérai pas à la même table. » (Matrix 10 mars 2006)
- « Bossi s’est révélé être un leader courageux et clairvoyant » (Congrès du PDL, 27 mars 2009)
- « Je combats le communisme comme Churchill combattait le nazisme » (Ansa, 11 février 2006)
- Au sommet de la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture), Berlusconi interrompt le président du Togo qui parle de la faim dans le monde : « Il faut abréger la durée des interventions parce que, même si ce n’est pas une tragédie, nous aussi nous avons faim ! » (La Répubblica, 11 juin 2002)
- Au directeur de la FAO, le sénégalais Jacques Diouf : « Tu devrais maigrir un peu » (Ansa, 13 juin 2002)
- Au retour du G20 de Pittsburgh : « Je dois vous porter les salutations d’un homme qui s’appelle… attendez, c’était quelqu’un de bronzé… Barack Obama… Vous ne le croirez pas, ils sont deux à être allés à la plage pour prendre le soleil, parce que même sa femme est bronzée (AFP, 27 septembre 2009)
- « Je passerai à l’histoire, préparez le monument » (30 mai 2001)
- « Je crois être de loin le meilleur président du conseil italien des 150 (dernières) années de l’histoire italienne » (AFP, 10 septembre 2009)
- « Mon cerveau avance à une vitesse supérieure à celle des mots. Ils ont fait un test sur moi, sur mes fonctionnalités cérébrales et physiques et ils ont décidé que je suis un miracle qui marche » (19 novembre 2003)
- « Il n’y a aucune crise, la crise, c’est seulement une invention de la gauche » (18 mars 2006)
- « Thatcher ? Si c’était un canon je m’en souviendrais… » (6 juillet 2007)
- Le 13 mars 2008, lors d’une émission de télé une étudiante pauvre lui demandait comment sortir de la précarité : "En tant que père de famille, le conseil que je vous donne est de trouver quelqu’un comme le fils de Berlusconi, quelqu’un qui n’ait pas de problèmes d’argent" (Le Matin).
- « L’histoire dira que Georges W. Bush a été un très grand président des Etats-Unis. Il m’a été facile de partager ses décisions fondées sur l’amour de la liberté, la démocratie et le respect des autres » (Corriere della Sera, 13 octobre 2008).
- « Je vous présente l’honorable Giuseppe Palumbo de Forza Italia. C’est un homme qui met à la pâte : il est gynécologue… !
- « J’aime la France et je continue à l’aimer. Il suffit de compter les fiancées que j’y ais eues » (La Répubblica, 31 janvier 2007)
- "Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter" (22 avril 2006).
- A propos des médecins étrangers : "la situation des milliers de praticiens et étrangers ou d’origine étrangère qui ont été recrutés dans des conditions dérogatoires devra être réglée. Par respect pour eux et pour leurs patients, je souhaite qu’une procédure nationale de vérification de leurs connaissances professionnelles et de leur maîtrise de notre langue soit rapidement instaurée sur la base de l’équité avec les exigences imposées aux praticiens et aux étudiants français". (deuxième congrès francophone de la Chirurgie, 2 octobre 2006)
- « Aujourd’hui, 5% seulement de l’immigration est une immigration du travail. Je veux que demain, toute l’immigration soit une immigration du travail. A quoi çà sert, en effet, de venir en France si on n’a pas de travail, pas de logement ? »(Le Parisien, le 20 octobre 2006)
- « Comme dans les quartiers, il y a beaucoup de gens de couleur, je ne voulais pour rien au monde qu’on puisse associer mon combat à une sorte de coupure avec nos compatriotes de couleur. Moi, je hais le racisme, je déteste la discrimination. J’ai trouvé que donner à Document Gynéco – qui n’est culturellement pas sur la même ligne que moi – c’est une façon de donner la parole et de respecter un homme de couleur ».(Le Parisien, le 20 octobre 2006)
- « Je demanderai aux députés de voter un texte qui stipule que toute personne qui s’en prendra à un policier, un gendarme ou un pompier ne sera plus passible du tribunal correctionnel mais de la cour d’assises ».(Le Parisien, le 20 octobre 2006)
- « L’augmentation des plaintes (pour des bavures), ça ne veut pas dire qu’il y ait une augmentation des bavures » (Marseille, 11/07/05 »).
- « Je n’accepte pas qu’il y ait des gens, qui soient au RMI et qui, à la fin du mois, aient autant que des gens comme vous (des salariés), qui se lèvent tôt le matin » (Vitré, 17/06/2005)
- “Aujourd’hui, un étranger en situation irrégulière a plus de droits aux soins gratuits qu’un smicard qui paie ses cotisations. Ce n’est pas acceptable. Nous allons revoir tout cela par des décrets et, s’il le faut, par la loi” (Le Figaro, 30 juin 2005)
- A propos des reconduites à la frontières, en s’adressant aux préfets :
"Je fixe à chacun d’entre vous un objectif ambitieux : augmenter de 50 % le nombre d’éloignements effectifs d’étrangers en situation irrégulière par rapport à 2004, ce qui permettra de reconduire cette année 23.000 étrangers en situation irrégulière." (20/06/05)
- Sur les mesures mises en place en France suite au deuxième attentat de Londres qui n’avait fait aucune victime :
"Nous avons décidé d’engager une action de grande ampleur sur le dépistage précoce des éléments de radicalisation. Nous avons décidé qu’il fallait augmenter les moyens de vidéosurveillance, accélérer tout ce que nous savons faire sur la téléphonie et le stockage des données, engager une action de grande ampleur sur le dépistage précoce des éléments de radicalisation, et mettre en place un certain nombre de mesures sur lesquelles je ne souhaite pas communiquer pour l’instant." (22/07/05)
- Après les attentats de Londres :
"Le terrorisme, c’est une bande d’assassins qui doivent être pourchassés, poursuivis et châtiés comme il le méritent. Il n’y a aucune explication au terrorisme. Quand on jette des avions remplis d’innocents contre des tours où il y a des gens qui ne demandaient qu’à vivre, il n’y a aucune explication qui tienne, ni les Palestiniens, ni les Israéliens, ni la misère, ni l’injustice." (10/07/05)
- "Il faut nettoyer certaines cités. Et quand je dis qu’il faut les nettoyer au Karcher, cela veut dire qu’il faut les nettoyer en profondeur." (juin 2005)
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